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Critiques de Thomas Desmond (22)
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La petite fille aux cheveux noirs

Encore une fois, l’auteur joue sur les émotions de son lecteur, avec cette couverture.



Une nouvelle maison… Des craquements, des murmures, des respirations….



Une grossesse qui entraine la folie…



Une petite fille…



Réalité ou folie…



Une femme, personnage principal, explique son histoire au chef psychiatre de l’établissement où elle a demandé à être internée… Son récit oscille entre folie et peur et la frontière est parfois très mince, au point de pouvoir faire des aller retours entre les deux…



Si elle écrit, c’est parce qu’elle a perdu l’usage de la parole depuis longtemps…



L’auteur a le don d’entrainer son lecteur dans son intrigue et de l’immerger dans une folie douce qui s’immisce entre chaque interstice et la peur devient l’amie du lecteur, le temps de terminer cette nouvelle.



Il fait monter la tension, jusqu’à son paroxysme, pour que le lecteur soit complètement pris dans ses filets.



Comme d’habitude c’est court, c’est intense et on en redemande.
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Rencontre éternelle

Avec une écriture fluide, le lecteur embarque facilement dans cette ambiance sombre où l’angoisse monte crescendo, jusqu’à laminer son personnage principal.



Un personnage à l’empathie palpable, dont les sentiments sont très bien exploités et ce pour le plus grand plaisir du lecteur, qui comprend son tiraillement entre ses désirs et ses obligations…



L’auteur manie l’art de l’écriture en entrainant le lecteur, sans fioritures, au cœur de son intrigue. Il nous entraine vers ce que l’on peut apparenter à l’histoire de la Dame Blanche… Mais c’est sans compter sur l’esprit prolifique de l’auteur… Vers un final que l’on ne voit pas venir…



Une immersion dans la 4ème dimension… L’auteur a ce genre de plume mystérieuse qui maintien une tension tout en restant volontairement dans le vague… Et le mystère plane…



Comme d’habitude c’est court, c’est intense et on en redemande.
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Peau morte

Tout commence avec cette couverture, bien flippante, surtout lorsqu’on la décortique ! On plonge dans l’horreur avant même d’avoir commencé à lire…



L’auteur joue la carte de l’horreur avec cette couverture, mais les premières lignes, démarrent d’une manière inattendue… Un homme, sympathique, chaleureux, partage son savoir et ses secrets avec un homme silencieux et attentif venu le rencontrer…



Malgré ce qui semble être un entretien convivial, le lecteur perçoit une certaine tension et un malaise se distille en lui, comme un goutte à goutte, l’horreur s’insinue dans ses veines… Peut-être influencé par cette couverture… Mais surtout, par le talent de l’auteur, qui tout en se basant sur une maladie génétique rare, créé un personnage, qui aurait pu être sympathique, mais qui au fil des mots devient un monstre…



Un monstre, qui manie aussi bien l’art des mots, que l’art du scalpel. Sous ses mains, la toile se dévoile pour enfin livrer ses secrets les plus glauque… Ses secrets, que le lecteur ne fait qu’effleurer pour enfin en comprendre toutes les nuances et tomber dans les filets que l’auteur a tisser.



14 pages, c’est court, mais punaise qu’elles sont bien faites et bien écrites ces 14 pages ! L’auteur a su créer, une ambiance tellement sombre, horrible, de la terreur à l’état pur.
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La foi profonde : nouvelle fantastique

Le fait d’avoir pu lire les autres nouvelles, m’a poussé à lire celle-ci, dont le pitch laissait présager une aussi bonne découverte. Pour autant, je n’ai vraiment pas été séduite. J’ai trouvé que l’auteur perdait quelque peu de sa qualité à planter son décor, ses personnages et du coup l’ambiance en prend un coup.



On ne retrouve pas cette ambiance sombre qui fait la qualité des nouvelles horrifiques, dont l’auteur a le secret.



Ici tout va trop vite, au point de perdre son lecteur.



