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Critiques de Steven Boykey Sidley (28)
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Borowitz broie du noir





Jared Borowitz, quadragénaire de belle vitalité, professeur d’université reconnu par ses pairs et aimé de ses élèves est un intellectuel juif très sûr de lui qui doute tout le temps. Est-ce la crise de milieu de vie ?



Cette semaine Borowitz broie du noir, mais pas que. Cette semaine Borowitz fait un drôle de discours à l’Université, Borowitz dine avec un ami d’enfance et sa nouvelle girl-friend, Borowitz rend visite à son vieux professeur mourant, Borowitz fait le coup de poing dans le métro, Borowitz découvre que son ex-femme est devenue lesbienne, Borowitz déjeune chez sa vieille mère juive possessive et aimante, alors pour se remettre d’une semaine éprouvante Borowitz part en weekend à la montagne avec sa compagne et des amis, un weekend décisif qui pourrait bien mettre à mal les certitudes de Borowitz.



Une question, cher professeur : « Un psychopathe, doublé d’un sociopathe peut-il décrocher un master de Philosophie ? »



Comme dans son précèdent roman: « Meyer et la catastrophe » Steven Boykey Sidley explore avec talent la crise de la quarantaine.



Humour, distance, profondeur existentielle et un virage bien négocié du côté du thriller rural. Ou quand Woody Allen rencontre Sam Peckinpah.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Meyer et la catastrophe

Meyer est angoissé. Mais ''n'est ce pas la seule réaction saine que l'on puisse avoir face au monde qui nous entoure". Il a un bon job, concepteur de logiciels, mais un patron odieux. Divorcé deux fois, deux enfants, il partage la vie d'une jeune femme mais sans enthousiasme. Saxophoniste, il ne fait que des petits concerts de quartier. Son angoisse se verra plus que justifiée puisque de grands malheurs s'abattront sur lui. Ce livre est parsemé dde remarques fort intéressantes sur le monde dans lequel nous vivons . " Il y a des gens qui mènent une existence construite à la manière d'une superbe tapisserie ", ce qui ne semble pas etre le cas de notre héros qui, résigné, finira par danser sur "ses amours, ses vies, ses pertes, ses héritages" nous l'accompagnons tout le long du livre, car il ressemble à beaucoup d'entre nous.
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Harold Cummings prend la tangente

Est-ce si excitant d’arriver à la soixantaine, en bonne santé, avec une femme que l’on aime, deux enfants à qui l’on a tout donné, que l’on ne voit qu’une fois par an, ayant eux-mêmes des enfants qui leur font vivre ce qu’ils ont fait vivre à leurs parents ?



Une retraite qui tombe tous les mois, une maison dans une banlieue sans problème est-ce vraiment ce à quoi doit aspirer tout américain moyen ? Mais alors pourquoi ta conduite irréprochable ne te rend-t-elle pas heureux, Harrold Cummings ?



Harold Cummings, si Millie ta chère et tendre épouse s’est absentée quelques jours, ce n’est certainement pas pour que tu deviennes un garnement. Hé oui Harold, quand un homme de soixante ans passés fait une bêtise, il n’y a personne pour l’envoyer dans sa chambre et le priver de sortie.



Prends gaffe, Harold, si ton surmoi s’absente un peu trop longtemps, tu vas au-devant de graves ennuis.



Dieu, la vie, l’amour, les putes, et cette frontière poreuse entre le légal et le délictuel que notre héros va découvrir en même temps que quelques contusions et ecchymoses.



Si la vie est un roman, c’est un roman tragique où tout le monde fait des choses moches.



Un roman à l’américaine, simple et efficace qui, sans en avoir l’air, nous dit quelque chose de la triste condition humaine de l’homo erectus dans ce début de siècle.



Steven Boykey Sidley, ancien scénariste d’Hollywood, vient d’écrire un livre qui pourrait être adapté par Woody Allen et Martin Scorcèce réunis : Travis Bickle vs Alvy Singer. Un anti « Pretty woman » salutaire.
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Max Lurie passe à table

Max Lurie est un personnage peu ordinaire et haut en couleur. De sa carrière ratée de psychologue ne subsiste que la volonté de fer de réussir. Il se décide alors à animer un podcast. Le succès sera au rendez-vous, puisque pas moins de cinquante mille abonnés qui téléchargent toutes les semaines son émission vont suivre ainsi ses péripéties. Comment Max réussit ce tour de force ? Et bien en racontant tout, absolument tout.



