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Critiques de Tepthida Hay (39)
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Vampire malgré lui - Anthologie

N’arrêtez pas votre lecture si la première nouvelle ne vous a pas plu, le reste de l’anthologie en vaut franchement la peine ! Vous y découvrirez la figure mythique du vampire revisitée de manière originale par l’imagination débridée des auteurs. Plein de chouettes découvertes, dont certains auteurs dont j’ai tellement apprécié la plume que j’ai commandé leurs romans, bref je recommande cette anthologie ! :)
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Vampire malgré lui - Anthologie

Cette anthologie ne déroge pas à la règle des trois tiers. Un tiers des nouvelles m’a vraiment plu et j’en redemande. Un deuxième tiers est plutôt agréable, mais il manque un petit quelque chose pour que je trouve ces nouvelles vraiment réussies. Et j’aurais apprécié que le tiers restant ne soit pas celui-là.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Vampire malgré lui - Anthologie

Cette anthologie est globalement une bonne surprise pour moi. Je dois avouer que le thème en lui-même ne me branchait pas plus que ça : 12 historiettes de vampires, bif-bof...

Mais c'était sans compter sur l'originalité des auteurs du Petit Caveau !

Si je n'ai pas accroché à la première nouvelle Chapitre Premier de Jean-Paul Raymond malgré une mise en abîme intéressante, j'ai trouvé beaucoup de positif dans chaque proposition. On navigue entre des textes plus ou moins humoristiques, poétiques, désenchantés...

Mes préférences vont à Les Naomis de Jean Vigne avec son expédition au coeur de la forêt amazonienne et Petrus de David Osmay avec son félin de vampire.

J'ai un peu moins aimé Si tous les rois de la terre d'Olivier Boile même si l'idée m'a beaucoup plu, le découpage choisi par l'auteur a rendu ma lecture un peu difficile.

Enfin, la dernière nouvelle Mademoiselle Edwarda de Vincent Tassy était de toute beauté mais je lui ai trouvé quelques longueurs ce qui est un comble pour un texte court !



En bref, voici une anthologie réussie qui pourra — à mon avis — plaire à de nombreux lecteurs.


Lien : http://jeanneselene.blogspot..
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Emblèmes, HS, tome 2 : Les Fées

Les défuntes éditions de L’Oxymore publiaient des anthologies périodiques thématiques sous le titre Emblèmes. Le second hors-série portait sur Les Fées. Léa Silhol, directrice de ce numéro, nous présente ainsi treize textes féeriques après une introduction sous forme de vibrant plaidoyer.



Le sommaire mêle allègrement auteurs francophones et anglo-saxons, connus comme inconnus. La figure féerique est ici prise dans son sens le plus large. Nous croiserons ainsi un Troll dans le superbe Un Troll et Deux Roses de Patricia A. McKillip : vivant sous un pont, il ne fait de mal à personne et ne succombe qu’à son amour des jolies choses. Le jour où il désire une rose enchantée, il est entraîné dans une aventure qui le dépasse. Estelle Valls de Gomis nous présente un elfe-racine dans son délicieux texte Turquoise.



Mais ce sont, bien sûr, les fées qui ont la part belle ! [Lire la suite de la critique sur le site de Fées Divers]
Lien : http://feesdivers.fr/chroniq..
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Emblèmes, HS, tome 2 : Les Fées

Dire que j’ai aimé ce recueil de nouvelles est peu dire, j’ai rarement autant apprécié en un tel recueil autant d’écrits talentueux. D’habitude, on aime certaines histoires particulièrement, d’autres très moyennement et d’autres encore pas du tout, ce qui donne à la fin un avis mitigé sur le livre en question. Mais là… Toutes les nouvelles féeriques sont d’une qualité extrême, l’écriture des différents auteurs, quoique différente, a le don de nous entraîner vers le pays de féerie. Certaines histoires sont plus sombres que d’autres mais si un jour, vous souhaitez vous offrir un voyage féerique en restant assise confortablement chez vous, faites vous le plaisir de vous offrir ce livre.
Lien : http://labibliothequedefaery..
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 3 :..

