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Critiques de Steven Erikson (253)
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..



Comme tout le monde le sait, il n'est pas aisé de rentrer dans ce cycle. On nous parle d'emblée de lieux qui n'apparaissent même pas sur la carte et on est plongé directement dans l'action aux côtés de personnages ayant déjà vécus de nombreux événements importants. C'est pas grave, j'étais averti et un certain Glen Cook m'a déjà fait le coup par le passé.



L'ambiance est bien sombre dès le début et on comprend vite que la magie peut causer d'effroyables désastres. Les premiers personnages que l'on va croiser sont surtout affiliés à l'empire Malazéen, dont les mages font partie des cadres importants. Mais aussi des factions comme "les brûleurs de ponts", unité légendaire qui se retrouve en mauvaise position dès le début du tome...

C'est là que le jeu de pouvoir commence à prendre forme et que l'on comprend que l'ennemi n'est pas seulement celui qui flotte dans le ciel, imposant son énorme cité aux yeux de tous, mais il peut aussi se trouver dans son propre camp.



La première partie est l'occasion de déguster les nombreux mystères que nous offre le récit et notamment l'utilisation de la magie, très particulière, car chaque mage est relié à une garenne, une espèce de vortex le reliant à un lieu gorgé de pouvoir.

Ce début est très accrocheur, mais pas évident vu le nombre de personnages et d'informations à la fois nombreuses, imprécises, voire carrément équivoques.

Et ce n'est pas avec le seconde partie, se déroulant la plupart du temps dans la ville de Darujhistan, que la valse des personnages va s'arrêter ! Au conflit général sur le territoire de Genabackis, il faut rajouter les intrigues politiques de Darujhistan où s'affrontent hommes et femmes de pouvoir, voleurs et assassins.





De cette pléthore de personnages, ressortent certains énergumènes plutôt passionnants en raison de leurs pouvoirs (Anomander Rake, Ben le Vif), de leur authenticité (Loquevoile, Paran) ou de leur excentricité (Toupet, Mes Regrets, Kruppe). Mais un des plus accrocheurs est Mesangeai, le sergent de la 9è escouade des brûleurs de ponts, un leader vénéré par ses hommes, au passé complexe et à l'avenir d'ores et déjà torturé...



La découverte des Garennes, reste l'élément le plus jouissif du récit, d'autant qu'on n'en sait pas encore grand chose... Ainsi que les mystères entourant les peuples disparus. Et malgré une fin de tome balancée à toute berzingue avec certains éléments sortis d'on ne sait où, je ne peux que trépigner d'impatience en attendant la suite !



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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Je ne sais pas ce qui m’as pris de commencer la saga du livre des martyrs, plus de 8000 pages déjà traduites m’attendent…



Le point fort de ce livre pour moi c’est le worldbuilding. L'auteur a bien développé son univers, Il y a beaucoup de choses à découvrir. Par contre le système de magie est un peut trop exagéré, et tombe dans la facilité. Je veux dire par là que les mages sont extraordinairement puissants. On est loin d’une magie plus subtile comme dans les Archives de Roshar.

J'ai beaucoup apprécié la présence des dieux, ou Ascendants, qui prennent part à la campagne militaire dans l'ombre, par la manipulation des mortels. Cela rappelle les mythes grecs et notamment la Guerre de Troie.

Le point négatif est sans conteste les personnages. La multitude de protagonistes permet d'avoir différents point de vue, notamment ceux des futurs assiégés et ceux de l'Empire. Mais cette force est une faiblesse car les personnages ne sont pas creusés. On ne s'attache pas, car ils restent assez stéréotypés et sans aucune profondeur.

En résumé, pour moi c'est un bon “gros” livre sans pour autant être le chef d'oeuvre de la Fantasy tant décrit.

Je vais m’essayer sur le tome 2, il parait que des efforts ont été faits pour rendre la lecture plus digeste….
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Une porte ouverte sur un univers vertigineux.



Je sais que ce tome 1 divise mais j'ai vraiment adoré et il m'a donné envie de lire la suite de la série (j'entame le 5eme sur 10 à date). Je comprends que ça ne plaise pas à tout le monde. Et honnêtement si vous n'accrochez pas au premier je pense que vous naccrocherez pas au reste (même si le style devient un peu plus clair dans les suivants).

Je dirais donc que Malazan, ça se tente, si les univers de fantasy denses vous passionnent, mais n'insistez pas trop si vous n'accrochez pas du tout au premier

Oui, malazan ça n'est pas une lecture facile, mais cette complexité ne m'a pas gâché le plaisir, au contraire j'ai apprécié me perdre dans cet univers d'une complexité folle, ses multiples personnages, continents, peuples et intrigues. Il faut accepter de ne pas tout comprendre, tout de suite. Le tome 1 joue beaucoup là dessus, les suivants un peu moins mais ça reste ...dense ! Mais c'est tellement passionnant, la (très) grande galerie de personnages est incroyable (Paran, Loquevoile, Mésangeai, Kruppe, Kalam, Ben le Vif...), l'univers regorge de trouvailles (les garennes, le jeu du dragon et le système des ascendants et dieux, ma passion! ). Bref, pas les mots pour résumer Malazan, c'est unique en fantasy, alors je ne peux que vous conseiller de tenter : si ça ne vous plaît pas tant pis vous trouverez votre bonheur ailleurs, si ça vous plaît alors bienvenue dans l'aventure !
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Ce livre j'ai du le commencer au moins 5 fois avant de le lire. Au début le lecteur est prévenu, l'univers est dense, la lecture un peu fastidieuse sur les premiers chapitres. On aime ou on déteste. Alors je voulais vraiment m'y mettre quand je serais prête. Et là c'est magique, on se prend l'univers en pleine poire.

