Citations de Thomas Mullen (108)
La décision de supprimer la ségrégation dans les établissements scolaires avait initialement abasourdi les Blancs, ...Maintenant, le Sud blanc se mobilisait avec fébrilité. Les nouveaux Conseils de citoyens blancs organisaient des rassemblements, rédigeaient des lettres et mettaient un point d'honneur à châtier financièrement les Noirs qui disaient ou faisaient quelque chose pour favoriser l'accès aux droits civiques. ( p 171 )
La décision de supprimer la ségrégation dans les établissements scolaires avait initialement abasourdi les Blancs.../... Maintenant, le Sud blanc se mobilisait avec fébrilité. Les nouveaux Conseils de citoyens blancs organisaient des rassemblements, rédigeaient des lettres et mettaient un point d'honneur à châtier financièrement les Noirs qui disaient ou faisaient quelque chose pour favoriser l'accès aux droits civiques. ( p 173 )
La décision de supprimer la ségrégation dans les établissements scolaires avait initialement abasourdi les Blancs.../... Maintenant, le Sud blanc se mobilisait avec fébrilité. Les nouveaux Conseils de citoyens blancs organisaient des rassemblements, rédigeaient des lettres et mettaient un point d'honneur à châtier financièrement les Noirs qui disaient ou faisaient quelque chose pour favoriser l'accès aux droits civiques. ( p 173 )
Smith le regarda droit dans les yeux. Helms aboya :
- T'as intérêt à cesser d'me zyeuter comme ça ou ton oeil, t'auras plus l'occasion d'voir avec....
Smith mit un terme à ce contact visuel inconvenant qui figurait au nombre des délits dans les textes officiels. ( p 88 )
Il a souvent été arrêté pour s'être assis à l'avant d'un bus et avoir refusé d'en bouger en dépit des demandes réitérées du conducteur. Il affirme être un Blanc et prétend que sa blancheur invisible lui donne le droit de poser son derrière où bon lui semble.
- Seigneur, dire que je vais rendre service à un groupe de Kluxers.
- On préfère " Klansmen", se rebiffe Dale.
- Moi, je préfère "une bande d'abrutis".
Les gens qui sont fiers de leur ascension sociale sont souvent les premiers à regarder de haut ceux qui cherchent à les imiter.
Les gens se défoncent pour oublier leur existence de merde. Faut bien s'en sortir, alors ils fument des pétards. C'est mieux que d'agresser son prochain, non ?
Les agences immobilières, les banques disent la même chose, enchaîne son époux. Le jour où les nègres emménagent, la valeur de votre bien chute le lendemain.
Les entreprises, les chantiers, les usines embauchaient à tour de bras, mais les propriétaires refusaient de louer aux Noirs, et la mairie ne disposait pas de logements sociaux pour eux. Alors ils s'entassaient à deux, trois, voire quatre familles dans le même appartement. Partout des fils à linge, partout des enfants traînant dans la rue, partout des poubelles renversées par des voitures, fouillées par les rats, les chiens errants, et les ratons laveurs.
Je ne me souviens pas que le Débarquement ait été une partie de plaisir...réplique Rake. C'est peut- être l'impression que vous avez eue ici, en regardant les actualités entre deux westerns avec John Wayne.
Certains hommes ajouteraient : " Je n'ai pas encore trouvé l'élue de mon coeur." Mais à mon avis, cela ne vous correspond pas. Vous avez trouvé toutes les femmes, mais pas de raison de vous arrêter en si bon chemin, c'est ça ?
Des fois, les passagers [ du train ] nous traitaient bien, d'autres fois ils étaient mauvais comme la peste. Mais la plupart du temps, ils faisaient autant attention à nous qu'au papier mural. On remplissait leurs verres, on leur apportait leur journal, on faisait leur lit, tout ça, mais sans qu'ils remarquent jamais qu'on était là. Sauf que le papier mural , il a des yeux.
Si on les contredit, ils vont nous frapper. Si on avoue un délit qu'on a pas commis, on va direct en tôle. Si on se tait, ils vont se foutre en rogne.
N'aimant pas s'entendre systématiquement rappeler le peu de pouvoir dont ils étaient investis, les flics noirs évitaient de demander de l'aide à leurs collègues blancs.
Les flics noirs de L'APD n'ont pas le droit d'arrêter les Blancs. Ils ne sont même pas censés s'adresser à eux.
Au début, les Américains n’en voulaient même pas, d’une police. Ils trouvaient ça trop colonial, ça leur rappelait les Britanniques aux méthodes brutales. Les Américains blancs sont plus qu’attachés à leurs libertés, après tout. Mais par la suite, ils ont décidé qu’ils avaient besoin d’une force de police pour obliger les esclaves à rester soumis.
Ils passèrent au pied d'immeubles de bureaux qui acceptaient uniquement des Noirs cireurs de chaussures ou préposés aux toilettes. Ils passèrent devant des femmes blanches qui auraient crié au viol s'ils avaient osé les regarder. " Contact visuel inconvenant", tel était le chef d'accusation officiel ; devenu flic, Boggs avait vérifié les textes de loi pour s'assurer qu'il existait. Il existait.
Dieu merci, sa femme faisait la sieste. Au moins, elle ne lui criait pas dessus. C'était comme ça qu'il l'aimait : silencieuse;
- Rappelle-moi pourquoi on fait ce métier ?
(...)
Pour Marco Snipes.
Juillet 1946. Comté de Taylor. Le premier Afro-Américain à être allé voter. Abattu d'une balle dans le dos.
- Pour Isaac Woodard.
Février 1946. Caroline du Sud. Un ancien soldat, tabassé par deux flics pour avoir osé sortir en uniforme. A perdu la vue.
- Pour les Malcom et les Dorsey.
Juillet 1946. Deux couples, dont un mari vétéran et une femme enceinte, victimes d'un guet-apens et lynchés sur un pont enjambant l'Apalachee River.