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Critiques de Sylvain Desvaux (26)
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Le chemin de l'ombre

Que nous reste t'il quand notre enfant unique disparait sans laisser de trace ? Une vie de couple qui fini par battre de l'aile, un refuge dans l'alcool, la condescendance des amis, et un questionnement perpétuel.

Mais un beau jour , le paranormal vient frapper a la porte de Daniel… et tout va être remis en cause.





Un roman très court , que je pourrais même qualifier de nouvelle. L'auteur a une écriture très agréable et fluide. Même si je pourrais , malgré tout regretter quelques longueur. Le fantastique de cette histoire est parfaitement dosé et donne ses lettres de noblesses au scénario. Une histoire qui permet de plonger au plus profond de soi et de réellement se questionner sur nos priorités.

Un final assez réussi qui m'a bluffée , je ne m'y attendais pas. Une belle découverte





Une histoire qui se lit vite et très agréable.



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Lost Ages, tome 1 : Le chevalier Béantreux

Avec ce premier épisode d'une série de huit, Sylvain Desvaux aux Éditions Nutty Sheep, nous présente son héros le chevalier Béantreux. Fier chevalier, la main armée de l'impératrice de Magnolie. Pas besoin d'être harnaché comme un preux chevalier avec sa cuirasse ; son maintien et surtout son tatouage le font reconnaître de tous ses pairs.

Il fait montre déjà dans ce premier épisode de ses qualités de chef en remettant dans le juste chemin, une jeune recrue qui n'a pas assumé avec sérieux sa fonction de garde aux portes du château.

Par l'exemple il lui démontre que cette faute pourrait en temps de guerre avoir de graves conséquences.

Le début de cette saison, met bien en place le caractère, le charisme et le poids qu'impose le chevalier Béantreux, certains personnages se mettent en place et on attend qu'une chose : la suite.

L'écriture, le style de l'auteur sont fort agréable et bien tournés. Son langage est soutenu et on se sent dans un monde de fantasy médiévale comme il s'entend dans le genre.

A voir donc sur la suite des autres épisodes.
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Dragon Burger, Sauce Bichon

J'avais téléchargé cette nouvelle dans le cadre du Calendrier de l'avant de l'Ivre-Book.  J'aimais beaucoup ce principe de permettre de découvrir gratuitement les auteurs de leur répertoire pendant les fêtes. Bon, du coup, je les avais tous téléchargé mais pas lu...

En toute honnêteté, rien que le titre de Dragon burger sauce bichon ne m'inspirait pas. Tout dedans sent la pâle fantasy bourrée d'humour potache. J'adore la fantasy classique mais ai en horreur les histoires plus bidons qui ne sont que prétexte à humour vulgaire. Malheureusement pour moi, mes craintes se sont avérées vraies et nous sommes davantage dans la seconde catégorie.

Cela dit, j'ai bien plus apprécié l'histoire que ce à quoi je m'attendais. Ok, y'a pas vraiment d'intrigue, ok il est difficile de s'identifier aux personnages qui sont un peu bê-bêtes mais la chute est vraiment bien pensée. Elle a ce côté assez scotchante qui nous fait la relire une deuxième fois pour être sur d'avoir tout bien compris !

J'ai également aimé le fait que l'histoire se déroule à Paris, dans NOTRE Paris vraisemblablement à notre époque. En fait, rien que cette situation est amusante, tout comme imaginer les héros de cette quête coincés dans ce bar-restaurant. J'ai aimé le mélange de ces deux mondes qui n'ont absolument rien à voir.



Bon, par contre, comme je m'en doutais, à part la situation de base, l'humour de Sylvain DESVAUX ne m'a pas fait rire du tout. Je préfère l'humour plus fin ou jouer sur les mots. A part ça, j'ai apprécié son écriture directe et l'importance des dialogues qui font avancer plus vite l'histoire.

Bref, j'ai passé un bon moment malgré les apparences.
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Lost Ages, tome 1 : Le chevalier Béantreux

Critique valable pour toute la saison 1 (épisodes 1 à 8) :



Nous voici dans un bon vieux monde de high fantasy (tendant parfois un peu sur le dark), un monde d'ailleurs fort bien construit par l'auteur, et regorgeant de détails qui donnent vie à l'ensemble.

