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Critiques de Sue Grafton (142)
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Q comme Querelle

Dans cette dix-septième enquête de son abécédaire du crime, Sur Grafton emmene son héroïne, la détective Kinsey Millhone sur les traces d'un meurtre non résolu vieux de prés de vingt années.

L'histoire se lit avec intérêt, même si je pense qu'elle met longtemps à démarrer et qu'elle aurait gagné en profondeur en étant un peu plus synthétique.

Les derniers épisodes de cette série sont un peu en deçà des premiers, on remarque un essoufflement indéniable, même si je retrouve toujours avec plaisir son héroïne et les personnages secondaires qui gravitent autour d'elle.
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R comme Ricochet

Mes retrouvailles avec Kinsey ont été bien agréables. Une bonne petite enquête qui se lit à toute vitesse. J'ai trouvé le tout début un peu lent et je ne me souvenais pas que les descriptions me barbaient autant (les fringues de tout le monde, notamment, pfff) mais à part ça, je me suis régalée! Prête à rempiler avec le suivant :-)
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R comme Ricochet

Certaines missions semblent décidément plus faciles que d'autres, pour Kinsey Millhone, détective privée de Californie. Quoi de plus simple, en effet, que d'aller chercher Reba Lafferty à la Centrale pour femmes de l'Etat de Californie, et de la conduire chez son père, Nord Lafferty, millionaire âgé, gravement malade.

Reba, trente-deux ans, a été condamnée à quatre ans de prison pour détournement de fonds et est en conditionnelle. Elle a vécu une jeunesse assez agitée, sur fond d'alcoolisme et de drogue. Mais en prison, elle a tourné la page à ce passé difficile et souhaite prendre désormais un nouveau départ. Pour Kinsey, qui sympathise tout de suite avec Reba, cette mission s'annonce des plus calmes.

Sujet beaucoup plus préoccupant pour Kinsey : les affaires de coeur de son propriétaire, Henry, qui a allégrement dépassé les quatre vingt dix ans, et a rencontré l'amour de sa vie, Mattie, lors d'une croisière.

Pourquoi l'ancien patron de Reba, Alan Beckwith, cherche-t-il à la contacter dès sa sortie de prison ? Reba est-elle réellement coupable de ce dont on l'accuse ?

Que va-t-il se passer lorsque Kinsey va comprendre qu'Alan Beckwith fait l'objet d'une enquête pour blanchiment d'argent pour un cartel colombien de la drogue... et que l'étau se resserre autour de ses agissement pour le moins douteux....et c'est ce qui permet à Kinsey de retrouver le lieutenant Cheyney Phillips qui ne la laisse pas insensible.



R comme Ricochet est le dix-huitième roman de "l'abécédaire du crime". L'action, assez lente à se mettre en place, se concentre bientôt sur Reba et Alan Beckwith et le jeu dangereux auquel Reba se livre délibérément dès son retour à la vie normale.

Sue Grafton, dans la toute première phrase du roman, posait la question essentielle : "La nature humaine étant ce qu'elle est, sommes-nous vraiment capables de changer "? Le choix de Reba nous fournit la réponse ; la jeune femme a choisi son destin et tout ce qu'il implique.



Quant à Kinsey, au terme du roman, elle nous confie "qu'au théâtre de la vie, je suis d'ordinaire l'héroïne, mais qu'il m'arrive parfois de jouer le rôle d'une simple comparse dans la pièce d'un autre auteur".

Espérons que Kinsey retrouvera bientôt la place centrale d'un nouvel opus de l'abécédaire du crime....



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R comme Ricochet

Kinsey est engagée pour garder Reba dans le droit chemin. Cette dernière a passé 2 ans en prison pour détournement de fonds et son père souhaite que Kinsey la surveille, pour qu'elle ne replonge pas. Reba est une jeune femme sympathique et elle s'entend bien avec Kinsey. Mais l'affaire n'est pas si simple, bien évidemment, car l'affaire de détournement de fond est bien plus vaste qu'il ne semble et les fédéraux s'en mêlent...

