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Critiques de Tash Aw (36)
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Nous, les survivants

Il y a longtemps, Ah Hock a tué. Il a été en cavale, s'est fait arrêté, jugé et a fait de la prison.

Pourquoi cet homme, sans histoire, d'origine chinoise, qui a bien réussi, est venu à commettre un crime ?

Après plusieurs années de silence, Ah Hock se livre enfin, à un étudiante.

Durant plusieurs mois, il raconte tout, de sa jeunesse jusqu'à ce jour fatidique qui a transformé sa vie.



"Nous, les survivants" est un roman pour lequel j'ai eu un véritable coup de cœur. Tash Aw nous invite à découvrir la Malaisie, la vraie, celle de son peuple et de sa communauté chinoise, celle de ceux qui essayent de survivre, celle des immigrants, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui.

"Nous, les survivants" est un roman qu'il faut avoir lu. Il est prenant et magnifiquement bien écrit.
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Le tristement célèbre Johnny Lim

Etrange roman, touffus et déroutant, à l'ambiance captivante et mystérieuse, voire vénéneuse. Ce qui motive les personnages ou le fond de leur pensée est mouvant, opaque, sujet à caution. Chaque narrateur, selon sa culture et sa vision du monde - ils sont trois - raconte une version différente de ce qui est en jeu. Tout est en nuances et contradictions. A mesure que les situations se superposent, l'ensemble devient plus fluctuant, complexe, indécidable. A la fin du livre, on a l'impression d'avoir été témoin ou victime d'un mirage tout en étant captivé par la puissance, voire les sortilèges de la nature malaise et d'une civilisation inconnue, aux prises avec le colonialisme, l'invasion japonaise, l'indépendance. Ce roman laisse une puissante impression

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La carte du monde invisible

Roman assez compliqué à lire selon moi, j’ai mis quelques chapitres à comprendre le fil de l’histoire. Chaque chapitre change de point de vue, mais de façon pas forcément claire selon moi. De plus, le contexte politique est omniprésent dans le roman, mais il n’est pas forcément expliqué clairement. J’ai donc eu beaucoup de mal à comprendre la première moitié du roman.



Cependant, ce livre est selon moi vraiment beau, l’écriture est magnifique. Une fois que j’ai pu comprendre le fil du roman, j’ai vraiment beaucoup apprécié l’histoire. Elle raconte la beauté des souvenirs de famille, l’attachement que peut avoir une personne envers quelqu’un d’autre.
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La carte du monde invisible

Tres beau livre racontant l'histoire d'un enfant indonésien a la recherche de son père adoptif dans Jakarta sous tensions politiques.
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Étrangers sur la grève

Dans son nouveau livre, un récit, l’écrivain croise le destin de sa taiseuse famille, des Malaisiens d’origine chinoise, et le sien propre, depuis Londres où il vit.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Étrangers sur la grève

Tash Aw soulève la poussière dans un portrait de famille consacré aux siens.
Lien : https://www.lesoir.be/518278..
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Nous, les survivants

Ad Hock, est né dans un village de Malaise de parents chinois, milieu ultraprécaire où chaque espoir est contrecarré par le destin : le père émigre pour trouver du travail et ne revient jamais, sa mère croit trouver un certain salut auprès d’un concubin mais est chassée par la famille de celui-ci, la maison et le potager que sa mère et lui arrivent à mettre en place au prix d’efforts insensés est inondé plusieurs années de suite, la mère finit par décéder d’un cancer qu’elle ne peut soigner faute de moyens. Encore adolescent, il part en ville, découvre la violence du monde du travail : le déni de droit, la traite humaine, l’esclavagisme des migrants et la corruption.

Finalement arrivé à un certain statut,  pris au piège de ses engagements, de son « honnêteté » dans un monde corrompu et de ses angoisses, il va finir par tuer un homme qui veut lui vendre des employés comme du bétail.



Malgré cet enchaînement de péripéties dramatiques, Tash Aw échappe au misérabilisme par le caractère informatif de son récit, et par une écriture très clinique, dont toute émotion est bannie.

