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Critiques de Stephen R. Lawhead (116)
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Le Roi Corbeau, tome 1 : Robin

Un bon roman de fantasy dans une atmosphère très "moyenâgeuse". On retrouve ici Robin des Bois dans un contexte dans lequel on a pas l'habitude de le voir. Point négatif : les personnages secondaires sont trop nombreux et la plupart n'ont pas d'utilité dans l'intrigue.
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Le roi Corbeau, tome 2 : Will

Enfin.

Robin, premier tome de la présente trilogie avait quelque peu refroidie mon enthousiasme à accompagner le rusé hors-la-loi dans une nouvelle tentative de faire triompher le bon droit face aux vils envahisseurs Ffreincs. Car faut-il le rappeler ici point d'anglo-saxonnes querelles, mais des envahisseurs Normands face à des résistants Gallois.

Un de ces gallois en particulier retient ici l'attention. C'est du fond de sa geôle qu'il présente le combat qu'il mène au service de Rhi Bran ap Brychan, l'héritier du royaume d'Elfael. Cet homme, c'est Will Scatlocke que les Ffreincs rebaptisent Écarlate tant son patronyme écorche leur langue. Will est issu d'une famille de forestiers sous les ordres d'un autre roi gallois. Monarque mort d'avoir voulu protéger ses terres plutôt que de jurer allégeance au nouveau pouvoir comme d'autres. Ayant tout perdu et refusant de courber l'échine, c'est guidé d'une rumeur parlant d'un mystérieux Roi Corbeau l'Enchanteur – Rhy Bran ap Hud – qu'il s'enfonce dans la forêt inviolée de Coed Cadw. Il rejoint les Cymri misérables dans leur difficile combat.

Tout ceci, ainsi que les aventures exceptionnelles qu'il a vécu auprès de ses compagnons, c'est lui qui les raconte. Du fond de sa cellule, il se livre au scribe Odo – serviteur du vil Abbé Hugo. Un jeu s'engage entre les deux hommes : Will sait que sa confession tresse peu à peu la corde qui va le pendre. Mais trainer en longueur pourrait lasser l'écrivain et son maitre et le conduire tout aussi vite à être exécuté. Les enjeux de ce monologue : Connaitre toute l'histoire du Roi Corbeau et son implication dans le vol de précieux objets lors d'une embuscade. Objets si précieux qu'ils accentuent la lutte en Ffreincs et Cymri. Mais le réponse à de tels emportements ne jaillira-t-elle pas de cette complicité nouvelle qui née peu a peu au fond d'une prison entre un condamné et son " confesseur " ?



Enfin donc. Enfin Stephen Lawhaed choisi de prendre un point de vue particulier pour poursuivre son récit. Introduisant Will Écarlate in média res, racontant les péripéties qui ont conduit à sa capture. Ce procédé – qui alterne dans le récit avec la traditionnelle exposition extérieure du tome précédent – implique l'auteur et ainsi, implique le lecteur. Basculant de profondeurs des basses-fosses des aventures de nos rusés gallois aux hauteurs des méandres de la politique normande, le récit étend enfin ses ailes. Tel un Roi Corbeau. On peut cependant regretter parfois son manque d'envergure. Mais reconnaître que Lawhead a su relancer mon intérêt pour cette évocation originale de l'histoire de Robin des Bois et de ses compagnons. Car qu'advint-il de Will après qu'il eût livré ses aveux ? Ce sera à vous de le découvrir...

... Avant de vérifier si ce récit tient ses promesses jusqu'à sa conclusion au tome trois...

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Le Cycle de Pendragon, tome 2 : Merlin

Ce tome appartient à Merlin, c'est son histoire et il en est le narrateur.



Autobiographie de Merlin donc, qui se christianise de plus en plus tout en maintenant ses capacités de barde et celles de divination. Tout au long du chemin de Merlin, on découvre des personnages importants de la légende d'Arthur, Aurélius premier roi des Bretons, Ygerna, Uther et Arthur, petit nourrisson que l'on s'empresse de mettre à l'abri des tensions politiques du pays. Les guerres, les divisions sont nombreuses et les temps sont difficiles. Merlin sait qu'il faut un grand roi pour unir sous sa bannière tous les petits rois qui se chicanent entre eux et faire face aux invasions violentes de l'ennemi. En tant que conseiller, il exercera son pouvoir pour mener au mieux ce vaste projet.



