AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Tara Jones (194)


Tu peux tenter de le cacher au monde entier, mais pas à moi… je vois bien que tu es plein de haine. Certains jours, j’ai même l’impression que tu vas exploser. Que tu vas sauter sur le premier connard croisé pour lui foutre sur la gueule. On dirait que tu n’attends que ça ! Et ça me fait flipper, Scott…
Commenter  J’apprécie          00
Je me suis accrochée à lui comme une junkie à son dealer. J’avais besoin de ma dose journalière pour continuer à supporter le désamour de ma mère. Parfois, je me dis que si je ne l’avais pas rencontré, j’aurais fini par devenir cinglée ! Maintenant, je me demande si ce n’est pas ce qu’elle souhaitait. Les années ont passé, mais ce lien tactile qui nous unit ne s’est jamais affaibli ni brisé. Cela nous a d’ailleurs souvent causé des problèmes dans nos relations amoureuses.
Commenter  J’apprécie          00
C’est effectivement le style de fille qu’on peut sans peine qualifier de bombe. Je prends en pleine figure ce que Nathan a pu admirer quelques jours auparavant et qui lui a fait engager une cliente – chose qu’on ne fait jamais – venue fêter son anniversaire – au moins, on est certains qu’elle est en droit de bosser dans un lieu interdit aux moins de vingt et un ans ! – dans notre club.
Commenter  J’apprécie          00
Les filles s’agglutinent autour de nous comme des abeilles sur un pot de miel. C’est l’effet Cooper dans toute sa splendeur. Qui pourrait leur en vouloir ? Dans son jean noir, sa chemise blanche à moitié ouverte sur son torse et avec ses cheveux en bataille, il est sublime. Pourtant, d’aussi loin que je me souvienne, il n’en a jamais abusé.
Commenter  J’apprécie          00
Depuis notre première rencontre – j’avais dix ans et lui deux de plus –, nous avons toujours eu ce besoin viscéral de nous toucher. Ou plutôt, j’ai toujours eu ce besoin viscéral. Vivre des années dans un désert affectif total, n’avoir aucun contact physique avec sa mère, est une torture. Même une gifle m’aurait fait plaisir, plutôt que ce désert de glace. Que ce manque atroce. J’étais indigne au point qu’elle ne pose pas ses mains sur moi, ne me frôle pas, ne me câline pas, ne m’enlace pas, ne m’embrasse pas…
Commenter  J’apprécie          00
Elle rayonne partout où il pose son regard. Tel un soleil, il offre chaleur et protection. Qui a envie de voir s’éloigner un tel astre et de se retrouver dans le noir, le froid ? Mais quelle amie serais-je, si je le maintenais hors de portée de son rêve ?
Commenter  J’apprécie          00
Je prends alors conscience que je ne me souviens absolument pas du physique de cette fille. Rien du tout. À part cette sensation incroyable – cet apaisement inattendu – que j’ai ressentie au contact de sa peau. De sa voix. De sa chaleur. De ses mots.

