Citations de Stieg Larsson (496)
— Si un médecin a été mêlé à de tels agissements, c’est une honte pour tout le corps médical.
— Non, je ne crois pas à la culpabilité collective. C’est une honte pour ceux qui y sont mêlés.
– Harald est un solitaire. On ne s'est jamais bien entendus lui et moi. [...]
– J'ai compris que vous ne vous appréciez pas. Pourtant, vous êtes voisins.
– Je le trouve détestable et j'aurais préféré qu'il reste à Uppsala, mais la maison lui appartient. Je parle comme un vrai salaud, non ?
– Tu parles comme quelqu'un qui n'aime pas son frère.
– J'ai passé les premières vingt-cinq, trente années de ma vie à excuser des gens comme Harald seulement parce que nous étions de la même famille. Ensuite j'ai découvert que la parenté n'est pas une garantie d'amour et que j'avais très peu de raisons de prendre la défense de Harald.
Durant les douze années où Lisbeth Salander avait été l'objet de soins sociaux et psychiatriques, dont deux passées dans une clinique pédiatrique, elle n'avait jamais -pas une seule fois- répondu ne fût-ce qu'à la simple question "comment tu te sens aujourd'hui ?"
Mais ce n’était pas fini pour Lisbeth Salander. C’était seulement le premier jour du restant de sa vie.
- Alors, ça va peut-être t’amuser de savoir que moi aussi j’ai des principes qui correspondent à ton comité d’éthique. J’appelle ça le principe Salander. D’après moi, un fumier est toujours un fumier et si je peux lui nuire en déterrant des saloperies sur lui, c’est qu’il l’a mérité. Je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce.
La Bourse, c’est tout autre chose. Il n’y a aucune économie et aucune production de marchandises ou de services. Il n’y a que des fantasmes où d’heure en heure on décide que maintenant telle ou telle entreprise vaut quelques milliards de plus ou de moins. Ca n’a absolument rien à voir avec la réalité, ni avec l’économie. (p. 560)
Ce connard de Zalachenko. Un espion qui laissait sa bite guider sa vie sentimentale n'était évidemment pas un bon espion.
En un éclair, Lisbeth Salander fit trois enjambées et balança un club de golf qu'elle avait tenu dissimulé. Le fer décrivit un arc de cercle et frappa Martin Vanger à la clavicule. Le coup était d'une force terrible et Mikael put entendre quelque chose se briser. Martin Vanger hurla.
- ça te plaît, la douleur ? demanda Lisbeth Salander.
A la rigueur, il s'autorisait une blague de potache, style configurer un ordinateur dans le sous-marin pour qu'il invite le capitaine à se torcher le cul quand celui-ci demandait une position.
Blomkvist à trouvé Salander et Niedermann et Zalachenko. Il est arrêté pour insulte à policier, résistance et détention illégale d'arme. Salander à été transportée à l'hôpital Sahlgrenska avec une balle dans la tête. Zalachenko est à Sahlgrenska avec une hache dans le crâne. Niedermann se balade dans la nature. Il a tué un policier cette nuit.
- Ce que je t'ai dit il y a un an est toujours en vigueur. Si tu déconnes, je rends publique la vidéo. Si tu prends contact avec moi autrement que comme je l'ai décidé, je rends publique la vidéo. Si je devais mourir dans un accident, la vidéo serait rendue publique. Si tu me touches encore, je te tue.
Peut-être certains spéculateurs religieux y verraient l’œuvre d’un Dieu vengeur. Mais Dieu ne connaît pas la vengeance, mes petits. Il représente la grâce, la lumière et l’infini pardon. Il n’est pas l’assassin des enfants shoshones. Il n’a pas non plus tué les Cheyennes afin de punir le meurtre d’innocents bébés. Ce sont de malheureux hommes, perdus, qui de chaque côté ont tué tous ces êtres dont Dieu a recueilli les âmes au sein de Son royaume.
- Martin Vanger est sous pression ?
- Il tire la charge d’un bœuf tout en marchant sur des œufs
Premier roman d'une trilogie. Ce premier tome est un livre passionnant, il met en scène un super journaliste Mickael Blomkvist (qui est plus un enquêteur acharné) et un personnage féminin que j'ai adoré. Lisbeth Salander est une femme d'une intelligence suprême et un sens de l'observation inné. Ces deux là vont faire équipe pour résoudre un mystère qui va se révéler lugubre.
Un très bon roman !
C'était maintenant devenu un événement annuel. L'homme qui recevait la fleur fêtait ce jour-là ses quatre-vingt-deux ans.
Pour séduire quelqu’un, il faut toujours repérer ses points faibles.
Elle appartenait aussi à la minorité dans la minorité que ne tentaient ni le mariage, ni la fidélité et les soirées douillettes à la maison.
Le géant blond savait que c'était idiot, mais il n'avait jamais aimé être seul. Il ne craignait pas le moins du monde les êtres humains en chair et en os, mais il estimait que les maisons vides à la campagne avaient quelque chose de terriblement désagréable. Les nombreux bruits mettaient son imagination en branle. Il n'arrivait pas à se libérer de la sensation que quelque chose d'obscur et de malveillant le contemplait par l'entrebâillement d'une porte. Des fois, même, il avait l'impression d'entendre une respiration.
Ils avaient démarré une campagne, avec des affiches et tout, ils espéraient amener les jeunes à la boxe. Et on a attiré pas mal de mecs dans les quinze-seize ans et jusqu'à vingt. Pas mal d'immigrés. La boxe était une bonn alternative pour ne pas traîner dans la rue à faire les cons.
En Suède, 18% des femmes ont une fois dans leur vie été menacées par un homme.