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Citations de Teri Wilson (50)


Léo était un Mezzanotte . Elle était Juliette Arabella . Tout les séparait .
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- Je suis heureux de voir que notre amitié compte pour toi, Henry.
- Cela n'a rien à voir avec notre amitié. En revanche, je serai sur le terrain de polo demain matin avec toi, et je n'ai pas envie de recevoir un coup de maillet sur la tête.
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Elle avait peut-être perdu Donovan, mais cela n'impliquait pas qu'elle doivent perdre l'Angleterre. Elle ne serait jamais la maîtresse de Chadwicke, mais cela ne l'empêchait pas de devenir londonienne. Elle devait juste trouver un moyen de faire de Londres sa ville.
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Dans ses yeux, il décela l'ébauche d'une émotion qui dépassait la simple attirance physique.
Il le savait depuis le début. Lui-même l'avait ressentie, plus du'une fois... lors de ce premier contact, de ce premier baiser. En toute honnêteté, il l'avait perçue à l'instant où il avait posé les yeux sur Elizabeth Scott. Depuis ce jour, la seule vision de cette femme était devenue presque douloureuse. Sans sa présence, il ressentait un manque qui le creusait de l'intérieur. Un manque qu’il n'avait jamais éprouvé auparavant - et qu'il lui fallait combler à tout prix.
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- Dois-je tout donner, alors?
- Donner quoi? demanda-t-elle, l'air étonné.
- Mon argent, bien sûr. Ma fortune indécente, comme vous dites. Puisqu'elle vous gêne tellement.
- Ce ne sera pas nécessaire, répondit-elle en riant.
Ce rire inattendu, d'un charme irrésistible, lui fit l'effet d'un coup au cœur.
Donovan sentit ses bonnes résolutions fondre comme neige au soleil. Sa main s'élança par-dessus la table pour venir effleurer les doigts d'Elizabeth dans une caresse subtile.
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Les affaires sont les affaires, ajouta Léo. Qu'on le veuille ou non . ça n'a rien de personnel .
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- Pour l'amour de Dieu, nous venons de faire l'amour. C'était important pour moi. Et je sais que ça l'était pour toi aussi.
Elizabeth essuya une larme sur sa joue. Elle ne s'était même pas aperçue qu'elle pleurait.
- Nous ne sommes plus au XIXè siècle. Ce n'est pas parce que nous avons couché ensemble que tu es obligé de m'épouser.
- Cela n'a rien à voir, et tu le sais très bien.
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- Il a essayé de m'acheter. Quand j'ai de nouveau refusé, il a dit mot pour mot : "Les femmes comme vous, celles qui viennent de nulle par, ont toujours un prix." Ensuite, il m'a touchée.
Elle enfouit son visage dans ses mains.
- Quoi? rugit Donovan.
Il était prêt à bondir sur ses pieds, à foncer dans la salle de bal et à écarteler Markham. L'idée était follement attrayante, mais il savait que l'histoire n'était pas finie, et s'il partait maintenant, il ne connaîtrait jamais toute la vérité.
Néanmoins, il eut du mal à ne passe céder à la tentation.
- Elizabeth, qu'entends-tu exactement quand tu dis qu'il t'a touché? J'ai besoin de savoir ce qui est arrivé, et tout de suite.
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Il fit de nouveau volte-face. Grant Markham, toujours aussi abject, secoua la tête.
- Quel dommage qu'elle se soit enfuie alors que les choses devenaient intéressantes. Mais ce que je trouve plus intéressant encore, c'est qu'une personnalité de votre envergure ait choisi de s'amuser avec une prolétaire. Elle est un peu au-dessus de votre condition, cous ne trouvez pas? Cela dit, je peux comprendre ce qui vous attire chez elle.
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En présentant les termes de son pari un peu plus tôt, il n'avait pas eu l'intention de la posséder de cette façon. Par "l'avoir tout à lui", il avait pensé lui proposer un pique-nique, ou une balade à cheval dans la forêt. Il voulait lui montrer les arbres sur lesquels il grimpait enfant, le chemin où il avait appris à faire du vélo.
Eh bien, il avait décidé que ces occupations innocentes attendraient. Parce qu'il n'en pouvait plus de ce désir qui l'avait saisi à l'instant où il avait posé les yeux sur elle. Il n'attendrait pas une minute de plus.
