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Citations de T.N. Murari (68)


Même dans le noir, je pouvais la reconnaître. Son odeur, sa douceur, la forme de son corps sont inscrites dans mes sens, bien que ma mémoire s'affaiblisse. Et encore, ce que j'aimais n'était pas visible. Les soupirs que l'on ne peut saisir, les rires que seul Dieu peut entendre, un regard qui n'avait de signification que pour moi. Toutes ces choses me remplissaient d'un immense plaisir.
Mon Dieu, pourquoi avons-nous eu si peu de temps ensemble ? L'éternité n'aurait pas suffi.
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Même dans le noir, je pouvais la reconnaître. Son odeur, sa douceur, la forme de son corps sont inscrites dans mes sens, bien que ma mémoire s'affaiblisse. Et encore, ce que j'aimais n'était pas visible. Les soupirs que l'on ne peut saisir, les rires que seul Dieu peut entendre, un regard qui n'avait de signification que pour moi. Toutes ces choses me remplissaient d'un immense plaisir.
Mon Dieu, pourquoi avons-nous eu si peu de temps ensemble ? L'éternité n'aurait pas suffi.
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"Oublie-le", comme si ces mots pouvaient tuer mes sentiments.
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"Oublie-le", comme si ces mots pouvaient tuer mes sentiments.
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Oublier ! Cela m'était difficile, je vivais maintenant dans un univers de souvenirs.
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Les poètes écrivent et chantent des histoires d'amour où hommes et femmes dépérissent et meurent de cette étrange maladie, mais pour moi, l'amour n'était qu'illusion et le palais, un désert d'affection.
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Le Taj Mahal, une larme posée sur le visage de l'éternité...
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- Veer, tu vais bientôt faire partie de la famille. [...] C'est-à-dire... si tu épouses Rukhsana. Chez nous, la famille est très importante et, pour être des nôtres, tu dois participer au tournoi.
- C'est du chantage, s'exclama Veer, toujours en colère.
- Non, c'est l'Afghanistan, répliqua Jahan.
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- C'est un mariage arrangé, si je comprends bien.
- Oui. Ce sont nos parents qui nous ont présentés.
- Moi, j'ai déjà prévenu ma mère. Non, merci, je lui ai dit. Je préfère rater ma vie toute seule.
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-"Toutes les femmes savent jouer des l'instant de leur naissance. C'est le don que Dieu leur a accordé pour leur permettre de survivre dans un monde d'hommes.
Nous devons simuler nos orgasmes, notre humilité, notre amour alors que nous n'éprouvons rien de tout cela, et taire nos ambitions."
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Comment une femme peut-elle croire en Dieu lorsque ses messagers ne sont que des hommes ?
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Notre seule culture était désormais celle des armes, notre seule musique, notre seule poésie, nos seuls écrits, le seul art qui nourrissait les enfants. Nous avions été un peuple exubérant, loquace, généreux de nos sourires et de nos rires, nous avions été des colporteurs de ragots et des raconteurs, mais à présent nous nous contentions de murmurer, de peur d'être entendus.
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De quel crime m’accusait-on à présent? Avais-je montré par hasard mon visage à un étranger? M’étais-je exprimée trop fort au bazar? Avais-je révélé, par hasard, un peu de ma cheville ou de mon poignet? Qui sait quelles nouvelles lois nous menaçaient tels des serpents dans une fosse?

(p.16)
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Lire, dans n’importe quelle langue, est un cadeau merveilleux, qui me paraissait tellement naturel.

(Folio, p.265)
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J'ignorais que le vernis à ongles était interdit. Personne ne me l'avait dit et ce n'était écrit nulle part. Ils nous ont traînés, mon père et moi, jusqu'au poste de police, ils ont posé ma main sur une table et, avec une hachette, ils m'ont coupé le bout du petit doigt.
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Des avis reproduisant des décrets talibans, en lambeaux, mais toujours aussi menaçants, étaient affichés aux murs :
LA PLACE DES FEMMES EST DANS LA MAISON OU DANS LA TOMBE
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Quelques mètres de tissu, lisse, fragiles et souples, devinrent notre prison. Aucun mur de granit n'était plus inexpugnable, aucun barreau plus solide, aucun cachot plus sombre ou effrayant. Je n'était plus Rukhsana avec mont nez bien à moi, une bouche, des yeux, un front, un menton, des cheveux, mais un linceul vivant, identiques à toutes les autres femmes voilées et déshonorées qui allaient de par les rues. Dans l'Afghanistan des talibans, il n'y avait manifestement pas de place pour nous.
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"Pourquoi les talibans encouragent-ils le cricket ? dis-je en réfléchissant à voix haute à tous les points que soulevait la question. On ne peut pas jouer au cricket sans comprendre l'essence même du jeu. Les talibans savent-ils qu'avec le cricket ils favorisent un comportement qu'ils ont cherché à réprimer depuis leur arrivée au pouvoir ? En nous autorisant à jouer, ils nous offrent en effet la possibilité de nous exprimer, de nous dévoiler et de les défier sur un terrain de sport. Le cricket est un jeu qui prend du temps, plusieurs heures, voire plusieurs jours, et qui ne dure pas juste quatre-vingt-dix minutes comme un match de foot. Ce qu'ils ignorent, c'est qu'en jouant on peut se laisser aller à leur insu à ses pensées et à ses sentiments, même s'ils surveillent chacun de nos gestes. On est hors de leur portée. Quand je jouais, j'adorais cette sensation de liberté que me procurait l'espace immense, avec, pour unique témoin, le ciel au-dessus de moi. On est alors seul avec soi-même et, pourtant, on fait partie d'un tout. Le cricket est un jeu démocratique, fait d'actions et de suggestions, et chaque joueur peut contester les suggestions du capitaine de son équipe et s'y opposer. Un dialogue constant s'établit sur le terrain et tous les joueurs peuvent changer le cours du jeu au milieu de la partie.
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We had to look alike: the women in their matching burkas, indistinguishable from one another; the men with their uniform beards and dress. We could not express any individuality in our actions. We could not speak our toughest without punishment. The Talib sheared our personalities, like fleece from sheep.
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I avoided looking at the Kabul Zoo as we passed it; its ground were neglected and overgrown, and many of the large animals were dead, sport for the brave Talib fighters.
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