C'est bien écrit, l'intrigue est sympa, même si les passages sur les techniques de détournements de fonds et les différentes agences fédérales sont trop détaillés, j'ai été perdue dans ces détails. Hormis ces lenteurs, j'ai apprécié l'enquête et les personnages, et pour une fois, la fin n'est pas aussi rapide et on a un épilogue, certes succinct, mais un épilogue quand même !
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R comme Ricochet

Dans cet épisode des aventures de la détective Kinsey Millhone, on trouve l'héroïne chargée de surveiller une ancienne détenue.

L'histoire, après un début un peu poussif il faut le dire, devient intéressante quand on en apprend un peu plus sur les différents protagonistes .

Kinsey, tout en continuant son rôle de baby-sitter ( ou presque ) va assister en tant qu'observatrice ( avant de se retrouver directement mêlée ) à ce que peut faire une femme bafouée.

Cet épisode est un peu mieux que les deux précédents sans pour autant avoir la qualité des premiers volumes de la série.



Challenge ABC 2014/2015

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R comme Ricochet

Je l'ai lu d'une traite dans le TGV de Poitiers à Lille (en route vers Londres, et qui a eu presque une heure de retard... fini donc à l'arrivée). Sûr que ce n'est pas de la grande littérature, mais un polar bien mené, pas trop trash, sans débauche de techniques policières et sans téléphone portable, ça change un peu!
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S comme Silence

On est en 1987 et Kinsey est engagée par Daisy pour retrouver sa mère. Sauf que la disparition date de 1953. Comment retrouver quelqu'un après 34 ans ? 

Petite nouveauté par rapport aux autres tomes, certains chapitres se passent en 1953 et sont écrits du point de vue des différents protagonistes de l'époque. J'ai apprécié cette construction en deux temps. Comme d'habitude, l'intrigue est intéressante, Kinsey explore plusieurs pistes, bouscule les mémoires et n'hésite pas à prendre des risques. Et comme souvent, je suis déçue de la fin, trop rapide. Il me manque des révélations.

Par contre, les personnages ne sont pas attachants du tout, les mentalités des années 50, quelle horreur ! En plus, il n'y a que des couples dysfonctionnels, tromperies, violences, argent... ça ne fait pas rêver...

Ce tome n'est pas le dernier de la série mais c'est le dernier que j'ai dans ma PAL, et comme la fin de la série n'est pas traduite en français, je pense m'arrêter là dans cette série.

Je suis contente d'être arrivée au bout : j'ai enfin lu les 18 tomes qui étaient dans ma PAL ! Depuis le temps que je les ai sans prendre le temps de les lire. Le confinement a eu du bon, je me suis lancée dans la lecture de cet abécédaire du crime en mai et je n'ai pas lâché le fil avant d'arriver à ce tome-ci.



Au final, je dirai que j'ai apprécié cette série : les intrigues ont toutes été différentes les unes des autres et je trouve que ces romans ont bien vieilli. Par contre, les épilogues sont trop réduits à mon goût, il me manque des informations pour bien conclure les enquêtes.
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S comme Silence

Je suis cette série depuis des années, elle s'est un peu essoufflée au fil des ans (ou bien j'ai vieilli et ne suis plus sensibles aux mêmes livres?). je l'ai lu le matin en trois fois lors de mon séjour à Londres... Un polar plutôt calme qui révèle une petite société dans les années 1950 et ce qu'elle est devenue 35 ans plus tard. Pas un grand livre, mais un moment agréable de lecture en attendant l'heure du petit déjeuner...
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S comme Silence

Cela fait près de 10 années (déjà !) que j’avais laissé en plan Sue Grafton et son abécédaire du crime mettant en scène Kinsey Millhone. Il faut dire qu’après avoir bien apprécié les premières aventures de cette série, j’avais pour ma part été déçue par les derniers tomes. Ce qui explique qu’après la lecture de « R comme ricochet », je m’en étais arrêtée là.

Le temps faisant son œuvre, et ayant réussi à mettre la main sur les trois derniers tomes traduits en français de cette série (à savoir les S, T et U), je n’ai pas pu résister très longtemps à lire « S comme Silence ».

Alors oui, j’ai été contente de retrouver Kinsey et son petit monde.

Cette héroïne récurrente évoluant au milieu des années quatre-vingt va cette fois ci être confronté à un « cold case «.

En effet, elle va être sollicitée pour enquêter sur la disparition d’une femme battue, Violet Sullivan. Cette dernière a disparu en 1953, et c’est sa fille qui va demander à Kinsey d’essayer de découvrir ce qu’est devenue sa mère.