Si Sylvain Desvaux nous a épargné les nains, les elfes et autres gobelins, il n'a pas toutefois réussi à s'extraire tout à fait des poncifs du genre (les méchants du chaos sont vraiment très très méchants, et ils sont au Nord !... Ce qui rappelle fortement Warhammer quand même)

C'est pour moi le principal point négatif, et c'est ce qui m'empêche de lui mettre la note maximum.

Pour le reste, ce n'est que du bonheur : un style très affirmé, des personnages fouillés (et eux par contre promettent à mon avis de ne pas être si manichéens que ça, mais il faudra attendre la saison 2 pour le vérifier), des combats assez rares, mais réalistes, sanglants et expéditifs.

Bref, malgré le point négatif nommé ci-dessus, ça se lit tout seul, ce qui en ce qui me concerne est une performance puisque d'habitude j'ai tendance à fuir les histoires high fantasy, ayant l'impression à tort ou à raison que tout a été dit sur le sujet.
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Le chemin de l'ombre

[SERVICE PRESSE]







Le chemin de l’ombre de #SylvainDesvaux





Je remercie l’auteur pour ce service presse.





Mon résumé :



Daniel est un homme brisé. Il y a un an, sa fille Nathalie a disparu sans laisser de traces. Depuis, il se laisse aller. Sa femme l’a quitté, il noie son chagrin dans l’alcool et se coupe peu à peu des gens. Seul Michel, son collègue de travail, arrive à le faire sortir un peu. Après un barbecue entre amis, Daniel décide de rentrer chez lui à pied. Mais il n’est pas au bout de ses surprises.





Daniel est un père de famille à la dérive. Il y a un an, il envoie sa fille adolescente, Nathalie, chercher du pain. Il ne la reverra jamais plus. Rongé par la culpabilité, il devient irascible, détestable et s’éloigne peu à peu de sa femme, qui finit par le quitter. Son seul lien avec l’extérieur reste son travail et Michel, le seul qui le force à sortir. Plus jeune, doué pour le dessin, Daniel a tout laissé tomber après avoir raté un concours et essuyé les critiques de professionnels. Un soir, en rentrant chez lui alors que la ville est plongée dans le noir, il décide de passer par le terrain de foot où sa fille a justement disparu.





Mon ressenti final :



Ce roman est le premier que je lis de l’auteur et je découvre donc sa plume. Affûtée, précise et mature, elle nous entraîne dans une réflexion sur la culpabilité du personnage principal. Bien amené, le sujet est finement abordé et expliqué à l’aide des peurs voire des terreurs de Daniel. Durant ma lecture, j’ai eu l’impression d’être entrée dans la série que je regardait plus jeune, 'la quatrième dimension’, ou encore dans 'The myst’ de Stephen King, l’horreur en moins. Le dénouement est rondement mené, Daniel étant d’une mauvaise foi sans nom. Je vous laisserais lire le roman pour connaître les tenants et les aboutissants concernant l’histoire personnelle de Daniel.
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Le chemin de l'ombre

J'ADORE la couverture ! Il y a énormément de détails en y regardant de plus près.



Entre l'univers de l'auteur et le résumé j'avais hâte de savoir où il allait nous emmener. Daniel est un homme qui semble avoir perdu l'envie de vivre. Et pour cause, il y a un an, sa fille a disparu sans un mot, sans une explication. Il l'a envoyé chercher du pain, une dispute et des remords. Elle n'est jamais arrivée à la boulangerie. Bien après des recherches, son corps n'a pas refait surface. Est-elle encore en vie ? Est-elle morte ? Le plus dire ? C'est de ne pas savoir. Il y a des questions que l'on se pose, on revoit les événements précédents la dernière vision de son enfant. C'est terrible de se dire qu'on a peut-être raté quelque chose. Et puis tout part à l'eau. La famille éclate, le couple ne tient plus et c'est le désespoir. Ce même désespoir que Daniel ressent chaque jour de sa vie depuis cette tragique disparition. Un soir alors qu'il arrive à accepter une invitation à un barbecue par son ami Michel, le retour va le replonger dans cette fameuse soirée où il a perdu sa fille. Une véritable descente aux Enfers commence !