Une sensation de brouillon, d’inachevé. Le décor est mal planté, trop vite… Et nous sommes déjà à la fin de ce voyage…



L’auteur n’a pas réussi à m’embarquer dans son thriller fantastique, pourtant c’est un style que j’affectionne particulièrement.
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La petite fille aux cheveux noirs

Tout d'abord, j'ai choisi cette nouvelle pour sa magnifique couverture sans lire le résumé. Thomas Desmond est très fort pour attirer le lecteur avec des couvertures toutes aussi sublimes les unes que les autres.



Cette nouvelle est une lettre ouverte d'une femme qui s'est auto-internée en centre psychiatrique, pour protéger sa famille. Une menace plane sur eux et autour de cette mystérieuse petite fille aux cheveux noirs.



C'est assez rare de lire une nouvelle aussi addictive. A peine commencé, qu'elle était terminée. Beaucoup de tension, de questions... une ambiance oppressante, j'aurai même voulu qu'elle soit plus longue. Je termine cette nouvelle en me demandant "Et alors... qui va prendre le dessus sur la santé mentale de cette femme ?"



Je pense que cette nouvelle pourrait être un super roman d'horreur. En seulement 16 pages, l'auteur réussi le pari de nous mettre mal à l'aise.
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La petite fille aux cheveux noirs

Elle vit heureuse avec son mari et leurs deux enfants sur les côtes de sa Bretagne natale, ils ne s'en éloignent jamais plus de quinze jours, tellement le changement l'angoisse, alors quand il est muté en Lozère, elle prend sur elle, d'autant que les enfants ne tardent pas à se faire des amis.

Ils vivent dans une vieille bâtisse, coincée au fond de la vallée où le soleil peine à darder ses rayons, ses nuits sont peuplées d'insomnies qu'elle occupe à griller cigarette sur cigarette, ses pensées se tournant vers le hameau abandonné qui leur fait face.

Une nuit, une lumière apparaît à une fenêtre et une voix d'enfant résonne ...



Première nouvelle que je lis de cet auteur, et moi qui affectionne ce genre, je suis servie !!

Angoissante à souhait, on se met aisément à la place de la narratrice, on chemine avec elle, on entend le parquet qui grince, limite si les courants d'air ne nous hérissent pas le poil :)
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La foi profonde : nouvelle fantastique

La foi profonde est une nouvelle très courte qui est sans queue ni tête qu'on a vraiment des difficultés à comprendre où l'auteur désirait nous conduire.



Le synopsis est le suivant : un soir de tempête, dans un port un homme encapuchonné et ressemblant à un moine demande à des pêcheurs de le conduire sur l'île d'un monastère dont plus aucuns membres n'a donné signes. Les marins au départ refusent mais grâce à une promesse de gros gain, acceptent de le rapprocher de l'île.

Une fois arrivé sur l'île, ce moine se dirige vers le monastère à l'abandon où il est accueilli parce que neveu de l'abbé. Le lendemain, il retrouve son oncle et découvre les raisons de cet isolement...



L'intrigue est comment dire.... SPÉCIALE ! En lisant ce court récit, nous nous retrouvons avec de nombreuses questions en tête mais pas de réponse. L'histoire est relatée de manière linéaire avec une fin en "révélation" qui est quelque peu ratée. Au final, des questions comme qui, quoi, quand, comment nous viennent à l'esprit... Le récit est juste présenté comme une succession de faits sans liens entre eux... Heureusement que ce n'est qu'une nouvelle de quelques pages... pour un roman, il faudrait vraiment une base plus solide concernant l'intrigue, les personnages....
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La foi profonde : nouvelle fantastique

Des pêcheurs bretons superstitieux, une île maudite, un moine athlétique qui se jette dans la mer déchaînée, un ras de marée qui dévaste la côte… Et malgré ce contexte inquiétant et cataclysmique très brièvement décrit, on avance dans cette histoire la garde basse.

Car Thomas Desmond à l’art de captiver et d’hypnotiser le lecteur avec une ouverture en mode mineur : la linéarité du récit, la sobriété du style, font qu’on le suit en toute confiance et qu’on s’enfonce dans le piège avec l’innocence idiote d’un touriste un peu blasé. 

On flâne presque dans les couloirs sombres du vieux monastère où il nous entraîne, un sourire condescendant aux lèvres pour notre guide.

