Stieg Larsson

Les innocents, ça n’existe pas. Par contre, il existe différents degrés de responsabilité.

Il n'y a pas d'innocents. Seulement différents degrés de responsabilité.

– J'ai eu de nombreux ennemis au fil des ans. J'ai appris une chose, et c'est de ne pas accepter un combat quand tu es sûr de le perdre. Par contre, ne laisse jamais s'en tirer quelqu'un qui t'a démoli. Sois patient et riposte quand tu seras en position de force — même si tu n'as plus besoin de riposter.

Plus d'une fois, elle l'avait pris de court avec ses dons remarquables - mémoire photographique et connaissances phénoménales en informatique. Mikael Blomkvist se considérait comme relativement compétent en la matière, mais Lisbeth Salander maniait les ordinateurs comme si elle avait fait alliance avec le diable.

Il traversa lentement le hall de la gare, acheta les journaux du soir et deux bananes au Point-Presse, et contempla pensivement deux musulmanes en foulard qui le dépassaient à toute vitesse. Il n'avait rien contre les femmes en foulard. Si les gens voulaient se déguiser, ce n'était pas son problème. Par contre, cela le dérangeait qu'ils dussent à tout prix le faire en plein Stockholm.

Elle leva les yeux vers son visage. La moitié gauche était un patchwork de cicatrices laissées par des brûlures. Il ne restait presque rien de son oreille et il n'avait pas de sourcil. Il était chauve. Elle se souvenait de lui comme d'un homme viril et athlétique, aux cheveux noirs ondulés. Il ne mesurait pas plus d'un mètre soixante-cinq et il était décharné.
- Salut papa, dit-elle d'une voix sans expression.
Alexander Zalachenko regarda sa fille avec tout aussi peu d'expression.

Ce connard de Zalachenko. Un espion qui laissait sa bite guider sa vie sentimentale n'était évidemment pas un bon espion.

- Je conteste. Je l'ai appelé imbécile, couillon incompétent et crétin. Dans la situation présente, aucune de ces épithètes n'est insultante.

Lisbeth déteste les hommes qui haïssent les femmes et Mia était justement en train de coincer toute une série de michetons.

- Les dossiers dont une chose. Les êtres humains une autre.

- Un homme bien mais qui bat sa femme, dit Lisbeth Salander

Un bon roman pour moi, c'est un livre que l'on ferme avec la furieuse envie que vienne le soir pour l'ouvrir de nouveau...ce fut le cas avec cette trilogie.

Selon lui, les médecins avaient tendance à tirer des conclusions qu'ils ne pouvaient absolument pas justifier et de ce fait à déclarer forfait franchement trop vite, ou alors à consacrer trop de temps à essayer de définir exactement le probleme pour pouvoir prescrire le traitement approprié à leur patient

L'avantage d'avoir plus de quatre-vingts ans est que personne n'ose critiquer votre façon de vous habiller

On l'appelait la fille aux deux cellules cérébrales, une pour respirer et une pour se tenir debout.

- Cette foutue gouine, elle est pire qu'une anguille.
- Y aurait-il une sorte de symbolique freudienne dans le choix de ta métaphore ?

L'œil humain perçoit les mouvements plus rapidement que les formes et les silhouettes. Pas d'affolement quand vous vous déplacez!

Ce n'était pourtant pas le surprenant manque d'émotions chez Lisbeth Salander qui le dérangeait le plus.

Même si maître Bjurman avait figuré sur une liste d’espèces d’insectes menacées d’extinction, elle n’aurait pas beaucoup hésité à l’écraser sous son talon.

Comme ça arrive souvent entre vieux camarades d’école, l’amitié avait cessé après le bac.