Cette enquête, qui au travers des souvenirs et témoignages des différents protagonistes liés à la victime, nous permet de replonger dans les années cinquante , va demander à Kinsey de faire preuve de beaucoup de sagacité et d’esprit de déduction pour apprendre ce qui s’est réellement passé à l’époque.

Un tome que j’ai suivi avec plaisir, d’autant plus que personnellement, je le trouve un peu de meilleure qualité que les histoires précédentes.





Challenge Mauvais Genres 2023

Challenge ABC 2023/2024

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S comme Silence

Je devrais apprécier ce roman, et je n'y parviens pas. Quand j'ai commencé à le lire, j'ai eu une impression désagréable de déjà lu, et pourtant ce n'était pas le cas. Cette intrigue ressemble beaucoup à celle de Q comme qurelle : même enquête sur une affaire non résolue, mêmes enquêteurs, ravis de se retrouver pour une nouvelle affaire, même plongée dans une atmosphère puritaine. Le style a beau être fluide, je n'ai pas trouvé la lecture réellement agréable.

Tout semble s'être figé depuis la disparition de Violet - sa fille unique n'a jamais surmonté ce qu'elle a vécu comme l'abandon de sa mère, son père n'a jamais refait sa vie. Les puritains sont restés tout aussi puritains - quand ils n'ont pas en plus gagné du galon. Je suis toujours frappée par le fait qu'il suffit que la super enquêtrice fasse son apparition pour qu'en moins de cinq cents pages, l'enquête trouve enfin sa résolution. Est-ce à dire qu'elle est réellement très douée ou que personne ne s'est suffisamment intéressée à la disparition de Violet, cette femme qui détonnait dans le paysage californien ? Les deux, sans doute.

Les retours en arrière, clairement signalés, nous plongent dans cette Amérique des années cinquante où il ne faisait pas bon vouloir se singulariser. Le problème n'était pas qu'elle était battue, mais qu'elle exhibait les coups qu'elle recevait, défiant ses personnes bien pensantes qui n'auraient pas levé le petit doigt pour l'aider, preuve vivante de la relation passionnelle et destructrice qu'elle entretenait avec son mari. Personne non plus ne se préoccupait de ce que devenait Daisy, leur fillette, au milieu de ce foyer désuni - et même sa jeune baby sitter, la seule qui aimait et admirait Violet, ne trouve rien à dire au fait que la jeune femme donne un somnifère à l'enfant avant de sortir. En revanche, l'enquête provoque un remous certain dans la communauté et le dénouement est relativement surprenant. Quant à l'épilogue, il laisse espérer un apaisement possible, et peut-être aussi, la possibilité de revoir certains personnages de cette enquête. Reste à savoir si j'ai envie de poursuivre cet abécédaire criminel.
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S comme Silence

Le A lu en 2004 m'avait bien plu, le O, en 2007, un peu moins. Ce S se laisse lire sans déplaisir. Sous ses airs comiques, elle balance quelques torpilles qui vont droit au but. L'alternance entre les deux époques est très bien gérée. Ce qui n'est pas toujours le cas avec ce procédé si souvent utilisé.
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S comme Silence

Dix-neuvième enquête de Kinsey Millhone.

J'ai particulièrement apprécié celle-ci qui est un peu différente des autres, puisque cette fois, Kinsey enquête sur une disparition datant de 34 ans!

Violet Sullivan a disparu la nuit du 4 au 5 juillet 1953 laissant derrière elle une fillette de 7 ans et demi et un mari violent. Elle avait emporté quelques affaires, son petit chien et surtout sa Chevrolet Bel Air flambant neuve offerte par son mari la veille de sa disparition. S'est-elle enfuie pour échapper à la violence de son époux? L'a-t-on fait disparaître?

La construction m'a beaucoup plu car entre les chapitres dans lesquels on suit la progression de l'enquête de Kinsey viennent s'intercaler les quelques jours précédant la disparition de Violet vus par les différents témoins/suspects et l'on peut constater que le Dr House a raison: tout le monde ment...