Nous suivons un père de famille qui a tout perdu, sa fille disparue, sa femme est partie. Même si nous nous doutons du pourquoi, l'auteur nous explique ce qui s'est passé : cette fois de trop, cette soirée où les mots et les actes ont dépassé ses pensées. C'est un personnage qui s'en veut terriblement pour tout ce qui s'est produit. Il n'est pas coupable à proprement parler, mais il se sent comme tel. C'est tragique, une histoire qui pourrait arriver à n'importe qui et qui arrive malheureusement encore trop souvent. L'auteur a su mettre les mots sur ce mal-être qui enveloppe son personnage. L'alcoolisme qui approche à grands pas, se couper du monde : un personnage qui ne sait plus comment avancer. On ressent la pression de son immense tristesse sur le dos. Cela n'a rien de glauque ou de larmoyant, même si le sujet pourrait être déprimant. Il n'y a que les faits et gestes d'un personnage qui broie du noir.



Le côté paranormal arrive tranquillement, sans monter sur ses grands chevaux. Il s'intègre parfaitement à l'histoire sans qu'on le voie venir. C'est léger, étrange apportant une touche de suspense à ronger les ongles des doigts. Lorsque Daniel se retrouve sur ce terrain de foot, celui où Nathalie, sa fille, serait passée, l'atmosphère devient plus lourde, plus noire. Le fait qu'il tombe et s'évanouisse nous laisse dans un flou total. Je me suis demandée à plusieurs reprises s'il n'était pas tout simplement en train de rêver, ou alors il était dans une belle chambre capitonnée avec une chemise comprenant de très longues manches... Il arrive ce qu'il arrive, nous laissant dans un stress perpétuel. La peur du noir revient régulièrement, le fait de ne pas voir ce qui nous entoure lorsqu'il fait nuit et qu'il n'y a pas de lumière. Les éléments sont logiques, les peurs existent et la couleur noire ne reste pas un vain mot. Elle est la meilleure arme contre nous-mêmes.



Les personnages sont peu nombreux et pourtant ils se suffisent à eux-mêmes. Daniel dont j'ai déjà donné des détails, va tout faire pour tenter de retrouver une trace, quelle qu'elle soit dans ce terrain devenu vague. Michel, son ami, le seul qui est vraiment resté après. L'aidant comme il a pu, sans demander de détail, en étant présent à chaque instant de sa vie. L'auteur donne des éléments sur Nathalie, ou Héloïse (sa femme) qui n'a pas vraiment eu le choix de partir. Les événements ont fait que même l'amour ne suffit pas. Avant c'était le bonheur, après c'est le noir absolu. Car il y a un avant et un après dans cette histoire comme dans toutes celles qui y ressemblent. L'après est toujours le plus dur, celui où il faut se battre encore plus contre soi-même. J'ai apprécié la façon dont le récit est décrit. Nous avons le temps de suivre les actions, de nous poser des questions et surtout de comprendre d'une manière générale les émotions de Daniel.



La fin est surprenante. Entre l'enfance/adolescence de Daniel et ce que sa fille aimait faire étant petite, nous suivons une ombre menaçante qui est présente depuis un bon moment. Jusqu'au bout nous voyons le mot "jalousie" qui revient sans cesse. Est-ce qu'il va la retrouver ? Est-ce qu'il va comprendre ce qui s'est produit ? Est-ce qu'il est bien dans la réalité ? Le final m'a agréablement surprise, je m'attendais à tout et rien en même temps. Les événements s'enchaînent sans vraiment voir où l'auteur nous emmène. On s'imagine des choses, on est devenu aveugle comme notre père qui se retrouve dans ce lieu sombre et froid. "Oh la vache" est l'expression que j'ai lâchée en terminant l'histoire. (Non, il n'y en a pas dans le texte et puis quoi encore !) Je ne m'y attendais pas, mais en relisant (car oui je suis une timbrée, vous devriez le savoir à force) il y a des miettes de pain (ou des traces de mayonnaise) qui nous mettent sur le chemin pavé d'embûches.



