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Critiques de Thomas Gunzig (550)
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

En forme d'hommage aux films de série B, ce roman joue de tous les clichés du genre "gore" dans un méli-mélo parodique réjouissant. Pour passer un bon moment sans trop se prendre la tête en se remémorant les soirées VHS de notre adolescence.
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

C'est reparti pour les découvertes dues aux collègues. Cette fois, c'est Loesha qui me fait découvrir ce titre. Elle est fan de films d'horreur.

Moi, pas forcément, même si j'ai vu quelques classiques du genre, je pense, dont Massacre à la tronçonneuse, à Scream aussi. Alors, quand on sait que tout dans ce roman est fait de références, je n'ai pas forcément été à même de toutes les retrouver. Mais peu importe : je connais les codes du genre et j'ai donc pu apprécier ma lecture.

Après les examens, 5 jeunes décident de se détendre dans le chalet de l'un d'eux, au bord d'un lac isolé. Après une partie de jambes en l'air, deux jeunes sortent en pleine nuit dans la forêt : ils ont cru voir une ombre bouger. Les personnages sont volontairement caricaturaux : le sportif qui ne pense qu'à coucher et se droguer, la bimbo qui ne pense qu'à sortir avec un mec en vue, un puceau intello, le gentil couple... et bien sûr la menace qui plane d'un ou de plusieurs tueurs psychopathes. Tous les ingrédients du slasher donc.

Pourtant, nous le savons tous : 1) pas de sexe avant le mariage 2) ne pas sortir la nuit 3) ne pas se séparer 4) ne pas changer de plan en cours de route... On ne peut s'empêcher de sentir venir la catastrophe à chaque choix des personnages et de leur dire "Non !". Une ambiance lourde que l'auteur tourne vite en dérision : ce n'est absolument pas crédible (l'explication du lac notamment) et c'est ce qui en fait la saveur ! J'ai par exemple adoré le passage où Patrice récite ses cours de chimie alors qu'il baigne dans une mare de corps plus ou moins en décomposition.



Par contre, je n'ai pas apprécié les illustrations de Blanquet, qui m'ont rappelé le côté ero guro de La jeune fille aux camélias et m'ont mises mal à l'aise.
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..



10 000 litres d’horreur pure : modeste contribution à une sous-culture de l’écrivain belge Thomas Gunzig est un incroyable roman d’horreur et de fantastique, un hommage vibrant à un sous-genre du cinéma que sont les slashers, films d’horreur américains typiques des années 1970 à 1990 dans lesquels des adolescents se font poursuivre par d’horribles et de monstrueux tueurs. Et il faut dire que cet hommage est bien réussi....

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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

Patrice, Marc, Ivana, JC et Kathy sont étudiants et plus ou moins amis. Ils décident de passer un week-end dans un chalet perdu au fond des bois, près d'un lac. Vous avez lu le titre, faut-il vraiment en dire plus ? Oui, ça va saigner, ça va couper, ça va souffrir et ça va crier.



Il y a quelque chose de jouissif dans ce genre de lecture qui répond parfaitement aux codes du genre dans lequel elle s'inscrit. L'atmosphère alcoolisée et sexuelle du début devient glauque et angoissante à souhait à mesure que les mystères sont dévoilés. Qu'est-il arrivé à la sœur d'un des protagonistes ? Qu'est-ce qui se cache dans la cave ? Quel secret légendaire est bien dissimulé par les habitants de la région ? Les personnages sont archétypaux au possible : le beau gosse odieux, la blonde écervelée qui ne supporte pas la solitude, l'intello déterminée à réussir, le mec cool et le pauvre gars complexé. « Je vais pas te retenir, mais je vais te dire que t'es un con. Tu n'es pas invulnérable... / JC se redressa, il tenait fermement un couteau à viande de belle taille dans la main droite. Ce gros qui m'a attaqué non plus. » (p. 65) OK, il y a des incohérences et des questions qui ne trouvent pas de réponse. Mais ce qu’on demande à ce genre de texte, ce n’est pas une démonstration : c’est du frisson !