Des mots qui avaient l’accent de la vérité… de ma vérité.
Commenter  J’apprécie          00
Depuis son arrestation, elle a volé ma vie. C’est elle qui est en prison, et pourtant, je croupis dans une cellule. La sienne. Et j’ai la brusque sensation d’être tombée dans un guet-apens. Qu’elle m’a tendu un piège invisible et diabolique. Quelque chose se brise en moi. J’ignore encore ce que c’est. Pourtant je pressens que cette perte sera irréparable. Irrémédiable.
Commenter  J’apprécie          00
C’est vrai, j’avais oublié que tout ce qui sort de la bouche d’un Noir n’est que mensonge ! je réponds, furieuse, en me rapprochant de lui. Tu vas aussi me sortir que c’est normal, parce que selon un manifeste datant de plus de cent ans, notre cerveau serait différent du vôtre ? Notre intelligence inférieure ? Toutes ces idées immondes que…
Commenter  J’apprécie          00
Même son physique d’athlète et sa taille avoisinant le un mètre quatre-vingts ne pourront rien contre une giclée de spray en plein visage. Et si j’y rajoute un bon coup de pied bien placé…
Commenter  J’apprécie          00
Mon attitude a pu te sembler étrange, mais ça n’a rien à voir avec tes origines… je ne supporte pas les contacts physiques en ce moment. Pas juste avec toi, avec tout le monde… et quand je ne m’y attends pas, je peux effectivement avoir une réaction de recul qui peut prêter à confusion. Mais une fois encore, ça n’a rien à voir avec la personne en face. Je sais que ce n’est pas une excuse mais c’est très… compliqué pour moi en ce moment, et par ricochet encore plus pour les personnes de mon entourage.
Commenter  J’apprécie          00
On sait pertinemment qu’il arrive parfois aux filles de nous mentir. Toutefois, elles savent aussi que nous ne sommes pas dupes. Ce qui n’est pas le cas de Jo. Son arrivée au comptoir m’évite de répondre à mon ami et me tire ainsi une belle épine du pied.
Commenter  J’apprécie          00
Son attitude fière et distante me donne envie de la faire poireauter un peu. Pour une fois, elle ne cherche pas à éviter mon regard et me fixe en silence. Son satané petit sourire scotché aux lèvres. Plus amusé qu’agacé, je l’observe sans faire un geste. Sa respiration est rapide. Quelques gouttes de sueur perlent sur son front et des mèches bouclées s’échappent de sa tresse. Nous restons ainsi face à face en attendant de voir qui cédera le premier. Qui fera le premier geste vers l’autre. Son sourcil droit remonte tandis que son regard passe de ma main – immobile contre son verre – à mes yeux à une cadence folle. Elle me fait l’effet d’un GIF et cela m’amuse.
Commenter  J’apprécie          00
Un sourire qui réchauffe, console, illumine celui qui le reçoit et le plonge dans un rêve profond. Je retiens mon souffle avec le sentiment étrange d’être un privilégié. Je me sens brusquement plus léger. Plus détendu. Comme si elle avait ouvert une porte et laissait entrer le soleil à profusion dans ma vie.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne peux m’empêcher d’être sur mes gardes et de jeter des petits coups d’œil par-dessus mon épaule. Cette menace invisible et quotidienne me ronge à petit feu. Afin d’éviter de nouvelles dégradations sur ma voiture, j’ai suivi le conseil avisé de Cooper. Je la gare à plusieurs pâtés de maisons de chez moi, et jamais au même endroit. Le seul inconvénient, c’est que je rentre toujours du boulot en pleine nuit, désormais… et même la bombe de défense dans mon sac ne me sécurise plus totalement.
Commenter  J’apprécie          00
Il a des yeux magnifiques – d’un bleu nuit, comme une mer sombre et orageuse –, seulement on peut y lire une souffrance et une colère tellement intense… qu’elles font froid dans le dos. Ses cheveux bruns un peu trop longs et perpétuellement décoiffés, sa chemise toujours ouverte de quelques boutons sur son torse et les manches retroussées sur des bras musclés lui donnent un petit côté voyou que n’atténue pas l’élégance de son costume. Mais c’est surtout la rage silencieuse qui émane de lui qui souffle à mon instinct de ne pas m’approcher de lui. Et mon instinct ne m’a jamais trompée.
Commenter  J’apprécie          00
Je la détaille plus attentivement. C’est une jeune fille extrêmement jolie. De longs cheveux bruns qui cachent un doux visage, et où de beaux yeux bleus mais éteints me dévisagent. Elle porte un jean taille basse qui laisse apparaître un string fluo et ne cache rien de ses formes déjà très – trop ? – féminines. Mais je veux bien être pendue si cette gamine a atteint les vingt et un ans. Dix-huit au grand maximum ! Et encore…— Scott… répète-t-elle en saisissant ma main. Ça fait trop… longtemps… m’a pas fait de câlins…Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?!— J’ai envie…Je suis glacée.
Commenter  J’apprécie          00
Elle ne ressemble pas à toutes ces filles qui cachent leur visage sous une tonne de maquillage en pensant être plus séduisantes, plus belles. Les mecs n’aiment pas embrasser une bouche qui colle, avoir des traces de couleur sur leurs doigts, leur chemise. Non, elle, elle est naturelle. Authentique. Ça fait du bien de voir qu’il reste encore des filles sans artifices.
Commenter  J’apprécie          00
Je ne suis pas en train d’affirmer qu’ils sont tous racistes. Ce serait trop simple. C’est bien plus compliqué que ça. Seulement, supporter ce genre de comportements et toutes ces réflexions finit par user à la longue, alors je me débrouille comme je peux, avec les moyens du bord, pour les éviter. Tout simplement.
Commenter  J’apprécie          00
L’empathie a ses limites… On peut imaginer. Essayer de se mettre à la place de l’autre. Mais on ne sera jamais à SA place ! Certains états ne s’appréhendent réellement que lorsqu’on est plongé dedans de façon similaire. Qui comprendra mieux les souffrances d’une mère qui a perdu son enfant, en dehors d’une autre privée du sien à tout jamais ? Les désespoirs, les douleurs, les malheurs ne se comprennent vraiment que lorsqu’ils sont identiques…
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Tara Jones (808)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous Leo ?

Luiz Eduardo de Oliviera, plus connu sous le nom de Leo, est

péruvien
brésilien
américain

14 questions
34 lecteurs ont répondu
Thème : LeoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}