?? Et si nous vous disions que nous avons la sélection IDEALE pour cet été ? A découvrir dès maintenant ?
Au programme :
- La librairie des rêves suspendus, de Emily Blaine
- Petites confidences et grandes confessions à Martha's Vineyard, de Sarah Morgan
- Tu ne m'oublieras pas deux fois, de Mhairi McFarlane
- C'était pas censé se passer comme ça, de Eve Borelli,
- Fais-moi taire si tu peux, de Sophie Jomain
- Ce crétin de prince charmant, de Agathe Colombier-Hochberg
- La guerre des papilles, de Lucie Castel
- Mes amies, mes amours, mais encore ? de Agathe Colombier-Hochberg
- Avant, j'étais un salaud, de Louisa Méonis
- Mais sinon, tout va bien, de Max Deloy
A retrouver sur https://www.harlequin.fr/collection/eth
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Il n’y a rien qui ne s’arrange en discutant. Je vous le jure ! Prenez cette imbécile d’Elsa, dans La Reine des neiges ! Si elle avait communiqué avec sa sœur au lieu de s’enfermer dans l’une des pièces du château pour jouer les indifférentes, ça ne se serait pas fini en tempête de magnitude 90 193 !
Lucien la fixait de ses yeux sombres, les paupières légèrement plissées, incrédule. Oui, au lieu de l’encenser, il restait planté là, sans ciller. Pas le moindre frisson d’enthousiasme. Rien ! Nada ! Il était ingrat, voilà tout.
– Cristalline… On n’est plus des gosses, lança-t-il avec un sourire contrit.
Soit, mais tout de même ! Elle s’était coltiné six cents bornes pour lui annoncer qu’elle allait l’extraire de là : un zeste de motivation aurait été apprécié.
– Et ? Est-ce que ça m’ôte mes pouvoirs de super-héroïne ? rétorqua-t-elle en bombant fièrement la poitrine.
– Si tu veux mon avis, le monde se porterait mieux si on enfilait tous un serre-tête licorne ou des ailes de fée de temps en temps.
Il est vrai qu’il peut être difficile de savoir à l’avance si ce que nous vivons vaudra ou non la peine d’être immortalisé.
Puisque tu aimes les plantes, je t'ai trouvé un métier qui n'implique pas que tu les fumes mais que tu en prennes soin.
Pourtant, si je m’autoscanne objectivement, je ne suis pas repoussante : grâce à la course à pied, qui compense mon amour pour le fromage, j’entre dans la catégorie menue (même si j’ai hérité bien malgré moi de l’option planche à pain/cul plat…); mes cheveux ont de chouettes reflets auburn (même si, question coiffure, ce n’est pas encore ça : j’en suis au stade de la repousse anarchique suite à une tentative malheureuse de coupe à la Cristina Córdula). Mes yeux sont très bruns et en amande, on m’a déjà dit qu’ils étaient merveilleusement pétillants (d’accord, le mec était soûl au dernier degré, et il était 5 heures du mat, en boîte de night, mais je choisis de croire que son compliment était sincère). Quant à mon nez… Un long soupir m’échappe alors que j’y porte les doigts et le tâte.
Mon pyjama et une télécommande, voilà la seule compagnie dont j'ai besoin et envie ce soir.
Tu as choisi ce métier parce que tu es comme ça. Et je ne pense pas que ça t’aide dans la vie de tous les jours. Tu es tellement dans la lune que tu enchaînes les catastrophes. Que dis-je, tu es dans la lune… Tu vis carrément dessus !
Je n'aime pas mon nez, mais j'ai fait la paix avec lui. Ce qui me blesse, c'est la façon dont ma mère insiste pour que je me le fasse raboter. Comme si elle me trouvait si laide qu'il fallait me déconstruire, puis me reconstruire.
Aujourd’hui, Pia-Mia a bien voulu jouer avec moi. Elle a pris toutes les chenilles qui rampaient à la queue leu leu dans la cour de récré et elle me les a collées sur les bras, les jambes et dans le cou : c’était pour me décorer. J’ai eu très mal, et je suis allé à l’hôpital. Maman m’a dit que ce qu’elle avait fait était grave, car les poils des chenilles processionnaires sont très irritants. Elle ne veut plus que je parle à Pia-Mia, elle pense que c’est « une graine de mafieuse ». Je n’ai pas compris ce que ça voulait dire et, de toute façon, je m’en fiche. Pia-Mia a voulu jouer avec moi !