Que d’originalité dans ce roman, tant sur le fond que sur la forme. J’ai rarement vu abordé la thématique des podcasts dans la littérature et ici, c’est particulièrement bien réussi et abordé avec beaucoup de justesse. Il faut dire que le personnage de Max n’y est pas pour rien. Afin de satisfaire ses abonnés, il va raconter tous les détails de son quotidien. Il va même jusqu’à inventer le nom de sa nouvelle copine, et s’inventer un frère jumeau, qui deviendra son alter-égo.



Le problème dans cette situation, c’est qu’il faut être prêt à tout donner pour garder ses abonnés, et c’est un cercle vicieux. Jusqu’où peut aller Max ? Ce roman explore les dangers de la montée d’un succès fulgurant et de cette peur de la déchéance qui s’ensuit immanquablement. Sous couvert d’humour, puisqu’ici le ton est léger, l’auteur va malgré tout aborder une thématique délicate.



J’ai vraiment apprécié cette lecture, et j’ai énormément aimé le schéma narratif. Chaque chapitre commence par nous décrire un peu mieux Max, pour ensuite se terminer sur le podcast enregistré par ce dernier pour son audience. Si le lecteur reste spectateur du quotidien de Max dans la première partie du chapitre, il sera ensuite un participant indéniable du succès de son émission dans la deuxième partie.



La plume est très dynamique. Les chapitres sont assez longs, et j’avoue ne pas être très friande de ce procédé. Malgré tout, ici, cela ne pouvait que convenir. Beaucoup d’humour parsème le texte. Le personnage de Max est truculent, attachant au possible, mais parfois aussi un peu cynique, il faut le dire.



J’ai trouvé une grande originalité dans le postulat de départ de ce roman, et l’auteur a su me convaincre. J’ai suivi avec grande curiosité les podcasts de Max et l’auteur a su explorer le succès mais également le revers de la médaille. Une très belle découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Max Lurie passe à table

Max Lurie tient un podcast dans lequel il raconte sa vie, enfin plus que sa vraie vie, sa vie rêvée… Pour mieux se rendre compte du décalage qui existe entre les deux vies de Max, Steven Boykey Sidley alterne brefs chapitres retranscrivant certaines émissions enregistrées par son personnage, et chapitres plus étoffés racontant la véritable situation de celui-ci. Et bien entendu, plus les podcasts s’enchaînent, plus les mensonges sont gros, et plus l’audimat grimpe… jusqu’à un coup de théâtre changeant la donne et que je laisse à chacun découvrir.



Quant à la forme de ce roman, elle n’a rien de particulier ni d’exceptionnel, ne faisant que reprendre sans grande originalité l’alternance entre plusieurs voix, ici entre le Max réel et le Max de podcast, alternance que nous retrouvons dans nombre de romans ces dernières années, et ce peu importe le continent sur lequel il est rédigé. J’ai été en revanche bien plus conquise par le sujet même de ce roman, qui met en exergue avec brio le décalage qui existe actuellement, pour nombre de personnes, entre moi réel et moi social, le moi social ayant pu désormais prendre toute la place grâce aux divers réseaux sociaux essaimant sur la Toile, et permettant à chacun d’enjoliver son existence pour mieux faire de l’audience.



Une lecture que j’ai donc plus qu’appréciée pour son fond, beaucoup moins pour sa forme. Je remercie Net Galley et les éditions Belfond de m’avoir permis de découvrir ce roman.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Meyer et la catastrophe

À l'arrivée de la quarantaine, Meyer a tout pour être heureux. Ou presque tout. Mais quand il y regarde de plus près, sa réalité ne lui apparaît pas aussi rose. Et l'angoisse apparaît, se développe et le dévore peu à peu.



Sentimentalement, ça n'est pas terrible : après deux unions et autant d'enfants, sa dernière compagne se met à douter du bien fondé de leur relation.



Professionnellement, son boulot tient la route et lui convient. Mais ses relations avec son patron sont exécrables.