Un recueil agréable à lire, avec des visions du monde très sympa.

Chaque auteur aborde le thème des frontières culturelles à sa manière, proposant quatre histoires qui n'ont rien en commun.



"Renaissance" de Benjamin Lupu nous amène en Asie du Sud-Est et crée une rencontre entre la technologie des colons capitalistes et le mysticisme (ou peut-être fantastique ?) des nomades des mers.



"Casques de cuivre et chapeaux de feutres" de Caroline Léger nous propose d'aborder les frontières culturelles littéraires, à travers une machine qui apporte une touche cyberpunk très sympa dans la thématique. Le final pourrait sembler attendu, pourtant je me suis fait avoir et l'ai lu avec une agréable surprise !



Dans "Précieuses entrailles" de Tephida Hay, l'autrice nous présente une jeune femme amenée contre son gré en Australie, et aborde les thèmes de la grossesse et l'exploitation des populations locales jusqu'à l'absurde. Malgré quelques maladresses d'écriture et une fin qui m'a semblé un peu facile, la lecture était agréable.



Enfin, "Illusions d'outre-temps" d'Ostramus est selon moi la meilleure nouvelle du recueil. Le thème du voyage temporel a déjà été vu et revu, en plus d'être facilement bancal. Pourtant, il est intelligemment pensé et raconté dans cette nouvelle, où cette thématique est abordée sous le prisme de la critique scientifique... et pas seulement.

J'ai vu qu'un roman sur cette thématique (et du même auteur) avait été publiée dans la même maison d'édition ; je ne serais pas surpris que la nouvelle ait engendré le roman. Et je crois que j'irai le lire à l'occasion. :)



Bref, un recueil sympa avec de nouveaux auteurs intéressants à suivre.
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Etrange enfance

La première chose à noter sur ce livre est que la couverture est superbe, elle attire énormément le regard en salon. Elle est un brin dérangeante, ce qui nous plonge d’office dans l’ambiance.

C’est une anthologie de 15 nouvelles qui mettent en scène des peurs d’enfant. Chaque nouvelle est suivie d’un ou plusieurs articles (14 en tout) très complets et j’ai adoré leur sujet autant que la manière dont ils sont rédigés. Il y a également 13 illustrations afin de rendre cette ouvrage encore plus beau.



– La nuit de l’enfant triste de Tepthida Haye : Delphine est baby-sitter. Elle passe la soirée chez les Delpierre à garder deux fillettes. Elle devait passer une soirée tranquille, mais ce n’est pas le cas… entre un effrayant vieux cheval à bascule et des amis imaginaires, l’angoisse est au rendez-vous.

Une première nouvelle qui nous plonge directement dans l’ambiance de cette anthologie. Une héroïne sympathique et malgré la peur réfléchit… avec une fin qui m’a laissée sans voix.

– Le coffre aux rebuts de Mello Von Mobius : Tom est balloté entre ses deux parents, et suit une psy. Au cours d’une nuit passée chez son père, on découvre la raison de son mal-être et cela empire lorsque ses jouets s’animent.

Une nouvelle assez courte, la plume de l’autrice est efficace et fait son petit effet.

– Törk de Aaron Judas : le narrateur est décédé. On lui offre la possibilité de revenir pour faire le bien et il se réincarne dans le jouet d’un barbare Törk. Il est acheté pour l’anniversaire d’un gamin et on sent bien dès le début qu’il va en baver.

Beaucoup de surprises dans cette nouvelle, ça m’a éclatée. Des références aux jouets des années 80, notamment Musclor et ça m’a clairement parlé et fait sourire. Le récit est coupé par des titres de musique et ça peut être sympa de les écouter tout en avançant dans la lecture.

– Un ballon bleu de Cécile Klein : l’autrice nous propose une balade à travers une fête foraine jusqu’à ce qu’on s’arrête sur un groupe d’adolescents.