Des personnages incroyables, un univers complexe et sombre. Des dizaines voire des centaines de choses à découvrir au fil des pages. Une fois entré dans l'univers, on ne décroche pas.

Mais vous êtes prévenu, il faut avoir du temps devant soi pour pleinement apprécier. 😉
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Laseen est l’impératrice malazéenne, elle conquiert avec son armée toutes les cités libres de Genabackis, seules deux résistent encore, Pale et Darujhistan. Elle s’attaque à la première avec les Moranths, ses alliés. La bataille sera terrible mais l’issue inéluctable, la cité sera soumise par le feu et la sorcellerie après un siège inhumain. Mais de nombreux et valeureux guerriers vont périr et l’armée gronde avant de se rendre vers Darujhistan. Dans ce premier opus de cette très longue saga, on va faire connaissance de Lorn, adjointe de Laseen, Loquevoile, magicienne et joueuse du jeu des Dragons, Anomander Rake, seigneur de Sangdelune sa forteresse volante et surtout les Brûleurs de Ponts, l’équipe de Mésangeai, les plus attachants dans cette armée disparate où beaucoup ne pensent qu’à leurs propres intérêts. L’impératrice, si puissante soit elle, doit faire face également à des contestations internes ce qui ne l’empêche pas de poursuivre sa conquête à tout prix. Le nombre de personnages est assez considérable et il n’est pas inutile de prendre quelques notes pour surnager dans cet océan de complexité. La magie est puissante et s’exprime principalement par l’ouverture de »Garennes », sortes de tunnels qui permettent de passer d’un endroit à un autre ou de se réfugier en cas de besoin. Bien sûr ces endroits devraient être »sécurisés » en principe, mais certains dieux ou super mages n’hésitent pas à les « squatter »!.

Une très belle saga, une écriture léchée, beaucoup d’action mais il faut s’accrocher pour appréhender toute le foisonnement de l’histoire.
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Voilà une décalogie dont le premier tome est paru il y a plus de vingt ans. Une saga qui a eu bien du mal à se faire une place en France jusqu’à ce que les éditions Leha prennent le taureau par les cornes en 2018. Nouveau titre, nouvelle traduction d’Emmanuel Chastellière, partons à la découverte d’un univers extrêmement dense, celui de l’empire malazéen, avec Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les jardins de la lune, de Steven Erikson.



Le récit prend place dans l’empire malazéen, un empire expansionniste dont l’impératrice commence à ne plus faire l’unanimité. Guerre, luttes intestines et complots en tous genres, les soldats sont épuisés, les mages décimés et quand les dieux décident de s’en mêler, ça commence à sentir mauvais. J’ai lu de très bonnes choses sur cette saga, mais beaucoup s’accordent à dire qu’il s’agit d’une histoire exigeante. De part la densité de l’univers, de part la complexité de l’intrigue, de part le nombre de personnages.



Ce sont autant de choses que j’apprécie en général et je me suis donc lancée dans ce premier tome avec curiosité. J’en ressors avec un sentiment un peu mitigé, je dois dire. Les personnages sont, il est vrai, très nombreux. Soldats, voleurs, magiciens, divinités, créatures… D’un camp, de l’autre, ou encore sans camp et poursuivant leurs propres objectifs. On alterne les points de vue et c’est parfois compliqué mais on finit par s’y faire. Cependant, ce qui m’a gênée, c’est qu’ils ont beau être plutôt bien construits, ils sont tellement nombreux qu’au final, je ne me suis vraiment attachée à aucun et ça, c’est dommage.



Second bémol, la complexité de l’intrigue. J’aime pourtant ça, d’habitude, mais à plusieurs reprises, je l’ai trouvée inutilement compliquée, voire un peu brouillonne par moments. Comme si l’auteur ne voulait pas nous donner les clefs trop vite et préférait nous laisser patauger un peu. Pendant les trois-quarts du récit, on ne comprend pas très bien quels sont les objectifs des uns et des autres. On voit bien qu’ils complotent dans tous les sens et chacun dans leur coin, mais on ne sait pas quel but ils poursuivent et c’est assez frustrant. Sans parler des interventions divines qui complexifient encore les choses…



Cela étant dit, ne vous y trompez pas, je ne suis pas passée complètement à côté non plus ! J’ai aimé l’univers très riche et son système de magie, même si j’ai encore un peu du mal à l’appréhender, je crois. J’ai aimé l’absence de manichéisme, les divinités directement intégrées à l’histoire ainsi que la montée en puissance de l’intrigue. Au final, on sent bien que ce n’est qu’une introduction à un énorme univers et je lirai probablement le tome suivant, même si ce ne sera sans doute pas pour tout de suite.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Dans un monde qui a vu naître et disparaître d’innombrables races et civilisations, l’Empereur Kellanved.a été défait par Laseen qui s’est, de fait, proclamée impératrice de cet Empire Malazéen qui étend implacablement sa domination en soumettant, les uns après les autres, des continents entiers

Steven Erikson construit un univers riche et complexe, inventif et fascinant, avec une diversité de personnages, de groupes ethniques issus de différentes origines extrêmement élaborés. La magie sous différentes formes et applications est omniprésente, mais l’intrigue fait également appel à des enjeux politiques et des luttes de pouvoir multiformes. Les dieux de surcroît n’hésitent pas à interférer dans la destinée des mortels pour accomplir d’obscurs desseins en se livrant à de sombres manigances. L’auteur développe une diversité de points de vue d’une faction à l’autre, au travers différents personnages et nous transporte dans l’espace et le temps afin de nous permettre d’appréhender globalement tous les enjeux et les aspects de l’histoire. Une pluralité de chroniques et d’anecdotes forgent cette formidable épopée dans la violence et la dévastation. Des intrigues politiques qui s’entremêlent, des stratégies à tiroirs, des loyautés changeantes, les traîtrises qui s’amorcent aléatoirement, un récit plein de faux-semblant, de plans tortueux et de rebondissements redondants.