Merlin se livre intimement, il n'est pas le héros arrogant auquel on pouvait s'attendre mais un personnage qui tente de vivre en respectant ses valeurs et qui fuit l'ennemie qu'il redoute et le fait trembler, Morgian la ténébreuse.



Un deuxième tome qui comporte quelques longueurs mais qui reste néanmoins très agréable à lire. La légende prend de l'épaisseur, l'enchantement de Merlin agit et le livre se ferme sur le prochain personnage, Arthur
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La saga du Roi Dragon, Tome 3 : Le glaive e..

Toujours aussi bien écrite, cette trilogie se termine sur une note d'espoir malgré toutes les épreuves que le jeune a dû endurer. Certains de ses proches compagnons ont disparu, d'autres ont été enlevés, et d'autres encore sont morts. Et pendant ce temps, son royaume est en péril.
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Le Cycle de Pendragon, tome 3 : Arthur

D'une manière générale, ce fut une lecture pas trop mauvaise, mais pas exceptionnelle non plus.

C'est tout simplement l'histoire du règne d'Atour, comment il s'y est pris pour fédérer les clans bretons pour former son royaume. Le livre se déroule donc sur un grand nombre d'années, et est raconté par 3 personnages différents.

Mais c'est essentiellement des récits de batailles, ponctués de prières à Dieu, et de beaucoup de références à la religion. Ca devient vite lassant.

Le style est facile à suivre, c'est un bon point positif pour l'histoire.

Sans dévoiler la fin, je me suis dit qu'elle n'appeler pas vraiment de suite, ce qui m'a paru étrange étant donné que la série compte 5 tomes. Je viens donc de m'apercevoir que les 2 derniers tomes sont une retour en arrière, racontant apparemment plus précisément les périodes passées sous silence du n°3. Par curiosité je vais continuer ce cycle, j'y trouverai peut-être ce qu'il m'a manqué dans cette lecture : le récit de la vie au quotidien à la cour du roi Arthur.
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Le Cycle de Pendragon, tome 2 : Merlin

Le récit commence quelques années après la fin du Tome1 pendant l'enfance de Merlin et retrace une grande partie de sa vie qui l'a amené à accompagner dans leurs épreuves les grands de son temps entre la chute de l'Empire Romain et les invasions barbares.

Ce livre nous affranchi de l'idée première du "Merlin l'Enchanteur" avec son chapeau pointu, sa grande barbe blanche et ses tours de magie à outrance.

Les descriptions de ces paysages et de l'ambiance de l'ancienne Bretagne nous plongent dans le grand bain de cette époque.

On imagine très facilement (même si je ne suis pas très objectif étant d'origine bretonne) :-) ) ces grandes collines et autres forêts dans lesquelles Merlin a suivi son destin.

Je me suis régalé du début à la fin et je me suis lancé dans le Tome3 (Arthur) quasiment dans la foulée.
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Le Roi Corbeau, tome 1 : Robin

Robin des Bois fait partie de ces personnages qui parlent à l'imaginaire collectif. Tout un chacun le découvre au détour d'un livre, d'un film, d'un jeu vidéo ou d'une série et se l'approprie immédiatement. Il faut dire que le légende a belle allure : Un chevalier déchut devenant un hors-la-loi au grand cœur "qui vole aux riches pour donner aux pauvres ". Un bandit qui œuvre plus par la ruse et l'embuscade que par la force brute. Un archer à l'adresse légendaire. Un chef de bande aux compagnons hauts en couleur : Petit Jean, Frère Tuck, Will l’Écarlate.

Mais Robin des Bois est aussi un piège, car si auteurs et cinéastes peuvent broder à leur manière leur variation sur le thème, le grand public est sourcilleux à ce que le résultat conserve sa si familière trame... Question est donc à nouveau posée ici : " la légende renait " ( accroche publicitaire ) - elle avec quelque pertinence ?

