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Critiques de Thibaut de Saint-Pol (17)
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Pavillon noir

Le 20/07/20, ZDNet a informé le monde informatique, sur le retour "d'Emotet", la plus active des opérations cybercriminelles et de botnet de malwares. Explique Sherrod DeGrippo, directeur de recherche sur les menaces informatiques chez Proofpoint.





Caché derrière son ecran, Cyril jubile! Il a écrit et dissimulé sa bombe... Un virus pire que "Zeus Bot", capable de désorganiser toute la planète.

Le compte à rebours a commencé : tic tac tic tac..





C'est un cyberterroriste, fier de son drapeau noir, et capable de se faufiler dans les réseaux les mieux protégés, tel un ver malveillant...

Il se revendique comme le meilleur pirate de Marchenoir!





"Vous me voyez comme un parasite, un lâche? Je suis un héros. Personne ne le soupçonne encore, mais j'ai de grands projets, pour le monde!"





Mais, dans cette toile immense du Web, dans le Darknet, il sent une présence malveillante... Une monstrueuse araignée, tapie dans l'ombre, et attachée à sa perte...





"La moitié d'une année s'est écoulée sans que je voie la lumière du soleil. J'ai toujours préféré l'ombre et la liberté qu'elle autorise."





Le jeune pirate fulmine, on a touché à son bureau, à son ordinateur et ouvert ses fichiers informatiques. Qui? Qui s'est permis? Qui lui en veut et le menace?





Cyril?

" Il a l'âge d'être mon fils. Je ne le laisserai pas tomber."

Folie, schizophrénie et volonté de nuisance. Il est dangereux...

Je dois trouver un moyen de le soigner (certains Hikikomori nippons se suicident, quand on debranche leur machine) ou de l'empêcher de nuire.

Je vais augmenter les doses de neuroleptiques...





"Le professeur G. m'informe qu'un suicide s'est produit dans sa clinique et qu'une commission d'enquête va dépêcher un expert, chez moi."

Dans ma clinique?

Jamais! Jamais, je ne le laisserai parler à Cyril, à mon patient. Personne ne touchera à mon malade.

Personne n'entrera dans la chambre 401...





Zeus Bot est responsable de 4 millions d'infections, rien qu'aux États-Unis, pour 70 milliards de dollars de pertes...
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N'oubliez pas de vivre

Un livre superbe sur l'enfer des khagnes(intéressant surtout pour ceux qui l'ont vécu, comme moi),le travail,la solitude,l'amitié,l'amour.
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N'oubliez pas de vivre

Un roman qui m'a appris que même loin des horreurs physiques de la guerre ou de la maltraitance, on peut trouver la souffrance psychologique. En l’occurrence, dans l'apprentissage de l'élitisme et des études bien trop poussées.

Les premières pages m'ont beaucoup interpelé, sans doute par cette narration à la deuxième personne du pluriel qui vous saisit pour faire de vous le personnage du roman. Un roman qui laisse écouler de la noirceur et du désespoir dans cette aventure en prépa qui nous rappelle que la vie, c'est bien plus complexe que de passer par tel ou tel chemin.



Attention, la lecture est lourde de par l'écriture saccadée du romancier et l'ambiance très hermétique du bouquin. Vous voilà prévenus.
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N'oubliez pas de vivre

Dans les premiers chapitres de ce premier roman, si l'on n'a pas été hypokhâgneux, si on n'a pas souhaité l'être, on se demande quel intérêt, hormis ethnologique, il y a à le lire. L'écriture peut-être, saccadée, brutale, parfois télégraphique, comme douloureuse même. L'usage du vous, constamment, par nature vous interpelle et vous amène à vous identifier, peu ou prou, à l'un des personnages. Bien mais sans plus, si on jette l'éponge.

Alors, on continue et outre l'aspect esclavagiste, inconscient et bachoteur de cette préparation à Normale Sup, apparaît une amitié amoureuse, décrite avec pudeur, comprise un peu tard, peut-être trop tard.