Par contre, je suis un peu restée sur ma faim (il manque encore quelques heures vues par ... J'aurais aimé avoir aussi un dernier chapitre vu par Violet)

En résumé: très bonne lecture divertissante, je n'ai encore jamais été déçue par une enquête de cette série, mais nom d'une pipe il y a beaucoup trop de descriptions!
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T comme Traîtrise

Cela fait près de 10 années (déjà !) que j’avais laissé en plan Sue Grafton et son abécédaire du crime mettant en scène Kinsey Millhone. Il faut dire qu’après avoir bien apprécié les premières aventures de cette série, j’avais pour ma part été déçue par les derniers tomes. Ce qui explique qu’après la lecture de « R comme ricochet », je m’en étais arrêtée là.

Le temps faisant son œuvre, et ayant réussi à mettre la main sur les trois derniers tomes traduits en français de cette série (à savoir les S, T et U), je n’ai pas pu résister très longtemps à lire « S comme Silence » et dans la foulée « T comme Traitrise «.

Cette fois-ci, c’est dans sa sphère privée que Kinsey va devoir user de toutes ses compétences. Un de ses voisins âgés se retrouve sous l’emprise d’une infirmière, Solana Rojas.

E les choses vont commencer à tourner vinaigre quand Kinsey commence à vouloir se rapprocher du vieillard que son infirmière « couve « bien trop pour être honnête.

Il faut dire que le portrait que Sue Grafton dresse de cette femme est particulièrement réussi. Toute en nuances, on ne peut que mesurer sa dangerosité. Ce portrait qui est tout sauf une caricature m’a d’ailleurs fait me demander si l’auteure s’était inspirée de quelqu’un qu’elle aurait pu croiser dans sa vie.

Une enquête un peu différente de celles que j’avais l’habitude de lire dans cette série, mais le suspense est particulièrement bien soutenu et maintenu dans cette histoire jusqu’au final qui est à la hauteur de mes attendus.

Un bon cru.





Challenge Mauvais Genres 2023



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U comme usurpation : Un cadavre pour un autre

Sue Grafton poursuit son Abécédaire de crimes. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas lu. On retrouve avec plaisir Kinsey Millhone, détective attachante, aux méthodes pas toujours légales.

Comme dans tous ces polars, elle doit résoudre une énigme qui remonte à très longtemps : 20 ans. Un jeune homme se souvient avoir vu deux hommes creuser la terre et fait le rapprochement avec la petite victime d'un enlèvement, jamais retrouvée. Kinsey le croit d'emblée et va se replonger dans les articles de journaux de l'époque, elle va interroger la famille, les voisins...

Pas énormément de suspense ni d'enjeu. Se lit très facilement.
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U comme usurpation : Un cadavre pour un autre

Après avoir lu le S tout récemment, je passe directement au U. Je retrouve avec plaisir notre détective privée dynamique. Elle fait toujours un footing de cinq km pour digérer ses cheeseburgers ou autres sandwiches au salami-fromage (voir le S). Et nous retrouvons encore une histoire sur deux époques à 21 ans de décalage. en supplément, nous avons droit à une enquête sur sa vie personnelle avec des révélations surprenantes... Ou pas. Cette fois, ce sont les alcooliques et les hippies qui dérouillent. Dommage que la traductrice nous inflige de nombreuses erreurs qui ne passent pas inaperçues, avec peut-être des fautes de frappe dans le lot.
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U comme usurpation : Un cadavre pour un autre

Longtemps l’été pour les vacances j’emportais dans ma valise la dernière enquête en date de Kinsey Milhone. Kinsey Millhone est détective privée et avec elle j’avais au moins la certitude de passer un charmant moment de lecture. Il faut dire que Kinsey Millhone est craquante. Elle est aussi adorable et impitoyable. Elle est surtout l’héroïne de « L'abécédaire du crime » de Sue Grafton. J’ai dû lire tous les romans de cette série sauf U pour usurpation.

Mais au fait, « L'abécédaire du crime » de Sue Grafton vous connaissez ? Mais si vous avez dû en entendre parler ! Forcément

Phénomène du roman policier américain, Sue Grafton a reçu, entre autres distinctions, deux Shamus Awards, quatre Anthony Awards et trois American Mystery Awards. Et en 2004, elle a reçu le Ross Macdonald Literary Award. Elle est l’auteur de la célèbre série alphabétique A... comme alibi, B... comme brûlé ... K comme killer, L comme lequel ? et M comme machination etc.

Alors la mémoire vous revient ?

