Citations de Thierry Lefèvre (25)
Cinq, six, je ramasse du bois.
Je sais seulement que pour te voir, pour entendre ton rire, pour voir sauter sur ton front une de tes mèches dorées, pour que tu m'engueules de "vive" voix, j'ai sauté dans une voiture et tenu un volant pour la première fois de ma vie. (p.102)
Tu me manques, Léo. personne, avant toi, ne m'a manqué comme ça. Parfois je me dis que je suis un peu amoureuse de toi. Mais je ne crois pas que ce soit ça. Tu me manques comme si on m'avait arraché un bout de moi, un morceau de mon corps, vidé le jus de mon cerveau et le sang de mes veines. (p.94)
Mais toi, tiens bon là où tu es, pour moi et pour toi. Marche pour moi, saute pour moi, flâne pour moi et apporte-moi les premières mûres et les premières feuilles rousses...
Je t'embrasse de tout mon coeur qui bat, lui, encore comme il faut. (p.92)
Je ne me fais plus l'impression d'une carte à jouer inerte, muette et anonyme. Je suis Léo puisque Léa m'a écrit, et que sa lettre reste serrée au bout de mes doigts.
Le passé proche forme des vaguelettes qui viennent clapoter autour de ma solitude. (p.90)
Je ne sais pas quoi te dire. Tu ne m'as pas habituée à te parler. Aujourd'hui, j'aimerais bien, mais j'en suis encore à lire le mode d'emploi : au moins cent pages auxquelles je ne comprends rien. Ni en français, ni en coréen ; ni en "family", le langage des vraies familles unies. "Vous pouvez programmer votre père (votre vieux, votre daron, votre géniteur) pour tenir avec lui une conversation : 1) courtoise ; 2) philosophique ; 3) équilibrée ; 4) adulte ; 5) sensible. (p.77-78)
Ce grand-père inconnu, c'était comme le pôle Nord. On sait qu'il existe, mais il ne viendrait à personne l'idée de le visiter. Glacé dans l'oubli. Seulement quand il est mort, c'était très bizarre : on ne peut pas avoir du chagrin pour la disparition d'un inconnu, mais on a quand même l'impression de le perdre deux fois. (p.36-37)
Je n'ose pas y croire, Léa, que tu me parles. Ta lettre, c'est comme t'entendre, et presque te voir. Le papier palpite entre mes doigts, peut-être parce que mes doigts tremblent un peu. C'est comme de recevoir une lettre d'un pays lointain, inaccessible, aux postes improbables et qui trouve son chemin, jusqu'ici, dans mon Morvan du bout du monde. (p.33)
Il fumait en buvant du café, avec des gestes lents, comme s'il fumait les étoiles et buvait la nuit. (p.30)
L’amour est aussi rare et précieux que l’eau et changeant, et fragile, et beau. Avec ce qui est rare, précieux, changeant, fragile et beau, nul besoin de se précipiter. Il faut prendre le temps d’observer une goutte d’eau au creux de sa main avant de la goûter.
On tourne en rond finit-elle par dire.Comme des poissons dans un bocal.
Sauf la faim , dit Thomas , il a toujours un appétit d'ogre le tonton .
Moi, je rêve d'une ile, de suspendre le temps, de... Je ne sais pas de quoi sont vraiment faits mes rêves ...
Il ne me reste plus qu'à déféquer sous vos yeux pour vous prouver que je n'ai pas mangé le cœur de Tibert, et que, par conséquent, je ne suis pour rien dans ce meurtre.
Pour les poèmes, il me faudrait très vite un cahier, un beau cahier de deux cents pages au dos entoilé, un de ces gros cahiers au papier si lisse que la plume du stylo glisse dessus sans s'arrêter, sans jamais reprendre souffle, poussée par l'imagination qui court.
Le bahut c'est fini, je vais faire du miel,ruisseler de miel.
Le passé proche forme des vaguelettes qui viennent clapoter autour de ma solitude.
J'ai cherché comment démarrer cette lettre au moteur froid, je n'ai pas trouvé de starter dans mon cerveau.
Le thème du livre est très intéressant, c'est une histoire d'amour riche en émotions,j'ai beaucoup accroché.
L'histoire est intéressante,simple à comprendre en général.Elle est assez développée, enrichissante d'un point de vue moral et un peu banale.
Les personnages sont des adolescents de 14-15 ans, ils sont très attachants, tristes, émouvants. Leur relation est très émouvante, belle mais aussi très triste.
Le style d'écriture est très familier, le vocabulaire est simple à comprendre pour des adolescents, il y a beaucoup de descriptions, d'actions.
Le ton est très mélancolique, l'atmosphère aussi. Ce livre est très riche en émotions.
Un des passages très marquant : Léo veut rejoindre Léa, il a un accident et est paralysé et plongé dans le coma . Il m'a beaucoup marqué car par amour on peut tout faire.
Ce livre m'a fait réfléchir, m'a ému.Je conseillerai sa lecture surtout pour ceux qui aime les histoires d'amour.
"Cher lecteur, je m'appelle Léa et j'ai 15 ans je viens de démenager à cause de ma mère qui est morte dans un accident de voiture. Je lui en veux tellement, je vis actuellement chez mon père il ne s'occupe pas trop de moi je me sens si seule ; heureusement il y a Léo..Au début, je le repoussais mais maintenant tout a changé, lisez on en reparlera après."
critique publiée par Léa Ph
Quant aux filles, les questions que j'aurais pu me poser à leur propos étaient mélangées en une sorte de brouillard que je n'avais pas encore envie de déchirer.
Les filles, j'en tombais tout simplement amoureux.
Les filles du collège, les filles du quartier pavillonnaire où j'habitais, dans un village au sud de la ville: toutes les filles. Il suffisait qu'elles passent devant mes yeux, qu'elles me sourient ou qu'elles m'ignorent, qu'elles rient, haussent les épaules ou se retournent. [...]
Et puis il y avait eu les vacances de Pâques...[...]
Julie, dont j'étais tombé amoureux un matin. Comme ça, sans que je m'y attende.