Musicalement - car Meyer est musicien et joue dans un groupe - il ne s'en tire pas mal quand il le veut, mais se désespère souvent de ne pas être au niveau des meilleurs, ses idoles.



Il faudra que les catastrophes personnelles s'enchaînent et se déchaînent contre lui - et contre toute logique - mais aussi les conseils éclairés de ses deux amis philosophes à leur heure pour que Meyer s'accepte enfin tel qu'il est.



Meyer et la catastrophe se lit aisément et rejoint la longue liste des livres humoristico-moralistes, cherchant leur voie entre les deux genres, à coups de réflexions sensées sur le cours de la vie placées dans des contextes absurdes. On y parle ici de loi des séries, de probabilités, d'acceptation de soi et des autres, de l'importance de comparer sa propre situation au regard de celle des autres, de nos réactions face au malheurs qui nous frappent qui font finalement la différence entre les êtres etc.



Il y a du Woody Allen dans le côté absurde de l'écriture de Steven Boykey Sidley, moins l'humour qui semble malheureusement avoir disparu avec la traduction...
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Harold Cummings prend la tangente

« Il a beaucoup d’affection pour elle. Il ne sait pas au juste s’il l’aime encore, mais cela a-t-il seulement un sens et est-ce si important ? Quand elle n’est pas là, elle lui manque et quand elle est là, il est bien. Il s’est habitué à son rythme et elle au sien. C’est une relation façonnée par la longévité, un paysage conjugal gentiment sculpté, érodé par le temps, sans arêtes tranchantes ni crevasses. »

À Columbus, Ohio, Harold Cummings a pris sa retraite et mène une vie de banlieue tranquille et prospère. Avec Millie, son épouse depuis toujours, et Ducon, leur chien vieillissant, ils ont leurs amis de longue date et leurs enfants qui sont devenus des étrangers vivant loin qu’ils voient une fois par an, les bonnes années. Un jour, Harold est témoin d’une petite chaparderie dans l’épicerie du quartier, un ado dérobe une barre chocolatée. Ne sachant pas trop comment réagir, il ne dit rien mais lorsqu’il aperçoit l’ado plus tard dans le parc il décide de lui faire la morale. Le gamin l’envoie paître en le menaçant, qu’il dégage ou il va crier au pervers. Perturbé, Harold laisse cet incident tourner en arrière-plan dans sa tête et accompagne Millie à l’aéroport, elle part soigner sa soeur malade en le laissant seul quelques jours, comme ils en ont l’habitude. Mais cette fois, Harold tourne en rond. Et s’il s’était trompé toute sa vie sur ce qu’il voulait vraiment ? Quelle est donc cette insatisfaction qui remonte à la surface, alors qu’il est conscient d’avoir littéralement tout pour être heureux ? La vieillesse est-elle un naufrage ?… Vastes questions et sentiments tout à fait profonds et universels. Sauf qu’Harold ne va pas choisir les réponses conventionnelles…

Troisième roman de Steven Boykey Sidley à être traduit en français, ce « Stepping Out » (je préfère le titre original à celui choisi pour la France !) est une petite pépite qui se dévore et ne cesse de surprendre son lecteur. À la fois cocasse et intelligent, il évoque forcément les aînés qui sont abondamment évoqués d’ailleurs, les Philip Roth and co, tout en assurant un rythme de vaudeville qui fonctionne tout à fait bien. Un auteur que je vais suivre !

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Max Lurie passe à table

Voici une lecture dynamique qui donne la pêche de par son rythme et des répliques vives du personnage principale  qui anime un podcast. dans lequel il aborde plusieurs sujets essentiellement ses expériences et sa vie qu’il modifie un peu pour rendre le podcast plus attrayant comme s’inventer un frère jumeau et peut-être une petite amie.



Si le ton de ses podcasts est léger sur une vie entre fiction et réalité, la maladie d’Alzeimer de son père, les plaintes de sa mère qu'il essaie de fuir, son amour pour sa grande soeur ainsi que son mari et surtout son approche  de Jack, un SDF au bas de son immeuble, lui font se poser beaucoup de questions, le font mûrir (il était temps à 33 ans). Max se révèle être un personnage très humain qui malgré son podcast centré sur sa personne s’intéresse aux personnes autour de lui et à travers ses questionnements modifie son podcast.