Un Cadavre pour un autre : U pour Usurpation est le 21e volume de cette super série et il semblerait que ce soit le dernier traduit en France. Mais alors de quoi nous parle ce polar :

Un homme prétend avoir des éléments incriminants pour une affaire remontant à l’été 1963, tandis que celui-ci n’avait que quatre ans. Après la lecture d'un article de presse, un vague souvenir refait surface en Michael Sutton. Il croit se rappeler avoir vu deux hommes enterrer ce qui pourrait être un cadavre, pendant la fête d'anniversaire d'un ami, il y a vingt ans de cela. Il se souviendrait avoir vu ces deux hommes enterrer une petite fille disparue quelques jours plus tôt et qui n’a jamais été retrouvée. Une nouvelle affaire pour la détective Kinsey Milhone qui commence son enquête à partir d'un seul indice peu fiable : la mémoire de ce jeune homme.



Une fois de plus ce roman nous entraîne dans une nouvelle aventure de cet étonnant détective privé féminin. Et une fois de plus, comme d'habitude chez Sue Grafton, l'intrigue est fort bien construite et toujours passionnante. Et même si je viens de le lire plus de dix ans après sa sortie et surtout plus de dix ans après mon dernier Sue Grafton, il me semble bien que « Un cadavre pour un autre » est un des livres les plus glaçants de sa célèbre série Kinsey Millhone que l’auteur est signé. C’est vrai aussi que depuis lors le polar a bien changé. Que le roman noir est plus en prise avec la société. Et ce Sue Grafton pourrait semblait un peu trop léger pour les amateurs de thriller d’aujourd’hui. Car comme dit Kinsey : "Ce qu'il y a de pénible avec la mort, c'est qu'on ne peut rien y changer. Ce qu'il y a de pénible dans la vie, c'est que rien ne reste jamais comme avant." Pour autant cette dernière lecture me rappelle pourquoi j’ai tant apprécié cette série et qu’a l’avenir elle me manquera surtout à l'approche de la fin de l'alphabet. Sauf si par hasard son ancien éditeur décide de publier les tous derniers tomes parus au Etats-Unis avant le décès de Sue Grafton en 2017




Lien : https://collectifpolar.com/
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V is for vengeance

Quel bonheur de retrouver cette série ! C'est mon coup de cœur du moment, le roman est très prenant et pour une fois ce n'est pas l'enquêtrice Kinsey l'héroïne de ce roman. Avec tous les personnages et toutes ces histoires entrecroisées, on ne sait pas trop où va l'auteure dans une bonne partie du roman, et c'est très bien. Une belle histoire.

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V is for vengeance

Ça fait DIX ANS (pour le tome « V is for Vengeance ») que nous, lecteurs, attendons la traductions des quatre derniers livres de l'immense Sue Grafton, la fin de son abécédaire du crime (elle est décédée l'an dernier avant de pouvoir publier Z).



C'est une honte de nous laisser, nous, fans ultimes de la détective féministe Kinsey Milhone, avec ce manque, cette absence d'intérêt absolue des traducteurs et éditeurs, je dénonce ici les éditions Seuil Policiers, qui se font pendant ce temps une fortune avec les rééditions des autres volumes !



Je signale que je fais désormais grève d'achat livres de chez Seuil et de ses dérivés en Poche. Débrouillez-vous. C'est comme ca. Si Seuil ne se décide pas à publier les derniers Sue Grafton en Francais, alors qu'ils ont été traduits en Italien et en Allemand, je boycotte cet éditeur. Je vais faire une pétition. Avec ma fille, qui a été « élevée » en lisant des Sue Grafton, entre autres. ma fille qui est fan autant que moi, et je suis certaine que nous ne sommes pas les seul.e.s. Rien que de dire que dans l'un de ses romans, Lawrence Block lui-même parle de Sue Grafton et de son Abécédaire du Crime, on comprend.



ALORS, QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ, ZUT QUOI ??
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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V is for vengeance

Août 1986, Las Vegas. Phillip Lanahan vient d'être brillamment reçu à Princeton. Accro au jeu, il dépense beaucoup sur les tables des casinos ; jusqu'au jour où, pour rembourser une dette un peu trop élevée, il doit faire appel à Lorenzo Dante, aux activités douteuses multiples qui pratique, entre autres, les prêts usuraires. Lorenzo Dante renfloue Phillip tout en le mettant en garde. Phillip perd et ne peut rembourser le prêt à la date fixée. Lorenzo Dante charge alors son frère Cappi de lui "donner une leçon". Mais, incontrôlable, jaloux, terriblement violent, Cappi exécute Phillip en le faisant jeter du haut d'un immeuble.