En passant on prend quelques photos du cloître en ruine et des escaliers de la tour, faiblement éclairés par des meurtrières, on fronce aussi le nez, incommodé quand même un peu par une épaisse et insistante odeur de charogne… 

En bon conteur Thomas change de tempo et de tonalité au bon moment. Il vous cueille.

C’est physiquement qu’on réagit à la sauvagerie des dernières scènes. 

Tout se joue sur cet accès d’horreur auquel on vous a soigneusement non préparé. 

C’est très efficace.

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La petite fille aux cheveux noirs

Ce que j’ai aimé



On retrouve dans ce texte une ambiance type hantise classique. On nous montre peu de choses, on en suggère la plupart, un certain mystère plane jusqu’au bout. Et c’est terriblement efficace. J’adore ce type d’ambiance, que je trouve trop rare de nos jours.



J’ai particulièrement aimé l’aspect Hitchcockien de ce texte. J’ignore si c’était voulu, mais j’ai très vite pensé à Fenêtre sur cour, refait à la sauce surnaturelle pour mon plus grand plaisir. L’idée m’a paru originale (pour une fois, le personnage ne subit pas une intrusion mais en aperçoit une chez le voisin), et rend d’autant plus efficace l’épouvante (on est comme l’héroïne témoin des faits, impuissant, et laissés à nos suppositions sur un pourquoi du comment glacial).



Le personnage principal, d’ailleurs, est bien construit et crédible. On ressent bien ses états d’âme, ses traumatismes, ses hantises. Ce qui n’est pourtant pas évident avec ce type de narration ; quand un personnage raconte toute son histoire en direct, on peut facilement tomber dans le résumé survolé. Ici, ça n’a pas été le cas pour la majorité du texte.





Ce que j’ai moins aimé



Enfin, la pirouette finale, avec la lueur de cigarette au loin, m’a bien plu. Mais j’ai récemment lu Rencontre éternelle, du même auteur, qui utilise le même procédé. Mauvaise pioche, j’imagine ; je pense bien que tous les textes de Thomas Desmond ne reprennent pas cette formule. Mais ainsi, ça m’a paru bien moins impactant, comme une redite.



J’ai donc aimé l’idée, mais elle a en un sens été gâché par ce « déjà vu ».





Ce que je retiens au final de La petite fille aux cheveux noirs



Une bonne petite histoire de hantise, qui parvient à être originale tout en mettant en scène une ambiance classique réussie.



Si Rencontre éternelle ne m’avait convaincu qu’à moitié, La petite fille aux cheveux noirs se place parmi mes lectures de nouvelles préférées.







Murphy
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La foi profonde : nouvelle fantastique

La foi profonde est une nouvelle très courte qui se lit rapidement. Comme son titre l’indique, l’histoire va aborder la foi et par la même occasion la religion. D’entrée de jeu, le lecteur fait la connaissance d’un jeune moine désireux de se rendre dans une abbaye. Cette dernière se situe sur une île qui semble coupée du monde et pourtant si proche des hommes. Une ambiance oppressante et malsaine s’installe progressivement, un sombre mystère semble plane sur le petit archipel.



Nous nous doutons que quelque chose ne va pas, que certaines choses ne sont pas normales, que la situation prend une tournure pour le moins inattendue et surprenante. Nous sommes plongés dans une attente insoutenable, celle de comprendre ce qui se trame, celle de mettre des mots sur ce que nous ne parvenons à identifier. Les éléments se déchaînent lors d’une nuit agitée, amplifiant le trouble, accentuant la tension. Que se passe-t-il ? Pourquoi tout est-il si étrange ? Pourquoi.. Pourquoi ? Mille questions nous traversent l’esprit sans que nous puissions y répondre...