Une agréable lecture qui s’est avérée être moins légère que ce que je pensais avec un personnage attendrissant et ses nombreuses interrogations sur lui-même mais pas que.





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Harold Cummings prend la tangente

Merci à NetGalley et aux éditions Belfond de m'avoir permis la lecture de ce roman plein d’humour. Harold ,retraité pantouflard heureux en mariage et à l'abri du besoin prend conscience de la platitude de sa vie et décide d'y remédier de façon radicale.Une bonne tranche de rires.
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Harold Cummings prend la tangente

Attention, petite pépite à l’horizon, en provenance directe d’Afrique du Sud : Lettres it be est allé découvrir le nouveau roman de Steven Boykey Sidley, Harold Cummings prend la tangente publié le 18 octobre dernier aux éditions Belfond. Qu’est-ce qu’il en ressort ? On vous dit tout dans les lignes qui suivent !



# La bande-annonce



Midwest américain, de nos jours.



Harold Cummings a toujours mené une vie rangée, carrée, sans excès ni frissons. Une femme agréable. Deux enfants. Une maison de banlieue. Un chien. Une retraite bien méritée. Mais depuis l’enterrement d’un ami de fac, emporté à soixante ans, quelque chose le hante, lui noue l’estomac, lui torture les méninges : c’est ça, la vie ? Rien d’autre ? Voilà donc la récompense pour être toujours resté du bon côté du chemin ? Une femme qui ne frétille plus pour rien ; des enfants qui se comportent comme des étrangers ; des soirées animées par le programme télé ? Et la faucheuse qui nous happe à peine la retraite commencée ? Sans blague !



La prise de conscience est aussi soudaine que ravageuse. Harold veut vivre ! Gonflé à bloc, le jeune retraité se lance sur les routes du grand frisson. Osera, osera pas ? Descendre des whiskies secs dans les bars malfamés ; rafler les lunettes et le téléphone d’un inconnu ; se faire tatouer « Millie » sur la fesse gauche ; inviter une prostituée à dîner…



Au risque de tout perdre, de voir sa vie dérailler dans les grandes largeurs, Harold envoie tout balader et se découvre un don pour l’aventure qu’il ne soupçonnait pas. Pourra-t-il jamais retrouver ses pantoufles ? L’histoire nous le dira, peut-être…



# L’avis de Lettres it be



D’abord développeur informatique, puis candidat au rêve hollywoodien comme auteur de scénarios avant de se raviser et s’orienter plutôt vers l’écriture et la direction technique de grandes entreprises dans laquelle il officie encore, Steven Boykey Sidley est capable de tout… et assurément du meilleur. Après Borowitz broie du noir publié en France en 2016 déjà chez Belfond et qui avait tôt fait de couronner l’auteur comme l’un des grands espoirs à surveiller (UJ Debut Prize en 2013), le voilà qui récidive avec, cette fois, Harold Cummings prend la tangente.



Une histoire simple : un nobody fatigué, en fin de route, décide de rompre avec son quotidien monotone pour réaliser tout ce qu’il n’avait pu faire avant. Alcool, drogues en tous genres, prostitution, violence… Tout y passe ! Mais jusqu’où tout peut aller quand on s’est définitivement engagé sur le chemin de la liberté à tout-va ? C’est, en quelques mots, le postulat de départ de Steven Boykey Sidley traduit en français par Catherine Gibert. Un postulat on ne peut plus simple, et pourtant un véritable exercice de réflexion et d’écriture. Humour, personnages et éléments d’histoire bien ficelés, contexte bien posé, réflexions solides et pas trop psychologisantes sur la crise de la quarantaine… L’auteur sud-africain coche toutes les cases du roman bien construit, mais aussi et surtout du roman réussi !



