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EAN : 9782714459053
350 pages
Belfond (14/10/2015)
3.22/5   16 notes
Résumé :

​Révélation des lettres sud-africaines, grand provocateur devant l'éternel, dans la lignée d'un Philip Roth ou d'un Joseph Heller, Steven Boykey Sidley livre un roman explosif, oscillant entre humour dévastateur et réelle émotion, sens de l'absurde et réflexions métaphysiques.


L'avantage de l'angoisse, c'est que le ciel peut bien vous tomber sur la tête, vous êtes paré. C'est un peu la philosophie de Meyer depuis qu'il a passé le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Meyer est angoissé. Mais ''n'est ce pas la seule réaction saine que l'on puisse avoir face au monde qui nous entoure". Il a un bon job, concepteur de logiciels, mais un patron odieux. Divorcé deux fois, deux enfants, il partage la vie d'une jeune femme mais sans enthousiasme. Saxophoniste, il ne fait que des petits concerts de quartier. Son angoisse se verra plus que justifiée puisque de grands malheurs s'abattront sur lui. Ce livre est parsemé dde remarques fort intéressantes sur le monde dans lequel nous vivons . " Il y a des gens qui mènent une existence construite à la manière d'une superbe tapisserie ", ce qui ne semble pas etre le cas de notre héros qui, résigné, finira par danser sur "ses amours, ses vies, ses pertes, ses héritages" nous l'accompagnons tout le long du livre, car il ressemble à beaucoup d'entre nous.
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À l'arrivée de la quarantaine, Meyer a tout pour être heureux. Ou presque tout. Mais quand il y regarde de plus près, sa réalité ne lui apparaît pas aussi rose. Et l'angoisse apparaît, se développe et le dévore peu à peu.

Sentimentalement, ça n'est pas terrible : après deux unions et autant d'enfants, sa dernière compagne se met à douter du bien fondé de leur relation.

Professionnellement, son boulot tient la route et lui convient. Mais ses relations avec son patron sont exécrables.

Musicalement - car Meyer est musicien et joue dans un groupe - il ne s'en tire pas mal quand il le veut, mais se désespère souvent de ne pas être au niveau des meilleurs, ses idoles.

Il faudra que les catastrophes personnelles s'enchaînent et se déchaînent contre lui - et contre toute logique - mais aussi les conseils éclairés de ses deux amis philosophes à leur heure pour que Meyer s'accepte enfin tel qu'il est.

Meyer et la catastrophe se lit aisément et rejoint la longue liste des livres humoristico-moralistes, cherchant leur voie entre les deux genres, à coups de réflexions sensées sur le cours de la vie placées dans des contextes absurdes. On y parle ici de loi des séries, de probabilités, d'acceptation de soi et des autres, de l'importance de comparer sa propre situation au regard de celle des autres, de nos réactions face au malheurs qui nous frappent qui font finalement la différence entre les êtres etc.

Il y a du Woody Allen dans le côté absurde de l'écriture de Steven Boykey Sidley, moins l'humour qui semble malheureusement avoir disparu avec la traduction...
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Meyer a quarante ans et fait sa crise... Sa compagne du moment est sur le point de le quitter, il se dit que sa première femme était peut-être la femme de sa vie, son père pète les plombs dans sa maison de retraite... Bref, il est au tournant de sa vie et gamberge...
J'ai mis du temps à entrer dans ce roman. Les problèmes et les angoisses du narrateur me laissaient assez indifférente. Mes 40 ans sont derrière moi et m'ont laissé un bon souvenir, je suis une optimiste intégriste... bref, ce personnage me laissait de marbre. Et puis, je me suis accrochée et suis allée au bout de ses catastrophes avec plaisir.
Un roman qui m'a fait penser à la série américaine Togetherness. Un peu bavard, personnage un peu nombriliste mais de l'humour, une plume légère qui permet de passer un bon moment mais ne laissera pas un souvenir inoubliable. Bien pour lire pendant les vacances ou lors d'un voyage.
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Pas le grand roman incontournable mais ce Meyer (si énervant bien souvent) est bien sympathique (et malchanceux)
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Ce roman m'a beaucoup plu. D'abord parce que sans être aussi angoissée que Meyer, je suis un peu comme lui, à redouter les aléas de la vie. Je sais que les ennuis n'arrivent pas qu'aux autres, et qu'une catastrophe est très vite arrivée. Cet état d'esprit fait que je me suis identifiée au héros. Ensuite, Meyer exprime ses inquiétudes auprès de ses amis: van et Farzad. La façon dont Meyer tourne les choses et les réponses de ses amis (Farzad est un psy atypique) sont assez alertes et spirituelles. Cela m'a donc fait rire.
[...]
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critiques presse (1)
LeFigaro
03 décembre 2015
Dans le premier roman de Steven Boykey Sidley, l'humour et la mélancolie forment un cocktail métaphysique pour aborder le sujet de la crise de la quarantaine.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"- Il est gravement malade?

- Mourant.

- Merde, que va faire ta mère? Je veux dire, après...

- Elle mourra à son tour

Je ne sais pas quoi dire de plus.Je suis navré pour elle, mais en bon égoïste, je ne peux m'empecher de me dire lugubrement que ce n'est pas le genre de conversation que j'aurais aimé avoir avec elle."
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Il y a de grands écrivains qui veillent à ne pas se servir de leurs personnages pour exprimer leurs opinons personnelles. Ils ne les voient pas comme des haut-parleurs. Il y a aussi plein de non écrivains qui n'ont rien d'intéressant à dire sur l'état du monde, ou bien qui choisissent de ne pas le dire.
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Voilà ce que c'est d'avoir un boulot bien payé. On accepte les compromis, les sacrifices. On ramène sa paie à la maison, en espérant que nos gosses ne se rendent jamais compte de la lâcheté de leur paternel.
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On ne connait jamais vraiment les gens.Avec le temps, ils finissent toujours par vous surprendre.
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J'ai vécu une période un peu difficile dernièrement... Vas-y je t'écoute.
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