Le style de la nouvelle est assez particulier : l’autrice s’adresse directement au lecteur comme si c’était l’interlocuteur de ce récit, avec pas mal de questions directes. C’était déroutant, mais pas forcément désagréable.

– Brahm’s Lullaby de Tom Newry : la grand-mère d’Antoine a fait réparer une vieille boîte à musique et l’offre à son petit-fils pour son sixième anniversaire comme il est de coutume dans la famille. Au bout de quelques temps, l’enfant est pris d’insomnies, seule la mélodie de la boîte à musique réussit à l’endormir, malheureusement chaque fois qu’il l’utilise, un drame se produit.

C’est une histoire très complète, un sentiment renforcé par le fait qu’elle se déroule sur un temps plus ou moins long et qu’à la fin de cette lecture, toutes les questions que j’ai pu me poser avaient trouvé une réponse, ce qui est bien agréable.

– Gummy Fear de Gaëtan Rhéal : un groupe de cinq adolescents se regroupent chez l’un d’eux, Goummie, pour réviser. La petite sœur de cette dernière veut entrer dans la chambre. Pour s’en débarrasser, le groupe lui fait une mauvaise blague. Le lendemain, la petite offre à sa frangine un paquet d’ours en gelée et tout au long de la journée, ses amis souffrent.

J’avoue que je ne pleurerai pas sur le sort des cinq ados, ils sont horribles. La plume de l’auteur est plutôt orale, ce qui contraste fortement avec les nouvelles précédentes. À noter que ce n’est pas désagréable, juste déconcertant dans un premier temps.

– Bébé le Grognon de Morwenna Le Bevillon : Mila, fillette de 4 ans, sort du grenier un vieux poupon sale, ce qui déplaît fortement à sa mère qui l’avait planqué là-haut.

Une nouvelle courte et un brin prévisible, mais rapide à lire et sympathique.

– La Datcha d’Alexandra Fiordelli : la mère de Yevna et Esfir part habiter dans une datcha, le temps de la rénover. Là-bas, les deux filles trouvent une pièce secrète qui abrite une charmante chambre d’enfant. Yevna est attirée par une matriochka… seule. Où peuvent être les autres ?

Ce fut un plaisir de découvrir avec l’héroïne les matriochkas manquantes jusqu’à l’inespérée conclusion. Pendant tout le récit, je me suis demandée quel était l’élément surnaturel : la datcha ou les matriochkas ? Et si c’était les deux ? Ça m’a bien fait cogiter.

– Souviens-toi cet été-là d’Éric Fresquet : le narrateur découvre que son amie d’enfance va épouser un acteur. Ça le ramène quelques années en arrière à une carte au trésor menant chacun des gosses de la bande à une boîte contenant une prédiction. C’est la seconde qui se réalise. Il n’en faut pas plus au narrateur pour se lancer sur la piste de sa boîte qu’il n’avait pas osé chercher à l’époque.

Un récit très différent des autres, moins angoissant et pourtant tout aussi prenant.

– Le problème de Maxime Herbaut : Le narrateur tente d’aider son fils à résoudre son problème de maths sur des trains partant à telle heure, de tel point, à telle vitesse. En vain. Il décide alors de prendre le train et de trouver la solution de manière plus réelle.

J’avoue que je me suis retrouvée dans le personnage. Moi aussi en primaire, j’étais incapable de résoudre ce genre de problème et je rêvais souvent de pouvoir prendre le train afin de trouver la solution. Un petit retour en enfance qui fait du bien.

– L’ami éphémère d’Annabelle Blangier : Billy n’a pas d’amis et ses camarades se moquent de lui. Il va donc faire sa tournée d’Halloween seul, mais au bout d’un moment, ça le lasse. Il préfère plutôt sortir le jouet en métal qu’il a trouvé au bord du lac afin de mieux l’observer. C’est alors qu’un garçon de son âge, portant un drap blanc en guise de déguisement lui adresse la parole.

