Citations de Sylvie Baussier (230)
Ici, ils me méprisent parce que je n'ai pas d'argent, mais ma valeur ne se compte pas en roubles.
Est-ce que les honneurs pourraient la remettre sur le chemin de la vie ? Marie ouvre encore le chemin aux femmes: la faculté des sciences lui offre de reprendre la chaire d'enseignement supérieure créée par Pierre. Elle devient la première femme professeur dans l'enseignement supérieur en France. Au prix de la mort de celui qu'elle aime... Alors comment attendre d'elle qu'elle se réjouisse? Elle accepte, espérant avoir la force d'enseigner.
Marie, qui ne possède rien sur Terre, a des trèsors en elle : La Curiosité d'esprit, la volonté de comprendre
Je découvre que le pire n’est peut-être pas l’attente. Non. Le pire, c’est l’oubli.
Mais vous voyez bien : même moi, lorsque j’essaie de vous parler de moi, je finis, au bout de deux phrases, par vous parler de lui. Comme tous les poètes qui ont chanté notre histoire. Ne suis-je qu’un fantôme dans ce récit ? Allons donc ! J’ai montré du courage, de la bravoure. Pas sur un champ de bataille, mais jour après jour : il m’a fallu tenir bon pour être une femme, une mère et une reine remarquables.
Personne ne me regarde, moi je vois tout.
J'ai montré du courage, de la bravoure. Pas sur un champ de bataille, mais jour après jour: il m'a fallu tenir bon pour être une femme, une mère et une reine remarquables.
Vous me jurez que quoi ? N’avez- vous pas promis de protéger votre sœur ? Maintenant vous la trahissez, et vous voulez que je vous croie sur parole ?
Je ne suis plus une proie innocente. Si quelqu’un veut me tuer, il trouvera un ennemi à sa mesure. Qui a su résister au pouvoir de mes yeux ? Personne. Celui- ci est comme les autres, je le vaincrai avec ma seule arme : mon regard.
Mon œil est grand, d'un vert profond, le vert de la mer en colère. Je le trouve beau. Et il voit parfaitement bien.
Mais vous voyez bien : même moi, lorsque j'essaie de vous parler de moi, je finis, au bout de deux phrases, par vous parler de lui.
Depuis ma « naissance », voulue par les divinités, de nombreux bébés sont nés. Le premier étant ma chère fille Pyrrha. Il y a eu des bébés filles et des bébés garçons. Les bébés filles sont devenus des femmes. Maintenant, sur Terre, les femmes sont aussi nombreuses que les hommes. Et je ne veux plus pense que les femmes ont été créées pour punir les hommes. Nous sommes précieuses. Nous sommes intelligentes. Nous sommes leurs égales. Parfois, je me demande ce qui se serait passé si Héra avait dirigé les divinités à la place de Zeus. Elle aurait peut-être créé les femmes. Et seulement ensuite, les hommes. Est-ce que tout aurait été différent ? Peut-être.
Qui vais-je épouser ? Un malin ? Un tricheur ? Un calculateur ? Un homme qui m'aime assez pour monter toute cette machination ? Ou un intrigant qui désire la richesse d'une princesse ?
- Qui t'a donné ces sandales ailées, Hermès ?
Je veux vraiment les mêmes ! Si tu m'en donnes, je couperai mes beaux cheveux et je te les donnerai.
Je m'interromps, étonnée par mes propres paroles. Je n'ai jamais eu l'intention de couper mes cheveux, encore moins pour les donner à cet être-là.
- Je viens de te donner la curiosité et le mensonge, me dit Hermès. Je vois que tu les mets vite en pratique !
Tant de bonheur, puis tant de solitude et de responsabilités, sans avoir le temps de souffler...
... je refuse que ma vie se résume à attendre. Je veux agir. Vivre.
Une seule erreur pour faire souffrir tous les hommes ? Pour faire de moi leur bourreau ? C'est injuste pour eux. C'est injuste pour moi.
Je me sens si petite parmi elles, si neuve aussi, comme un jouet entre leurs mains, comme un objet sur lequel elles appliquent leurs pouvoirs. Elles me perfectionnent et prennent plaisir à bien faire. Elles obéissent à Zeus. Moi, je ne compte pas. Je suis un être à améliorer. Mais il se trouve que je pense, et que des émotions s'agitent en moi. Je ne suis plus une créature faite de terre et d'eau.
Encore un tour des dieux. Ils décident même de mes sentiments. C'est fatigant, de ne jamais être libre.