Roman autobiographique, on ne sait. On ne veut de toute façon pas savoir, on y croit, c'est tout, c'est déjà beaucoup. Cette forme d'amitié peut ne pas être comprise par tous. Elle peut ne pas être vécue de cette manière, mais chacun peut, au-delà de ne pas oublier de vivre, chacun doit, être à l'écoute, vivre pleinement ce qui lui est offert et le dire!
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N'oubliez pas de vivre

Un livre qui contribue à entretenir le mythe des classes préparatoires : surexagération du travail fourni, de la solitude, de l'importance accordée aux concours par les élèves...Je ne pense pas que tout cela soit très sain. Car ceux qui n'ont pas fait de prépa auront du mal à distinguer l'ironie des propos sérieux. Dans l'ensemble, pas franchement bien écrit. Et finalement, quel intérêt ?
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N'oubliez pas de vivre

Ce roman nous plonge dans l'univers d'une prestigieuse classe préparatoire, où est formée autant que formatée l'élite de la nation. Surcharge de travail, manque de sommeil, isolement... Le personnage principal ne rompra sa solitude que lorsqu'il apercevra Quentin au détour d'un couloir. "Amitié coupable"... Le lecteur est embarqué dans le quotidien de ces jeunes gens avec beaucoup de talent. On se sent presque oppressé, et dans le rythme de leurs études. Le récit est simple, très bien écrit. J'ai lu ce roman il y a des années mais j'en conserve une impression forte. Nul besoin d'être passé par ce parcours pour être embarqué dans le récit. A découvrir !!!
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N'oubliez pas de vivre

L'histoire est bien menée, la solitude et l'enfermement sont très présents. Peu à peu le tragique s'impose, c'est ce qui fait la force de ce roman. Petit bémol : la narration à la deuxième personne du pluriel est parfois gênante.
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Le corps désirable - Hommes et femmes face à le..

Cet ouvrage n'est pas mauvais même s'il se répète à de nombreuses reprises ; d'ailleurs, on a un peu l'impression de tourner en rond concernant les conclusions que tirent l'auteur de différentes enquêtes.

La femme est davantage soumise aux pressions concernant son corps que l'homme. Ok, mais quid d'une analyse plus approfondie ? Pourquoi ne pas avoir enrichi l'ouvrage de témoignages ?

Après, l'auteur s'intéresse davantage aux statistiques qu'au vécu des individus ; et cela bien dommage d'autant plus quand on parle du poids/de la corpulence qui est une donnée subjective dans un premier temps.

Toutefois, le livre reste agréable pour celui, qui comme moi, fait un tri dans les chapitres et sous-sections.
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N'oubliez pas de vivre

Plongée coeur de la classe prépa où la vie n'est pas rose mais alors vraiment pas !
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À mon coeur défendant

"A mon coeur défendant" de Thibaut de Saint Pol



Editions Plon, 205 pages, 2010



Nous sommes en pleine deuxième guerre mondiale, la jeune Madeleine travaille au Quai D'orsay lorsqu'elle décide de fuir Paris qui va bientôt tomber sous l'occupation allemande. Alors qu'elle est sur le point de prendre son train vers le sud de la France pour rejoindre sa soeur, son responsable lui confie l'original du Traité de Versailles, incarnation de l'humiliation et de la défaite allemandes lors de la première guerre mondiale; pour que celui-ci soit à l'abri. Le roman raconte la fuite de Madeleine, et l'histoire de Henrich, officier allemand, qui la poursuit d'années en années dans l'espoir de récupérer le traité.



J'ai passé un bon moment à lire ce roman. Il aborde les sentiments des deux camps au fur et à mesure que la guerre avance. Il évoque également les cicatrices de la guerre, des années après, alors que tout est clair du point de vue de l'Histoire, mais beaucoup moins du point de vue des rapports humains entre le France et l'Allemagne. La relation entre Madeleine et Henri m'a beaucoup plue.



Bizarrement, alors que d'habitude je trouve les romans sur le sujet bien trop glauques (et pour cause!), je trouve que ce roman aborde le sujet avec beaucoup trop de légèreté. Cette critique concerne, non pas les situations ou les évènements, mais bien le style de l'auteur un peu trop léger, trop sentimental et trop romanesque parfois.



Mais voilà, je lis tout ce que je trouve sur le sujet depuis des années, forcément je ne pouvais pas passer à côté de ce roman, un grand merci à Babelio et à Masse Critique pour son envoi :)


Lien : http://cryssilda.canalblog.c..
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À mon coeur défendant

Roman de Thibaut de Saint Pol.



En juin 1940, la Wehrmacht est aux portes de Paris. Au Quai d'Orsay, comme dans tous les ministères français, c'est l'affolement. C'est dans l'odeur de papiers brûlés et dans le vacarme d'une fuite désordonnée que Madeleine, jeune employée de bureau, se voir confier un des symboles de l'honneur de la France, le traité de Versailles. L'inestimable parchemin fait la preuve de la culpabilité de l'Allemagne lors de la précédente guerre. À ce titre, le Führer veut s'en emparer pour le détruire. De Paris à Toulon, en passant par Lyon et Montpellier, Madeleine tente de mettre la relique en lieu sûr, suivie de près par Heinrich, un officier allemand déterminé à détruire lui-même le Diktat, cette preuve infamante de l'humiliation subie par son pays en 1919. En 2009, Théobald, le petit-fils d'Heinrich, frappe à la porte d'une vieille femme recluse dans une petite commune du Var.