Une bien triste histoire, que ce soit en raison du harcèlement subi par Billy ou du passé de Peter. Des personnages attachants de par leur vécu.

– Un jouet en bois de Pierre Bruhlet : Émilie passe son temps seule avec son Pinocchio qui était le jouet préféré de sa sœur, décédée deux ans auparavant.

La nouvelle semble courte et il en ressort une ambiance assez malsaine au sein de cette famille, ce qui m’a mise mal à l’aise. J’ai compris assez rapidement ce qu’il se passait et les hypothèses sur le décès de la sœur étaient fondées.

– Le rire de le sorcière de Morgane Scheinmeer : Zoé assiste à la veillée funèbre de sa tante, se rappelant les bons souvenirs et les jeux sous la pluie. Avant de rentrer chez elle, elle hérite d’une poupée de sorcière dont sa tante faisait collection. Depuis, ses nuits ne sont que cauchemars.

Ayant écrit cette nouvelle, je ne ferai aucun commentaire si ce n’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à me remémorer la joie de jouer sous une pluie battante.

– Une lueur dans le noir d’Anaïs Cros : en rentrant chez elle, Lucia trouve un carton devant chez elle. Quand elle l’ouvre, elle découvre ses anciens jouets qui lui rappellent de mauvais souvenirs, notamment ses crises de somnambulisme.

Une nouvelle rapide à lire qui nous plonge dans une nuit d’horreur. À ne pas lire la nuit.

– L’envers du décor de Nolwenn Parmart : Marcel adore les cirques et les fêtes foraines. Il se glisse sous la tente du magicien Lalande pour assister à un spectacle qui le dérange sans qu’il sache pourquoi.

J’ai eu un peu de mal avec cette histoire, n’appréciant pas particulièrement les tours de prestidigitation.



Comme j’ai fait un point sur chaque nouvelle, je ne vais pas m’étendre davantage.

Je me suis volontiers laissé porter par la plume des auteurs, aussi différentes les unes que les autres. Pourtant, toutes s’accordent et s’articulent parfaitement. Plusieurs m’ont parlé.

Je l’ai lu en trois jours seulement, tellement c’était prenant. Bref, c’est un coup de cœur pour cette lecture.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Emblèmes, HS, tome 2 : Les Fées

J'ai eu la chance de récupérer dans une boîte à dons, ce présent livre, qui est une anthologie sur les fées.

Il est édité chez l'Oxymore et les nouvelles qui le constituent sont réunis par Léa Silhol, qui est une spécialiste de la littérature féerique. Il est parsemé de superbes illustrations d'Amandine Labarre.

Ne connaissant pas du tout le monde féerique, je me suis lancée dans la lecture de ce livre en pure curiosité. Il est composé de 13 nouvelles qui nous montre tout un panel de ce que peut-être la littérature féerique. Pour ma part je trouve qu'il y en a certaines qui sont un peu trop cucul la praline. Mais ça c'est mon avis personnel. Sinon certaines sont vraiment génial, comme « Les Sombres » de Karim Berrouka, qui est ma préférée car beaucoup plus sombre.

Pour moi, mais je peux me tromper, le monde des fées est fait d'amour de soi, de l'autre, de la nature, de l'acceptation de l'autre, de la nature exetera.

Il y a beaucoup de comparaison au monde végétal, animal, minérale et même sur la nourriture sans oublier la musique. Ce monde est très enjoliver et douceâtre, tout y est beau. La musique y est enchanteresse.

Ce peut-être un monde à part entière ou être présent à nos côtés et atteignable par une porte ou un portail, même carrément être que onirique. Nous pouvons vivre au côté de ces êtres sans jamais les voir, certaines personnes peuvent interagir avec eux, ces êtres peuvent même nous donner un don pour nous aider dans la vie.

C'est souvent fleur bleue, beaucoup de happy end où tout comme (ce monde de merde ce trouve embellie ou amélioré par la présence des fées et autres êtres magiques).