10 000 litres d'horreur pure est un slasher et un survival qui font honneur au genre. Les illustrations sont cauchemardesques et parfaitement réussies pour installer le malaise. Et elles aident à visualiser les saloperies de monstres cachées dans les sous-sols. « Devant lui, dans le frigo ouvert, éclairé par la petite ampoule de quinze watts, il y avait la plus horrible chose qu’il ait vue de toute sa vie. C’était un paquet de chair à vif, de pattes, de doigts, de pieds. Il y avait des yeux, à différents endroits, des bouches, des dents, des nez, des extrémités pointues et d’autres griffues comme des champignons sur une carcasse d’animal mort. » (p. 119) Précision : je ne supporte pas les films de ce genre, mais les livres, allez savoir pourquoi, ça passe très bien... Allez, vous reprendrez bien une louche de gore ?
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

Roman inspiré des grands slasher des années 80-90.

On retrouve des personnages typiquement "cliché" :

La blonde superficielle

Le "bo Goss" friqué

La fille intelligente issue d'un milieu modeste

Le ga sympa que tous le monde aime.

Et oui pour finir cette bande de joyeux lurons, nous avons le geek intello un peu en sur poids, cachant un lourd secret dans son passé. Secret qui bien sûr resurgir naturellement puisque qu'il vont passer un week-end dans le chalet de la tante du geek, et comme par hasard c'est dans ce même chalet que plusieurs années auparavant sa sœur handicapée avait disparu.... Ils arrivent sur les lieux rien de bien spécial jusque là.. Puis dans la nuit sa devient complètement WHAT THE FUCK!! C'est le cas de le dire, on tombe sur 2 créature plus qu'étrange l'une vivant dans un frigo LUI et l'autre vivant dans une baignoire ELLE.

C'est un style assez particulier auquel j'adhère totalement.

L'histoire m'a en revenche fait penser à un autre roman que j'ai lu dernièrement et qui fait partie de mon top 3 "Dirty Sexy Valley" de Olivier bruneau.

Gore, drôle, décadent, d'inspiration slasher 80-90 voila un résumé en quelques mots.

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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

Juste wow ! Un roman court, efficace et absolument captivant ! Thomas Gunzig nous plonge dans un slasher en one shot, reprenant tous les clichés des films d'horreurs: la blonde superficielle, son mec blindé aux as et prétentieux un max, leur pote le type intello à lunettes un peu gras et puceau, la fille intelligente et gentille qui n'a pas de privilège contrairement au reste de la bande et qui doit se battre dans la vie pour obtenir ce qu'elle veut, et son copain le gars sympa et attachant, au passé douloureux. En alliant l'univers de Lovecraft et celui de Massacre à la tronçonneuse, on obtient 10 000 litres d'horreur pure. Du début à la fin j'ai été happée par l'écriture ô combien crue, mais également pleine de vivacité ! Une plume aiguisée qui nous plonge dans les ténèbres d'une nuit mortelle, impossible de lâcher ce bouquin, impossible d'en déduire la fin, impossible de ne pas trembler, absolument génial !
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

Prenez cinq ados.

Dans ces cinq ados, prenez un ado paumé solitaire au passé bizarre.

Dans ce passé bizarre, prenez un évènement au bord d'un lac paumé lui aussi.

Dans cet évènement, mettez de l'inexplicable quand la petite soeur tétraplégique disparaît sans laisser de traces.

Dans cette disparition, saupoudrez un peu de joie sans retenue des parents et le point de départ du passé bizarre de notre ado paumé solitaire.



Venez vous immerger dans l'horreur pure sur Culturopoing !
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

Autant vous le dire tout de suite, ce livre est un gros coup de cœur pour moi. Il parle d’une chose que j’aime par dessus tout : les films d’horreur. Plus que ça, c’est un hommage au style !