Une lecture bien décevante voire agaçante. J'ai trouvé l'écriture détestable, au croisement du pire de tous les romans de gare, des romans d'aventure à deux sous et des romans historiques de bas étage. Le prétexte historique n'est pas mauvais, bien au contraire. "Sans le Diktat, on ne comprend pas grand-chose au XX° siècle." (p. 72) Courir sur les traces du traité de Versailles a son charme, même si certaines pages m'ont désagréablement rappelé le mauvais Da Vinci Code de Dan Brown. Hélas, tout n'est que caricature dans ce roman.





Les rancœurs présentes des deux côtés du Rhin sont incarnées dans des personnages trop peu travaillés et improbables. Certes il y a eu des héros pendant la guerre, mais Madeleine n'est pas crédible. La petite employée administrative sans envergure devient une pasionaria en quelques jours. "Nos soldats étaient les plus forts, et notre cause plus juste." (p. 11) Sa réaction face au régime de Vichy est inappropriée : la majorité des Français a accueilli Pétain en sauveur et sa demande d'armistice comme la seule façon d'éviter la boucherie de 14-18. Les récriminations sont venues plus tard, après la première euphorie dissipée.





Heinrich est plus convaincant. L'officier de la Wehrmacht, dévoué au Reich, plein de morgue envers les vaincus, est un espion satisfaisant tant qu'il joue au chat et à la souris avec la petite française qui prend le temps de batifoler avec lui au lieu de s'en tenir à sa mission. Son mépris des SS est justifié bien que trop répété. Cependant, ses pensées nostalgiques sur la beauté de son pays et la chaleur de son foyer sont des clichés ridicules. Il fait du traité de Versailles le responsable de tous les maux de l'Allemagne, il impose le Diktat comme raison absolue d'entrer en guerre contre l'Europe entière qui a réduit son pays à la soumission. En cela, il pense comme les Allemands de cette époque. Et c'est là que le bât blesse! Aucune nuance, aucune finesse dans la psychologie du personnage! Et comme dans le pire des romans d'espionnage, les deux agents ennemis succombent à l'amour et renoncent pour partie à leur mission.



La construction du roman présente un certain intérêt. Le récit de Madeleine, le journal d'espion d'Heinrich et le récit de Théobald occupent successivement les chapitres du roman. Les informations importantes sont ainsi dévoilées par des narrateurs auxquels on ne s'attend pas. Le emphatique de Madeleine est tout simplement insupportable: elle ne sait que réaffirmer son engagement patriotique en pointant du doigt les Français apeurés qui ont préféré se faire discrets. Elle brandit sa mission comme une preuve de vertu morale, entrecoupant son discours d'allusions agaçantes à sa piété religieuse et de diatribes mélodramatiques envers l'envahisseur. J'ai préféré la langue utilisée par Heinrich, le télégraphique, très succint, la forme de notes écrites rapidement au coeur de l'action, en prise avec la réalité. Mais là aussi, son emphase patriotique est imbuvable. Reste le discours de Théobald, son mépris affiché pour le peuple français qui réécrit l'histoire pour nier ses responsabilités ou endosser le beau rôle. La quête de réponses sur le passé de son aïeul revêt malheureusement les apparences d'un voyeurisme fouineur très déplaisant.



Alors... suis-je passée à côté de ce livre supposé faire vibrer ma fibre patriotique? Est-ce un roman ironique, à lire au second degré? Si c'est le cas, la quatrième de couverture est trompeuse. Est-ce un vrai roman historique sur fond d'espionnage? Dans ce cas, l'auteur aurait dû creuser davantage son sujet au lieu d'accumuler les clichés que tout le monde a déjà lus. Je trouve la première de couverture affreuse, mais les goûts et les couleurs... Étrange de trouver ce roman chez Plon qui m'a toujours paru être une maison de qualité.



Voilà probablement un texte à faire lire à des adolescents: il y a de l'aventure, suffisamment mais pas trop d'histoire pour donner l'impression de lire "un livre de grand", les personnages sont faciles à cerner (et on en fait bien vite le tour!).
Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Pavillon noir

Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008)



Et si le danger le plus grand et le plus imminent qui menaçait nos sociétés et nos gouvernements n’était pas la guerre, le terrorisme, le fanatisme religieux ou une épidémie de grippe aviaire ? Que ferait-on si, soudainement, le système informatique mondial échappait au contrôle de ses utilisateurs, s’emballait, tombait aux mains d’un esprit torturé et machiavélique dont le but ultime serait d’établir le nouvel ordre du chaos international ?



