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Pierre Bondil (Traducteur)
EAN : 9782743653064
496 pages
Payot et Rivages (05/05/2021)
4.32/5   91 notes
Résumé :
Après le succès de Darktown et Temps noirs, voici le troisième opus d'une saga criminelle qui explore les tensions raciales au début du mouvement des droits civiques.

Atlanta, 1956. L'ex-agent de police nègre Tommy Smith a démissionné pour rejoindre le principal journal noir d'Atlanta en tant que reporter. Mais alors que le Atlanta Daily Times couvrait le boycott organisé par Rosa Parks à Montgomery, son directeur est retrouvé mort dans son bureau, et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Voici le dernier volet de la trilogie écrite par Thomas Mullen, consacrée à l'Atlanta d'après-guerre. Je l'attendais avec impatience car les deux précédents ( Darktown et Temps noirs ) étaient des polars historico-politiques de haute volée. Ce Minuit à Atlanta est clairement de la même qualité, combinant avec brio une intrigue policière dense et une reconstitution précise et brûlante des tensions raciales dans l'Etat sudiste de l'Alabama. Je précise que ce tome se lit très bien indépendamment des autres.

Cette fois, l'intrigue se déroule en 1956 dans un contexte houleux, parfaitement présenté, toile de fond idéale pour dramatiser le récit. La déségrégation scolaire est en marche depuis l'arrêt Brown vs Board rendu par la Cour suprême en 1954, mais son application est freinée par les hostilités déclenchées par ceux qui estiment qu'inclure des enfants noirs dans des écoles de blancs mettra en péril le mode de vie américain. 1955-56, c'est également la montée en puissance de la mobilisation pour les droits civiques depuis l'arrestation de Rosa Parks : émerge figure du jeune pasteur Martin Luther King, originaire d'Atlanta qui devient avec Montgomery l'épicentre de la lutte, au moment où il théorise les procédés de non-violence et de désobéissance civile par le boycott des bus.

A partir de là, Thomas Mullen a imaginé une enquête policière noueuse, complexe et dense, emplie de fausses pistes intelligentes, de faux-semblants révélateurs du terreau social explosif dans ces Etats du Sud. le directeur du seul journal noir influent de la région a été assassiné. Tommy Smith, anciennement un des premiers officiers de police noirs d'Atlanta, devenu journaliste, décide d'enquêter en douce sur la mort de son patron, parfaitement conscient que les enquêteurs blancs bâcleront l'affaire, d'autant plus que l'épouse a été érigé en coupable idéale sans aucune preuve.

Tout va être compliqué, entre le jeu trouble et peu lisible d'agents du FBI, une justice, une police rongées par la corruption et le racisme, des promoteurs immobiliers de mèche avec la mafia, avides de s'emparer de terrains urbains dévolus aux Noirs, sous le regard d'une municipalité complaisante. Mais au-delà de l'intrigue policière impeccable, je retiens tout particulièrement la volonté de l'auteur de ne jamais sombrer dans un manichéisme peut-être rassurant mais peu intéressant. Dans ce troisième volet, Thomas Mullen éclaire avec une acuité extra-lucide toute la complexité de la question raciale aux Etats-Unis : ses liens avec le communisme en pleine chasse aux sorcières mais aussi les tensions qui existaient et existent encore au sein de la communauté afro-américaine, tiraillée entre ses activistes parfois jusqu'au-boutistes et les partisans d'un compromis, entre les privilégiés et la plèbe.

Et puis, il y a ces formidables personnages, tous moralement complexes : Arthur Bishop, le directeur du journal, dont on découvre progressivement les secrets du passé ; Tommy Smith, le flic devenu journaliste, plus idéaliste que ne le laissaient paraître les précédents opus ; et surtout Joe McInnis. C'est lui qui est dans la lumière et c'est tant mieux. Lui le lieutenant blanc qui s'était retrouvé , puni, à la tête du premier département noir de police, d'abord accablé par la fonction, et qui finit par changer au contact de ses coéquipiers noirs au point d'apparaître comme un traître derrière les lignes ennemies. Juste superbe de la voir évoluer dans cet environnement âpre, violent et brumeux.