Tout y est, sans être une parodie (quoique, le genre est en soi cela selon moi) : la bande de jeunes qui part en week-end dans un endroit reculé, un peu de sexe de drogue et de rock’n roll, des pieds de biches et autres objets contendants qui pleuvent, des phénomènes et créatures pas nettes, des flashback en veux tu en voilà pour épaissir les personnages…

Comme protagonistes, on a la « scoubidou band » habituelle, mais dont on ne se lasse pas : le puceau à lunette, la salope blonde qu’on à envie de voir mourir dans des râles de sang, le sportif pas très malin, et le gentil couple un peu bobo… et les psychopathes habituels dotés de lourds passés…

Un bon slasher, à déguster comme tel, sans prise de tête. [...]
Lien : http://geekette.fr/2010/10/1..
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

Tout est annoncé dans la préface : c’est un hommage aux films gores des années 80. Cinq étudiants vont passer quelques jours dans un bungalow isolé au milieu des bois au bord d’un lac...La sœur de Patrice, le garçon coincé à l’origine de l’invitation, a disparu ici... Sa tante à qui appartient le bungalow est internée en psy... Dès le premier soir le beau gosse du groupe et sa copine blonde sont agressés et enlevés par d’inquiétants voisins qui entretiennent deux monstres du lac...

Je me suis cru revenue dans mon canapé d’ado devant une VHS : tout ou presque est prévisible mais ça fait du bien. A réserver aux adultes quand même ( nés entre 1968 et 1980 ?).
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

La couverture d'horreur donne déjà le ton du roman mais on n'imagine pas jusqu'où l'auteur va oser aller...



Pour 10 000 litres d'horreur pure, Thomas Gunzig s'est inspiré des slashers, ces films d'horreur où des adolescents se font tuer les uns après les autres par un tueur en série (cf. Massacre à la tronçonneuse, Scream, Saw, etc.).



Nous avons donc cinq jeunes gens qui ont l'idée de passer un weekend dans un bungalow au bord d'un lac. Sauf que, dès le premier soir, ils vont se trouver confrontés à des situations terrifiantes, des personnages étranges et, bien sûr, ne vont prendre que des mauvaises décisions (ils se séparent, prennent des risques inconsidérés pour plaire aux filles, font aveuglément confiance à des inconnus, etc.).



Le fantastique qui plait tant à Thomas Gunzig fait une petite apparition sous la forme de créatures immondes qui "recyclent" les humains tombés par inadvertance entre leurs pattes.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

L'histoire de ce roman ressemble à celle de n'importe quel film d'horreur. Un groupe d'amis part en camping, dans une région isolé et se retrouve confronté à l'horreur absolue.



Tout d'abord, en critique globale, je dirais que ce livre est génial dans son "nanardisme". Je m'explique. Dans ce livre, vous allez retrouvez TOUT les clichés d'un films d'horreur classique : le beau gosse, la blonde nunuche, le gars mal dans sa peau, les deux "figurants", la cabane isolé au fond des bois, l'épicier louche et, oh surprise, la maison abandonnée qui ne l'est pas tant que ça. Ils y sont TOUS! C'est une force de ce livre, TOUT est tourné en dérision, autant les réaction de la blondasse, que les cours de chimie à tout va dans une situation qui ne s'y prête absolument pas!



De manière plus générale, le livre se lit très vite (je l'ai finit en moins de 24h) car il est très fluide, et justement se vit comme on regarderait un film. le côté fantastiques est relativement bien travaillé et l'angoisse est palpable.

En revanche, la fin en elle-même est une fin que je qualifierais de "fin à double tranchant". Elle laisse quelques question en suspens mais j'ai pour ma part adoré justement cette fin pleine de doute et de non-dit. C'en est presque inattendu.



"10 000 Litres d'horreur pure" reste tout de même mon petit coup de coeur horrifique de ces derniers temps, autant pour sa construction et ses clichés classiques que pour sa dose d'originalité et son ambiance, et rentre donc dans la catégorie de livre que je conseille sans souci. A réserver cependant aux fans du genre même si, je pense, tout le monde peut apprécier ce petit O.V.N.I de la littérature horrifique.
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10 000 litres d'horreur pure : Modeste cont..

Ce qui s'apparente au départ à une dédicace envers les films de slashers (la cabane dans les bois, rencontre de bouzeux, post-ados stéréotypés, huis-clos, décisions stupides et voiture en panne), devient finalement un grand hommage au cinéma Bis.

Sous-culture comme dirait le titre.