Le contexte n'est plus ici anglo-saxonne, mais normando-gallois. Au XIe siècle, Guillaume – William – le Conquérant est le maitre de l'Angleterre. Le Pays de Galles – la Cymru – reste encore farouchement accroché à son indépendance et ses traditions celtes. Avec les fils du Conquérant débutent les premières velléités expansionnistes. Bran est le fils du Roi Brychan de l'Elfael. Peu intéressé par les choses temporelles, il s'y retrouve précipité tout à la fois héritier et déchut de ses terres par un coup de force Ffreinc. Entêté, il engage une lutte inégale qu'il perd. Laissé pour mort, recueilli dans l'antique forêt de Coed Cadw par l'Hudolion – la sorcière – Angharad, il apprend à accepter son destin : Celui de reconquérir son trône par la ruse. Celui de devenir Rhi Bran ap Hud – le Roi Corbeau l'Enchanteur – Que les Normands nommeront Robin Hood...

Ainsi la boucle est bouclée. Cette variation viens nourrir la légende du hors-la-loi au grand cœur. Il est intéressant de découvrir un Robin ombrageux prompt à prendre la fuite après son premier échec. Il est intéressant de découvrir un frère Tuck extrait de l'archétype du moine soiffard. Il est intéressant de découvrir un contexte politique comme toile de fond pour illustrer la légende. De découvrir de nouveaux personnages. Mais cette phase d'exposition qui prend tout le premier tome de cette trilogie m'a semblé bien trop longue. Et ce que l'histoire gagne en profondeur, elle le perd indubitablement en héroïsme, en témérité, en panache.

Hors le talent avec lequel Stephen lawhead réinvestit le mythe et la perspective de reconnaître l'adaptation d'éléments familiers, ne reste qu'un fort sentiment d'expectative quant au développement de l'intrigue... A suivre...
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Le Roi Corbeau, tome 1 : Robin

Acheté il y a maintenant un petit moment, je l’avais laissé de côté à cause des critiques assez mauvaises faites à son encontre. Finalement, j’ai passé un assez bon moment de lecture avec ce premier tome.



La légende de Robin des Bois est ici placée dans un contexte assez original. Notre très cher Robin des Bois devient Bran ap Brychan, un jeune Gallois, qui va, dans des conditions assez dramatiques, perdre son père, et peu de temps après, son héritage et ses terres. Le contexte historique est assez intéressant, car l’histoire et l’intrigue se place en pleine conquête normande dirigée par le fameux Guillaume le Conquérant (appelé William dans le roman).



Bien que l’intrigue reste un peu superficielle et le style d’écriture assez simple, j’ai énormément aimé le roman. Je suis vraiment rentré dans l’histoire et c’était un véritable plaisir de reprendre, chaque soir, la lecture. La galerie de personnages est assez intéressante : on retrouve le fameux frère Tuck, Petit Jean et Marianne. Ces personnages que l’on connaît bien sont assez transparents dans ce premier tome mais je pense, et j’espère, qu’ils prendront une place beaucoup plus importante par la suite. Bran est un personnage qui a beaucoup de défaut : il est assez imbu de sa personne, égoïste et assez couard au début du roman mais c’est un personnage que j’ai su malgré tout apprécié.



La première moitié du roman a été vraiment addictive pour moi. Le placement de l’intrigue et la découverte des personnages et du contexte historique ont vraiment été des passages excellents dans ma lecture. Cependant, j’avoue avoir senti un certain essoufflement dans la deuxième moitié ce qui en fait, malheureusement, un roman assez inégal… Dommage.
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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

On me l'avait conseillé il y a des années, je me suis enfin décidée (il faut dire qu'il y a tellement à lire, j'ai parfois du mal à m'y retrouver) Mon seul regret : avoir attendu si longtemps pour démarrer cette saga. Elle a tout ce qui me plait dans le genre : c'est très riche. Description, personnages, émotions. Comme beaucoup j'ai quelques bases sur la légende Arthurienne, elle est dans beaucoup de livres d'enfants et d’œuvres cinématographiques mais là on renoue avec les racines du mythe. On a l'impression d'entrer dans les secrets de la légende. Un frisson très intense au moment de l'engloutissement de l'Atlantide. C'est d'autant retentissant avec l'époque que nous traversons où j'en suis à me demander si l'Atlantide n'était pas finalement une prémonition...
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Le Cycle de Pendragon, tome 3 : Arthur

Ce Tome 3 commence une quinzaine d'année après les évènements finaux du Tome 2, pendant l'adolescence d'Arthur.

