Stephen R. Lawhead

Réécriture totale de ce que l'imaginaire collectif représente sous le terme des légendes arthuriennes, le Cycle de Pendragon n'est pas moins extrêmement documenté, et si son désir de mêler Atlantis à la généalogie Arthurienne peut sans doute être contesté, nul doute que la plume de l'auteur a de quoi conquérir autant de royaumes qu'Excalibur.



Ce 1er tome nous conte les origines et la vie de Taliesin, le barde mythique souvent lié à Merlin dans les légendes, ici instigateur du Royaume de l'été et hardi défenseur de la nouvelle foi chrétienne.



Même si le roman se pose sous la forme d'un pavé (660 pages environ) et qu'il n'est que "l'introduction" de la saga, le style de Stephen Lawhead nous fait digérer les pages avec aisance et nous aide à remonter le temps sans jamais se perdre dans les personnages.

Quant au fait de redéfinir une histoire que l'on croit connu, les méandres de cette épopée sont si nombreux qu'il est presque impossible de ne pas être constamment surpris, ou viscéralement attachés à des personnages que Lawhead rend des plus vivants.



Un classique.

Ne vous fiez pas trop à la 4ème de couverture qui à mon sens est assez éloignée de la réalité du récit. Il y a bien plus que ça. Will, le personnage principal, a en effet été capturé au cours d’une opération des hors-la-loi mais c’est presque secondaire. Le roman commence alors qu’il est enfermé dans les geôles du shérif, où il raconte son expérience sous les ordres du Roi Corbeau à un moine qui a pour mission de tout retranscrire. On a ainsi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce nouveau personnage que nous n’avions jamais rencontré auparavant. Mais on retrouve également Bran - qui vit désormais dans la forêt en compagnie de sa « volée », la bande qui est sous ses ordres - dont le but n’a pas changé : récupérer le trône qui lui a été volé et faire payer aux envahisseurs normands. Cependant, rien n’est jamais simple.



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Arthur est probablement l'un de mes tomes préférés avec Le Graal. Pour commencer il y a trois narrateurs différents pour ce troisième tome, ce que je trouve extrêmement intéressant car cela permet de voir les événements avec différents points de vue et différentes "positions" par rapport à Arthur. Les scènes de combat (et pourtant c'est pas vraiment mon truc à la base!) sont décrites à la perfection!

Petit bémol (ben oui, quand même!), j'ai rien compris à la fin! Mais qu'est-il arrivé à Arthur?! Bon là j'avoue je n'ai jamais rien lu d'autre sur le sujet, ce qui explique que je sois totalement larguée!
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Voici déjà la seconde chronique pour cette saga Le Cycle de Pendragon, après Taliesin c’est donc au tour de Merlin. Merlin le druide, le barde, le magicien, l’enchanteur. Rien à voir avec le livre mais j’aurais trop aimé, si on a un garçon, l’appelé Merlin, mais ma femme ne veut absolument pas.



Bon, je suis un super fan du personnage de Merlin, je l’adore dans tous les films, les livres et les séries et ce cycle ne manque pas à la règle. Ici, c’est encore autre chose car déjà, c’est lui qui nous raconte son histoire ce qui est vraiment un super choix de l’auteur et qu’ensuite il nous raconte une grande partie de sa vie à partir de son enfance.



Ce roman est découpé en trois parties ou trois livres. Le premier est très fluide, il se lit facilement. C’est très intéressant, l’enfance de Merlin, sa captivité auprès du petit peuple des collines, ses premiers combats, son mariage … Tout ce qui est venu faire de sa réputation ce qu’elle fut par la suite. Par contre le livre deux a été très long à lire pour moi, c’était poussif, Merlin sombrait dans la folie et cela s’est ressenti dans tout ce livre, que ce fut laborieux pour moi. Heureusement le dernier livre repart bien et redevient passionnant, il parle d’Uther Pendragon, d’Ygerna et … d’Arthur, le personnage central du troisième tome. J’ai bien aimé ce dernier livre car Merlin y a plus son rôle d’enchanteur et de prophète et porte sur ses épaules le destin de l’Île des forts et du peuple breton.