Mais on s'en rend compte au fur et à mesure que les codes du slasher ne sont pas respectés : une fille finale? Une vieille vengeance? et dit donc la miss bimbo débile n'est pas si débile enfin de compte. Et la science bien évidemment, même si le scientifique fou en est absent, la science avec son protagoniste chimiste vient argumenter ce brillant hommage à la série Z science-fiction/horrifique (Plan 9 from outer space n'a qu'à bien se tenir face à cette invasion plus que bizarroïde). Car de l'horreur il y'en a mais c'est un cauchemar complètement fou qui vous entraînera dans une cave à 1000m, des expériences génétiques, des frigos et des baignoires, des créatures inimaginables et des bébés aquatiques carnivores. Tout y est, entre la folie incohérente et le génie de l'imagination.

Et c'est bien écrit, alors je ne peux émettre que du ravissement face à ce beau clin d'oeil envers le cinéma Bis.

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A part moi personne n'est mort

Trois bras cassés, handicapés de la vie, veulent se venger du sort que la société leur a réservé en fabriquant une bombe artisanale qu'ils se proposent de faire exploser à la porte d'un supermarché... Lors d'un conflit non précisé, un jeune garçon et son frère tout bébé, seuls survivants d'une famille massacrée, se cachent sous terre... Pendant une improbable guerre dans la jungle, un groupe de soldats est capturé et longuement torturé... Grégoire invite Caroline à dîner au restaurant dans l'espoir de la séduire pendant que Minitrip bat la campagne... Seul avec ses trois chiens de traineau, un météorologiste reste des mois loin du monde à faire des relevés dans les glaces du pôle. Un jour il perd le contact avec sa base... Pour ses vacances, un touriste loue une maison qui est restée longtemps inhabitée depuis la mort de sa propriétaire... Au cours d'un safari en Afrique, trois amis commencent à se lasser de tirer toujours les mêmes animaux.

« A part moi, personne n'est mort » est un recueil de douze nouvelles éditées à diverses époques et dans certaines circonstances qui sont présentées dans un prologue en forme d'avertissement. Le monde de Gunzig est à la fois étrange, cruel, absurde et impitoyable au point que ces histoires peuvent sembler improbables voire invraisemblables dans un premier temps et finalement pas si éloignées de notre réalité si on réfléchit un peu ou si on lit au deuxième ou au troisième degré. Le lecteur regrettera un peu l'humour qu'il avait pu trouver dans les romans de cet auteur. C'est dur, sombre, désespérant sur la condition humaine et, sans l'édulcorant que représenterait l'ironie, la dérision ou l'humour, même le plus noir, est à déconseiller aux âmes sensibles. On reste en permanence dans une sorte de cauchemar psychanalytique que peut-être un jour, quelqu'un voudra étudier. En plus d'une fréquente absence de nom des personnages, en plus de la récurrence de la figure féminine très particulière de son héroïne Minitrip, certains thèmes et certaines images reviennent de manière assez obsessionnelle : le trio de mecs tarés, les scènes de guerre type Balkans ou Rwanda, la séquestration ou l'enfermement, l'ennui et la solitude, le suicide, l'impuissance masculine, la torture, le viol et la mort. Rien que du morbide. L'auteur se servirait-il de sa plume comme d'une thérapie pour exorciser ses peurs et ses fantasmes ? Par la force des choses, le lecteur se retrouve dans le fauteuil du bon docteur Freud, ce qui n'est pas désagréable avec un patient pareil, sans doute presque aussi dérangé qu'un Kafka, un Poe, un Ionesco ou un Borgès. L'inspiration de ces nouvelles se situant quelque part à équidistance entre ces grands maîtres, autrement dit aux rivages de la démence, du sadisme, de l'absurde et de l'impossible. Comparaison à prendre comme un compliment, bien sûr. A lire absolument si on a le coeur bien accroché...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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A part moi personne n'est mort

J'aime beaucoup l'univers de Thomas Gunzig. Ce recueil de nouvelles (ancien) marque dès le début son goût pour un abord frontal des thèmes. Il frappe là où ça fait mal, sans détours. Sauf qu'il n'est ni Ravalec, ni Houellebecq, il sort parfois des sentiers battus, nous menant dans des zones encore plus sombres qu'escomptées ; voire totalement délirantes. La première nouvelle est burlesque, misérable et pourtant tellement probable, quand on croise certains jeunes sous-pris de justice. Ses obsessions reviennent régulièrement, mais comme s'il avait fait un "reset" avant. C'est toujours lorsque le personnage prend une décision complètement incongrue que je me fais cueillir. Il y a un peu de Tarentino et des frères Cohen, dans la cinématographie de son univers littéraire. Je vais continuer de creuser son oeuvre, car j'en prends toujours plein la tronche et de temps en temps, ça fait du bien, ça remet les idées en place.
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Assortiment pour une vie meilleure