On pourrait y trouver toute la délicieuse absurdité d’un Jean-Paul Didierlaurent, on pourrait y déceler la folie douce d’En attendant Bojangles, ou encore l’humour chaleureux du vaudeville… Mais Harold Cummings prend la tangente est bien plus que tout cela à la fois. L’auteur sud-africain, pour son quatrième roman, frappe plus que jamais dans le mille avec une histoire émouvante, drôle et pleine de réflexions sur notre quotidien et sur un passage central de nos existences. Le dosage quasi-parfait de tous les éléments évoqués dans cet article fait, de toute évidence, de Harold Cummings prend la tangente un roman à ne manquer sous aucun prétexte, et un auteur à suivre et découvrir sans plus attendre !



Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Max Lurie passe à table

Super roman, peut on enjoliver la vérité est ce que c'est mentir ?
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Max Lurie passe à table

Un roman décalé à l'humour décapent. Max Lurie nous parle en direct ou pas et il parle bien on boit ses paroles. Sauf que pour maintenir son public en haleine pour augmenter ses followers Max s'invente une vie, un frère jumeau et bien plus encore.

Un roman sur les reseaux sociaux, dont on ne prend pas assez conscience. C'est générationnel mais à tout moment la réalité et la fiction peuvent se percuter.



Satire sociétale pleine d'humour. La plume est vive, mine de ne pas juger mais la prise de conscience sera au rendez vous. Max passe à table et nous nous passons un agreable moment de lecture
Lien : https://happymandapassions.b..
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Harold Cummings prend la tangente

En ouvrant ce livre, je pensais qu'il s'agissait d'une comédie de type "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire". Mais en réalité, ce livre n'est pas drôle. L'auteur raconte l'histoire d'un retraité qui se rend compte, après une vie exemplaire et rangé, qu'il n'est pas heureux et n'a jamais repoussé aucunes limites. Il décide de profiter de l'absence de sa femme pour faire quelques folies : tatouage, drogue, prostituée, bagarre...

Avec ce roman, l'auteur nous propose de réfléchir de façon intelligente sur le bonheur, la façon de mener sa vie et porte un regard cynique sur la société et l'hypocrisie qui, parfois, dirige le monde.

Une jolie pépite qui mériterait d'être lue.
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Harold Cummings prend la tangente

Sous des aspects de comédie ce livre pose des questions sur le sens de la vie et sur la façon dont on la mène.



Harold Cummings est un retraité pour qui la vie semble, apparemment, avoir été clémente. Une femme dévouée et aimante, deux enfants, une jolie maison, une vie paisible, un travail qui lui permet d’avoir une vie et une retraite confortables.

Mais Harold se pose des questions. N’est-il pas passé à côté de sa vie et d’expériences intéressantes à force de ne pas oser sortir du droit chemin ? Alors Harold se lance des défis ! Profitant de l’absence de sa femme, Millie, il part en quête d’un autre lui, son double moins prévisible, moins sage. Son vrai moi ?



Nous le suivons donc d’expérience en expérience (se faire tatouer, avoir des rapports tarifés, fumer du crack, voler, se battre...), enchaînant en un laps de temps record tout ce qu’il n’a jamais osé faire.



Drôle, incisif, cynique, le roman de Steven Boykey Sidley raconte le temps qui passe, les chemins qu’on choisit de prendre, notre rapport aux événements et aux personnes. Harold est un père qui pense avoir fait ce qu’il fallait pour élever ses enfants, mais les connait-il vraiment, ont-ils créé de vrais liens ? Il semble que non. Et Millie, sa femme, la connait-il si bien qu’il le pense, n’aspire-t-elle pas elle aussi à autre chose ?



J’ai trouvé ce livre profondément mélancolique sous des dehors amusants. Les situations cocasses se succèdent mais laissent chaque fois un fond d’amertume car finalement Harold remet en question toute son existence. Et peut-il vraiment rattraper le temps perdu et revenir sur ce qu’il lui semble avoir raté ?

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Borowitz broie du noir

[...] J’ai aimé le style de l’auteur, mais il ne faut pas avoir peur des phrases longues, voire très longues. Malgré son caractère quelque peu condescendant, Jared est quelqu’un d’attachant. Il se trouve à mille lieues des considérations basiques de la vie, évoluant majoritairement dans le microcosme universitaire.

[...]C’est amusant, corrosif, incisif. Il s’agit d’une bonne analyse de la société actuelle.