Il y a souvent une morale sous-jacente à l'histoire qui nous est comté.

Par contre, il y en a certaines qui ont tendance à la noirceur. Tout ne finis pas forcément du bon côté.

Je conseil ce livre aux personnes qui sont comme moi et qui ne connaissent pas ce monde, car cela permet de se donner une idée de quel genre nous convient et même carrément de s'initier à ce monde totalement à part.

J'ai aimé parcourir ses nouvelles, sans oublier les deux annexes à la fin. La première nous est présenté par Marie-Laure Nouhaud, qui nous narre en gros la Genèse des fées Celtes, Irlandaises et Écossaises qui est très intéressante et même instructif avec quelques anecdotes. Ensuite la deuxième se trouve composé de plusieurs extraits de la « Mythologie feerique de Thomas Keightley», nous présentant des témoignages d'un autre temps sur l'interaction du monde féerique avec les humains. Cela peut paraître surprenant et même incongru.

Sans oublier les deux bibliographies, la première présenter par Léa Silhol, sur les traités, essais, livre d'art exetera, pour les aficionados. La deuxième présenté par Lionel Davoust et Léa Silhol, sur la littérature féerique, pour découvrir quel auteur et potentiellement en accord avec notre envie.

Voilà , j'espère ne pas choquer les connaisseurs en la matière.
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Vampire malgré lui - Anthologie

Les vampires ne sont pas tous de redoutables séducteurs ténébreux et puissants. Et si ils étaient bien loin de cette idée romantique un peu mièvre? Voilà le propos de cette anthologie qui regroupe douze auteurs. Sortons des sentiers battus et proposons une vision moins romantique de ce concept. Pari tenu?



Et bien je vous dirai, ça dépend. J’attendais d’être surprise, car c’est un sujet que je trouve très éculé et qui me lasse. Dans la plupart des cas je l’ai été et j’ai trouvé très intéressante l’approche des auteurs qui n’hésitent pas à utiliser les caractéristiques du vampire dans des intrigues déroutantes et marquantes. C’est le cas notamment de Neverland, où un jeune enfant essaie de comprendre pourquoi il ne peut pas mourir, et pourquoi ni les autres enfants du centre médical qui l’accueille ne vieillissent. Dans Pétrus, c’est à un chat domestique que la parole est donnée, chat bien particulier qui n’a aucun scrupule à laisser son maître se demander pourquoi il retrouve toujours ses conquêtes exsangues dans le lit au petit matin. On n’hésite pas à aborder la version absurde, teintée d’humour, de ce vampire qui ne supporte que le sang pur, sans aucune substance ajoutée, si rare de nos jours, dans Dis-moi qui tu manges, ou même la question du changement de sexe rendu impossible par une vampirisation inattendue dans Mademoiselle Edwarda, particulièrement touchante et mélancolique.



D’autres sont allés encore plus loin dans l’originalité, pour mon plus grand plaisir. Dans Les Naomis par exemple, on nous emmène dans une expédition en Amérique du Sud à la rencontre d’une tribu d’enfants qui vénèrent une race particulière de chauve-souris, une race qui se nourrit de sang. Il faut y attendre un moment pour voir réapparaître le thème vampirique et c’est réussi. On a aussi décalé le contexte, pour placer une vieille mamie vampire au fond d’une salle de classe pour défendre sa petite-fille contre ses professeurs, ou lutter contre un autre vampire à coup de gros calibre, dans Noblesse d’âme.