Il relate ses débuts, son parcours jusqu'au trône de Bretagne et ses guerres menées contre les invasions barbares (le tout aux côtés de Merlin), au travers du point de vue de trois de ses compagnons et serviteurs.

Les paysages, endroits et combats son décrits de manière à la fois poétique et réaliste.

En effet, Il est facile de s'imprégner de cette atmosphère de l'Ancienne Bretagne.

L'histoire est passionnante même si on pourrait se lasser des références et louanges (un peu trop fréquentes à mon goût) faites au "Bon Dieu".
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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

Dans ce cycle, Lawhead revisite la légende arthurienne, mélangeant les débuts du christianisme à la mythologie celtique, tout en y intégrant le mythe de l'Atlantide.

Ce volume se situe avant Merlin et Arthur pour raconter l'histoire des parents de l'Enchanteur, de leur enfance jusqu'à leur rencontre et la naissance de Merlin.



Il nous propose pas moins de 3 mythes regroupés en une seule histoire :

♣ la chute de l'empire atlante ♣

♣ la vie de Taliesin inspirée de sa légende. Ici, Taliesin, barde et magicien, est supposé être le père de Merlin. Il assiste au retrait de la présence romaine dans l'île de Bretagne et aux débuts des Âges Sombres ♣

♣ dans une moindre mesure mais que l'on devine déterminante pour la suite de la saga, la légende de Joseph d'Arimathie qui se réfugia dans le sud de l'île bretonne pour y garder la coupe du St Graal, dans laquelle il avait recueilli le sang du Christ ♣



Le style de l'auteur est très évocateur et ses descriptions aussi réalistes et riches que vivantes nous immergent complètement dans l'univers celte ou atlante.





Les histoires dans l'histoire sont captivantes :

♣ les jeunes années de la princesse Charis à pratiquer la danse taurine dans les arènes ♣

la transformation d'Elphin d'héritier malchanceux en un roi respecté et un guerrier craint ♣

l'amour contrarié de Taliesin et de Charis qui voit dans leurs différences une barrière insurmontable (d'ailleurs, la scène entre les deux amoureux près de la pierre levée est romantique et poétique à souhait ! ^^) ♣



Autre point positif : Lawhead donne de la profondeur à ses personnages, il prend le temps de leur inventer une vie et c'est véritablement passionnant.



Malgré toutes ces qualités, deux trois aspects m'ont gênée dans ma lecture.

Tout d'abord, le choix d'intégrer le mythe de l'Atlantide à la légende arthurienne. Les longs passages sur l'Atlantide (qui m'a fait penser à la civilisation minoenne), sur ses villes, ses palais, son organisation sociale et politique, la guerre civile ainsi que sur la religion avec le dieu Bel, étaient en eux-mêmes passionnants mais je trouve qu'ils auraient été mieux exploités dans un livre ne traitant que de cette légende, et que cet ajout à la légende arthurienne paraît parfois factice. De plus, certaines explications de l'auteur pour intégrer cet univers sont simplistes et peu convaincantes : par exemple, le Roi Pêcheur de la légende s'appelle ainsi parce que le roi atlante Avallach aime pécher sur le lac; alors que l'auteur prend le temps de détailler certains passages, ici, il expédie ce genre d'informations sans les développer. Idem pour l'explication de la Dame du Lac.