En conclusion, un récit court qui ne manque ni de suspense ni d'émotions. Le paranormal tient une place importante sans pour autant que cela surprenne, comme si tout était logique. Le chemin de l'ombre n'est pas un parcours de santé, mais plutôt une recherche d'identité dans un monde où l'absence est destructrice.



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-chemin-de-l-ombre-sylvain-desvaux-a165482272
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Noir

Je n’ai pas arrêté de vous teaser sur ce bouquin, et bien ça y est ! ENFIN, ELLE SORT SON AVIS ! Ha ha ! Je trouvais que je mettais du temps à le lire mais à vrai dire, je le dégustais. Tranquillement. Doucement. Délicatement. Je ne voulais pas le finir trop vite. J’avais peur qu’il me glisse d’entre les mains. Parce qu’il est court… Trop court peut-être ? Mais si prenant… Si fluide… Si splendide… J’ai tellement aimé que j’en perds mes mots, voyez !



Parlons un peu de l’intrigue. On va suivre un père qui se trouve être totalement brisé depuis la disparition de sa fille. Désormais seul, sa femme étant partie, il n’arrive pas à se reconstruire et tourner la page. Puis, un soir, tout bascule. Il va tomber la tête la première dans un abîme de néant. Ce roman est un huis clos oppressant qui nous fait perdre la notion du temps. Un début réaliste où aucune trace de fantastique ne pointe le bout de son nez. Puis, on avance, puis, on s’enfonce, et on plonge. On plonge droit sur le vide. On rencontre une femme aussi étrange que mystérieuse. On découvre qui elle est, même si tout reste un peu flou et brumeux. On découvre ce qui se cache derrière ce Noir presque terrifiant.



La plume de Sylvain Desvaux est un régal. Son style est fluide et son vocabulaire est d’une richesse sans nom. Plus qu’une histoire, ce livre est une vraie leçon de vie. Laisser s’exprimer ses talents, ce qu’on peut faire quand on perd son enfant…



Mais la grande question reste la même, une question immuable : Jusqu’où peut aller l’amour d’un père pour sa fille ? Sylvain Desvaux traite cet aspect de l’intrigue avec brio et finesse.



Au final, vous l’aurez compris, j’ai adoré ! Je ne jette pas des fleurs au hasard, je vous assure que cet auteur mérite toutes ces louanges. Son texte est emprunt d’une tristesse profonde à l’ambiance dérangeante.
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Le Codex

Tout d’abord outre l’aspect steampunk qui ne peut que m’allécher puisque c’est mon genre favori, la couverture de Vael Cat pour cette nouvelle de Sylvain Desvaux est magnifique, attire à elle seule l’œil et ouvre l’imagination.

Rien que par ce premier regard nous sommes transportés au temps de la guerre de Sécession américaine, dans cette lutte fratricide pour la liberté et l’abolition de l’esclavage.



L’auteur, Sylvain Desvaux, a su rapidement planté le décor sombre, glauque et passablement létal de cette nouvelle. Les descriptions, les faits historiques suffisent à eux seuls pour nous imprégner de la vision du monde des personnages.

Alors lorsque Ned Pickers, le meilleur ami du narrateur (Will , soldat manchot et réformé) revient vers lui pour lui proposer un miracle mais aussi une nouvelle mission, c’est un renouveau dans la vie de ce pauvre hère qui tombait doucement dans l’alcoolisme et le désespoir.



Ce nouveau corps d’armée, appelé « Le Codex », dans lequel Ned entraîne Will est une unité scientifique et technologique à la recherche des meilleures armes pour enfin remporter cette guerre meurtrière.

Leurs missions : développer de nouvelles armes, ou au besoin les voler à l’ennemi pour les retourner ensuite contre eux.

Des engins monstrueux verront ainsi le jour comme « Metalbean » ou « Red Jelly ».