Cela étant dit, l’accumulation de carnages, de perfidies, de combats homériques, d’épreuves initiatrices et d’une surabondance de protagonistes ne suffit pas à produire une œuvre mémorable. Dans son interminable mise en place de la trame, l’auteur ignore totalement la subtilité et laisse de côté toutes justifications des situations exposées. Les acteurs de cette saga, sciemment inexploités, manquent d’interaction, de psychologie, d’émotion, de réalisme comme de relief. Tout au long de cette narration chaotique, intentionnellement voulue par l’auteur, on reste de simples spectateurs désenchantés survolant les événements, sans aucune empathie pour les personnages ni d’intérêt réel pour les évènements évoqués. Trop de confusion, d’imprécision, de lourdeur, le récit s’éparpille dans tous les sens sans aucune cohérence. Il faut faire un réel effort pour suivre le cheminement de l’histoire et discerner ce qui se profile derrière ce fourre-tout littéraire car les enjeux de l'intrigue demeurent obscurs et avec l'absence de descriptions et la densité titanesque d'un univers qui n’est que confusément ébauché, il est compliqué d’en saisir les tenants et aboutissants. Si objectivement il se passe énormément de choses, on a l’impression au final qu’il ne s’est presque rien passé dans la mesure où une ligne directrice, autour de laquelle s'articuleraient la structure de l’œuvre comme le destin des personnages fait cruellement défaut.

L'auteur compare sa saga à Dune et nous explique en toute humilité que son œuvre est ambitieuse et que, sans aucun juste milieu, soit on l'aime, soit on ne la comprend pas et on la déteste. Dans la mesure où cette saga comprend dix volumes, je pense le laisser s’auto satisfaire de ses écrits et me replier vers des auteurs plus modestes, voir même imparfaits.



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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

   Contrairement à ce que dit Steven Erikson dans sa préface, on peut lire son roman sans l'adorer ou le détester, juste en l'appréciant avec ses qualités et ses défauts. Il peut être complexe d'y entrer, c'est un fait, mais il n'est pas plus chargé en intrigues ou en personnages qu'un autre ouvrage du genre, basé sur l'assemblage des petites histoires, des conflits internes, des trahisons et des alliances à l'origine de la Grande Histoire d'un monde. S'il a quelques petits défauts, il faut reconnaître qu'il maîtrise son sujet, avec un rythme adapté, de jolies descriptions, des protagonistes de tout bord non manichéens, de la magie qui déchire le ciel et la terre, et des combats de dragons (tout le monde aime les combats de dragons ^^).



Voir la chronique complète :
Lien : https://bulledeleyna.wordpre..
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Bonjour à tous,



LE LIVRE DES MARTYRS TOME 1

LES JARDINS DE LA LUNE

STEVEN ERIKSON



je suis arrivée au bout du long périple du premier tome du "Livre des Martyrs" les jardins de la lune de Steven Erikson. Long mais pas dans le sens négatif de la chose. Mais c'est un roman fort complexe. Si vous trouviez que GOT (Game of Thrones) était difficile à comprendre, alors ne vous lancez pas dans ce roman.

Pourquoi ? La principale raison vient du fait qu'on n'a pas le temps de s'intéresser aux personnages. On passe d'un protagoniste à un autre sans arrêt. Alors certes nous suivons un groupe de personnages à chaque fois mais bon...Et comme vous le savez (je me répète il est vrai), j'ai besoin de cet attachement particulier. A la rigueur, j'ai apprécié Anomander Rake, si vous allez jusqu'à la fin vous comprendrez.



Ensuite, l'auteur ne fait aucun effort pour nous aider à nous plonger dans l'histoire. Il s'en vante d'ailleurs lui-même dans la présentation de son univers (il se peut que vous trouviez sa présentation condescendante). En clair soit vous suivez, soit vous abandonnez et surtout allez vous faire cuire à oeuf en gros. Et c'est dommage. Parce que clairement avant la moitié du livre vous serez totalement perdus avec cette sensation de "ça part dans tous les sens".

Bon après franchement, quand la machine est lancée, c'est top et c'est une histoire incroyable qui s'ouvre à nous.

C'est aussi une lecture qui requiert un rythme assidu. J'entends par là que si vous êtes sans cesse interrompus (comme dans mon cas) vous aurez le cerveau embrouillé. Il y a également très peu de descriptions, concernant les décors, les rues, les personnages.

Autant vous le dire, à vous de vous faire votre propre idée. Car j'ai bien l'impression que cette saga de roman partage beaucoup les lecteurs.

Par contre, niveau combats vous serez totalement ravis. Les batailles sont sombres et sanglantes et la trame de l'histoire est vraiment top. Complots, bagarres, magie, démons...on est en plein dans de la Dark Fantasy pure !

Différentes créatures, différentes créations, c'était très appréciable. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet univers (très étrange et très controversé)

Bon après j'ai mis aussi du temps à le lire, car le roman est hyper lourd et hyper gros et que ce n'est pas facile de lire allonger. Et que je lis beaucoup dans mon lit (Ouiii je suis vieille ahah). Il faut que je repose mon petit dos.

je vous souhaite une très bonne découverte, ne lâchez rien.

Vivez ce périple à fond et voyagez dans les airs comme sur la terre.



Bonne soirée à tous
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Attention les amis, le premier roman chronique sur Totalybrune en 2019 envoie du bois ! Voici une saga de fantasy comme on n'en a rarement vu. Certains me diront "encore une saga fantasy on n'en a déjà lu des tonnes". Oui Mais......



Celle ci est tout de même présentée sur Babelio comme la plus grande de tous les temps. Elle compte pas moins de 10 tomes dont 2 sont traduits en France par les éditions Léha (le deuxième est sorti fin 2018).



