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Citations de Stephen R. Donaldson (20)


Nous n'avons pas créé le monde. Tout ce que nous avons à faire, c'est d'y vivre. Nous sommes tous dans la même galère, d'une façon ou d'une autre.
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- Ceux qui ne me connaissent pas m'appellent Amok.
- Et les autres ? s'enquit Elena en jetant un coup d’œil à Verement pour le faire taire.
- Ceux-là n'ont que faire de mon nom, déclara aimablement Amok.
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L'histoire de Térisa et de Géraden commence à la manière d'un conte. Elle était princesse en une haute tour. Il était le héros venu la délivrer. Elle était fille unique de la richesse et du pouvoir. Il était le septième fils du Seigneur du Septième Fief. Elle était belle, depuis la couronne de cheveux auburn qui auréolait son visage jusqu'à la pointe de ses pieds menus d'ivoirine. Il avait beau visage et grand courage. Un enchantement tenait prisonnière la belle. Le briseur d'enchantement était sans peur.
Comme dans tous les contes, ils étaient faits l'un pour l'autre.
Par grand dommage, leurs vies n'étaient pas si simples.
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Il arrivait au médiateur, de temps à autre, de rêver d'assommer l'Adepte. Il ne l'aurait jamais avoué à quiconque mais ces rêveries le mettaient en joie.
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Les connaissances non méritées sont dangereuses. Il faut chercher et travailler dur pour les acquérir, sans quoi on est incapable d’en comprendre l’usage et d’en mesurer la valeur.
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Cette nuit, comme d'autres nuits, elle aurait la sensation de s'effacer du monde des vivants à la manière d'un rêve saugrenu.
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A quoi sert de parler si la sagesse fait défaut aux oreilles qui écoutent ?
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Certes, les menaces intérieures et extérieures n'ont pas manqué depuis la nuit des temps. C'est inévitable. Nous sommes des êtres humains. Pour la plupart, nous ne savons pas nous lever le matin sans faire du tort à quelqu'un. Mais ces menaces intérieures et extérieures étaient d'origine humaine. Ce qu'un clan, une tribu ou une nation nomme civilisation, d'autres le traitent de barbarie ou de violation de la souveraineté naturelle. La méfiance raciale engendre la violence;et les déséquilibres économiques la cupidité et la jalousie. Et la planète est un écosystème clos. La répartition des ressources y fait donc l'objet de conflits internes et externes aux civilisations: une lutte naturelle souvent masquée sous les atours de la religion et de la politique.
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De mon côté, je n'ai pas réussi à lire au delà du tome 2, et encore, la lecture des deux premières tomes a été laborieuse tellement c'est plat, ennuyeux.
Enfin bref, une série pas terrible du tout, sans intérêt.
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La joie est dans les oreilles qui entendent, tu t'en souviens ? C'est toi qui me l'a appris.Ecoutes-moi bien. Voici la joie que je te donne à entendre : j'ai battu le Rogue. Le fief est en sécurité... pour le moment. Je te le jure. Maintenant je voudrais...(Ses yeux s'embuèrent.) Je voudrais que tu ries.
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- Par l'enfer ! s'exclama Covenant. Combien de fois devrais-je te répéter que je suis lépreux ?
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Géraden continuait à lui tendre la main.
Une main qu’elle trouva belle et forte, et fiable, avec les cicatrices, les souvenirs de blessures qui l’abîmaient.
Une main qui lui rappelait le son du cor.
Ce souvenir chassa toutes ces peurs.
Elle fut la première étonnée des mots qui franchirent ses lèvres au rythme des douloureux battements de son coeur:
-Mais il ne me déplairait pas de découvrir ce qui se cache de l’autre côté des miroirs.
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Ce n’était pas le feu qui lui sculptait un visage si différent, se dit Térisa. Ce n’étaient pas les jeux d’ombres et de lumières qui creusaient ses joues, élargissaient sa mâchoire, rendaient son profil plus acéré. L’enfant était mort en lui au cours des jours passés. Ce n’était plus le jeune homme qui se prenait les pieds l’un dans l’autre et souriait de travers.
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La vengeance est le plus doux de tous les rêves ténébreux.
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Il resta immobile, pétrifié, annihilée par la panique. Il resta immobile, pétrifié, jusqu'à ce que le roulement s'évanouisse et que le léger bruissement du vent résonne à travers le silence revenu. Alors, il ouvrit craintivement les yeux et vit la lumière du jour.
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Elle sortit du magasin juste à temps pour voir son jeune fils jouer sur le trottoir - droit sur le passage de l'homme gris et émacié qui descendait la rue à grandes enjambées raides, telle une épave mécanique. L'espace d'un instant, son cœur défaillit. Puis elle bondit en avant, saisit l'enfant par le bras et le tira vers elle, à l'écart de la menace.L'homme passa sans tourner la tête. Tandis qu'il s'éloignait, elle siffla dans son dos :- Allez-vous-en ! Filez d'ici ! Vous devriez avoir honte !Thomas Covenant continua à marcher avec la régu­larité d'un mécanisme d'horloge remonté à bloc. Mais en lui-même, il s'exclama : «Je devrais avoir honte ?» Son visage se tordit en une grimace féroce. «Prenez garde à l'impur !»Il voyait bien que les gens qu'il croisait - ces gens qui le connaissaient, et dont le nom, la maison et la poignée de main lui étaient familiers - faisaient un écart pour l'éviter. Certains d'entre eux semblaient retenir leur souffle. L'indignation de Covenant retomba. Ceux-là n'avaient pas besoin de l'ancien avertissement rituel.
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Il avait la possibilité et l'avait pleinement utilisée de faire obéir
Morn à tout ce que concoctaient sa concupiscence ou sa haine. Comme un pochard ou un clochard, il avait cru que cela suffisait. Mais ça ne suffisait pas, oh non, ça ne suffirait jamais, plus maintenant. Il s'était abusé, berné, aveuglé
Morn avait appris de lui à coopérer à sa propre dégradation. Elle avait appris de lui à agir comme s'il lui était nécessaire. Mais quoiqu'il ait fait, cependant, il n'était
jamais parvenu à se faire désirer d'elle.
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-Un pôle d'équilibre, répondit distinctement le Domne. Un contrepoids. Il voulait sauver le monde. Savez-vous combien cette aspiration est dangereuse ? Les hommes qui brûlent de sauver le monde - et qui commettent quelques erreurs - deviennent des tyrans. Tout ce qu'ils désirent et aiment le plus leur glisse des doigts, et ils finissent par se cramponner au pouvoir, qui est tout ce qui leur reste. (...)
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Il ressentit la tentation de faire couler le sang, simplement pour démontrer son pouvoir, mais il eut peur de jouir immédiatement, s'il le faisait. Rappelle-toi bien
ça, quand tu auras envie de me tordre le cou. C'est moi qui vais te briser. Je vais te briser à un tel point que ça va finir par te plaire, que tu vas en redemander. Et alors, je te briserai encore plus. Je vais te briser jusqu'à ce que tu n'aies plus que moi, comme seule raison de
vivre.
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