Citations de Svami Prajnanpad (134)
Qu'est-ce qui rend l'esprit stable et joyeux? C'est se détourner de ce qui est extérieur. Le plaisir vient des objets extérieurs, c'est pourquoi il est accompagné par la peine et l'inconfort. ananda (la félicité) vient de l'intérieur, c'est pourquoi elle est stable et naturelle. ce qui est naturel est svastha. De ce svastha vient svasthya (la santé) : santé physique, santé mentale et ainsi de suite.
L'amour consiste à aider l'autre à relâcher ses tensions
Tout lieu est un lieu pour être
Pas ce qui devrait être, mais ce qui est.
La vie est un courant qui avance sans obstacle ni interruption, sans s'arrêter nulle part. S'il est arrêté en un point quelconque, il en résulte une confusion totale.
Cette femme [Françoise Dolto], raffinée entre toutes, a aidé son fils à devenir le chanteur comique Carlos. Elle n’a pas décidé qu’il deviendrait médecin mais l’a aidé à se développer dans sa propre ligne.
[L'amour] C’est une relation qui ne nous amène pas à gaspiller une grande quantité d’énergie en émotions.
En nous tous, êtres humains, le principe féminin est un principe de profondeur. […] Tout ce qui est associé au passage de la profondeur à la surface est de nature masculine.
Il y a une façon de le satisfaire [l’ego] qui l’amène à se renforcer de plus en plus et une façon de le satisfaire qui l’amène à s’élargir, à devenir plus vaste et peu à peu à disparaître.
Une personne plus adulte fait naturellement passer l’intérêt de l’autre avant le sien. Mais ce non-égoïsme ne justifie pas le maintien de situations destructrices qui ne seront, en fin de compte, heureuses pour personne.
Aucun être humain n’est plus fort que sa plus grande faiblesse. Et cette plus grande faiblesse signifie votre plus grand infantilisme.
40% de vous-même cherchent à s’exprimer, 40% de vous-même répriment et, avec les 20% qui restent, vous « vivez ».
Quand l’émotion est là, elle vous emporte, montrant par là que vous êtes une non-entité.
Un être humain agit parce qu’il n’est pas libre d’agir autrement.
Acceptez à l’avance l’idée qu’inévitablement, vous allez encore vous tromper. Vous vous tromperez par rapport à vous-même, vous accomplirez des actions qui ne vous donneront pas satisfaction, avec lesquelles vous ne serez pas unifié, soit avant, soit pendant, soit après, et vous le regretterez. C’est l’action qui vous permet de vous tromper vraiment, nettement, clairement. […] L’action soulève les vraies questions.
Presque tous vos comportements sont mus non par la nécessité de la situation mais par vos nécessités intérieures. Ce ne sont pas des réponses, ce sont des réactions. Même pas « impulsion » mais plutôt « compulsion » : j’y suis obligé.
La voie proposée par Swâmi Prajnânpad consiste à entendre avec un cœur et un esprit ouvert des affirmations souvent inattendues, déroutantes, parfois même choquantes au premier abord, à y réfléchir, avec toutes les ressources de notre intelligence et à voir, en dehors de nous et en nous-même, si ce que nous observons confirme ou non la vérité de ces paroles. Ce dont nous sommes intimement convaincus, pas parce qu'un maître nous l'a dit mais parce qu'il a réussi à nous le montrer, transforme tout naturellement notre perception de la réalité quotidienne et modifie notre manière d'y répondre.
Il n'y a pas de don si l'autre ne reçoit pas.
Tout est différent, mais tout est relié.
Ne pas voir les choses comme elles sont, mais les interpréter en fonction des expériences du passé, le mental ne fait rien d’autre.