Steven Erikson a mis très longtemps pour écrire cette série mais quand on lit le premier tome on comprend pourquoi, le roman est très riche, il y a beaucoup de personnages (un peu comme dans Le trone de fer). Il y en a pour tous les gouts de la magie, de la sorcellerie, des trahisons, des complots, des combats, bref on n'a pas le temps de s'ennuyer. Les personnages sont bien brossés, ils sont complexes, et pour certains on ne découvre leur vraie nature qu'à la toute fin du roman. Les décors sont décrits très précisément, si bien que l'on s'y croirait.



Si vous en avez l'occasion et si vous avez aimé le Seigneur des Anneaux et le trone de fer, vous aimerez à coup sur le livre des Martyrs.

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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Le livre des Martyrs: "les jardins de la lune", Mais c'est quoi çà?



- Une lecture exigeante et dense qui demande de la concentration pour suivre les aventures des nombreux personnages présents dans ce tome (humains, créatures, mages, dieux etc).

- Une histoire complexe et riche qui demande de « s'accrocher » pour saisir les nombreux enjeux (ou plutôt, commencer à les cerner ;-) ).

- Un enchainement de situation (et de rebondissement) qui demande(rait) parfois un temps de pause que l'auteur n'accorde que très rarement au lecteur.

- Un cycle de fantasy au potentiel énorme qui demande un peu de patience pour comprendre et appréhender sereinement cet univers à la fois original, terrible, explosif, sensible, surprenant… Magique !



Il faut faire des efforts certes, mais lorsque les premières pièces du "mystérieux puzzle" s'assemblent progressivement; Quel plaisir, quelle récompense.

Je suis à la moitié du second tome « les portes de la maison des morts » et j'en redemande déjà (je viens d'acheter le 3eme…).



J'invite évidemment les lecteurs de « l'imaginaire » (et les autres aussi) à découvrir ce 1er tome. On peut ne pas aimer, mais rester indifférent à l'imagination de l'auteur?… J'en doute.





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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Gagné lors d'une masse critique je remercie babelio et les éditions Leha pour ce livre.

Je ne suis pas une grande connaisseuse des livres ou auteurs de Fantasy et j'avoue que c'est souvent un peu hasard que je découvre certains livres comme celui-ci dont la couverture m'a plu. (oui je marche souvent avec les illustrations :p) J'ai donc aussi découvert que ce livre était le 1er d'une longue série.

Je n'ai pas été déçue; ce livre met en place une histoire et un univers qui promet d'être énorme!!!

Que j'ai eu du mal au début pour le lire car comme tout le monde entre le boulot et autre je n'étais pas suffisamment concentrée et j'ai dû m'y reprendre plusieurs fois.

L'auteur nous plonge dans un univers surprenant et dense.

Il y a beaucoup de personnages et il faut accepter d'être perdu au début et d'être envahi par beaucoup d'informations.. en bref de se laisser porter car plusieurs pages plus loin vous vous direz "ahhhh mais ouiiii". En effet certaines explications n'arrivent que bien plus tard ou... pas mais qui sait ce que nous prévoit la suite.

Chaque détail a son importance tout comme chaque personnage. Il n'y a pas de héros mais plutôt des personnes en devenir, avec leurs cicatrices et chacun oeuvre à atteindre ses objectifs.

Entre complots, trahison, batailles sanglantes et Magie ce livre m'a transporté et m'a rappelé l'atmosphère de Game of Thrones.

J'ai été conquise mais je choisirai une période moins chargée pour lire le 2ème tome.

A quand l'adaptation ciné ou télé?
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Premier abandon de 2022. Enfin plutôt, premier livre que je mets de côté. Je ne veux pas que ce soit une déception !



L'auteur le dit lui-même, son roman n'est pas à mettre entre toutes les mains. Ce dernier ne veut pas permettre au plus grand nombre de le lire en s'adaptant à eux. Il veut écrire comme bon lui semble, même si ça doit fermer l'accessibilité à un large public. 



On trouve beaucoup de personnages dans des lieux différents. C'est parfois dur de savoir où nous sommes et ce qu'il s'est déjà passé avec eux (ce n'est pas toujours très délimité.).



On a des descriptions multiples : lieux, personnages, magie, peuples, trahisons etc mais tellement condensés que - personnellement - je n'arrive pas à tout retenir. 



De plus, je n'ai pas toujours compris pourquoi tel fait arrivait a tel moment. J'ai eu l'impression que l'auteur pensait qu'on le savait d'avance.



Tout ça, ce sont les mauvais côtés. Mais sincèrement, le travail fourni par l'auteur et par le traducteur est énorme ! Tous les bons et mauvais côtés des humains sont présents. Je verrais bien les romans en série TV !



Nous avons un empire qui veut toujours s'étendre à l'infini, en soumettant les habitants. Mais aussi Loquevoile la cadre de mages, une pêcheuse possédée par un pouvoir terrifiant, une impératrice qui ayant tué l'ancien empereur, les brûleurs de ponts...



Il est vrai que je ne peux pas dire grand-chose de plus, car je ne l'ai pas terminé.