J’ai eu plus de mal avec d’autres nouvelles qui tentaient de renouveler le genre en le mélangeant à d’autre. Qu’il s’agisse de la SF avec Cuttle Fish où le vampire devient une créature à tentacule dont le métier est d’être acteur, du steampunk dans Comme un coeur qui bat où le vampire se lamente de l’omniprésence de créatures mécaniques à la place d’êtres de chair et de sang, ou de Déchéances où le vampire affronte une apocalypse zombie, le mélange ne m’a jamais paru très heureux. Même dans Si tous les rois de la terre, malgré l’idée séduisante de situer les vampires parmi les hautes têtes couronnées de l’empire napoléonien, avec urgence à les cacher, et malgré une plume particulièrement raffiné, j’ai peiné à retrouver un motif vampirique convaincant.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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Vampire malgré lui - Anthologie

Les vampires sont t'il vraiment tout beau , tout gentils ?

Les reponses dans ce recceuil de nouvelles
Lien : http://0z.fr/PYRCV
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Emblèmes, HS, tome 2 : Les Fées

Emblèmes, anthologie périodique à thème éditée par Oxymore, maison d’édition française spécialisée dans les littératures de l’imaginaire disparue en 2006. Chaque volume rassemble autour d’un thème nouvelles françaises, articles de fond et ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
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Etrange enfance

J'ai enfin pris le temps de découvrir la dernière anthologie des éditions Luciférines que j'avais pu acquérir lors de mon passage aux Imaginales en 2022. J'avoue ne pas avoir été déçue une seule seconde. Le recueil est à l'image que je me faisais de lui.

On retrouve différentes plumes dont quelques-unes que j'ai pris plaisir à redécouvrir et à retrouver surtout. Certaines sont vraiment uniques, extrêmement intéressantes. J'ai beaucoup apprécié les diverses narrations dont celle abordée avec "tu" en pronom principal. C'était très varié et passionnant. Chacun a sa patte, sa propre méthode qui la différencie des autres et c'est là toute la richesse du recueil. Chaque plume apporte de la diversité et de la passion.

J'avoue m'être attendue à une ambiance très sombre et glauque aux vues de la couverture qui fait frissonner et angoisser. Mais ça n'a pas été trop le cas. Certes, certaines nouvelles penchaient beaucoup d’un côté horrifique mais d'autres étaient plus douces et donnaient matière à réfléchir. Certaines étaient même très poétiques comme celle qui parlait d'un bateau fantôme que j'ai énormément apprécié. On retrouve cette diversité à travers ça et ça m'a beaucoup fait réfléchir, cette manière de voir les choses et de les retranscrire et surtout ça m'a permis de ne pas m'ennuyer une seule seconde. C'était tantôt très immersif, tantôt mystérieux et angoissant. On y retrouve de tout pour tous !

Comme lors de ma découverte de démons japonais, la première anthologie que j'ai pu lire de cette maison d’édition, on retrouve des petites notes à la fin de presque toutes les nouvelles. Ça enrichit les textes à un point inimaginable parce qu'on découvre l'histoire du jouet mis en avant dans la nouvelle. C’était très passionnant et surtout ça m’a appris pas mal de petites choses très intéressantes.



Conclusion : Une nouvelle anthologie géniale que je vous recommande !
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 2 :..

Ce deuxième volume de la collection d’anthologies de nouvelles steampunk des Éditions Oneiroi est aussi réussi que le premier.



Au programme cette fois-ci : quatre nouvelles tournant autour de thèmes comme la mécanisation, la condition ouvrière et la lutte des classes.



J’ai beaucoup aimé cette anthologie et je suis ravi d’enchaîner avec le troisième volume de cette collection, le dernier paru à ce jour.
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 2 :..

J'ai lu avec plaisir ce deuxième tome de l'Anthologie de nouvelles Steampunk : "mécanique & lutte des classes".

Je voulais le lire car Catherine Loiseau a écrit une des nouvelles. C'est sans surprise que j'ai aimé "les pies voleuses".

"La nouvelle élite" de Tepthida Hay m'a aussi beaucoup plu.

Je vous recommande la lecture de ce livre des éditions Oneiroi.
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Anthologie de nouvelles steampunk, tome 2 :..