Grâce à cette science, Will retrouvera un bras, mécanique et multi-fonction et la mobilité qui en découle. En échange il accompagnera Ned Pickers dans des missions toujours plus dangereuses, toujours plus meurtrières mais qui apporteront la victoire aux nordistes.



Cette nouvelle nous conte là une des dernières missions que nos deux amis devront être amenés à régler. Et ce malgré l’assassinat de Lincoln peu de temps auparavant.

Ce contexte d’espionnage et de steampunk a un côté Mystères de l’Ouest à la sauce Sécession qui a de suite su me harponner.

La manière dont l’auteur va nous mener en peu de pages, puisque la nouvelle n’en fait qu’une vingtaine, dans le récit et l’horreur absolue de cette guerre est rondement menée. Nous apprécions de suivre les personnages principaux au travers des yeux du seul Will. Ses sentiments nous sont ouverts et son inquiétude pour son ami, fervent adepte de Lincoln mais aussi déchiré par sa mort nous amène à une fin ouverte qui mériterait une suite.

C’est donc un récit captivant, au style fluide et parfaitement maîtrisé que nous propose l’ivre-book au travers de sa nouvelle collection Steampunk. Un récit qui donne un goût de reviens-y et amène une question : à quand la suite ??

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Le Codex

La guerre de Sécession. Une Amérique alternative où les armes fonctionnent à la vapeur, où les soldats mutilés sont pourvus de membres mécaniques. Une organisation secrète, créée par Lincoln en personne, financée par le Vatican, et dont le but est d’empêcher le conflit qui déchire le pays d’embraser le reste de la planète…

Steampunk, uchronie, et guerre civile américaine, il n’en fallait pas plus pour m’avoir ! Et je n’ai pas été déçu par la créativité de Sylvain Desvaux : intrigues politiques sur fond de course à l’armement, armes de destruction massive au nom évocateur, références au monstre de Frankenstein, aux inventions de Léonard de Vinci… Le rythme est soutenu. L’intrigue est bien ficelée, le dénouement assez inattendu. Les deux personnages principaux sont attachants : Ned Pickers, héros étincelant un rien tête brûlée qui idolâtre Abraham Lincoln ; Will, le narrateur, ex-alcoolique prêt à suivre son compagnon où qu’il aille, serait-ce en Enfer.

Mais si j’ai adoré ce récit, sa lecture m’a un peu frustré, trop brève à mon goût. La richesse de l’univers décrit ici aurait mérité d’être développée. Il y avait matière à écrire un roman entier ! Mais une suite est peut-être prévue ?

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La rédemption de Tessa

Une histoire à vous glacer le sang, à vous retourner l’estomac, à vous arracher une larme, mais impossible de rester de marbre… à part Tessa dont l’humanité se voile !



Tessa, baby-sitter vivement recommandée à madame Dutilleul par son amie, débarque dans l’appartement luxueux du 16ème arrondissement de Paris pour garder Vincent et Sandra, 6 et 9 ans, pendant que leur maman rejoindra son époux à l’un de ses dîners d’affaires à la Tour d’Argent. Hélène part avec une certaine appréhension, jamais évident de confier ses chères têtes blondes entre les mains d’une nouvelle nourrice.



Doit-on faire confiance à son instinct de mère ? Les mondanités sont-elles plus importantes que sa famille ? Mais que cache cette mystérieuse jeune fille, parfaite au premier coup d’œil ? Quelles seront ses réactions face aux petites disputes de ces enfants ? Comment va-t-elle les occuper et/ou s’en occuper ?

Connaissez-vous le collecteur, le « PSP »…



J’ai plongé dans l’univers des vampires sous un regard neuf ainsi que notre société actuelle, la reconversion de Tessa d’humaine en non-vivante, son monde de lumière devenu ténèbres dans les années 40, suite à sa rencontre avec le magnifique Sven. Cette femme intelligente et douée va révolutionner la vie de son clan par une invention novatrice.