Désolé !
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Difficile de rester à l'écart de ce cycle lorsqu'on tente d'explorer toutes les facettes du genre fantasy ! Les avis déjà présents sur Babelio rendent très bien compte de la richesse et de l'originalité du monde créé par Steven Erikson et Ian Esslemont mais également des difficultés qu'on peut éprouver à aller jusqu'au bout des 10 tomes Ma modeste contribution sera donc de conseiller à ceux qui se lancent dans cette aventure de ne pas arrêter leur lecture avant la Chaine des Chiens (en 3e position après les Jardins de la Lune et les Portes de la Maison des Morts), qui leur laissera une grande et durable impression.
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

70. Lehibook a lu : « Les jardins de la Lune » de Steven Erikson .Attention ! C’est du lourd ! non seulement au sens propre (637 pages) mais dans la qualité ! Nous sommes au niveau du cycle de « La Compagnie Noire » qui est pour moi un sommet ! Avec peut-être encore plus d’ampleur. Un monde d’une complexité inouïe fourmillant de peuples , magies diverses et originales , dieux , demi-dieux , héros comme s’il en pleuvait . Mais aussi une véritable histoire fermement composée et des personnages attachants . Je suis épaté et ce n’est que le début !!!
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Magnifique ! Il vous faudra cogiter pour l'apprécier. Pas de béquilles pour le lecteur inattentif. Mais quel monde ! Quelle histoire ! Quel plaisir à suivre, et une excellente traduction.



Les dieux sont-ils vraiment influents ? Manipulent-ils les mortels, ou est-ce le contraire ? Mais qui sont ces Brûleurs de Ponts ? Pourquoi les envoie-t-on au casse-pipe ? De quoi l'Impératrice a-t-elle tant peur, et ce désastre que d'aucuns veulent libérer, va-t-il à nouveau effondre la civilisation courante dans ce monde qui en a connu de si nombreuses ? Ce personnage va-t-il mourir comme ça, stupidement ? Oh non...



C'était vraiment plaisant, j'attaque le tome suivant.
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Pour sacrifier à la tradition, je commencerai cette chronique par une mise en garde, qui se fait l'écho de toutes celles que vous pourrez trouver sur le net. Ce Livre des Martyrs (publié naguère sous le titre Livre Malazéen des Glorieux Défunts), n'est pas d'un abord facile. De l'aveu même de son auteur, ce qui a présidé en priorité à la conception de cette oeuvre c'est l'ambition. Et qui dit auteur ambitieux dit lecteur ambitieux. Disons le tout net, pour lire cette saga, il faut s'accrocher. Et s'accrocher ferme. On est loin ici d'un David Gemmell ou d'un David Eddings. Je respecte profondément l'excellent travail de ces deux grands auteurs, mais il faut reconnaître qu'ils ne sont pas réputés pour leur difficulté à les lire.

Ce qui rend si difficile l'approche du Livre des Martyrs c'est, paradoxalement, ce qui fait sa qualité première : la richesse. Cette série est tout simplement d'une richesse exceptionnelle. Il y a énormément de personnages de premier plan, énormément de peuples à découvrir, ainsi que de cultures, de traditions. Énormément de lieux (il s'agit d'un Empire après tout), de magie, de dieux, d'Histoire (oui, avec un grand H). Comme l'auteur nous plonge là dedans comme un maître-nageur sadique plongerait un enfant ne sachant pas nager dans le grand bain, imaginez les sensations. C'est exaltant autant que terrifiant.

Pour en revenir, par exemple, aux personnages, ceux-ci sont, dans ce premier tome, une bonne vingtaine. Et attention, je parle d'une bonne vingtaine dont l'importance varie entre primordiale et majeure. J’exagère à peine, voire pas du tout. Notez que ceux qui ont survécu à la lecture du génialissime Trône de Fer devraient avoir un gros avantage sur les autres. Parce que, là aussi, en terme de personnages centraux... Mais en fait même pas, ce serait trop simple. Chez Erikson, on n'a pas le temps de s'approprier un personnage que déjà, on passe à un autre. Alors du coup, forcément, irrévocablement, on finit par s'emmêler les pinceaux.

Heureusement toutefois, la plupart de ces personnages appartiennent à des groupes distincts dont on va suivre les aventures ce qui rend l'identification un poil plus facile. De plus, certains d'entre eux vont davantage marquer nos mémoires de par leur nom, leur fonction, leur grade, leur apparence physique, etc., voire un peu de tout ça. Le sergent Mésengeai, le capitaine Paran, le haut-poing Dujek Unbras, l'Adjointe Lorn, Loquevoile, Mes Regrets, Crokus, Toc le Jeune, qui est borgne, Kruppe, qui a de l'embonpoint, et j'en passe. Et pour finir, pour ceux qui décrocherait quand même, il y a un glossaire en fin de volume avec tous les personnages, les lieux, les titres, les groupes, les peuples, les garennes (éléments de première importance du système de magie). Ne surtout pas hésiter à s'y référer, et souvent.

À côté de ça, le talent de conteur de Steven Erikson est tellement grand, qu'on peut suivre avec un réel plaisir les aventures des uns et des autres sans y comprendre tout. Voire sans y comprendre grand chose. D'ailleurs les personnages eux-mêmes ne comprennent pas tout ce qui se passe. Mais avec un peu de patience, on découvre que tout ce qui pouvait paraître obscur devient soudain lumineux. Enfin pas loin.



D'aucuns disent que beaucoup de personnages sont froids et par conséquent, peu attachants. Je ne suis pas si sûr de partager cette opinion. Certes, Erikson ne fait rien pour créer une véritable proximité entre nous et les protagonistes du roman. Malgré tout, je suis parvenu à m'attacher à bon nombre d'entre eux. Une chose importante à noter c'est que la quasi totalité des personnages n'a rien de détestable. Ici, pas de réels vilains dont on se surprend à souhaiter la mort dans d'atroces souffrances. Je ne dis pas qu'ils sont tous gentils et qu'on est dans un monde de bisounours, pas du tout. Nous ne sommes tout simplement pas dans un monde manichéen ou tout est soit blanc soit noir. Tout est plutôt en nuances de gris. Bon, gris clair si vous voulez, mais gris quand même. Après tout, connaissons-nous vraiment des individus à l'âme d'une noirceur absolue ? J'en doute.