Voici donc un second tome en demi teinte pour moi, mais avec l’arrivée d’Arthur cela va redevenir passionnant. Par contre c’est marrant, cela a beau être une relecture, j’ai très peu de souvenirs du coup, je découvre.
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Alors c’est du classique de chez classique. On a tous les codes du genre, tous : jeune novice, prophétie, quête, groupe fort en soutien, trahison, grand méchant sans nuance... Le héros est un jeune sans famille (ici dans un monastère) qui suite à une vision accepte de prendre le relais d’un chevalier pour porter un message à la reine. Autant dire qu’en tant que grande lectrice du genre depuis une éternité, j’aurai pu m’ennuyer et ne pas y trouver mon compte mais comme c’est bien écrit et/ou traduit j’ai quand même passé un bon moment. Les personnages ne sont pas super attachants et ça manque d’une petite touche d’humour pour que qu’un habitué y retrouve un peu plus son compte mais ce n’est pas mauvais. En résumé pour commencer dans le genre oui oui c’est un bon choix, sinon on peut s’en passer.

Le deuxième livre du cycle de Pendragon.

Contrairement au premier livre, il s'agit d'une narration subjective de Merlin. A travers ses yeux, nous voyons l'Île des Forts évoluer.

Le mythe arthurien se mêle à l'Histoire de l'antiquité et des celtes.

Dans la plupart des films et des livres, Merlin est un être mystique doté d'un grand pouvoir magique. Dans ce récit, il est profondément humain, plein de doutes et d'incertitudes, plein d'espoir et de projet pour la Bretagne.

Toujours une vision très chrétienne du mythe arthurien. Cette biographie de Merlin le présente donc comme le grand barde de Bretagne, qui est en même temps un prêtre. Quelques belles idées - notamment sur la magie des chants de Merlin, mais aussi des longueurs.

C’est toujours le cas dans ce troisième tome, où on suit donc l’évolution de nul autre que le Roi Arthur. Dans les rares adaptations que je connaissais, Arthur a toujours été assez légitime dans sa position de leader, et ici, il faut attendre très longtemps dans l’histoire pour que son statut soit plus ou moins reconnu. C’était déjà une vision intéressante, puisqu’on voit donc ce personnage légendaire devoir se gagner, petit à petit, les faveurs des autres rois de Bretagne.

Parlons-en, de la Bretagne. Avec Arthur qui a pour mission de vider son pays des invasions barbares, on va, à mon plus grand plaisir, voyager un peu partout dans ce qui deviendra à notre époque la Grande-Bretagne. Et quel bonheur d’imaginer toutes ces terres qui n’ont pas encore été envahies de nos immeubles et de nos traces de modernité, qui commencent seulement à se regrouper en petites cités. Les campagnes anglaises sont décidément mon point faible, et tout livre qui m’en parle aura le mérite de gagner des points faciles par de simples descriptions des personnages.
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c’était lent, et je vais te décevoir en te disant qu’en refermant le bouquin, cette impression ne m’avait pas quittée. Mais ce qui a changé, par contre, c’est que cette lenteur, je l’ai compris, est nécessaire à l’histoire et ce livre doit réellement être pris comme une partie d’un tout. L’auteur a dû le penser comme cela, et si l’intérêt du livre seul est limité, il m’a donné une envie énorme de poursuivre la saga – ce qui est très rare pour moi.



En refermant ce premier tome, on a un tas de choses qui se sont passées, et pourtant, on est encore loin de faire la connaissance du Roi Arthur. Ce qui est intéressant, j’ai trouvé, dans ce livre, c’est le croisement d’un tas de cultures et de légendes : l’Atlantide, le druidisme, la chrétienté – et leur cohabitation imaginée. Ce premier tome est plein de promesses, et moi qui suis habituellement méfiante sur les sagas, j’ai peu de doutes quant au fait que les tomes suivants tiendront ces promesses et iront crescendo dans l’intérêt que je leur porte.
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Voici un quasi-coup de cœur. Ce premier roman de la pentalogie du Cycle de Pendragon a su me séduire.



On suit la vie de Charis et celle de Taliesin, la première vivant sur l'Atlantide et le second en Grande Bretagne. On commence vraiment dès leur prime jeunesse, ce qui laisse le temps au lecteur d'apprendre à les connaître, de découvrir ce qui les a façonnés avant leur rencontre, rencontre qui n'arrive qu'au dernier quart du livre. Les chapitres alternent entre chacun des deux héros. Un chapitre nous sommes sur la belle et chaude Atlantide, avec son mode de vie propre, ses divinités, et les conflits en cours, puis le suivant nous voilà dans la verte Bretagne, entourés de Celtes, prompts à la fête et subissant la présence romaine.



