"Comme ils me parurent précieux, à ce moment-là, les grands et les petits jardins d'Europe, ceux dont parlent les livres d'histoire de l'art et les cours obscures et verdoyantes cachées derrière les murs des villes ! Aussi précieux que les monastères perdus dans les montagnes des Alpes ou dans les brumes d'Irlande où, après la chute de l'Empire romain, tandis que le continent sombrait dans la barbarie, quelques moines gardaient une petite lumière allumée, scintillant faiblement dans la nuit".
Merveilleux petit livre, plein de poésie et d'amour de la nature.
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Sarajevo 1992 : Teodor Ceric, 22 ans , étudiant en lettres, fuit la guerre. De ses voyages en Europe , il publie des articles sur les jardins qui l'ont apaisé, le ramenant à l'essentiel : le cycle naturel de vie et de mort. Parmi eux , le jardin sauvage et ouvert de Prosper Cottage à Londres, le Monte Caprino en Italie, le jardin d'Odile en Autriche. Et le poète se fait embaucher comme jardinier. En France, il découvre ainsi le paysage plat et vide de la Beauce avant de s'émouvoir devant le jardin de Beckett à Ussy.
Un style aussi beau et naturel que les jardins décrits.
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Un petit livre de poésie, d’amour et de souvenir. Une balade de jardin en jardin s’opère au fil des mots, des phrases, et des pages.
Un auteur poète d’une écriture fine et délicate qui nous transporte grâce aux mots. Nous sommes immergés dans ses souvenirs, ses voyages et ses jardins.
Je conseil sans modération.
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