Il présente son récit sous la forme de l’interview rétrospective de Ad Hock par une jeune sociologue. Malheureusement, non seulement cet aspect narratif n’apporte rien au roman, mais elle gêne puisque l’écriture ne fait preuve d’aucune oralité (en somme on est curieusement gênée par le fait que ce soit trop bien écrit)



Bref, j’ai trouvé ce roman m’a plus intéressée par son aspect documentaire que par son versant littéraire.
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Le tristement célèbre Johnny Lim

Couronné à Londres par le Whitbread First Novel Award, « Le tristement célèbre Johnny Lim » est un roman-fleuve aussi complexe et luxuriant que l'archipel qui lui sert de théâtre : la Malaisie.



Les trois narrateurs nous livrent tour à tour leur vision et ressenti sur Johnny Lim. Des versions divergentes et pourtant c'est bien la même histoire qu'elles racontent : une histoire dont le destin se noue à l'automne 1941, tandis que les Britanniques s'accrochent comme ils peuvent à l'Asie du Sud-Est et que les Japonais envahissent la Mandchourie, marchant à travers le Siam vers la Malaisie.



Accompagnés du futur chef de la police japonaise que l'Histoire surnommera le "Démon de Kampar", et de deux Anglais - Frederick Honey et Peter - aussi opposés que peuvent l'être un odieux colonialiste et un véritable amoureux de l'Orient, Johnny et Snow partent en lune de miel aux Seven Maidens, cet archipel malais envoûtant « qui disparaît à l'horizon quand le soleil se couche ».



Construit comme une mosaïque autour de ce voyage et de la vie insaisissable du troublant Johnny, le récit souffre de quelques flottements dans sa construction…



La première partie est la plus réussie et passionnante : l’ascension sociale fulgurante racontée par son fils est savoureuse. Suivent, le mariage – raconté sous forme de journal intime tenu par l’épouse Snow - et le voyage de noces, entassés à quatre à l'arrière d'une Rolls lancée à toute vitesse sur les chemins creux.



Trois parties, trois angles pour cerner une personnalité trouble, oscillant du salopard au héros. Ajoutez à cette intrigue menée comme un polar, la Malaisie, étouffante et étouffée de colonialisme, un fond de seconde guerre mondiale... Autant de récits, autant de pistes pour un roman où se reflètent les multiples visages de l'énigmatique Malaisie.
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Nous, les survivants

Quatrième roman de l’auteur malaisien de langue anglaise, “Nous, les survivants” est la confession d’un crime commis au hasard par une victime du “miracle économique” est-oriental. Un choc.
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La carte du monde invisible

Il faudrait que j'arrête d'écouter les podcasts qui parlent de bouquins, et notamment celui de Valérie Expert sur France Info, A livre ouvert, ou chaque semaine Gérard Collard, de la librairie La Griffe Noire à Saint Maur, nous dit quelque chose du genre "alors là les enfants asseyez-vous bien, je vais vous parler d'un livre extraordinaire, une histoire merveilleuse, c'est mon roman préféré de cette année, vraiment faut pas le rater, c'est haletant, c'est génial, ...". Bref, chaque semaine je rajoute au moins deux bouquins à ma -trop- longue liste d'achats.



Pour La carte du monde invisible, de Tash Aw, j'ai été tellement convaincu de la nécessité absolue de lire ce livre avant de mourir, que j'ai fait le déplacement dés le lendemain chez mon libraire pour me procurer ce roman que je n'avais jamais lu nulle part.



Forcément au fil de la lecture, je confronte mon impression, mon expérience de lecteur, mon ressenti, à mes attentes. Côté pitch, le roman est l'histoire d'Adam, un jeune indonésien de 16 ans qui est à la recherche de son père adoptif Karl (un hollandais) qui a été arrêté par les militaires. Il se fie à Margaret, une amie de son père, qui fait tout pour l'aider à le retrouver, et il fera malgré tout de bien mauvaises rencontres.



L'histoire n'est pas trépidante et rapidement l'excitation que j'avais à me plonger dans une lecture que j'imaginais déjà fébrile à fait place à un sentiment bien moins exacerbé, se rapprochant plutôt d'une lecture agréable que du roman que je devais à tout prix lire avant l'Apocalypse annoncée.