Chacun des deux parcours a ses points forts. La vie de Charis est palpitante, on s'attache très vite à la jeune fille qui n'a pas eu une enfance facile, mais qui a su prendre sa vie en main et en faire ce qu'elle voulait. C'est un personnage fort et intelligent, qui a beaucoup de réserves. Le chapitre sur la fin de l'Atlantide est captivant et effrayant. La vie de Taliesin est moins palpitante, toutefois pour les amoureux du monde celtique elle n'en est pas moins passionnante. À travers l'enfance du jeune garçon, on va découvrir la vie des bardes, leurs Dieux, leurs légendes et leurs contes. L'auteur a fait un travail impressionnant sur le sujet, car pour avoir étudié un peu la question dans des livres d'histoire de référence, beaucoup de choses m'étaient familières.



Cependant, on pourra noter deux bémols. Le premier concerne les âges des protagonistes. La première partie nous permet de deviner l'âge approximatif des personnages, mais lorsque ceux-ci se rencontrent ils semblent tous du même âge, alors que pour certains plus d'une décade les séparent. Le second concerne la conversion de Taliesin. L'auteur nous parle de nombreux cultes, et c'est très intéressant, mais lorsque le héros découvre le Dieu unique, il en devient presque un illuminé, il ne vit plus que pour ça alors que jusqu'ici c'était un personnage modéré. L'auteur insiste un peu trop lourdement sur le sujet, au détriment du reste. Heureusement, cela ne concerne que le dernier quart du livre, ce qui permet au lecteur de prendre son mal en patience.



L'écriture est belle, on savoure le tout et le déguste. Et bien que l'histoire se déroule avant Merlin, Pendragon et Arthur, les discrètes références arthuriennes sont des petits trésors que le lecteur relève tout au long du livre.



C'est donc un premier livre magnifique, qui plonge le lecteur dans un monde fascinant. À dévorer ou à déguster, ce premier tome promet de belles choses pour la suite !
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Le cycle de Pendragon de Stephen LAWHEAD est l’une des nombreuses versions contemporaines de la légende arthurienne. Son originalité tient au fait qu’il remonte très en amont dans la vie des principaux protagonistes, autorisant ainsi l’auteur à poser un certain nombre d’hypothèses jusque-là inédites dans les oeuvres de Fantasy traitant de ce sujet.

Ainsi le premier tome de la pentalogie est-il consacré à Taliesin. Figure emblématique de la mythologie celtique, il relève tant du personnage historique que de la légende, ce poète du VIème siècle étant parfois identifié à Merlin. Ce n’est toutefois pas le parti de LAWHEAD qui préfère le présenter comme son père dans le cycle de Pendragon.

Merlin, dont les premières années de la vie sont narrées dans le deuxième tome du cycle, est le fruit de l’amour de Taliesin et de Charis, une princesse rescapée de l’Atlantide, dont une poignée de ressortissants a trouvé refuge en Bretagne. Les pouvoirs de Merlin sont ainsi justifiés par le fait que les atlantes ne sont pas des humains comme les autres, à commencer par le fait qu’ils bénéficient d’une longévité hors du commun, et que Taliesin est doté d’un don de visionnaire exceptionnel.

Dans le troisième tome, consacré à Arthur, le cycle de Pendragon se démarque moins des autres interprétations modernes de la légende. On retrouve ainsi les repères habituels de la matière de Bretagne, de l’ascension d’un roi à la tête d’un pays jusqu’à son inévitable chute.

Quant aux deux derniers tomes du cycle, ils sont transversaux de ce qui est narré dans le volume consacré à Arthur. Ils content des épisodes de la vie du Grand Roi passés sous silence dans le volume qui lui est consacré.

L’intégralité du cycle est servie par une écriture simple mais efficace. On est loin de la finesse de la prose d’une Marion Zimmer BRADLEY, ou d’une Mary STEWART, mais Stephen LAWHEAD sait capter l’attention de ses lecteurs grâce à son sens de l’action. Il va toujours à l’essentiel, prenant toutefois son temps pour décrire les scènes de bataille et les moments relevant du mysticisme. Ces derniers sont particulièrement nombreux dans les deux premiers volumes du cycle, les premières occupant une bonne partie du troisième tome. Dans les trois romans, cela se traduit par des longueurs regrettables, tempérées toutefois par des changements de narrateur entre chaque volume, ce qui relance habilement l’intérêt de la lecture.

Quant aux deux derniers tomes du cycle de Pendragon, leur écriture plus tardive est emblématique de leur statut de pièces rapportées. Ils sont totalement dispensables et n’apportent rien d’essentiel à la trilogie initiale, si ce n’est le plaisir de retrouver des personnages éminemment romanesques. On y retrouve aussi les mêmes ingrédients et longueurs que dans les romans précédents, à savoir des scènes de batailles innombrables dans Pendragon, et le mysticisme de la quête du Graal dans le roman éponyme.