Même si l'exercice ne présente qu'un intérêt limité, il peut être tentant de faire un parallèle entre Le Livre des Martyrs et Le Trône de Fer. Ne serait-ce que parce qu'il s'agit de deux monuments de la fantasy, voire de la dark fantasy. Ajoutons-y Le Seigneur des Anneaux, et nous avons, me semble-t-il, le tiercé gagnant. Alors bon, nous sommes dans chaque cas soit dans un immense royaume soit dans un empire. Il y a des batailles, des complots. Même des dragons. Mais en dehors de ça, les deux œuvres sont fondamentalement différentes. Parlons de ce qui distingue Le Livre des Martyrs du Trône de Fer. Ici, il est assez peu fait mention des grandes familles nobles, voire quasiment pas. Les personnages centraux sont plutôt d'extraction assez modeste. Ce sont des soldats, des mages, des voleurs, des assassins (professionnels)... On est baignés à certains moments dans des intrigues politiques, mais sans excès. La magie est ici très, mais alors très, très importante. Primordiale. Originale aussi, à tel point qu'on ne comprend pas toujours bien comment ça marche en dehors du fait que les mages utilisent des "garennes", espèces de labyrinthes situés dans une autre dimension et qui servent aussi à se déplacer plus rapidement et plus discrètement. Même si c'est parfois plus dangereusement. Il y a d'autres différences mais je n'entrerai pas plus dans les détails. Une chose est sûre cependant, une adaptation en série TV aussi réussie que celle du Trône de Fer donnerait probablement lieu à une oeuvre audiovisuelle exceptionnelle. On peut rêver.



Du côté des parallèles qu'on peut être amenés à faire, j'ajouterais juste, outre Le Trône de Fer des oeuvres comme : La Compagnie Noire de Glenn Cook, Les Princes d'Ambre de Roger Zelazny, voire Le Cycle d'Elric de Michael Moorcock, excusez du peu.



Seul petit bémol dans ce discours dithyrambique, l'origine ludique du roman est parfois assez (trop ?) évidente. L'empire Malazéen est en effet au départ un univers de jeu de rôles. Et ça se sent. Du moins est-ce l'impression que cela m'a fait. Le nombre impressionnant de protagonistes, qui sont autant de personnages joueurs ou non joueurs et qui surgissent au milieu des scènes comme invoqués par un Maître de Jeu, fait parfois un peu artificiel. Mais on pardonne à l'auteur tellement tout ça participe à renforcer l'aspect dramatique de l'histoire.



Bon, vous l'avez compris, ce premier tome m'a juste emballé, scotché, embarqué, enflammé, enthousiasmé... Je vous fais grâce de tous les synonymes. Moi qui suis ce qu'on appelle, en bon français, plutôt un easy reader, je n'ai pas éprouvé les difficultés que je craignais en abordant cet ouvrage. Bien sûr, tout n'est pas limpide au premier abord, loin de là, mais le plaisir de lecture est total. Petits conseils : lire avec un maximum de concentration, ne jamais hésiter à consulter le glossaire, c'est important, ne pas se braquer dès que quelque chose nous échappe, car soit nous comprendrons plus tard, soit la compréhension n'est pas indispensable. Enfin, laissez vous porter par l'histoire.



À l'heure où j'écris ces lignes, trois tomes sont sortis. Les Jardins de la Lune, Les Portes de la Maison des Morts et Les Souvenirs de la Glace. Au rythme d'une parution tous les six mois, il reste encore quelque chose comme trois ans et demi pour avoir la totalité de la décalogie en français. Si tout se passe bien. Sachant comme il n'est (quand même) déjà pas simple de lire l'oeuvre dans sa traduction française, loin de moi l'idée de tenter l'expérience dans la langue originale. Tant pis, il va falloir s'armer de patience. Et prier pour ne pas avoir oublié tout ce qu'on a lu d'un semestre à l'autre.
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Cela faisait des années que j’avais envie de me plonger dans "Le Livre des Martyrs" (ou "The Malazan Book of the Fallen", en VO). Depuis que j’avais découvert l’existence de cette série, avec l’album "Echoes of Battle" de Caladan Brood, et découvert sa réputation d’oeuvre complexe et difficile d’accès, à l’univers très vaste complet et à l’histoire passionnante.

Ces vacances de Noël ont été l’occasion pour moi de me plonger, enfin, dans son premier tome "Les Jardins de la Lune", et pour le dire très succinctement : j’ai été déçu.



Le roman est-il réellement difficile d’accès ? Oui, un peu. Mais pas plus que le premier tome du "Trône de Fer" : il y a beaucoup de personnages et le contexte n’est pas vraiment présenté, mais on arrive relativement rapidement à s’y retrouver. La narration rappelle par moments celle de la "Compagnie Noire", concentrée sur l’essentiel, montrant sans montrer certains éléments de décor, évoquant le contexte plus que le décrivant.

L’univers est-il très vaste ? Oui, clairement. On continue de découvrir, jusqu’à la dernière page, de nouvelles choses. De nouveaux peuples, de nouveaux dieux, de nouveaux usages de la magie, des secrets sur les personnages. Il y a un peu trop de magie à mon goût (comme dans les romans de "Donjons & Dragons"), mais cela reste personnel.

L’histoire est-elle passionnante, alors ? Eh bien, c’est là que le bât blesse.



Les personnages, d’abord, ne sont pas très attachants. Si certains sont bien développés et plutôt sympathiques (Paran, l’Adjointe Lorn, Mésangeai, Loquevoile, Crokus), d’autres sont un peu agaçants (Kruppe…), anecdotiques (Baruk…) ou se fondent dans une foule indistincte (les membres de l’escouade de Mésangeai…), même quand les ficelles "jeu de rôle" (il y a l’assassin, l’alchimiste, le voleur…) sont très apparentes. Leurs motivations sont souvent obscures, parfois expliquées des centaines de pages plus loin mais parfois non, leurs agissements paraissent donc régulièrement erratiques. Difficile de s’identifier à eux, ou de frémir lorsqu’ils sont en danger…

Ils m’ont inspiré, pour la plupart, qu’une indifférence teintée d’un peu de curiosité. Rien à voir avec la caractérisation des personnages de George R.R. Martin ou de Robin Hobb.