En fait, Minuit à Atlanta est tout l'inverse d'une fiction d'évasion qui ne vise qu'une plaisante récréation. Avec son style sobre et sincère, le roman force le lecteur à affronter la laideur du monde, quitte à lui faire bouillir le sang. Remarquable.
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Voilà, c'est fini...
Minuit à Atlanta clôt cette trilogie historique consacrée aux premiers flics noirs d'Atlanta des années 48 à 56.
L'agent Smith a quitté l'uniforme pour devenir journaliste et exerce son métier avec la même fougue et la même implication. le coup de projecteur est mis sur le quatrième pouvoir. Mais on parle là, d'un journal pour les Noirs, alors peut- on véritablement parler de "pouvoir "? Smith se débat pour faire émerger la vérité lorsque son patron de presse est assassiné et que sa veuve est accusée. En tant que flic , il n'avait aucune latitude pour interroger des suspects blancs, l'histoire se répète cruellement : en tant que journaliste noir, c'est idem, il doit composer, la jouer finement, ruser, contourner... Mais Smith est plutôt fonceur et parfois , il se fait défoncer ...
Aidé de ses informateurs dans la police, dont son ancien chef (Blanc) , il devra composer avec le FBI, les Détectives de l'Agence Pinkerton, ses collègues blancs racistes , la chasse aux sorcières..
Un bouquet final, tout aussi riche et passionnant que les précédents .
En tant que lectrice , j'aurais bien signé pour des tomes supplémentaires racontant l'après années 50...
En tant qu'auteur, Thomas Mullen a déclaré le clap de fin, j'ai hâte de savoir où sa plume l'aménera...
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Après « Temps noirs » , encore un gros coup de coeur pour cet auteur et cette série.
Nous sommes toujours à Atlanta en 1956, les lois ségrégationnistes sont toujours en vigueur mais déjà Rosa Parks fait parler d'elle et son boycott des bus s'étend dans la société noire.
Le directeur d'un journal noir d'Atlanta, l'Atlanta Daily Times, est assassiné.
Tommy Smith, ancien policier devenu journaliste, enquête sur ce meurtre parallèlement à la police.
Comme dans « Temps noirs », nous retrouvons aussi McInnis, le lieutenant blanc intègre d'une équipe de policiers noirs, qui se bat pour que ses hommes soient aussi légitimes que les policiers blancs.
Dans l'enquête sur le meurtre du directeur du journal, différentes pistes sont étudiées.
L'article du journal sur le viol d'une jeune femme blanche par un noir. le dit-noir étant le petit ami officiel de la jeune fille blanche, le journal a pris clairement position pour lui et le journaliste a reçu des menaces de mort…
La présence dans les financeurs du journal d'un investisseur promoteur d'une réorganisation urbaine pouvant générer des profits considérables.
Et enfin une vieille histoire ressort, celle d'un blanc qui, il y a trente ans, s'est vanté d'avoir tué un domestique noir sans avoir été inquiété…
Ajoutons à cela la présence du FBI qui essaie d'utiliser les policiers comme indics, et celle, inexpliquée, de détectives de l'agence Pinkerton…

L'ensemble donne une excellente saga policière sur les Etats-Unis de ces années-là, avec des personnages fouillés et nuancés, un contexte décrit avec précision, et une intrigue qui tient la route.
Cette série (il me reste le premier volume à lire), est une véritable fresque de la société américaine des années cinquante qui a été comparée aux livres d'Ellroy.
Société, violence, police, moeurs, tout est brillamment décrit en mêlant fiction et faits historiques, et donne un tableau sombre mais certainement réaliste de l'époque.
Bravo à Thomas Mullen qui, je l'espère, nous offrira bientôt la suite !
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♫ One night in Atlanta makes a humble man hard ♪ (1)

Une nuit dans le quartier de Darktown (Atlanta) pourrait rendre un homme humble, dur. Car la vie dans le quartier pauvre n'est pas facile.

Les habitants, Noirs, doivent se battre tous les jours contre les injustices, les non-droits, les brimades des Blancs, les manques de moyens des écoles…

Lorsque tu penses que cela va aller mieux, les Blancs en rajoutent une couche pour que les Noirs restent bien à leur place, loin d'eux. Bref, la vie n'est pas simple.

Les deux romans précédents étaient consacrés à notre duo de flics Noirs, Lucius Boggs et Tommy Smith. Ce dernier a démissionné de la police afin de rejoindre l'Atlanta Daily Times, principal journal noir d'Atlanta. Peut-être qu'en tant que reporter, il pourra faire évoluer certaines mentalités, dénoncer des injustices…

Cela m'a fait drôle de ne plus avoir Smith aux côtés de Boggs. J'aimais leur duo, diamétralement opposé et qui fonctionnait pourtant bien, avec ses hauts et ses bas. Heureusement, Tommy n'a pas oublié ses anciens réflexes de flic et lorsque son boss, Arthur Bishop, se fait assassiner dans son bureau, il va mener l'enquête et découvrir des choses…

Une fois de plus, l'auteur frappe en grand coup avec ce roman noir, bien que différents des autres. Nous aurons toujours des entrées dans le poste des policiers Noirs, nous suivrons l'enquête de leur lieutenant, mais nous passerons plus de temps avec le journaliste Smith et dans l'enceinte de son journal.

C'est une page d'histoire que l'auteur nous ouvre, sortant les squelettes des placards, la pourriture des pages américaines, avec le racisme, la ségrégation, l'absence de droits pour la population Noire.