Ensuite, le traitement des différentes religions. Je trouve que Lawhead fait preuve d'un certain manichéisme. D'un côté, les anciens dieux sont présentés comme cruels et sauvages, appréciant les sacrifices humains; de l'autre, les deux moines chrétiens sont des êtres parfaits qui convertissent ceux qui les approchent en un tournemain et on a parfois l'impression que l'auteur cherche également à nous convertir. L'intrusion de la religion chrétienne est compréhensible au regard des futures quêtes des chevaliers du roi Arthur mais je trouve la manière de procéder maladroite tant certains passages s'apparentent à des sermons, voire du prosélythisme... De plus, j'ai trouvé peu crédible le fait qu'un druide pouvait vouer un culte au dieu unique tout en usant de pouvoirs magiques découlant des dieux païens (même si je sais que le christianisme a fini par intégrer certains rituels païens à sa liturgie et ses fêtes pour éradiquer le paganisme).

Enfin, mon dernier reproche (anecdotique par rapport aux deux autres) porte sur les quelques longueurs que l'on peut ressentir à la lecture de certains passages...



Pour conclure, un livre qui m'a passionnée même si l'auteur n'est pas exempt de certaines maladresses ou lourdeurs. Sa plume est très agréable, voire parfois poétique. Je ne suis pas convaincue par le mélange légende arthurienne/légende atlante mais je suis curieuse de découvrir la suite !
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Le roi Corbeau, tome 3 : Tuck

Dernier tome de la trilogie du Roi Corbeau, c'est au personnage de Frère Tuck qu'est confiée la lourde tâche d'apporter la conclusion à cette histoire. Frère Tuck est au même titre que Petit Jean entré dans la légende du talentueux archer luttant contre une injuste oppression. Mais tout comme les autres éléments de cette nouvelle variation sur le thème, il doit être examiné à l'aune de la vision de Stephen Lawhead.

Il est aux côtés de Rhi Bran ap Hut depuis les prémices de son combat pour reconquérir le trône de son père. Au XIe siècle, les descendants normands de Guillaume le Conquérant étendent leur domination au-delà le l'Angleterre sur les petits royaumes gallois. Aethelfrith, le moine mendiant est ici un personnage plus grave que le Frère Tuck de la légende. Il assiste presque impuissant à l'amoncellement de lourds nuages au-dessus du conflit entre Gallois et Ffreincs pour le royaume d'Elfael. Trahi après avoir fait appel à la justice du roi normand, Rhi Bran ne peut plus qu'aller chercher un soutien extérieur et tenter de rallier les derniers souverains gallois à son combat. Affaiblis par les audacieuses manœuvres menées par les acolytes du Roi Corbeau, ses adversaires n'ont plus qu'à faire appel au soutien de leur souverain et de ses armées. Avant tout homme de Dieu, Tuck essaye par tous les moyens de tempérer le caractère d'un Robin des Bois ombrageux et prie pour que le conflit ne s'envenime pas au point d'en arriver à de sanglantes extrémités. Mais Tuck est aussi homme de conviction qui suit son suzerain au travers de ses audacieux exploits. Il n’hésite pas à lever son gourdin contre les ennemis de la misérable communauté réfugiée dans les bois que gouverne le roi Bran. Saura-t-il faire entendre ses sages objections avant la fin ou n'y sera-t-il que pour donner l'extrême onction aux belligérants ?



Probablement cherchai-je en abordant cette nouvelle adaptation de la légende de Robin des Bois les thèmes familiers de l'affrontement entre le hors-la-loi juste et rusé contre de vils usurpateurs. Aussi n'ai-je pas totalement adhéré au point de vue de Stephen Lawhead. Mais l'auteur réussi ici par la conclusion qu'il donne à son histoire à me faire admettre un bon moment de lecture. Juste à regretter le style âpre et l'absence de souffle épique dans sa narration...

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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

Dans ce premier tome du cycle de Pendragon, Spephen LAWHEAD nous propose sa vision de la légende Arthurienne, et pour commencer il remonte bien avant les principaux protagonistes: Arthur et Merlin, pour nous donner une hypothèse de genèse, intéressante et inédite: passant par Taliesin. Ce dernier est une figure emblématique de la mythologie Celte, il est souvent présenter comme étant Merlin. Ici, il nous le défini comme le père de Merlin.