Le récit, ensuite, manque de clarté.

J’aurais du mal, si je le devais, à résumer l’histoire de ce premier tome car il se passe à la fois énormément de chose et presque rien. Il manque d’une ligne directrice fédératrice, autour duquel s’agenceraient les destins individuels. Lesquels, il faut le dire, , se dispersent énormément (avec les Ascendants, Coll le déshérité, Mes Regrets qui ne sert à rien...). Quantité n’est pas qualité…!

Les motivations des personnages sont obscures, comme je l’ai déjà dit, mais cela ne s’arrête pas là : celles des entités (empire, guildes, cabales…) le sont aussi, tout comme l’histoire passée du monde. On découvre tout cela au fil de l’eau… Tout comme on découvre l’ensemble des éléments constitutifs ou des règles de fonctionnement du monde au moment où l’auteur en a besoin. Telle chose existe. On peut faire ceci ou cela avec la magie. Il existe tel type de créature. Mais on peut la vaincre comme cela. Rien n’est présenté, organisé : tout sort du chapeau de l’auteur, au gré du récit. La palme revenant à tout ce qui touche au seigneur Jaghut… Le lecteur en est réduit à assister à ce qui aurait pu être d’incroyables rebondissements en levant le sourcil : "Ah bon, OK". On est loin, très loin, au final, du "world building" d’un Brandon Sanderson par exemple.

Tout cela nuit donc fortement à l’adhésion au récit.



Il y a, et je trouve ça paradoxal pour un roman de l’imaginaire, extrêmement peu de descriptions et d’ambiances. Difficile, dans ces conditions, de s’immerger dans l’univers…!



Pour terminer, quelque chose qui m’agace : on sort du roman sans savoir ce que sont les « Jardins de la Lune », ni avoir la moindre idée de pourquoi ce titre a été choisi.



Bref, ce n'est pas un roman désagréable à lire. Au contraire, celui-ci a agréablement accompagné mes vacances de Noël. Mais "une des toutes meilleures sagas d'epic fantasy jamais écrites" (comme le vante le quatrième de couverture) ? Certainement pas ! Et je ne pense pas que je continuerai la série.
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Vu tout l’engouement autour de ce livre je n’avais qu’une hâte, le lire, l’adorer et en faire mon prochain podcast en m’enfilant la suite….j’ai dû revoir mes ambitions à la baisse, j’ai trainé tel un petit escargot asthénique tellement cette lecture est complexe et clairement le T2 devra attendre (il est encore plus gros et le T3 est pire ^^) :



Préface à lire absolument avant de commencer :

Dès la préface, l’auteur nous met dans le bain, son monde est complexe, il a énormément eu de mal à le vendre à un éditeur, beaucoup lui ont proposé de revoir sa copie en faisant moins ambitieux et Steven Erikson a tenu bon dans ses idées, oui sa saga est ambitieuse et le restera. Il nous prévient d’emblée, soit on déteste et le livre nous tombera des mains au premier tiers, soit on adore et on le suivra jusqu’au bout. Voilà voilà ^^ J’étais prévenue, le premier tiers est ardu et pas qu’un peu…Pour la simple et bonne raison que tu es jeté dans l’arène sans aucune mise en situation, paf, comme ça, tu sais pas nager pas grave c’est comme ça qu’on apprend, donc oui tu t’accroches à ton slip de bain mais…ça vaut le coup ^^



L’intrigue :

A part un léger prologue qui nous introduit l’ambition du jeune Ganoes Paran, on se retrouve rapidement à Pale, après 3 ans de siège par l’armée Malazéenne au bord de la mutinerie. Malaz est un empire gourmand, il vole de conquête en conquête et continue de s’étendre dans la guerre et la soumission de pays de plus en plus lointains. L’armée est épuisée et plus les frontières s’étendent plus elles deviennent fragiles, les opprimés grondent également.



Bref, quand on démarre on se retrouve avec plusieurs personnages du même bord car faisant partie de l’empire mais on se rend rapidement compte qu’il y a des dissensions internes et que l’ennemi n’est pas forcément en face.



Voilà 9 ans que l’Impératrice Laseen a pris le pouvoir en tuant l’ancien empereur et pour obtenir le contrôle total de son armée, elle intrigue pour faire mourir plusieurs de nos héros, anciens compagnons de l’Empereur qui pourraient bien toujours lui être fidèles. C’est de cette façon qu’on suit les aventures des Brûleurs de Ponts, de la Cadre de Mages Loquevoile et du Commandant Dujek Unbras. On suivra également les intrigues politiques de la dernière ville libre de Genabackis, attirant la convoitise de l’Impératrice Laseen, le Darujhistan.



Les personnages :

Au niveau des personnages il y a foule certes mais certains personnages tirent tout de même leur épingle du jeu :



Du côté de l’Empire Malazéen :



Nous avons les Brûleurs de Ponts qui ont pour rôle de saper les fondations des remparts, quand ils apparaissent à Pale cela faisait 3 ans qu’ils étaient dans les tunnels pour fragiliser ses murs, ils étaient les favoris de l’ancien Empereur. Malgré la taille de l’équipe, 4 sont à retenir, le Sergent Mésangeai, Kalam l’ancien guerrier de la Griffe, le mage Ben le Vif qui est très puissant et maîtrise de curieux pouvoirs et la recrue qui met tout le monde mal à l’aise à commencer par ses équipiers, Mes Regrets, on sait qu’elle est possédée par une Voyante puis par un dieu, c’est un pion. Ils sont toujours envoyés dans les pires situations et se doutent des intentions de Laseen à leur encontre.