En quelques pages à peine, l’auteur parvient à installer une atmosphère malsaine à souhait, à plonger le lecteur dans un profond malaise qui ne cesse de croître au fil des pages. Religion et conspiration sont de la partie, créant une aura mystérieuse autour du monastère - isolé du reste de la civilisation. Tout prend très vite une tournure morbide voire macabre. Le jeune moine découvre avec effroi un monde qu’il n’aurait même pas soupçonné, les membres du monastère paraissent tous atteints d’une sorte de folie qui les fait délirer, la façon dont ils se comportent est perturbante, engendrant immédiatement une certaine forme de méfiance à leur égard. Le tableau dépeint par l’auteur est presque apocalyptique, il devient soudainement gore, sordide je dirais même.



Je vous conseille d’avoir l’estomac bien accroché pour lire cette nouvelle, l’auteur ne ménage pas son lecteur et l’embarque dans une aventure surnaturelle et terrifiante. L’histoire est noire, horrifique et fantastique, le mélange des genres trouve ici tout son sens. Guidées par une plume fluide et agréable, les pages défilent sous nos yeux et l’histoire prend forme, happant le lecteur jusqu’à la chute, la terrible chute… Je l’ai trouvé surprenante et intéressante, nullement sortie d’un chapeau magique, elle correspond parfaitement à l’ambiance du livre, noire, sombre, terrifiante. Cette dernière questionne notre foi, ce que nous sommes prêts à faire au nom d’un prétendu Dieu et ce que nous sommes prêts à passer sous silence quoiqu’il en coûte. Ce sont nos valeurs éthiques et morales qui sont ici interrogées et mises à mal.



En définitive, La foi profonde se lit très rapidement, le lecteur se laisse happer par l’histoire, allant de surprises en surprises. L’auteur installe en quelques pages une atmosphère lourde et oppressante, créant un certain malaise dans lequel nous nous enlisons. La fin est des plus surprenantes, nous plongeant dans des abîmes de perplexité. Différents genres sont mis à l’honneur, chacun trouvant sa place dans un juste équilibre.
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Peau morte

A ne pas confier aux âmes sensibles.



Une histoire d'horreur, bien ficelée, bien amenée et assez inattendue dans la découverte de celui qui recueille la confession.

Une bonne terreur comme on les aime. Pour les amateurs, bien sûr.



Pour les autres, ne l'ouvrez pas, vous ferez des cauchemars.
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La petite fille aux cheveux noirs

La couverture m'avait donnée très envie de lire cette nouvelle et je n'ai pas été déçue. On entre de suite dans l'histoire et on se demande si cette maman tombe peu à peu dans la folie ou si les fantômes existent vraiment!!! Merci à l'auteur pour ce super moment de lecture.
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Peau morte

Bienvenue chez Vincent Delair! Vincent est un enfant de la Lune. C’est-à-dire qu’il est atteint de Xeroderma Pigmentosum, un nom barbare qui signifie littéralement « derme sec et pigmenté ». Cette maladie génétique très rare touche un enfant sur un million, et concerne 91 jeunes patients en France. La peau est agressée par les ultraviolets et ne se régénère pas. Aucune parcelle de peau ne doit être exposée à la lumière du jour, il ne peut donc sortir que la nuit.



Vincent vit dans une cabane, cachée dans les bois, où l’on exilé ses parents. Son père, alcoolique et violent, lui a mené la vie dure. Jusqu’à ce que sa mère l’égorge. Autant dire que Vincent a très rarement la possibilité de rencontrer du monde… Mais aujourd’hui, Vincent a de la visite. Cette nouvelle est d’ailleurs la conversation que Vincent tient à son invité.



Si au départ, l’ambiance semble très conviviale, presque fraternelle, on se rend vite compte que quelque chose cloche. Thomas Desmond installe l’angoisse, le stress puis la terreur au goutte à goutte: au fur et à mesure de son monologue, puisque son interlocuteur semble muet, Vincent donne des indices sur sa vie très particulière. On devine vite qu’il a depuis longtemps sombré dans la folie… L’inspecteur André Lemaître n’aura pas dû venir inspecter cette partie de la forêt. Une initiative qu’il va vivement regretter.



Un récit efficace donc, parfaitement mené, anxiogène à souhait. J’aime beaucoup.