Il commence par nous présenter deux jeunes gens que nous allons suivre depuis leur prime enfance jusqu’au …. no spoiler! ;) D’un côté nous avons Charis, princesse de l’Atlantide qui va surmonter beaucoup d’épreuves. De l’autre côté nous avons Taliesin est un enfant recueilli par Elphin, prince héritier malchanceux, et qui va se révéler posséder un don de visionnaire exceptionnel.



Stephen Lawhead a une écriture riche et belle. Les descriptions réalistes nous emmènent facilement tant dans le monde de l’Atlantide que dans le monde celte. Il a cette capacité à alterner finement les moments de description de scène d’action à des moment plus calme, plus mystique sans nous perdre ou nous ennuyer.



Au début, chaque chapitre alterne entre les personnages. Stephen nous amène à apprendre à connaître ses personnages, ce qui les a amené à être ce qu’ils sont, ce qui les a forgé. Charis est au début une jeune princesse, assez indépendante de caractère, ayant un caractère assez fort. Heureusement pour elle car la vie ne va pas être tendre pour elle. Taliesin, lui mène une vie peu être moins intense en action, mais plus spirituelle.



Ce livre a été une très agréable découverte.



Un petit bémol pour moi, la reconversion un peut trop facile et presque radicale de Taliesin à la religion du dieu unique….
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Le voleur de rêves

Que sait-on exactement de nos rêves ? Ont-ils une signification ? Que se passe-t-il exactement quant on dort ? C'est ce que va tenter de découvrir le Dr Spencer lors de ses recherches sur la station spatiale Gotham qui est elle-même peuplée d'une colonie de scientifiques. Le Dr Spencer se porte volontaire pour être le cobaye de ses propres expériences. Cependant, il est loin de se douter qu'il va devoir affronter, au cours de son sommeil, qui se fait de plus en plus rare et difficile à trouver, une créature diabolique : le voleur de rêves. Ayant alors peur de s'endormir et manquant terriblement de sommeil, le Dr Spencer tombe peu à peu dans le dépression, à la limite de la folie.

Livre où se mêlent humains et extraterrestres et aux intrigues multiples et complexes, celui-ci est parfois difficile à suivre. Néanmoins, il est en même temps extrêmement prenant et nous tient en haleine jusqu'au bout. Alors, si vous n'avez pas peur de faire de cauchemars ou si vous êtes insomniaque, ce livre est fait pour vous...
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Le Roi Corbeau, tome 1 : Robin

Il suffit parfois d'un rien pour donner un nouvel attrait à une figure de légende. Ici, oublié le bon roi Richard. Nous sommes aux alentours de 1070 et un certain Bran ap Brychan va se frotter à l'occupation normande de Guillaume le Conquérant.



D’entrée de jeu, c’est le dépaysement le plus total et vous vous surprendrez au fil des chapitres à guetter tous les indices qui peuvent vous mettre sur la piste du réputé Robin de Loxley… en pure perte ou presque. Stephen Lawhead brouille les pistes avec brio. Bien sûr, il y a des indices, comme cette nature forestière omniprésente ou bien ces vilains normands qui taillent et dépècent sans autre forme de procès. Mais de Robin Hood, point ! Et pour cause, nous sommes manipulés.



Tout d’abord, l’auteur nous a délocalisé au pays de Galles, près de trois siècles avant la date généralement admise. La plupart des personnages sont affublés de noms gaéliques et nos héros, loin d’être des seigneurs rutilants, ressembleraient plutôt à des chevaliers-paysans. Et c’est bien là que cette entreprise prend tout son sens. Grâce à ces artifices, nous allons littéralement redécouvrir cette légende sous un jour nouveau. Et finalement, à lire les notes de l’auteur en fin de volume, nous ne sommes peut-être pas si loin de la réalité historique si jamais elle a existé.



Ainsi, ce qui pouvait passer de prime abord pour de simples artifices va servir de moteur à cette histoire. L’intrigue est solide. Les décors, de cette nature encore sauvage qu’on imagine magnifique, sont bien plantés. Et si la vie à cette époque est rude dans cette partie du monde, les personnages n’en apparaissent que plus réalistes. Au fil des pages, la soif de savoir vous entraînera dans votre lecture. A pied ou à cheval, vous vous en irez par monts et par vaux, au cœur des sombres forêts. L’arc en bandoulière et la dague au poing, vous poursuivrez le Roi Corbeau, Bran le bien-nommé, vers votre destin…





…la lecture du second tome de cette saga intitulé : Will.