Un vent de révolte souffle sur l'Amérique, les temps changent, ou veulent changer. À Montgomery, les Noirs boycottent les bus, Rosa Parks a refusé de céder sa place à un Blanc, on parle de déségrégation dans les établissements scolaires, que des Noirs pourraient aller étudier dans les écoles des Blancs. Et ça, les Blancs n'en veulent pas.

Il est à noter que les termes utilisés par certains personnages pour parler des Afro-américains est le "N word", ce qui pourrait choquer les adeptes de la cancel culture ou toute autre personne qui ne veut pas entendre, qui ne veut pas savoir. le mot est choquant, bien entendu, mais en 1956, si les Blancs avaient utilisé le terme politiquement correct, ce serait un putain d'anachronisme !

Ce roman met aussi en lumière les difficultés pour des Blancs de fréquenter des Noirs (et vice-versa), ce qui était hyper super mal vu à l'époque. Joe McInnis, le lieutenant Blanc, responsable des policiers Noirs, en sait quelque chose. Ce troisième opus le met un peu plus en avant.

Lui n'utilise pas les vilains mots pour désigner les Noirs, mais il est sans cesse sur la corde raide. Ses policiers Noirs voient en lui un Blanc et les Blancs voient en lui un ami des Noirs (ils utilisent l'autre mot, bien entendu). Il n'est pas facile d'être le seul face aux autres. Comme le disait Dumbledore "Il faut du courage pour affronter ses ennemis, mais il en faut encore plus pour affronter ses amis".

Personne n'est atteint de manichéisme, dans ce roman sombre, tout le monde évolue comme il le peut, dans un monde où l'injustice règne en maître, ou les Blancs ne veulent pas perdre leur hégémonie, partager leur ville ou leurs écoles avec des Noirs et où ces derniers ne demandent pas grand-chose, juste d'avoir des conditions décentes de vie.

Sans jamais sombrer dans le pathos, l'écriture de Thomas Mullen est trempée dans l'acide, sa plume est une épée qui tranche mieux que le fil affuté d'un poignard.

Il dénonce, sans pour autant que les procès soient à charges, mais il ne se prive pas de dénoncer la laideur de la société américaine des années 50 (et même de l'après Première Guerre Mondiale où on lynchait des soldats Noirs vétérans de la Grande Guerre).

L'enquête est complexe, aura des ramifications un peu partout et nos enquêteurs auront bien du mal à trouver le coupable du meurtre et à mener des investigations alors que les flics Blancs ont déjà bétonné le dossier en accusant une possible innocente. Il faudra rester concentré sur sa lecture.

Un roman noir décrivant une période encore plus sombre, mais ô combien réaliste. Une trilogie explosive, que j'ai lue avec grand plaisir, même si j'avais les sangs qui bouillonnaient.