Au final, si le cycle de Pendragon est une oeuvre bien trop longue, il n’en demeure pas moins un divertissement de qualité. Les connaisseurs de la légende arthurienne y puiseront quelques idées originales, les autres y découvriront à moindre effort la plupart des éléments fondateurs de la matière de Bretagne.

Ce premier tome de la trilogie du Roi Corbeau nous présente un Robin des Bois d'une nouvelle mouture. Un nouveau nom, une nouvelle époque et un lieu différent sont bien expliqués dans la postface de l'auteur. Son écriture est fort plaisante, précise mais sans fioritures. L'histoire bien menée nous tient en haleine sans toutefois nous bousculer mais en posant parfaitement l'ambiance historique.

Le cinquième et dernier livre du cycle de Pendragon.

Il conte des événements se déroulant entre la partie deux et la partie trois du troisième livre et la suite du quatrième livre.

Ce dernier livre est conté de manière subjective.

L'aventure se déroule dans une atmosphère mystique, sombre et oppressante.

Dans certains chapitres, je parvenais à être captivé par l'ambiance, le récit, mais beaucoup d'autres souffraient de longueurs.

Peut-être que ces longueurs permettaient d'imprégner le livre de ténèbres dont les héros doivent affronter seuls.

Le troisième livre du cycle de Pendragon.

Contant l'épopée d'Arthur de manière subjective, comme le deuxième livre dans lequel Merlin conte sa propre vie.

Chaque tome est narré par un personnage différent.

Des personnages historiques, du cinquième et sixième siècle après Jésus-Christ, sont cités dans certains passages.

Le mythe arthurien est placé dans l'Histoire de l'humanité par l'auteur. Cela complète l'Histoire de la Grande-Bretagne post-romaine dont nous avons peu de traces. A chacun son interprétation.

Un livre vaste, immersif, poétique, écrit d'une main de maître !

Il ne plaira pas à tout le monde vu ses longueurs mais une fois qu'on entre dedans on est à jamais changé...

C'est un de mes plus grands coups de cœur de tous les temps !

Un pur enchantement ! Un souffle épique qui nous emporte dans cette saga arthurienne et sur les traces de ce mage-guerrier que fût Merlin. Un roman fascinant, d'une puissance et d'une humanité à couper le souffle.

Le meilleur de la série à mon sens !

Des batailles épiques et déchirantes, un merlin fou et sage, une beauté poétique dans l'écriture comme toujours c'est vraiment un coup de coeur.

J'aime beaucoup cette version de la légende d'Arthur, Taliesin est un personnage que j'apprecie grandement il faudra que je poursuive cette série

J'avais déjà lu ce livre il y a quelques années avec l'intention de lire toute le série car j'avais bien aimé. Mais il s'avère que je n'en avais plus aucun souvenir, donc je ne considère pas vraiment ça comme une relecture. Donc, pour la seconde fois, j'ai beaucoup apprécié cette lecture.

Le fait d'avoir envisagé le mythe de l'Atlantide comme origine de la légende de Merlin et d'Arthur, ça me plaît. L'écriture n'a rien d'exceptionnelle, mais ça se laisse lire sans difficulté. Ce n'est tout e même pas un coup de coeur, car il y a parfois des longueurs dans certains chapitres.

Merlin est le deuxième tome du Cycle de Pendragon, saga écrite par l’Américain Stephen Lawhead, qui revisite la légende arthurienne. Aujourd’hui traduite en vingt-et-une langues, elle comprend au total cinq volumes : dans l’ordre chronologique Taliesin, Merlin, Arthur, Pendragon, Le Graal. Une des particularités de Stephen Lawhead est de proposer pour chaque ouvrage un narrateur différent, à l’image du procédé utilisé par Glen Cook tout au long des Annales de la Compagnie Noire.



Merlin dénote fortement par rapport au premier tome Taliesin, qui se contentait au final d’exposer les personnages fondateurs, même si l’apport du mythe de l’Atlantide ajoutait une touche d’exotisme légendaire bien exploitée. Ici le rythme est beaucoup plus enlevé, les complots s’ourdissent derrière les murs de sombres forteresses, les batailles sont épiques, la légende se nourrit de hauts faits. Le narrateur de cette enivrante épopée n’est autre que Merlin (narration à la première personne), appelé par les uns Emrys, par les autres Myrddin, Merlinus, ou bien encore L’Enchanteur. Élevé enfant par (...)
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