Tessa m’a fait ressentir des tas d’émotions, aussi bien du dégoût que de la tristesse, elle a réussi à ce que j’ai de l’empathie à son encontre. Malgré la violence et la cruauté qui l’habitent, quand sa sauvagerie prend le dessus, cette ancienne humaine se retrouve tourmentée par des brides de son passé et bien plus.



Une écriture fluide rythme cette novella, pas le temps de souffler, un vocabulaire élaboré et soigneusement choisi, de l’horreur subtilement mélangée avec de l’humour.



J’ai adoré et dévoré (au sens figuré, pour le propre je le laisse à Tessa) cette histoire, pourvu que d’autres aventures voient le jour.

Heureusement qu’il n’y avait pas de miroir ou quelqu’un en train de me filmer, je n’ai jamais fait autant de grimaces !



Pour public averti, âmes sensibles et amis des animaux (dont je fais partie), vous allez morfler si vous décidez de vous plonger dans cet abîme, mais il serait vraiment très dommage de passer à côté d'un tel style.



Si j’avais eu un cœur, je l’aurais perdu dans certaines scènes tellement « vivantes » que je les voyais ! Grand merci à monsieur Tom et Tifou pour ces visions.
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Le chemin de l'ombre

Ce livre a piqué ma curiosité, tout le long… il mêle réalisme de sentiments et surréalisme après une tentative de réconfort d’un ami à Daniel.



Le réalisme suite à la disparition de sa fille et les conséquences sur sa vie de couple ainsi que sur ses sentiments.



L’auteur nous emmène complètement ailleurs, on essaie de comprendre ce qui se passe et là on lit, on s’imagine, on se voit derrière Daniel.
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Dragon Burger, Sauce Bichon

Une petite histoire d'uchronie high fantasy sympathique et sans prétention, qui vous fera passer un bon moment en toute simplicité. La chute est plutôt bien trouvée !
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De magie et d'ombres

Des textes divers et variés…

La première chose a bien comprendre est que le point commun de chaque texte est leur qualité stylistique. En ce qui concerne l’aspect dark fantasy, il me semble que la noirceur émanant des textes varie en fonction des nouvelles. Ce qui n’enlève rien à la lecture. Nous avons donc plusieurs nouvelles, de longueur différente et donc de degré « dark fantasy » fluctuant. Si trois nouvelles m’ont clairement tapé dans l’œil, les autres sont passées au travers de mes filets. Le style est bon, la plume est belle, mais voilà, les intrigues ne m’ont pas charmée. Excepté donc trois nouvelles. Autrement, j’ai trouvé globalement, que ce recueil était peut-être un peu trop court. Il aurait été plus judicieux de la part de la maison d’édition de mettre plus de textes, de le rendre plus qualitatif en sélectionnant des nouvelles plus noires que certaines publiées à l’intérieur. Je ne dis pas qu’elles sont mauvaises mais j’ai été déçue par certaine. Je vais donc maintenant vous parler de deux nouvelles que j’ai beaucoup aimé : « La goule au bois dormant » de Cécile Ama Courtois et « Le mur de Jade » de Sylvain Desvaux. J’ajouterai rapidement que « La vengeance de Zagan » de Alex N.R. est excellente également.



« La goule au bois dormant » de Cécile Ama Courtois…

Avant d’arriver à ce texte, j’ai enchaîné des nouvelles qui n’ont pas réussi à me divertir plus que cela. Malgré leurs qualités littéraires évidentes, je n’ai pas réussi à entrer dans l’intrigue. Mais dès les premières lignes de celle-ci, je me suis enfin laissée couler dans ce recueil. Cette nouvelle commence comme un conte. Un roi. Un royaume prospère. Une princesse. Et puis, une malédiction. Une princesse en détresse. Qui réveillera la princesse et sauvera le royaume ? Tout commence comme n’importe quelle histoire et puis… Et puis, elle s’achève comme aucune autre. Parce que la princesse cache un secret. Parce que le monde des contes de fées n’est pas si beau qu’on le croit. Parce que les monstres se cachent partout, même en les princes. Parce que la noirceur est en chacun de nous… Cette nouvelle m’a convaincue, par sa qualité stylistique, par la force de son intrigue, par la noirceur propre à la dark fantasy, et par la chute délectable. Un carton plein pour Cécile Ama Courtois ! Un grand merci pour ce super moment !