(1) One night in Bangkok de Murray Head – après une mini transformation.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après avoir lu Darktown et Temps noirs du même auteur, j'attendais avec impatience de découvrir ce nouveau roman qui allait me permettre de retrouver des personnages connus dans un contexte historique bouillonnant aux Etats-Unis. Nous sommes en 1956, les policiers à peau noire dérangent toujours autant. Les lois Jim Crow qui ont introduit la ségrégation dans les services publics, les lieux de rassemblement etc, sont toujours bien présentes. Mais l'Arrêt Brown est arrivé et il est considéré comme une étape décisive du mouvement américain des droits civiques pour obtenir l'égalité citoyenne des Afro-Américains. Une avancée qui n'est pas du goût de tout le monde (surtout des blancs …), on s'en rend vite compte en lisant ce roman….
Thomas Mullen tisse son récit avec des personnages fictifs évoluant dans une période historique qu'il a soigneusement étudiée. Cela représente sans aucun doute une somme de travail colossal, c'est impressionnant ! On croise çà et là des événements réels et toute son histoire sonne vraie. C'est ce que j'apprécie par-dessus tout dans ses écrits. On a vraiment l'impression de vivre les situations. On ressent les tensions, la peur, les petites victoires. On se révolte avec ceux qui luttent, on serre les poings, on hurle devant tant d'injustice, de mauvaise foi, de mensonges et de manipulation. Cet auteur me bluffe tant ses livres sont empreints de véracité, d'humanité, de profondeur.
Smith a fait partie du contingent des premiers policiers noirs mais il a démissionné et il est devenu reporter criminel pour un « journal noir » plutôt actif. Il se sent plus libre ainsi pour agir.
« Peut-être le meilleur moyen de réformer le système était-il de l'extérieur, après tout. Peut-être était-ce mieux comme ça. Peut-être n'avait-il pas simplement abandonné. »
Assez séducteur, il vit seul dans un petit espace car son salaire est peu élevé. Il est resté un peu en contact avec McInnis, son ancien chef, un blanc qui a appris à connaître ceux qui travaillent sous ses ordres et qui, petit à petit, leur a fait confiance. Son regard sur ces hommes a évolué au fil du temps et il s'est attaché à eux en quelque sorte. Pourtant, ce n'est pas simple, son rôle est mal vu par les autres blancs (dont certains très proches du Klan) qui se moquent de lui et de son équipe.
Un soir, Smith reste tard au journal et il s'endort. C'est un coup de feu qui le réveille et il monte vite à l'étage où Bishop,le directeur travaillait. Il est mort et Smith appelle aussitôt McInnis. Smith va très vite se retrouver en position d'accusé et il va lui falloir mener l'enquête pour comprendre ce qui a pu se passer, d'autant plus qu'il réalise que les policiers blancs n'ont pas l'intention de creuser. Beaucoup de personnes semblent s'intéresser à cette affaire et pas forcément pour les bonnes raisons, certaines fuient le contact notamment lors des funérailles. Que cachait Bishop ? L'atmosphère est électrique, pourquoi le FBI se mêle-t-il de ce fait ?
Smith et ses anciens coéquipiers vont mener des investigations en parallèle. Les événements sont articulés avec intelligence, les ressentis et les descriptions sont précises. le rythme ne faiblit pas et chaque fois que quelque chose de nouveau se produit, on se demande où cela va nous entraîner.
L'écriture est puissante (merci au traducteur, qui n'est pas le même que pour les romans précédents, les a-t-il lus avant de traduire pour apprivoiser ambiance et individus ?), le texte étoffé, complet. On apprend énormément sur l'histoire du pays en découvrant ces aventures. L'enquête est loin d'être simple, les fausses pistes et les ramifications sont nombreuses, la vie passée de chaque protagoniste va intervenir de différentes façons, tout cela rend le texte de plus en plus addictif. Les protagonistes sont tous intéressants dans leur évolution, notamment McInnis, ils ont leurs failles, ils sont humains donc imparfaits.
Je suis totalement fan de Thomas Mullen et j'ai hâte de découvrir d'autres recueils qu'il a écrit (en plus il semblerait que les trois que j'ai cités vont être adaptés au cinéma…)

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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critiques presse (1)
Liberation
09 septembre 2021
Stylistiquement très sobre, factuel, mais sans équivoque sur le fond (la condamnation de la ségrégation et du racisme), Minuit à Atlanta qui est basé sur des faits réels, réactive l’histoire avec minutie mais sans verser dans le pensum, c’est spontanément et naturellement qu’on fait le lien avec le mouvement Black Lives Matter.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Des fois, les passagers [ du train ] nous traitaient bien, d'autres fois ils étaient mauvais comme la peste. Mais la plupart du temps, ils faisaient autant attention à nous qu'au papier mural. On remplissait leurs verres, on leur apportait leur journal, on faisait leur lit, tout ça, mais sans qu'ils remarquent jamais qu'on était là. Sauf que le papier mural , il a des yeux.
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Au début, les Américains n’en voulaient même pas, d’une police. Ils trouvaient ça trop colonial, ça leur rappelait les Britanniques aux méthodes brutales. Les Américains blancs sont plus qu’attachés à leurs libertés, après tout. Mais par la suite, ils ont décidé qu’ils avaient besoin d’une force de police pour obliger les esclaves à rester soumis.
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Certains hommes ajouteraient : " Je n'ai pas encore trouvé l'élue de mon coeur." Mais à mon avis, cela ne vous correspond pas. Vous avez trouvé toutes les femmes, mais pas de raison de vous arrêter en si bon chemin, c'est ça ?
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La décision de supprimer la ségrégation dans les établissements scolaires avait initialement abasourdi les Blancs, ...Maintenant, le Sud blanc se mobilisait avec fébrilité. Les nouveaux Conseils de citoyens blancs organisaient des rassemblements, rédigeaient des lettres et mettaient un point d'honneur à châtier financièrement les Noirs qui disaient ou faisaient quelque chose pour favoriser l'accès aux droits civiques. ( p 171 )
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Le lieutenant n'était pas sans savoir qu'il était le seul Blanc présent, même s'il s'était accoutumé à ce genre de situation. Il ne s'était pas porté volontaire, pour devenir l'unique lieutenant placé à la tête des policiers noirs, mais une fois qu'on lui avait fait comprendre qu'il ne lui appartenait pas de refuser cette mission, il s'était résigné à faire de son mieux
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Videos de Thomas Mullen (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thomas Mullen
À l'occasion de la 19ème édition du festival "Quai du Polar" à Lyon, Thomas Mullen vous présente son ouvrage "La dernière ville sur Terre" aux éditions Rivages.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2672053/thomas-mullen-la-derniere-ville-sur-terre
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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