J'accorderai néanmoins un point assez juste à l'avis apologique de Gérard Collard en ce qui concerne la forme. Car si le fond de l'histoire est somme toute assez ordinaire, l'auteur fait preuve d'un véritable talent lorsqu'il s'agit de décrire les ambiances, et pour un peu, on sentirait effectivement la chaleur du soleil caresser notre peau, le frisson du danger parcours notre échine, ou bien encore l'on pourrait entendre les pluies torrentielles frapper sans relâche les toits de tôle d'un quartier populaire.



Une lecture sans ennui mais sans autre plaisir que celui de découvrir une plume pleine de talent.
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Nous, les survivants

Un personnage n’est pas un peuple. Mais Tash Aw, dans « Nous, les survivants », impose la voix d’Ah Hock.
Lien : https://www.lesoir.be/367804..
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Nous, les survivants

Les migrations internes à l’Asie et la violence sociale sont au cœur du nouveau et sensible roman de l’écrivain malaisien.
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Nous, les survivants

Un personnage n’est pas un peuple. Mais Tash Aw, dans « Nous, les survivants », impose la voix d’Ah Hock.
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Nouvelles de Malaisie

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La carte du monde invisible

Le roman de Tash Aw promène le lecteur dans l’Indonésie des années 60. Le colonialisme a laissé des traces et les rancœurs se font tenaces. Les riches étrangers ne sont plus les bienvenus et les groupes extrémistes multiplient leurs actions. C’est dans ce contexte politique fortement agité que Karl de Willigen, d’origine hollandaise, est enlevé. Son fils adoptif, Adam, va tout faire pour le retrouver, aidé de Margaret, enseignante américaine et vieille connaissance de Karl. Dans sa lutte pour retrouver celui qui l’a élevé, Adam comprendra à quel point cet homme qui a mis du temps à l’apprivoiser compte pour lui et tentera de reconstituer son passé et de mieux appréhender le présent.

La Carte du monde invisible est un roman dans lequel l’histoire tient un rôle majeur. Pour autant, les données historiques n’étouffent pas le récit. Il n’est toutefois pas toujours évident de comprendre les subtilités d’une période politique si elle est mal maîtrisée au départ. Il est vrai que je ne suis pas très au point sur l’histoire de l’Indonésie et j’ai rencontré quelques difficultés à ce sujet lors de ma lecture. Ce que j’ai en revanche beaucoup apprécié c’est le thème du souvenir. Thème essentiel historiquement parlant, mais aussi émotionnellement car notre jeune héros Adam est en perpétuelle lutte contre sa mémoire. Il n’a en effet aucun souvenir de son passage à l’orphelinat : « La vie d’Adam avait commencé à prendre une forme plus nette le jour où Karl l’avait ramené de l’orphelinat. » (p.18) De fait, il ne parvient pas à se souvenir de Johan, son frère, et en souffre infiniment. Les passages où Adam se souvient de son arrivée chez Karl et où le narrateur nous décrit leur acceptation progressive sont ceux qui m’ont le plus plu et le plus touchée. Mais Adam n’est pas le seul à se remémorer son passé : Margaret et Johan nous font partager eux aussi leurs souvenirs. Avec Margaret, nous en apprenons plus sur ce qui la lie à Karl et ses réflexions sur le sentiment amoureux sont fort intéressantes. Avec Johan, nous reconstituons le puzzle qu’Adam peine à assembler et nous comprenons pourquoi les deux frères ont été séparés. Cela est possible grâce à la construction narrative du roman : le narrateur joue sans cesse avec les points de vue, technique particulièrement intéressante mais qui rend aussi difficile l’attachement du lecteur envers l’un ou l’autre des personnages. C’est sans doute ce que je retiendrai de ce texte : un roman dense, bien écrit, une histoire maîtrisée qui pose de manière intelligente la question de l’identité, mais une histoire que le lecteur observe plus qu’il ne la vit.


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La carte du monde invisible

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