C’est ce que prépare jour et nuit Cyril, jeune pirate informatique, depuis un lieu insoupçonnable le protégeant du reste du monde : la clinique psychiatrique de Marchenoir. Hospitalisé pour schizophrénie, le pirate du web présente une forme d’addiction à l’informatique et à l’internet qui passionne et fascine sa psychiatre, qui est prête à tout pour le guérir et obtenir la reconnaissance de ses pairs.



Quand le berger laisse le loup rôder librement dans la bergerie, persuadé de le contrôler, nul ne sait comment les choses se termineront…



Second roman de Thibaut de Saint Pol, Pavillon Noir explore les limites de la normalité en nous plongeant dans l’univers particulier de la psychiatrie. Documenté, crédible et rendu compréhensible, l’addiction à internet, ce monde où le pouvoir s’obtient à la force du clavier, est finement exposée à travers le portrait de ce jeune pirate schizophrène.



Sans être le roman de l’année, Pavillon Noir se lit facilement avec intérêt et plaisir, menant le lecteur dans une intrigue qui le poussera certainement à s’interroger sur lui-même et sur son rapport à internet. Vous pensez être en sécurité ? Prenez garde…
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À mon coeur défendant

A mon cœur défendant est le troisième roman de Thibaut de Saint Pol. Après N'oubliez pas de vivre qui nous faisait découvrir l'univers à part des classes préparatoires aux grandes écoles, et Pavillon Noir qui nous plongeait dans un hôpital psychiatrique, le jeune auteur s'attaque cette fois à un autre sujet lourd : la France sous l'Occupation.



Juin 1940 : la Wehrmacht est aux portes de Paris. La victoire allemande est imminente, mais elle ne sera totale, aux yeux du Führer, qu'après la destruction du document original du traité de Versailles, souvenir cuisant de la défaite de 1918.



Au péril de sa vie, une jeune employée du Quai d'Orsay reçoit la mission de tout faire pour sauver le précieux parchemin, relique inestimable de l'honneur de la France. Traquée par un officier allemand, Madeleine fuit à travers le pays dévasté. De la capitale aux rivages de la Méditerranée, la jeune femme s'engage alors, avec son poursuivant, dans un troublant jeu de piste. Peu à peu, elle verra grandir en elle la confusion du devoir et des sentiments.





Dans ce roman, Thibaut de Saint Pol donne la parole à trois personnages :



Madeleine, jeune alsacienne qui porte le lourd fardeau de protéger le Traité de Versailles, nous raconte sa fuite de Paris en 1940

Heinrich, un officier allemand qui pourchasse Madeleine à travers la France pour mettre la main sur le fameux Diktat

Théo, petit-fils d'Heinrich, en visite en France de nos jours avec l'espoir de connaître enfin la vérité sur la disparition de son grand-père



Les trois récits sont directement liés et indissociables : c'est à Théo que Madeleine s'adresse quand elle nous raconte sa vie pendant l'Occupation et le jeu du chat et la souris qu'il l'a opposé à Heinrich à l'époque. L'auteur jongle ainsi habilement entre trois personnages et deux époques. L'histoire est intéressante et bien menée, il y a un véritable suspense et quelques rebondissements bien trouvés. Seul le twist final m'a un peu déçu, peut-être parce qu'il était si prévisible que la surprise aurait justement été de le contourner. Ceux qui ont lu ou liront ce livre comprendront tout de suite à quoi je fais allusion mais je n'en dirai pas plus pour ne pas éventer le secret.



Si le récit m'a plu, c'est surtout le lien avec l'Histoire qui m'a intéressé dans ce roman. J'ai particulièrement apprécié les mots d'Heinrich et de Théo sur la France ; ce sont deux regards croisés et différents sur notre pays à soixante années d'intervalle. Entre le mépris d'Heinrich et la distance de Théo, on voit une nette évolution mais aussi la complexité des liens entre les deux voisins. Pour moi qui suis tombé « amoureux » de l'Allemagne à l'adolescence, cette vision des relations franco-allemandes a été l'un des points forts de ce roman.