Loquevoile et Toupet font partie du Cadre de mages, Lo est la cheffe du Cadre, elle se méfiera du Grand Mage Tayschreen envoyé à Pale pour les aider à vaincre la cité mais les méthodes employées vont décimer les rangs de l’armée de l’Unbras ainsi que du Cadre, Lo et Toupet seront les seuls survivants, quoi que pour la survie de Toupet, Ben le Vif se servira d’une magie oubliée depuis 1 000 ans, le transfert d’âme. Toupet habitera un pantin de bois et son esprit déjà au bord de la folie deviendra effrayant même pour son créateur.



Dujek Unbras, commandant de l’armée malazéenne était pressenti comme héritier par l’ancien Empereur et son armée de 10 000 soldats lui est entièrement dévouée, il n’a qu’un mot à dire pour que la mutinerie soit effective. Laseen le sait, son Adjointe, Lorn est envoyée à Pale avec le Commandant Paran qui devra diriger les Brûleurs de Ponts et neutraliser Mes Regrets. Quand Dujek apprend par la bouche de Lorn quels seront les renforts et où, il sait qu’il y a anguille sous roche.



Du côté du Darujhistan :



Dans cette ville, la pègre règne en maître ainsi que les nobles du Conseil. Le repaire du menu fretin s’appelle l’Auberge du Phénix et on y retrouve régulièrement nos héros, Crokus Jeunemain un adolescent cambrioleur et pickpocket, Kruppe un intrigant petit homme rond qui parle de lui à la 3ème personne du singulier et dont le secret sera éventé en fin de tome, Rallick Nom un assassin de la Guilde qui cherche à venger l’honneur bafoué de son ami Coll avec l’aide de Murillio un courtisan. On suit également les rencontres de l’alchimiste Baruk qui cherche à sauvegarder la paix et s’allie au Seigneur Sangdelune, Anomander Rake.



Il y a également des dieux et pleins de races différentes qui sont évoquées ou qui ont un rôle plus ou moins important au fur et à mesure de l’intrigue.



Une lecture ardue :

On ne se lance pas dans Les jardins de la Lune sans avoir un bon bagage fantasy derrière soi, autrement bon courage. Pour une oeuvre ambitieuse on est dans le haut du panier. Le fait d’être balancé directement dans l’intrigue sans rien savoir des tenants et aboutissants, les personnages ne sont jamais présentés directement ni même la situation politique, tout est installé au fur et à mesure des conversations entre les protagonistes et leurs souvenirs d’un passé plus ou moins lointain. Alors ce n’est pas un procédé innovant mais il y a énormément d’informations à assimiler, des questions qu’il faudra savoir soulever car ne sont pas forcément traiter dans ce tome. Il y a une fin pour l’intrigue qui concerne le Darujhistan et une ouverture avec une lointaine guerre sainte qui se profile.



L’âge des personnages est peu commun, certains ont 100 ans, 1 000 ans et même 100 000 ans pour Anomander Rake. Les dieux viennent mettre leur grain de sel dans l’échiquier du monde histoire de rajouter un peu de bazar sous différentes formes, directement incarnés dans le monde, par possession ou par le truchement d’un artéfact.



L’armée d’Unbras est alliée avec un peuple volant, les Moranths. Ils sont toujours couverts d’une armure, le visage invisible plongé dans les ombres et chevauchent des créatures volantes, ils me font penser aux Nazguls dans le Seigneur des anneaux. Il y a également les T’lan Imass des guerriers zombies qui ont l’air d’avoir une sacrée importance mais je pense qu’ils auront plus de place dans un autre livre.



Le système magique par Garenne comprendre des lignes d’énergie maitrisées par les mages est très riche. Les Garennes peuvent servir à lancer des sorts extrêmement puissants, à se protéger mais aussi à se téléporter d’un point à un autre pour couvrir un maximum de distance en peu de temps mais certaines Garennes anciennes proches du Chaos sont à éviter au risque de s’y brûler les ailes et surtout l’esprit comme Toupet.



Si une saga qui met en avant des créatures humanoïdes et des dieux vous intéresse tout en étant abordable aux novices, je vous conseille La Belgariade de David et Leigh Eddings.



En bref, j’ai peiné sur cette lecture et même si je n’étais pas à fond pendant un moment, arrivée au Darujhistan j’étais déjà plus intéressée et Kruppe m’a beaucoup amusé, apportant une touche de légèreté bienvenue dans toute cette noirceur. Cette saga compte 10 tomes, le 3ème vient de sortir et le 4ème est déjà prévu pour cette année, c’est une affaire rondement menée. Je lirai forcément la suite mais j’ai besoin de me remettre en lisant plus léger d’abord, on verra cet été.
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Le Livre des Martyrs, tome 1 : Les Jardins ..

Après avoir harceler mes amis c’est a votre tour de le lire… Mais quel dinguerie. Je ne saurait dire sur combien d’action je me suis répété cette phrases et combien de gens dans le métro m’ont regardé haleter le sourire au lèvre.



C’est un peu retissante que je me suis lancer dans cette ouvrage pour l’unique raison que 10 tomes quand même…. C’est long.

Puis au début on est un peu perdu, pas de personnages principale, pas de gentils pas de méchants, pas de partis plus qu’un autre, juste des gens qui sont.

La vie d’êtres complexes - où finalement si simple - ou vraiment ? Entre coupé de magie, dieu, politique, dragon, et je vous en passe.



De mon point de vue c’est avec Brio que l’auteur nous introduit son univers et c’est frétillante d’impatience que je vais commencer le livre 2 !
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