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Pour dire les choses simplement, il en avait assez.
Assez des traits d'esprit, des provocations sensuelles, des occasions manquées. Assez de ce désir charnel qu'il éprouvait pour elle et qui, malgré tous ses efforts, refusait de disparaître. Assez de l'attente, l'interminable attente.
Il la voulait.
Maintenant, pendant qu'elle était encore à lui.
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Elle était en train de fondre. D'un instant à l'autre, elle allait se dissoudre, et il ne resterait plus d'elle qu'une petite flaque sur le sol.
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- Si vous voulez rendre les choses plus intéressantes, nous pouvons toujours faire un pari : si mon équipe gagne, vous serez tout à moi cet après-midi. Rien que nous deux.
Les nerfs d'Elizabeth se hérissèrent. A moins que ce ne soit de l'excitation?
- Rien que nous deux?
- Rien que nous deux. Vous serez à moi. Ou devrais-je dire que je serai tout à vous? demanda-t-il avec un sourire provoquant. Qu'en dites-vous?
En pensées, elle le vit qui sortait de l'eau, athlétique et trempé.
- J'en dis que je ne suis pas assez stupide pour parier contre vous, Donovan Darcy.
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L'eau gouttait de son torse nu, qui était aussi large et musclé qu'Elizabeth l'avait imaginé. Encore plus, en fait. Ses biceps se gonflèrent tandis qu'il passait les mains dans ses cheveux mouillés. Des gouttes d'eau volèrent en tous sens.
La gorge nouée, Elizabeth poursuivit son examen. Ses abdominaux étaient divins, réellement sculpturaux. Cet homme était un concentré de virilité.
Elle n'osait pas regarder plus bas. au-dessous de l’élastique de son maillot de bain noir qu'il portait dangereusement bas sur les hanches.
Ou alors, juste un peu.
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Il caressa ses phalanges de la pulpe de son pouce.
- Parce que vous savez ce qu'on dit...
Elizabeth se passa la langue sur les lèvres avant de demander :
- Non. Dites-moi.
Elle était intriguée, à présent. Donovan était plus satisfait que jamais.
- "En amour comme à la guerre, tous les coups sont permis", dit-il en étreignant légèrement sa main.
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"Pas touche", avait-elle dit. C'était ridicule. Cette consigne le rendait fou, et il ne comprenait pas pourquoi. Il avait passé l'essentiel de sa vie à ne pas toucher Elizabeth Scott, et soudain, il n'avait plus que cette idée en tête.
La toucher.
La goûter.
Il secoua la tête pour chasser ces pensées. Tout cela viendrait plus tard. Bientôt, à Chadwicke.
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- Elizabeth, dit-il d'une voix rauque.
Il semblait proche de perdre son sang-froid, et une nouvelle vague d'excitation monta en elle.
- Soit vous entrez avec moi dans cette chambre sur-le-champ, soit je vous y porte moi-même.
Elle éclata de rire. Alors, mettant sa menace à exécution, il la prit par la taille et la souleva pour l'emporter, une main dans son dos et l'autre derrière ses cuisses.
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"Concours canin... ou concours câlin? Donovan Darcy et sa mystérieuse compagne se livrent à des activités extra-canines lors de l'exposition d'Ashwyn ce week-end."
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"Vous êtes une femme difficile à attraper."
Elizabeth émit un rire forcé. Elle s'entendit répondre :
- C'est parce que vous n'avez pas essayé suffisamment.
Pourtant, tout en elle semblait crier tout autre chose. Faites comme si vous m'aviez attrapée.
Donovan se pencha pour l'embrasser, une lueur déterminée dans son regard de braise. Jamais il n'avait été aussi sérieux que lorsqu'il avait affirmé être prêt à réclamer son dû.
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Il commençait à entrevoir le danger qu'il y avait à s'intéresser de trop près à Elizabeth Scott. Elle l'attirait beaucoup trop, ce n'était pas sain. Il avait fait de gros efforts pour se persuader que cette attirance était purement physique. Mais si dans ce cas, pourquoi l'avait-il amenée ici, à l'Orangerie? Il avait simplement pensé que, passionnée comme elle l'était par les cavaliers, elle devait absolument voir ce lieu - qu'elle le découvre grâce à lui ou à n'importe qui d'autre n'avait aucune importance.
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