Avec A mon coeur défendant, Thibaut de Saint Pol confirme les espoirs placés en lui – par moi, en tout cas – après ses deux premiers romans. Outre une plume agréable à lire, j'apprécie chez cet auteur sa capacité à nous plonger chaque fois dans des cadres différents. Avec lui, on « voyage », d'une époque à une autre, ou simplement d'un lieu à un autre. En attendant son prochain roman, tout cela m'a donné envie de relire N'oubliez pas de vivre et Pavillon noir !
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Pavillon noir

Pavillon noir est le deuxième roman de Thibaut de Saint-Pol, un jeune écrivain français dont j'avais beaucoup aimé le premier roman N'oubliez pas de vivre.



J'ai eu du mal à entrer dans ce livre. J'ai lu laborieusement les cent premières pages, à un rythme inhabituellement lent pour moi. Le matin et le soir dans les transports en commun, je choisissais souvent écouter de la musique sur mon iPod plutôt que de sortir ce livre pour avancer dans sa lecture. Il est resté ainsi pendant presque trois semaines sans sortir de mon sac.



Je l'ai finalement ressorti et quelques pages plus tard, c'était le déclic : j'ai dévoré la suite toute la semaine, passionné par ce que lisais. Je ne sais pas si c'est mon humeur qui était différente et propice à la lecture ou si l'histoire est devenue intéressante à ce moment précis du récit, mais l'effet est impressionnant.



C'est un très beau roman sur le piratage informatique et sur la folie. Le personnage principal est attachant et la fin recèle quelques surprises, ce que j'apprécie toujours dans un roman.



C'est le deuxième roman de Thibaut de Saint-Pol et il me plait autant que le premier. Je crois que je vais suivre de près les prochaines publications de cet auteur prometteur, comme je l'avais fait il y a quelque années pour Philippe Besson (même si les deux premiers romans de Thibaut de Saint-Pol m'ont tout de même moins marqué que l'avait fait En l'absence des hommes à l'époque).
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N'oubliez pas de vivre

N'oubliez pas de vivre est un roman publié en 2004 chez Albin Michel. J'ai découvert son auteur, Thibaut de Saint-Pol, grâce à un billet de blog concernant son dernier roman, Pavillon Noir.



La quatrième de couverture présente très bien le livre :



L'enfer des prépas. Travailler, exceller jusqu'à « oublier de vivre ». Apprendre à tout connaître et ne plus rien savoir. De soi ni des autres.



Pensionnaire pendant ses deux années d'hypokhâgne et de khâgne dans un lycée de la banlieue parisienne, un jeune homme découvre avec stupéfaction les rouages d'un monde à part. Comme un enfant pris au piège, il cherche secrètement à rompre l'isolement. Un mot, un geste, un regard échangé avec Quentin, et c'est le début d'une amitié inavouable. Dans les couloirs des classes préparatoires, là où se forme l'élite de la nation, la souffrance est silencieuse.



Un premier roman d'apprentissage, d'angoisse et de douleur, qui révèle le talent et le style remarquables d'un nouvel auteur.





Je n'ai pas été élève en classes préparatoires aux grandes écoles, je ne saurai donc dire si le tableau dressé par l'auteur reflète fidèlement la réalité. Par contre, j'ai apprécié de le fait de pouvoir entrer facilement dans ce « monde » grâce aux explications finement distillées par le narrateur. J'avais peur de plonger dans un livre écrit par un ancien élève de prépa pour d'anciens élèves de prépa mais ce n'est pas le cas.



C'est un récit fort qui semble refléter l'ambiance particulière des classes préparatoires. Le dénouement m'a surpris sans vraiment me surprendre. En fait, a posteriori, je me dis que tout allait dans cette direction mais sur le coup j'ai véritablement été choqué par la tournure prise par les événements finaux.



Mon premier contact avec un roman de Thibaut de Saint-Pol est très positif ; Pavillon Noir m'attend déjà pour poursuivre ma découvert de cet auteur.
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N'oubliez pas de vivre

Une bonne description des classes prépa ?

Je ne sais pas ! C'est sans doute un bon livre pour ceux qui sont allés en prépa, quoique, ils ont sans doute envie de lire autre chose voire rien du tout...

Je n'ai pas du tout aimé ce livre, surtout l'emploi du vous...
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À mon coeur défendant

Une belle idée : une jeune femme reçoît le traité de Versailles alors qu'elle s'apprête à fuir Paris, bientôt aux mains des Allemands. Le roman raconte sa fuite et la course-poursuite avec l'officier qui va tenter de le récupérer. C'est une très jolie fresque, tout en nous tenant en haleine jusqu'à la dernière page. C'est tellement bien pensé qu'on est étonné que le sujet n'ait pas été exploité plus tôt. L'écriture est simple, mais efficace et rend particulièrement bien l'atmosphère de cette période trouble. C'est riche en rebondissements et on se prend facilement au jeu. J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre.
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