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La petite fille aux cheveux noirs

La narratrice de ce court récit est enfermée dans un institut psychiatrique. A la demande du nouveau directeur de l’établissement, elle écrit son histoire. Un déménagement suite à la mutation de son mari, une nouvelle maison dans laquelle elle ne se sent pas à sa place, et puis une fausse-couche. Voilà les évènements qui ont précipité cette femme dans la folie, semble-t-il. Parce que quand on lit son histoire, on se dit que la ligne entre folie et réalité est bien difficile à établir. Son récit est posé, et semble terriblement cohérent, à cette exception prêt qu’elle parle de hantise…



Le personnage de cette narratrice contant sa terreur est parfaitement crédible. Sa façon de s’exprimer est fluide, contrôlée, cohérente. Pas de contradiction ni d’hésitation. Elle n’est pas hantée, non, elle a été témoin d’apparitions dans une maison voisine de la sienne et elle entend un enfant demander de l’aide. Et nous, nous sommes des témoins passifs, à travers son regard. Nous partageons ses perceptions, ses ressentis aussi quand elle visite cette maison intrigante.



J’ai aimé la fin de cette nouvelle, où l’on s’aperçoit que l’esprit de cette femme serait finalement prisonnier d’une boucle temporelle. Certains sont persuadés que les murs conservent en eux les traces des évènements traumatisants qui ont eu lieu. Ces évènements, ici le meurtre d’une fillette, continueraient à se produire, encore et encore, dans une sorte d’espace-temps parallèle. Notre narratrice, fragile, brisée par sa fausse-couche, serait peut -être alors plus sensible à ces phénomènes, et malgré elle, elle subirait les interactions de cet autre espace-temps. Elle s’en retrouve captive, revivant nuit après nuit le drame, ressentant l’angoisse de l’enfant.



A se demander même si cette petite fille aux cheveux noirs ne pourrait pas être une extrapolation de son enfant perdu. Finalement, à la dernière ligne, je me pose encore la question de son état psychique…



Un récit réussi.


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La foi profonde : nouvelle fantastique

Une petite île au large des côtes bretonnes abrite un monastère, mais l'on n'a plus aucune nouvelle depuis quelques temps, quand les autorités décident d'aller voir ce qu'il se passe, leur bateau échoue sous la violence de la mer déchaînée, cinq hommes périssent ...

Plus personne ne veut s'approcher de l'île même les pêcheurs les plus aguerris, sauf lorsqu'un moine venu dont ne sait où, offre une belle somme à l'un des capitaine, qui cède mais n'en reviendra pas ...

Le moine fait face aux éléments et accoste tant bien que mal sur cette île et ses mystères, ce n'était peut-être pas la meilleure des idées !!



Autant j'ai été emballée par la nouvelle "La petite fille aux cheveux noirs", autant je suis restée à quais avec celle-ci, pourtant l'idée est bonne, le twist aussi mais ça n'a pas pris, je n'ai pas été rebutée par ce que je lisais (et pourtant, c'est loin d,être de la guimauve), les personnages ne m'ont rien inspiré, tant pis.
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Peau morte

Une nouvelle courte mais qui rentre immédiatement dans le vif du sujet. On découvre l'horreur petit à petit et ce personnage qui parle avec naïveté au début, est un vrai psychopathe.
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Rencontre éternelle

Ce que j’ai aimé de Rencontre éternelle :

Ce qu’on remarque dès le départ, c’est le style entrainant de l’auteur. Pas de fioritures, on va droit à l’essentiel.



Ensuite, au fil des pages, c’est le mystère qui s’épaissit qui m’a vraiment fait entrer dans l’histoire. On veut savoir qui est cette femme, d’où elle vient, pourquoi elle est dans cet état. On pense plusieurs fois à une affaire de Dame Blanche, j’imagine que c’est volontaire. Mais c’est pour mieux nous renverser sur la fin, c’est bien pensé.



On entre bien dans l’ambiance donc et dans la tête du personnage surtout, tiraillé entre ses désirs et ses devoirs.



La fin, quant à elle, m’a laissé mitigé sur le coup. J’ignorais si j’aimais ou non ce que je venais de lire. Il faut dire que la « chute », si on peut dire que c’est une chute, est assez particulière et volontairement mystérieuse. Au final, on se croirait devant un épisode de la 4e dimension. Et avec le recul, j’aime ce concept, cette idée, ce mystère final !