Une lecture qui m'a laissée sur ma fin. La première nouvelle, Bang Bang, aurait pu être intéressante mais le "contrat crédibilité" qui fait le noeud du texte m'a paru bancal. La deuxième nouvelle, La nouvelle élite, m'a paru confuse et déséquilibrée, les choix de narrations m'ont peu convaincue. Les pies voleuses était sympa mais les ficelles un peu trop grosses. Le dernier texte, Lumière maudite, est celui qui m'a sûrement le plus parlé et emballée. Je dois avouer aussi que je m'attendais à autre chose dans le traitement du thème du recueil.
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Années Folles !

Entrez! Entrez! Ne soyez pas timides. Venez prendre part à un voyage dans le temps un peu spécial, un voyage de cent ans en arrière qui vous mènera dans une décennie appelée « les années folles ». Les maitres de cérémonie sont Jérôme Akkouche et Tepthida Hay et ils ont invités 15 écrivains avec eux afin de mieux recréer cette époque si particulière. Ils vous convient ainsi, avec une très belle illustration pile dans l’air du temps signée Georges Barbier, à des aventures palpitantes relevées d’un soupçon de science-fiction, d’urban fantasy et de beaucoup de fantastiques. Alors suivez moi vers cette époque au son du music-hall, des folies bergères en enfilant votre plus belle tenue.



À la fin de la première guerre mondiale, un mouvement d’euphorie et de libération envahit peu à peu le monde. Afin de panser leurs plaies et de mieux se reconstruire, les gens se tournent vers la culture, les fêtes, l’exubérance. Les années 20 sont ainsi marquées par le bouillonnement et l’effervescence dans plusieurs milieux d’où leur surnom d’années folles. Quand on pense aux années folles, on pense aux tenues nouvelles autant chez les femmes que chez les hommes, aux coiffures à la garçonne, à l’art, au développement du cinéma, au besoin de liberté, aux fêtes. Mais si on rajoutait un peu d’imaginaires à tout cela, la fête serait encore plus folle, l’évasion encore plus grande. C’est ce que nous propose les 15 nouvelles rassemblées dans cette anthologie, pour découvrir les années folles sous un nouveau jour. Petit tour d’horizon des années folles saupoudrées d’imaginaire:



Lucie Heiligenstein dans Les Ravisseurs de Lune nous propose un tour dans une soirée mondaine guidée par une photographe et un peintre avec une très légère touche de fantastique. Baptiste Minjat avec Comète Schloꞵchaffe nous fait découvrir le surréalisme dans un texte se déroulant en Allemagne. Malheureusement le style pompeux de l’auteur m’a fait passer à côté de ce texte. Dea Assoluta de Sylwen Norden nous propose de découvrir le côté spectacle dans les années folles au travers des souvenirs d’un homme amoureux d’une femme très énigmatique. L’ambiance de la période ressort particulièrement bien dans ce texte. On continue dans le milieu culturel, mais avec une ambiance totalement différente dans Le Saigneur de Nollendorfplatz de Fabrice Schurmans qui nous amène à Berlin pour la première de Nosferatu en présence du réalisateur et de l’acteur principal.



On change de pays, de thème et d’atmosphère avec une de mes nouvelles préférées de l’anthologie, Prohibition Times d’Estelle Faye. En pleine prohibition, 5 personnes ont pour mission d’aller au Kansas et d’y détruire Carrie Nation, l’esprit de la prohibition. Le texte ajoute une touche de mythologie nordique, de musique jazz, à des personnages très bien construits et c’est un véritable plaisir de lecture. Zurich 1924, ou L’Œil du Cyclone permet de découvrir Philippe Caza écrivain dans un texte de science-fiction qui s’offre Albert Einstein, Erwin Schrödinger et Tristan Tzara comme personnages dans une réflexion autour des voyages temporels et de leurs conséquences. Un texte réussi, à la fois drôle et finement écrit.