« Le mur de Jade » de Sylvain Desvaux…

Il n’est pas un secret que j’aime tout ce qu’écrit cet auteur. Du moins, ne nous avançons pas trop, je n’ai toujours pas été déçue par l’un de ses textes. Et celui-ci ne déroge pas à la règle. Sylvain Desvaux nous offre là une nouvelle extrêmement construite dans un monde travaillé et cohérent. Cette nouvelle me semble être la plus longue du recueil et pour cause, l’auteur nous pose un décor de saga de fantasy ! D’ailleurs, à quand la suite ? *appel à l’auteur, Amélia voudrait lire une saga dans ce monde, appel à l’auteur, Amélia voudrait lire une saga dans ce monde* Il nous dépeint un monde basé sur des préceptes religieux, fondé sur une guerre, où le viol semble être monnaie courante. Mais plus encore, d’autres actes abjectes semblent convenir à leur Dieu, convenir aux adeptes… Cette nouvelle parle de génocide, elle met en avant de nombreuses tares de l’humanité. Et puis, une fois l’univers de fantasy posé, le carnage commence. Si la nouvelle était déjà noire par l’univers même, nous plongeons dans le sang et la rancœur, dans la vengeance et l’horreur. Un texte à découvrir !
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La méthode Charlotte

Waouh, j'applaudis Charlotte!!!



Qui est Charlotte? La femme de Jules...



Pour Jules, rien ne compte plus que manger. il est capable de se souvenir des repas engoufrés durant les 13 derniers jours...



Mais Charlotte a envie d'autre chose, et fait en sorte d'atteindre son but.



C'est tout en finesse, et détonant! En quelques pages, on passe de l'horreur complète à un happy end. Il fallait le faire, doser les détails pour que tout ne soit pas dit dés le départ.



bref, chapeau à l'auteur.. Je vais de bonne surprise en bonne surprise, au fil de ses nouvelles
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Le Codex

C’est durant la guerre de sécession que deux soldats, Ned Pickers et Will deviennent amis et intègrent le « Codex ». Cette unité a pour but d’expérimenter de nouvelles technologies militaires et saboter celles de leurs ennemies.



Ce récit est du genre Steampunk, ce qui nous plonge dans l’univers de nouvelles technologies afin de produire de redoutables armes. On apprend ainsi ce qu’est le Red Jelly, Metalbean ou encore le Flaming Lily et le Fat Boy.



C’est une histoire certes très courte, mais très instructive, elle nous plonge dans un passé dont nous ne connaissons que les grandes lignes. Alors comprendre et pouvoir analyser le rôle du président Lincoln, du « Codex » et même du Pape Pie IX, donne un coté historique très intéressant.



Le style d’écriture de l’auteur est simple et épuré, ce qui nous permet aisément de prendre connaissance de termes techniques et militaires.



Je ne sais pas si l’histoire se base sur des faits réels, mais Sylvain Desvraux a su attiser ma curiosité, mon envie d’y croire et surtout l’attente d’une suite pour approfondir cette culture Steampunk et ses objets à vapeurs.
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La méthode Charlotte

Un plat qui se mange froid au début, réchauffé ensuite, et se termine en brûlant tendrement.



J'ai adoré à la fois cette montée dans l'angoisse du personnage, ces questions qu'il avait oubliées ou plutôt recouvertes d'incompréhension et qui lui reviennent soudain en pleine poire, on pense à plein de choses : le gigot hitchcockien, le conte "Thérèse philosophe" inclus dans "Contes immoraux" de Walerian Borowczyk... et puis non, plus original, la descente aux enfers se transforme en une remontée inattendue.

Savoureux comme le dessert Charlotte (plutôt aux framboises ou poires pour moi, merci !), bien écrit avec le style original de Sylvain où transpire la comédie humaine. Dégustez-la donc cette Charlotte... qui d'ailleurs sera bientôt publiée sur papier par un éditeur !