Ce que j’ai moins aimé :

Le début, malgré le style entraînant, m’a paru un peu trop long. J’ai conscience que parler du personnage, de sa vie, de sa famille, est nécessaire pour qu’on s’identifie mieux à lui, et donc pour faire grandir notre intérêt à suivre l’histoire qu’il va vivre. Mais j’aurais préféré que ça soit fait de façon plus subtile, plus distillée, pour que l’action commence plus tôt.



J’avoue aussi être intrigué maintenant encore (mais c’était sans doute le but !). Car si on lève une partie du mystère sur les origines de la femme, à la fin, on ignore toujours ce qu’elle fait par la suite, où elle va, etc. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler, mais j’avoue que ça titille ma curiosité.





Ce que j’en retiens au final :

Quelques longueurs, surtout au début, et une fin qui m’a surpris.



Au final, quelques jours après ma lecture, je garde quand même un souvenir assez net de ce texte et assez plaisant. Ça change des histoires de « hantise en bord de route » auxquelles on pourrait penser en lisant le début.





Murphy
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Peau morte

Peau morte, c'est l'histoire d'un drôle de type affublé d'une drôle de maladie : il perd sa peau morte par plaques entières. Ce qui le désespère, vous imaginez bien, car le regard des autres n'a rien de simple à assumer dans pareilles circonstances. Jusqu'au jour où il rencontre un prêtre prétendant pouvoir l'aider, en échange non pas d'argent sonnant et trébuchant, mais de... on ne sait pas bien quoi au juste, en réalité !

« À quel tarif estimez-vous ce service, cher ami, demanda-il, tournant toujours le dos à Shophner. Quel prix êtes-vous prêt à payer pour être enfin (il fit une courte pause) bien dans votre peau ?… »

Si je précise qu'à l'époque où il a commencé à écrire, j'avais rencontré Thomas Desmond sur un forum consacré à Stephen King, vous vous douterez bien que le pacte qu'il va passer avec ce prêtre va entraîner Shophner dans une infernale spirale. Je n'en dirais pas plus sur l'intrigue elle-même, cette nouvelle étant très courte, trop courte, à peine une douzaine de pages, ce serait trop vous en révéler. Sachez simplement que le style de Thomas est très fluide, un peu naïf parfois mais n'oublions pas qu'il s'agit d'un premier écrit, et en tous cas plaisant.



On retrouve bien l'empreinte de la littérature kingienne dans sa plume, faisant d'un personnage à la dérive une proie facile pour le Mal. Ça m'a rappelé La Poubelle dans Le Fléau ! Shophner s'exprime comme monsieur tout le monde, un gars populaire auquel on s'identifie sans peine, on commence par compatir à son malheur, cette espèce de malédiction qui le frappe, jusqu'à ce qu'il fasse le mauvais choix, et nous devienne étranger. L'horreur naît alors à la découverte de ses actes, accompagnée de la noirceur, des ténèbres dont s'entoure le Mal d'une manière générale. C'est habile comme démarche.



Un texte qui demanderait sans doute à être un petit peu retravaillé et étoffé, mais qui m'a fait passé un agréable moment de frayeur. Un auteur dont j'ai bien l'intention de lire davantage de nouvelles, et dont j'espère qu'il se décidera très prochainement à reprendre sa plume, abandonnée au profit de la musique. N'hésitez pas à télécharger gratuitement cette nouvelle sur Feedbooks.
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La foi profonde : nouvelle fantastique

J'ai été littéralement happé par cette superbe nouvelle. J'ai même eu des frissons, et c'est ce que j'attends de mes lectures. Le texte est bien construit, l'écriture est nette, sans fioriture.

Un bon moment de lecture en somme.
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Peau morte

Il y a dans ce récit une réelle atmosphère angoissante, rendue palpable grâce à un style imagé bien construit, fluide. Le lecteur fermera le livre avec une sacrée persistance rétinienne... Celle d'un visage dont la description vous laissera à fleur de peau. C'est un texte abouti, bien fini qu'il faut absolument avoir lu.


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