Thierry Jigourel

La Bretagne avec ses mythes, ses légendes, ses endroits cachés, ses histoires vraies.

Comment ne pas tomber sous son charme quand on y passe quelques jours, et comment ne pas vouloir y retourner après avoir lu ce guide, afin de la découvrir sous un nouvel angle.

Cette enquête de meurtres des moines est difficile à résoudre et les mène à de nombreux dangers.

Après la blessure de Taran, ils partent à nouveau à l'aventure en recherchant le chaudron de Dagda.

Des voyages, des rencontres, des quêtes et de l'action. Un tome qui se lit aussi bien que les précédents.

La cité d'Is est engloutie après le vol de la lance de Lug. Accompagnés de quelques moines, Gwenc'hlan et Taran poursuivent leur enquête qui ne manque pas de dangers et de conflits notamment sur les croyances. Un joli graphisme et une lecture qui reste dynamique.

Plus de confrontations et de rencontres avec leurs ennemis, les deux protagonistes partent à la recherche du manuscrit. Sur leur route, des meurtres de moines veulent être imputés aux Saxons. Entre action, rebondissements et trahison, ce tome est dynamique.

Un tome toujours aussi prenant, la secte d Esus semble avoir placer des pions dans chaque clan, manipulant toujours plus et n hésitant pas à utiliser la force pour parvenir à ses fins. La pierre de destinée semble être la clé pour parvenir au chaudron et chaque clan est sur la bonne piste.

Les couvertures de cette série restent toujours très sombres mais en même temps très étudiées et donnent ainsi envie de feuilleter cette bd.

Après la perte de la lance de Lug, la quête n'est pas finie,car l affaire des meurtres des moines n'est toujours pas résolue. Un autre artefact doit être sauvegardé, le chaudron druidique qui reste convoité par deux clans.

Encore un tome très bien travaillé avec des parties très sombres montrant l obscurantisme régnant à cette époque. Chacun des clans croit détenir la vérité et désire l imposer à tous.

La lance de Lug est le troisième tome de la série bd les druides où on poursuit l histoire. Un groupe essaie d imputer des meurtres sur des moines aux druides et à cette croyance. Un artefact des débuts de la religion des druides va sûrement être découvert mais qui arrivera le premier.

Le scénario et la partie graphique restent plus que correct et invitent donc à suivre cette belle série.

Gwenc'hlan, accompagné de Taran et Budog, part pour la cité d'Is à la rencontre de Gwénolé.

L'enquête se poursuit un peu plus lentement dans un univers mystique, magique avec ce conflit permanent de croyance.

Le graphisme reste sur la lignée du 1er tome.

Fin du Ve siècle, des conflits opposent les druides et les moines. Alors que le christianisme prend de l'ampleur, les druides sont voués à disparaître ce qui incite certains à transmettre leur savoir par écrit alors qu'elle était orale.

Des morts horribles et inexpliquées les amènent à s'allier pour trouver le ou les coupables.

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Une intro replace les faits dans son contexte historique et dans la civilisation celtique tout en mentionnant que les auteurs ont pris des libertés pour servir le graphisme et le récit.

Le graphisme est vraiment très beau.

Un premier tome où l'intrigue est mise en place et qui donne envie de découvrir la suite.

Une docu-bd sur la ville de Vitré en Ille-et- Vilaine qui revient sur tous les événements marquants connus par Vitré du Néolithique jusqu’à nos jours en s’appuyant beaucoup sur l’ouvrage Histoire de Bretagne d’Arthur Le Moyne de la Borderie, le père de l’historiographie bretonne qui est un personnage fil rouge de cette bd. Il y est question de la Bretagne et de son opposition à la France, Vitré étant une commune à la frontière du royaume français (les fameuses marches de la Bretagne). J’ai découvert que des protestants ont été assiégés dans Vitré (ce qui était rare car les Bretons étaient majoritairement catholiques). On croise des personnages illustres comme Pierre-Olivier Malherbe né à Vitré et considéré comme le premier voyageur à avoir effectué le tour du monde essentiellement par voie terrestre ou encore Mme de Sévigné bretonne de cœur suite à son mariage qui a écrit une grande partie de sa correspondance depuis le château des Rochers près de Vitré. Côté forme la bd alterne des planches de dessins et des doubles pages de textes explicatifs ce qui je l’avoue est parfois un peu trop dense (excès de détails historiques qui m’ont parfois un peu perdue…)
Lien : https://monpetitcarnetdelect..

Dans des romans arthuriens que j’ai lus il y a quelques temps, le conflit entre le paganisme celtique et le christianisme naissant était déjà évoqué. Ici, il est au cœur de l’intrigue. En plus de cette rivalité religieuse, la BD met aussi en scène comme une intrigue policière. J’avoue être resté sur ma faim à la fin de ce premier tome mais je lirai sûrement la suite.