Deux ans plus tard, Kinsey Millhone fait du shopping dans un grand magasin lorsqu'elle aperçoit deux femmes en train de voler des vêtements. Elle prévient la sécurité, l'une des femmes, Audrey Vance, est arrêtée et conduite au commissariat. L'autre parvient à s'enfuir. Peu de temps après, Kinsey apprend qu'Audrey Vance s'est jetée du Cold Spring Bridge de Santa Barbara. Son fiancé, Marvin Striker ne croit pas à un suicide et refuse d'admettre qu'Audrey faisait partie d'un réseau de voleurs ; il charge Kinsey d'enquêter.

C'est ainsi que débute le vingt-deuxième roman de la série l'alphabet du crime, de Sue Grafton, ouvrage dense de 524 pages paru en 2011. Dans V is for Vengeance, ce n'est pas Kinsey Millhone et son enquête qui sont au centre de l'intrigue, comme c'est le cas habituellement, mais deux personnages clés, Lorenzo Dante, homme à la tête d'un réseau criminel qui souhaite tirer un trait sur son passé, et Nora Vogelsang, femme d'un riche avocat, qui la trompe et qui a besoin de vendre rapidement ses bijoux pour pouvoir divorcer. Nora s'adresse à Lorenzo Dante pour réaliser une transaction rapide et discrète. Une rencontre d'affaires qui va bientôt évoluer et prendre une tournure tout à fait inattendue. Mais qui est vraiment Nora ?

A leur insu, tous les personnages jouent un jeu dangereux, mêlant pouvoir, argent, sentiments et chantage. Sur ce terreau fertile va se développer une volonté de vengeance…. Tous, Lorenzo, Nora, Cappi, Marvin Striker, et peut être même Kinsey Millhone, ont de bonnes raisons de vouloir se venger. Mais à ce jeu de la vengeance, qui sort finalement gagnant ?

J'ai beaucoup aimé V is for Vengeance, qui met en scène des personnages forts, une intrigue plutôt tordue, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. C'est avec un sens du détail impressionnant que Sue Grafton relie entre eux tous les personnages du roman. Et nous retrouvons une Kinsey Millhone au mieux de sa forme, détective privée qui ne recule devant rien pour faire éclater la vérité - elle aura même le nez cassé au cours d'une intervention musclée !

V is for Vengeance fait partie des romans de Sue Grafton qui n'ont pas été traduits en français. Sue Grafton est décédée en 2017 et l'alphabet du crime s'arrête à la lettre Y. Il est vraiment dommage que tous les romans de l'alphabet du crime n'aient pas fait l'objet d'une traduction en français. Tous les lecteurs, toutes les lectrices qui aiment l'atmosphère si particulière des romans de Sue Grafton devront pour l'instant passer par le texte original, écrit en anglais américain, qui reste relativement accessible, surtout lorsqu'on connaît les autres romans. Mais ce serait rendre un bel hommage à l'autrice américaine de reprendre son oeuvre et de la traduire de manière homogène et surtout fidèle ! Espérons que cet appel sera entendu.

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V is for vengeance

Je pensais arriver à lire ce roman en anglais. Hélas j'ai fini par abandonner car mon niveau est loin d'être à la hauteur.



Je regrette que l'éditeur n'ait pas continué la traduction de cette série dont j'ai lu les 21 premiers exemplaires.



Il s'agit d'un abécédaire, j'ai lu les romans de A à U. Il reste V, W, X et Y.



Une pensée pour Sue Grafton décédée le 28 décembre 2017 et qui n'a pas pu terminer cet abécédaire, il restait la lettre Z.
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1982 : "Je m'appelle Kinsey Millhone. Trente-deux ans, deux fois divorcée, et appréciant la solitude. Je suis détective privé à Santa Teresa en Californie. Certains prétendent que ce n'est pas un métier pour une femme. Les préjugés ont la vie dure. Mais en général les clients sont plutôt contents de mes services". A comme ...

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