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La saga du Roi Dragon, Tome 3 : Le glaive e..

Nimrood, le nécromant, est de retour, il persuade le Grand Prêtre d'Ariel qu'avec le temple du Plus Haut qu'est en train de faire ériger le roi Quentin, il va détruire les autres temples. Il part pour Askelon avec des gardes du temple pour mettre son plan à exécution. Mais tout ne tourne pas comme il l'avait imaginé. Au lieu de tuer Tolin les gardes enlèvent le Prince Gerin lors de la fête de la Chasse du Roi.



Avec pour point de départ une vengeance, le récit s'avère des plus classiques. Un thème récurrent en fantasy.

Une grande partie du roman est axé sur les recherches pour retrouver le prince, ce qui donne un récit linéaire sans rebondissements et donc une dynamique de lecture plutôt lente.



Il faut attendre la dernière partie du roman pour qu'il y ait enfin de l'action.



A l'instar des tomes précédents l'univers ne se développe pas. Il en est de même pour les personnages.



Un troisième tome qui s'avère moins intéressant que les deux premiers.
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La saga du Roi Dragon, Tome 1 : Le château du..

Alors que Quentin, un jeune acolyte du Temple d'Ariel, vient de se réveiller une alarme résonne. Quentin et quelques prêtres découvrent sur les marches d'entrée du temple un chevalier grièvement blessé. Bien que très affaibli il demande que l'on porte un message à la reine mais aucun des prêtres ne voulant rompre son serment c'est le jeune acolyte qui se propose.

Alors que le roi parti guerroyer contre les barbares s'en revenait il a été capturé par Nimrod un nécromancien en cheville avec le prince Jaspin, le frère du roi , qui veut s'emparer du trône d'Elsendor avec que le nécromancien lui veut dominer le monde.



Avec un grand méchant et un fourbe qui veulent tous deux le pouvoir l'intrigue se révèle tout ce qu'il y a de plus classique.



U univers médiéviste lui aussi classique, plutôt bien développé pour un premier tome avec quelques races en voie de disparition propre à ce monde qui toutefois auraient gagnées à être plus développées.



Avec un adolescent qui va sauver le monde et une quête le récit lui aussi n'a rien de novateur. S'il pèse une menace sur le royaume on aurait pu s'attendre à quelques combats qui auraient du rythme au récit mais il n'en est rien. Même l'affrontement final manque de profondeur, une grande bataille résumée en quelques mots.



Des personnages très caractéristiques de la fantasy que l'on suit sans déplaisir mais auxquels on n'arrive pas à s'attacher.



Le style de l'auteur descriptif et littéral avec peu de dialogues s'avère quelque peu pesant ce qui avec le manque d'action rend la lecture un peu ardue malgré un récit qui semble plus adapté à la jeunesse.



Un premier tome tout de même plaisant pour qui voudrait découvrir le genre.
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Le Cycle de Pendragon, tome 1: Taliesin

Je le finis à l'instant. J'ai beaucoup aimé cette lecture. On entre doucement dans la légende arthurienne mais c'est tout de même intéressant.

Outre le style agréable, j'ai apprécié le fait qu'il n'y ait pas 100000 personnages! Sinon je suis perdue!

On suit les personnages de Taliesin et Charis, l
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Le Cycle de Pendragon, tome 5 : Le Graal

avec un titre aussi accrocheur que Graal, on ne pouvait que s’attendre à bien plus important, plus difficile, plus prenant que la guerre contre les envahisseurs. Ici, la foi même de notre roi Arthur serait mise à l’épreuve, et pas par n’importe qui. J’étais heureuse de retrouver Morgian. A force d’avancer dans mon récit, et si je ne l’avais pas remarqué avant ce cinquième tome, il est vrai que son histoire s’était réglée un peu trop facilement à mes yeux dans les tomes précédents. On en fait une ennemie jurée de Merlin, quelqu’un avec un vrai pouvoir, mais on finit par la voir vaincue assez rapidement finalement.