Les Bretons connaissent certainement cette ville, les Français sans doute aussi, mais alors moi, personnellement : ce fut une grande découverte ! Alors qu’on apprend assez vite l’importance archéologique et historique de Vitré, aux marches de Bretagne !



Thierry Jigourel s’est appuyé sur le personnage d’Arthur Le Moyne de la Borderie – en avant plan sur la couverture, tenant une plume par-dessus son livre – qui écrivit sur sa ville natale durant le siècle dernier. Un historien accompagné, par la magie d’une brèche dans l’espace-temps, de deux étudiantes de notre époque. Voilà qui change des concepts des précédentes « Villes en BD » sans pour autant perdre de son charme.



Ensemble, par le biais de moult dessinateurs et coloristes, ils vont remonter le temps jusqu’aux premières traces de civilisation dans cette région. Chaque période sera d’ailleurs entrecoupée d’illustrations et de documentations plus approfondies des sujets abordés pour faire de cet ouvrage : un véritable outil didactique.



Une ville riche d’un passé insoupçonné. Tantôt riche marchande de canevas, même outre atlantique, état tampon entre le duché de Bretagne et le reste de la France, scène de guerres, … autant d’anecdotes que de découvertes qu’on abordent avec aisance, même si le dessin n’est pas toujours aux goûts de chacun. Très classique dans l’ensemble, certains manquent de précision, d’autres un peu trop marqués dans les traits, mais non dénué d’intérêt, notamment dans les représentations architecturales et les diverses colorisations, homogènes de bout en bout de l'ouvrage, parfois mâtinée de teintes jaunies comme pour marquer le temps qui est passé sur cette ville.



Une ville à rajouter à la longue liste déjà présentées – ou à venir – par Petit à Petit, pour le plus grand bonheur des amateurs d’Histoire et les plus jeunes qui pourraient se lasser rapidement des manuels alors que de telles pépites éducatives existent.
Lien : https://sambabd.net/2023/02/..

Une BD historique remarquable. Très riche, la lecture est bien illustrée et nous conte l histoire des Bretons.

Les dessins sont efficaces et complètent parfaitement le récit. J'ai beaucoup aimé le graphisme et les détails.



Un très bon moment de lecture que je recommande.

Ce deuxième tome est construit sur le même modèle que le premier : les auteurs évoquent de nombreux personnages historiques, tant francs que bretons, ainsi que les nombreuses batailles qui ont marqué cette période. Mais tout est traité très vite vu que la B.D. ne fait que 60 pages.

Du coup ce deuxième tome m'a paru à nouveau trop touffu et les dessins, un peu figés, ne m'ont pas trop plu non plus. Du coup je ne poursuivrai sans doute pas la série...

Ce premier tome recouvre environ cinq siècles, depuis les débuts des invasions de l'île de Bretagne par les Romains jusqu'à l'effondrement de l'empire romain et les invasions saxonnes qui menèrent les Bretons à migrer en Armorique, la Bretagne d'aujourd'hui.

Les auteurs évoquent de nombreux personnages historiques, tant romains que bretons, ainsi que les batailles qui ont marqué cette période. Mais tout est traité très vite vu que la B.D. ne fait que 60 pages (par exemple, le soulèvement de Boudicca ne prend que cinq ou six pages...).

Du coup ce premier tome m'a paru trop touffu et les dessins, un peu figés (pas grand chose à voir avec l'illustration en couverture), ne m'ont pas trop plu non plus.

Comme j'ai déjà emprunté le deuxième tome à la médiathèque je le lirai en espérant que le contenu soit moins indigeste, sinon je ne poursuivrai pas la série...

A la base je voulais lire la BD "Mages" et j'ai vu celle-ci à la bibliothéque, j'adore que ce qui en rapport avec la magie, les druides, les mystères, la Bretagne quoi. J'ai été dans l'histoire du début à la fin et je n'ai pas ressenti d'ennui. L'intrigue me plait et j'ai hâte de lire la suite. Mention particulière pour le dessin et surtout pour l'expression faciale d'un certain personnage !

Nous embarquons avec les éditions Elytis et la collection « Passeport pour… ». Une très belle collection illustrée et accompagnée de photos pour voyager depuis chez soi ou faire un cadeau original. Je me suis laissée tenter par un récit sur le Commandant Charcot et sa disparition en mer. Cet explorateur et scientifique m’a toujours subjuguée et rien qu’à l’évocation du Pourquoi pas ? mon esprit vagabonde déjà. En quelques pages nous découvrons ou redécouvrons la vie de ce grand homme, les photographies permettant une immersion totale, le style est très agréable et tout en apprenant nous transporte. Un petit passeport pour un grand voyage et un peu d’aventures sans quitter son chez soi.