Grégory est un homme de quarante ans plutôt bizarre. Depuis sa plus tendre enfance, il a toujours rêvé de devenir un assassin. Se sentant différent des autres, il passe pourtant son temps à essayer de ressembler à tout le monde, de ne jamais se faire remarquer et même de simuler les sentiments qu'il pense devoir ressentir dans chacune des circonstances de la vie. Ainsi a-t-il réussi à séduire Catherine avec qui il s'est marié et avec qui il a un enfant. Il mène une vie tout à fait banale jusqu'au jour où il se décide à passer à l'action pour accomplir son destin. Mais se transformer en tueur d'humains, quand on n'a trucidé que quelques mouches, trois papillons et deux souris, va se révéler plus compliqué qu'il ne se l'imagine...

« Assortiment pour une vie meilleure » est un recueil de 27 textes et nouvelles parues dans diverses revues belges. Thomas Gunzig s'y montre, comme à son habitude, à la fois moraliste et humoriste, jouant du paradoxe, de la caricature, de l'outrance et même d'une certaine dose de philosophie. Il lui arrive plus souvent qu'à son tour de pousser très loin les situations, de déraper dans la violence, le gore et le paradoxal. C'est souvent étrange, barré, loufoque, mais également drôle ou coquin. Le regard est décalé, malicieux mais aussi cynique, ironique voire plein de dérision. Ah, l'humour belge, c'est un peu comme les chocolats ou les pralines... Quand on attaque une boîte, il n'est pas facile de la lâcher ! On en redemande ! Bravo Gunzig !
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Assortiment pour une vie meilleure

Je n’aime pas le stoemp, mais celui-ci est particulièrement indigeste. Il se compose de divers textes écrits de 2004 à 2009 , parfois très courts.

Les premiers sont assez insignifiants, légèrement humoristiques, caustiques. Puis l’auteur se met à cracher son venin sur à peu près tout : le personnage type habite un appartement de merde dans un immeuble de merde ; il se lève tous les matins pour aller effectuer un boulot de merde , va faire ses courses dans un centre commercial de merde et rentre chez lui crevé . Ceci est à peine caricaturé !

Les derniers textes sont complètement morbides ; tuer un enfant par exemple est un geste tout à fait banal…

Pourquoi donc poursuit-on la lecture de ces quasi 500 pages ? C’est que Gunzig écrit bien ; son style personnel peut être comparé à celui d’un rappeur : de longues phrases dans lesquelles les mêmes mots sont répétés maintes fois, à lire d’une traite sans respirer ! A lire au second degré bien sûr, mais quand même…

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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Un album bouleversant en forme d’adieu à la bande dessinée.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Très sensible au graphisme, je suis plutôt adepte de la ligne claire, aussi quel choc !

Je suis déçue par cet album, je n'ai pas du tout adhéré au dessin hachuré de François Schuiten ni aux couleurs de Laurent Durieux que je trouve trop sombres.

L'album est centré essentiellement sur le professeur Mortimer qui sur certaines planches est même méconnaissable.Quant à son acolyte Blake il ne fait que quelques apparitions sporadiques , la rupture est totale, je ne retrouve pas du tout le charme de la série dans cette aventure .
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

le retour de Blake et Mortimer, dans une aventure coécrite et dessinée par l, auteur des

cités obscures, est une réussite et un bonheur

une histoire originale, ancrée dans notre époque.

et fidèle à l, esprit d, Edgar

p. Jacobs créateur des héros cultes.
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Autour de Blake & Mortimer : Le dernier Pha..

Mortimer à Brüsel, avec ce qui ressemble furieusement à un caméo de Jim pour la partie londonienne.

Et si Blake & Mortimer avaient dû être adapté au grand écran du temps de Jacobs, David Niven aurait probablement pu jouer le rôle du capitaine (il lui ressemble énormément dans les premières planches).
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