Ce tome 5 va nous permettre de comprendre ce qu’il est advenu de Morgian pour mieux comprendre pourquoi sa chute semblait si « facile » dans le tome 3.



Intéressant aussi, l’auteur a utilisé cette fois la voix de Gwalchavad (équivalent de Galahad, we guess) pour raconter sa version de ces faits. Ce n’est pas un choix anodin pour la trame de son récit, mais ça apporte donc une nouvelle fraîcheur à l’histoire – et on ne peut s’empêcher de se dire que l’exercice auquel s’est prêté Lawhead tout au long des cinq tomes est intéressant, puisqu’il aura eu quand même un nombre assez important de narrateurs.



C’est avec beaucoup de regrets que j’ai tourné la dernière page.
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Le Roi Corbeau, tome 1 : Robin

C'est un livre qui me fait vraiment envie depuis sa sortie en grand format alors vous imaginez aisément ma joie quand je l'ai enfin eu entre les mains. Cependant je lui ai trouvé quelques "défauts".

L'histoire est un peu longue à démarrer et il y a même une feinte - pas des moindres - vers la centième page je pensais, en toute sincérité, que le "vrai" récit commençait enfin mais non ... il faut encore attendre 200 pages supplémentaires où le gentil est dans le doute et où le méchant est très méchant, en d'autres mots ça stagne. Je dois donc avouer que ça m'a un peu empêché de rentrer totalement dans l'univers de ce roman et j'en suis bien peinée. Heureusement, je me suis vraiment régalée avec la deuxième "moitié". L’action est enfin là, on retrouve un peu ses repères (j’ai été déstabilisée par les noms : Bran, Iwan, Merian – et encore ce ne sont que ceux qui sont mémorisables !) bref la lecture devient vraiment beaucoup plus agréable et c’est un délice. Je pense aussi qu’il est préférable, mais pas indispensable, de connaître ou d’avoir déjà lu la « vraie » légende de Robin des Bois. Ne pas la connaître ne gène en rien la compréhension, mais moi personnellement, j’aurais bien aimé la connaître pour pouvoir comparer un peu, savoir ce qui a été rajouté par exemple.



Il n’y a rien à redire du style bien entendu, sauf peut-être certaines digressions de l’auteur auquelles je n’ai pas forcément accroché et que je lisais sans grand enthousiasme. Mais cela tient peut-être au fait que je n’étais pas totalement rentrée dans le roman à ce moment là. En tout cas vers la fin, cet aspect là m’a beaucoup moins gêné !



J’ai beaucoup aimé partager cette lecture avec les personnages, même si j’ai trouvé le milieu de l’histoire un peu long, la foison de personnages m’a donné envie de continuer ma lecture. Tant les « méchants » que les « gentils » car ils ont tous leur propre personnalité ce qui fait que même si on ne les aime pas forcément, ils sont tout de même intéressants, on se pose des questions sur eux. Et puis, ils ne sont pas forcément que gentils ou que méchants (même si je vous rassure, il y a vraiment des méchants irrécupérables), il y a des personnages un peu plus complexes que ça, plus ambigüs.



En conclusion, ce que je retiens de cette lecture : une histoire intéressante, qui même si elle met du temps à démarrer, est vraiment passionnante et dont j’ai hâte de lire la suite ! De plus, les personnages sont recherchés et ne sont pas simplement là « pour être là ». C’est un peu compliqué à expliquer comme concept mais parfois on a l’impression qu’un personnage n’est là que pour faire avancer l’histoire, ici ce n’est absolument pas le cas, ils se fondent très bien dans le récit. En découle donc une fluidité très appréciable ! Un livre à lire :)
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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De naissance mystérieuse je suis recueilli par Elphin, seigneur de Caer Cam. Je deviens le Grand Barde de Bretagne qui aura la vision du Royaume de l'Eté, salut de l'Ile des Forts. Mon nom signifie Front Clair, je suis :

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