Un bon récit historique sur la Bretagne, qui nous en apprend beaucoup sur ce pays et nous donne à voir quelques belles villes de la région, à travers les âges.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Histoire détaillée (trop?) de la succession de Nominoe avec l'accession au pouvoir de son fils Erispoé et de leurs héritiers.

C'est précis, fouillé mais à la limite de l'indigeste. Le dessin est parfois fouillis. Ce n'est pas toujours séduisant mais le propos reste intéressant. C'est plus un documentaire qu'un récit, donc parfois ardu. Bref difficile d'être objective et d'avoir un avis d'autant que je ne sais pas si l'histoire telle qu'elle nous est racontée est fiable ou pas.

"Méfie-toi d'une femme qui lit"

L'affirmation n'est-elle pas un peu péremptoire tant elle laisse pantois !

Voilà le titre de ce bel album, élégant, raffiné et cultivé, qui se veut à l'image d'une femme qui lit.

Un collectif de plus de quarante "davikenautes", scénaristes, dessinateurs, coloristes et illustrateurs, a imaginé et conçu cet album paru le 14 avril dernier.

Cent-quarante pages empreintes de "ces contes, murmurés par des femmes, où se mêlent poésie, enchantement et faiblesse des hommes".

Le propos central est de montrer l'importance de l'accès à la connaissance pour l'égalité et l'émancipation.

L'album est à la croisée de nombreux chemins, à la fois bande-dessinée et album à textes illustrés, à la fois fiction et biographie, à la fois portrait et introspection.

Rien n'est austère dans la lecture de cet album, tout est ici souffle magique, à la fois beauté et intelligence.

Et quand était-il avant ?

La préface est judicieuse.

Elle place, elle replace pourrait-on même dire, la femme à l'exacte verticale du rôle jouée en faveur du savoir et de l'instruction.

Puis, l'on vient à ouvrir fugitivement le grimoire de Korylfand en compagnie d'Ysrildin ...

Là est est une première invitation à la lecture, un rebond vers le livre de Michel Borderie.

Mais c'est avec "la chasse" de Jean-Paul Krassinsky que vient la véritable première émotion de lecture.

Six planches splendides où Krassinski a su mettre dans les yeux d'une enfant devant une peinture toute la révélation qui lui est faite, à travers les siècles, d'un destin possible.

Et que dire de cette aïeule qui tient le crayon dans cette grotte antédiluvienne ?

Sinon qu'elle est craquante et qu'elle semble porter dans sa malice apparente toute l'espérance d'un futur ...

Tout dans cet album est émotion qui rebondit, et virevolte au fil des pages.

La petite fille au chien est le moment de quiétude, celui qui traverse les générations, l'instant de lecture gagné avec le club des cinq, Fantômette, one pièce ou Naruto ...

Les six planches, "avancer quand même" de Gildas Java sont un splendide hommage à Elizabeth Eckford, cette jeune afro-américaine qui devint l'une des icônes de la lutte contre la ségrégation.

Le jeu des couleurs y donne au dessin et au texte une force et une expression exceptionnelle.

On apprend aussi, ici, qu'il faut se méfier des contes.

Décidément !

Le texte de Pauline Kalioujny vient donner de grands coups de pieds aux acquis ronflants du patriarcat.

Et, Damien Roudeau nous offre un portrait magnifique de Grisélidis Réal, la "putain" libertaire qui créa la polémique contre les tenants d'une certaine respectabilité ...

Hypatie, Agnès, Anne-Josèphe, Nush Eluard, Gabrielle, Hedy Lamarr, Virginia Woolf, Valérie André, Adèle Blanc Sec , Carla ... et Anjela Duval, la bardesse du Trégor ...

En six planches magnfiques, Gwendal Lemercier et à Thierry Jigourel racontent la belle histoire, l'univers de cette femme celte, de cette souveraine.

Et puis, ce cadeau inattendu , un beau moment d'espoir, une évocation par Chiara di Francia et Nicolas Antona de Carla Lonzi et de ses amies féministes, avec en point d'ouverture le Campo de' Fiori et sa belle et ténébreuse statue de Giordano Bruno.

Mais, "méfie-toi d'une femme qui lit" est un album qui n'en finit pas d'offrir.

Je n'ai fait ici que l'effleurer.

"Entre le lecteur et la lecture, il y a toujours ce compagnon invisible qui vous promène quelque-part. C'est l'auteur".

Ils sont ici nombreux et talentueux.

Et si vous vous méfiez encore un peu, venez faire connaissance avec la femme qui lit.

Sa lecture n'est une activité innocente, même si elle belle et séduisante.

Elle est aussi brillante et intelligente ...