Little Cairo de Céline Badaroux propose de découvrir sous un nouvel angle un célèbre magicien des années 20, Houdini. Le texte est un peu court mais s’inscrit très bien dans l’ambiance des années folles. Anne-Laure Guillaumat dans Chasse Folle, Années Sauvages fait entrer un peu d’urban fantasy dans cette anthologie avec l’histoire d’une jeune femme appartenant à une famille de nécromancien. Un texte très agréable à découvrir à la fois pour son histoire et son univers. Éléa Daniels avec R’GIRLS parle du problème de la peinture au radium dans une usine de montres sous fond de vengeance et de fantômes. Une belle nouvelle sur un sujet délicat.



Nouveau genre et nouvelle planète avec Minuit au Clair de Terre d’Emmanuel Chastellière. Le texte se déroule dans l’univers de Célestopol, cité lunaire de l’empire de Russie dirigée par un duc extravagant et mégalomane. L’auteur nous convie à une visite guidée de la ville un peu spéciale, elle se déroule de nuit et sur les toits. Un très beau texte pour faire connaissance avec cet univers. Dans Contretemps pour Daisy Walker, Gillian Brousse nous fait découvrir le milieu de la mafia et de la prohibition. La nouvelle développe un concept intéressant mais aurait mérité quelques pages de plus. Patrice Quélard avec Le Malahou parle des ravages de la guerre avec les gueules cassées sous fond de magie, un texte pas toujours très clair.



Le Jeu de Pascal Malosse nous fait découvrir le milieu bourgeois des années 20 avec l’histoire d’un jeune héritier en vacances sur la côte d’azur prenant part à un étrange jeu. Une nouvelle à chute bien construite. La Dame en Noir et Blanc de Bruno Pochesci est une des nouvelles les plus réussies de ce livre. Elle mélange habilement l’évolution du cinéma au fil des années, fantômes et histoire d’amour. Une très belle réussite qui prend son origine dans une histoire véridique autour d’une dame en noir venant fleurir la tombe de Rudolph Valentino à chaque date anniversaire de sa mort. Anthony Boulanger vient clore l’anthologie avec Roaring Districts & Bubbles avec un texte se déroulant dans un vaisseau spatial reconstituant la période des années folles. Un texte un peu trop court pour être marquant.



Voilà, ce petit tour d’horizon est terminé. J’espère qu’il vous aura plu et vous aura donné envie de tenter le voyage vers Les années folles en compagnie de ces 15 textes qui reflètent chacun à leur manière un aspect de cette période. C’est une époque riche culturellement parlant qui mérite qu’on s’y attarde un peu plus, une époque exaltante et libre qui invite à la fête et à l’évasion. Alors n’hésitez à franchir le pas, parez vous de vos plus beaux atours et entrez dans la danse des Années Folles teintées d’imaginaire. Vous ne le regretterez pas!
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Animaux Fabuleux

Comme toute anthologie, du bon et du moins bon (cf la chronique complète), par contre, indépendamment de la qualité des nouvelles, j'ai été un peu déçue de leur choix. Pour moi, près de la moitié des textes ne répondent pas au thème "animaux fabuleux" tel que je le conçois, j'avoue que je m'attendais à d'autres choses.
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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Vampire malgré lui - Anthologie

... Certains ont choisi de garder les caractéristiques des vampires pour les associer à des situations déroutantes, d’autres de totalement sortir de la vision d’un protagoniste ténébreux et dangereux pour nous offrir des personnages hauts en couleur et inattendus. Quelques récits m’ont plu emballée que d’autres, et un seul m’a plutôt déplu.....
Lien : http://www.sariahlit.com/201..
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Vampire malgré lui - Anthologie

Voilà un recueil de nouvelles qui me réconcilie avec le genre car à part Edgar Allan Poe, les nouvelles et moi c'est souvent compliqué et d'autant plus quand on a plusieurs auteurs mais là ça marche vraiment bien. Sur les 12 nouvelles, j'ai eu 2 gros coups de coeur, 2 déceptions et le reste de belles découvertes. Je recommande ce petit recueil qui réussit son pari de nous présenter des vampires qui changent des clichés actuels.
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