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Le chemin de l'ombre

Dévoré en si peu de temps... J'ai beaucoup aimé. Je vous le conseille. Une écriture fluide et agréable, comme toujours avec Sylvain Desvaux. Une angoisse qui s'installe peu à peu, une intrigue qui pousse à l'introspection. Et si nous tentions de combattre réellement nos démons intérieurs ? On se retrouve tous dans ce livre à un moment ou à un autre...

Merci Sylvain Desvaux pour ces lectures toujours passionnantes...
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Dragon Burger, Sauce Bichon

Un bon moment de lecture !



C'est bien écrit, étonnant, drôle et plutôt crédible, car ça colle bien au genre fantastique.

Les différents personnages/créatures sont variés, gobelins, elfes, nains, humains, et dragon... Il y a une quête périlleuse dans les méandres d'une cavernes, un monde mystérieux d'où viennent nos personnages, et j'ai bien aimé la petite tirade du Barbare sur la ville, tellement vraie !

Bon, c'est très court donc ça manque de description, de détails, forcément. Pas le temps de s'attacher aux personnages, pas le temps de se projeter dans cet univers, mais le temps de rire, oui car (par exemple) l'image d'une taverne humaine dont le service auprès des clients est effectué par des nains, des elfes et la cuisine préparé par un gobelin, je trouve cela franchement cocasse.



Et surtout, la fin est géniale, elle m'a fait rire, c'est surprenante et très bien tourné. C'est très intéressant mais au final pas très glorieux pour les humains...



Je m'entête à lire des nouvelles afin de découvrir de nouvelles plumes mais je suis presque toujours un peu déçue que le récit soit aussi court. J'en veux plus !!!
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De magie et d'ombres

Vengeance, nécromancie, magie noire... ces nouvelles montrent le côté sombre des héros ! De magie et d'ombres, une anthologie de chez L'ivre-book vous mènera au fond des forêts les plus reculées... là où la seule lumière existante est celle de l'espoir.



Chacun de ces textes (et auteurs) aborde le côté sombre des races mythiques de la fantasy (Elfes, prince ou chevalier) ou reprend ceux déjà connus pour leurs actes macabres, comme les goules.



De styles radicalement différents aussi et de taille variées, les nouvelles nous montrent ces personnages normalement cantonnés aux mauvais rôles.



Les mots pour : revisite de conte, races utilisées, pas trop gore



Les mots contre : certains textes un peu moins aboutis





En bref : une anthologie sympathique bien qu’elle aborde le côté sombre de la magie.
Lien : http://www.lesmotsdenanet.co..
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De magie et d'ombres

Je commencerai par dire que j'ai malheureusement eu beaucoup de mal à avancer dans ma lecture de cette anthologie. Le thème m'intéressait beaucoup, et c'en est un que j'apprécie particulièrement, et il y avait plusieurs auteurs au sommaire de cette anthologie dont j'apprécie la plume...



J'aurais au moins découvert que si le format nouvelle ne me convient pas particulièrement en tant qu'auteure, ça semble aussi être le cas en tant que lectrice... du moins quand je ne connais pas déjà les personnages avant (comme j'avais adoré les nouvelles bonus à la fin du tome 3 de la Geste des Exilés de Bettina Nordet). Je suis quelqu'un qui a besoin d'être immergée dans l'histoire, de vivre avec les personnages, quand je lis un récit... et le format court a tendance à me priver de cela, puisqu'il ne laisse pas la place à l'exploration émotionnelle des personnages et/ou à celle, descriptive, de l'univers.



Ainsi, je n'ai pas vraiment réussi à me plonger dans cette lecture, ce qui fait que je ne l'ai pas vraiment appréciée. Néanmoins, la plume de chacun des auteurs présents dans cette anthologie est remarquable et agréable.



Si je devais citer la nouvelle qui m'a réellement plu ici, ce serait "Le mur de jade" de Sylvain Desvaux, peut-être parce que c'est justement la plus longue et que l'auteur a ainsi pu se pencher un peu plus sur l'univers et les personnages...
Lien : https://bertieandellie.weebl..
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