Lire l'intégralité de la chronique sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Meyer et la catastrophe

Pas le grand roman incontournable mais ce Meyer (si énervant bien souvent) est bien sympathique (et malchanceux)
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Max Lurie passe à table

Quel plaisir d’avoir retrouvé cet auteur dont j’avais apprécié l’humour dans son précédent roman, Harold Cummings prend la tangente.



Max Lurie, la trentaine, est un phénomène du net. Avec son podcast dans lequel il raconte des épisodes de sa vie, il rassemble plus de soixante milles abonnés. Sa relation avec Anne, ses tentatives pour créer du lien avec un SDF, la maladie de son père, son agression, sa carrière passée de psychologue, son passé d’écrivain, son frère jumeau... Max exploite absolument toute sa vie pour en faire des épisodes savoureux qui passionnent ses auditeurs de plus en plus nombreux. Et qu’importe s’il doit inventer de toute pièce des événements captivants pour retenir l’attention.



Jusqu’où Max pourra-t-il aller sans que ce double virtuel ne prenne toute la place et ne l’entraîne vers des situations incontrôlables ?



Intéressante réflexion sur le pouvoir du virtuel et des réseaux sociaux qui conduisent à inventer des vies plus intéressantes qu’elles ne sont en réalité. L’auteur le fait avec beaucoup d’humour et de recul. Il explore les raisons du succès mais aussi son impitoyable revers qui fait perdre le sens des réalités et qui provoque des répercussions plus ou moins négatives non seulement sur la vie du principal protagoniste mais aussi sur la vie de ceux qui l’entourent et qu’il met en scène.



On lit avec plaisir les podcasts de Max Lurie, en parallèle de sa vie, cherchant les liens entre les deux.



J’apprécie décidément beaucoup cet auteur, son humour, son style et sa manière d’explorer des situations très actuelles avec une fausse légèreté qui amène le lecteur à s’interroger sur son propre rapport à la vie, aux autres et à l’image qu’on donne de nous à travers les réseaux sociaux.

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Harold Cummings prend la tangente

Harold, tranquille sexagénaire à la retraite, fait le bilan de sa vie. Il se positionne par rapport à quelques personnes de son entourage, amis, voisins, famille et rêve d’un autre destin. Sa vie vaut-elle mieux ou est-elle pire qu’une autre ? Cette histoire est la quête d’une identité, qui au gré des expériences lui permettra de se positionner pour poursuivre son chemin.

D. Royer

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Harold Cummings prend la tangente

Et si Harold s'était trompé toute sa vie sur ce qu'il voulait vraiment ? Cette insatisfaction le prend alors qu'il a tout pour être heureux. Sa vieillesse est elle en train de le couler ? C'est une totale remise en question qu'il va faire de sa vie. C'est sur un ton d'humour que l'auteur nous embarque dans les 400 coups d'Harold. Avec son écriture mordante, nous allons suivre les péripéties de notre héros, qui vont parfois nous faire bien rire : vol, tatouage, bagarre, insultes ; mais également son cheminement psychologique, à travers toutes ces expériences tentées, afin de retrouver la voie de la sagesse.
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Borowitz broie du noir

Ayant adoré «Meyer et la catastrophe», je ne pouvais pas passer à côté du premier roman de Steven Boikey Sidley. Je l'ai beaucoup aimé, également. La façon de faire de l'auteur est un peu pareille, bien qu'il ne se passe pas du tout la même chose dans les deux romans. Le décor est planté, on voit Jared évoluer: son travail, sa vie privée, ses amis, etc. Steven Boikey Sidley est un des rares romanciers qui parvient à m'intéresser en s'attachant au quotidien de ses personnages. Pendant un moment, tout comme dans «Meyer et la catastrophe», on ne sait pas trop où tout cela va mener. Je ne me suis pas du tout ennuyée parce que le style de l'auteur est vivant, et qu'il montre des personnages intéressants. Sans vouloir avoir quelqu'un comme Ryan pour ami, j'ai trouvé drôle d'observer ses actes, de lire ses répliques, etc. J'ai également apprécié la scène du déjeuner chez Nora, la mère de Jared. Elle est comme une parodie de caricature, puisque Nora et son fils savent très bien à quoi s'en tenir, quant au petit spectacle auquel ils se livrent pour la plus grande joie du lecteur.

[...]

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