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Citations de Thomas Porcher (119)


L'argument du fonctionnaire seraient coûteux ne tient pas non plus.Les dépenses du fonctionnement des administrations sont stables depuis 1978. Elle représente 18% du PIB (13% des rémunérations des fonctionnaires et 5 % pour la rémunération intermédiaire contre 26% pour la Finlande ou le Danemark et 20% pour le Royaume-Unie. Ce qui explique la hausse dépenses publique, ce n'est donc pas, comme le laissent entendre les libéraux, le nombre de fonctionnaires , mais les prestations et transferts versés au ménages, passé de 22% du Pib 1978 à 33% aujourd'hui.
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L'ouverture à la concurrence est un leurre. Elle part du principe que plus la concurrence amène forcément du service moins chère et de meilleur qualité, or rien n'est moins sûr. La réalité il est qu'il faudrait démocratiquement demander au usager et pas aux hauts fonctionnaires ce qu'ils attendent d'une entreprise publique.
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Ne faisons pas de détour: les services publics sont menacés depuis de nombreuses années.
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Les entreprises le savent, à ce jeu de la baisse de la qualité, elles sont toujours gagnantes à la fin, peu importe les scandales, les tours qui s'effondrent au Bangladesh, les lasagnes de bœuf contenant du cheval, ect. La réalité est que la marge de manœuvre du consommateur est réduite, par son salaire et par l'énergie qu'il peut y consacrer en dehors de son emploi.
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Surtout que pour rembourser la dette publique, le gouvernement va devoir réaliser des coupes sévères dans les services publics, c'est-à-dire très concrètement moins de moyens pour les hôpitaux, les pompiers, la police, l'armée, des prestations sociales et l'investissement dans les infrastructures. Faisons-nous réellement un cadeau aux générations futures si nous leur léguons un pays avec des écoles ou des hôpitaux sans moyens ? P.126
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Les politiques macroéconomiques apparaissent abstraites aux yeux du citoyen, tellement absconses que le coresponsable de ce fiasco, Emmanuel Macron, n'ai jamais eu à se justifier de ses erreurs et a été élu président de la République.
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La réussite individuelle est avant tout collective car elle dépend des politiques mise en place, des institutions et du capital productif, humain et social d'un pays.
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Ceux qui cherchent à dissocier les « vrais » économistes des « horribles » militants sont en fait des militants de la première heure.
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C’est pourquoi l’économie circulaire doit être le modèle économique du XXIème siècle. Dans un premier temps, cela va reposer sur l’écoconception des produits. Il s’agit de concevoir et de fabriquer un produit de manière à anticiper sa fin de vie et la réutilisation de ses composants.
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Selon l’Evaluation des écosystèmes du millénaire (Millenium Ecosystem Assessment), 60 % des écosystèmes de la planète sont dégradés à cause de l’activité humaine.
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Il est impossible de lutter efficacement contre le dérèglement climatique sans en même temps lutter contre la perte de la biodiversité.
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L’énergie la plus propre est celle qui n’est pas consommée.
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Agir pour obtenir un accord plutôt que d’attendre un accord pour agir.
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Le PIB qui mesure la production marchande est aujourd’hui l’instrument de mesure le plus largement utilisé. Il possède pourtant de nombreuses limites comme le fait de ne pas prendre en compte le bien-être des individus ou la dégradation de l’environnement.
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Malgré la prise de conscience des dangers du réchauffement climatique, le monde n’a jamais autant consommé d’énergies polluantes.
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[...] les tribunaux arbitraux vont probablement s'inspirer de la doctrine du CIRDI, qui stipule qu'une entreprise a droit à l'environnement juridique qu'elle a connu lorsqu'elle a commencé à entreprendre et donc d'être indemnisée du profit perdu par toute modification de législation ou réglementation qui lui serait défavorable. On comprend bien que, contrairement aux juridictions nationales, le but est d'empêcher l'établissement de toute nouvelle règle. Or, la mise en place d'une transition énergétique ambitieuse pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique nécessite la création de nouvelles (et importantes) réglementations environnementales : les tribunaux arbitraux placent au-dessus de la tête des Etats une épée de Damoclès. Mais le pire, c'est qu'en échange de ce cadeau supplémentaire fait aux multinationales rien, même pas de vagues promesses d'embauches, ne leur a été demandé. (p.213-214)
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Outre l'harmonisation des normes existantes, les traités de libre-échange contiennent également un mécanisme permettant de dissuader les Etats de créer de nouvelles normes : le tribunal arbitral. Le tribunal arbitral est un mécanisme de règlement des différends des entreprises qui permet de régler les litiges de nature commerciale entre un investisseur et un Etat. La particularité est qu'il soustrait le litige aux cours de justice nationales ou européennes pour le confier à une instance arbitrale supranationale. Ce mécanisme contient des dangers évidents car les entreprises pourraient saisir cette instance pour combattre efficacement ce qui relève de préférences collectives en matière sanitaire ou alimentaire, pour ne citer que ces domaines. Désormais, n'importe quelle loi ou n'importe quel choix politique peut être perçu comme une entrave à l'investissement de l'entreprise et faire l'objet d'une contestation devant ces tribunaux. Avec ce type de mécanisme, les intérêts commerciaux des entreprises se trouvent placés au-dessus des préférences des nations. Les condamnations les plus connues ne peuvent que confirmer nos inquiétudes.
Par exemple, dans le cadre du traité de libre-échange Etats-Unis/Equateur, le Centre International de Règlement des Différends sur l'Investissement (CIRDI) a condamné l'Equateur à payer 1,77 milliards de dollars à Occidental Petroleum car il a mis fin à un contrat avec l'entreprise qui ne respectait pas ses obligations. (p.211-212)
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Mais ces traités ont surtout un but pour les grandes multinationales : baisser les normes. La mise en avant de la concurrence est un mensonge car concrètement les entreprises la détestent (car elle peut être destructrice et fait baisser les profits). Pourquoi pensez-vous qu'un même lobby représente plusieurs entreprises concurrentes ? Tout simplement parce que ces entreprises concurrentes sur le papier ont des intérêts convergents. [...]

Quand il s'agit d'augmenter leur profit en rendant les législations moins contraignantes, les multinationales, qu'elles soient concurrentes, européennes ou non, parlent généralement d'une même voix. (p.210-211)
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Le terme "norme" recouvre plusieurs significations allant de la réglementation purement technique (taille, forme) au domaine sanitaire et phytosanitaire (conception). Ces normes touchent donc de vastes champs de notre vie quotidienne comme l'alimentaire, le sanitaire ou la propriété intellectuelle. La Commission européenne aime utiliser le terme doux de "rapprochement des normes", même si concrètement il ne veut rien dire. Comment "rapprocher" des réglementations sur la viande bovine, si un pays autorise le boeuf aux hormones et l'autre non ? En faisant moitié-moitié ? Un petit peu d'hormones les jours pairs ? Un peu d'herbe les jours impairs ? Comment peut_on envisager sérieusement un rapprochement sur la taille d'un câble de frigo ou des ceintures de sécurité ? La réalité, c'est qu'il n'y a pas de "rapprochement" mais un alignement des normes de l'une des deux parties sur l'autre. C'est-à-dire qu'en fonction des secteurs les entreprises de l'une vont devoir s'ajuster aux normes de l'autre et que les coûts d'ajustement vont être uniquement supportés par l'une des deux parties. Or dans ce type de situation, l'histoire montre que l'ajustement se fait sur les normes des entreprises ayant le plus de poids. Comment nos producteurs de viande pourraient-ils résister à des coûts de production inférieurs grâce à des fermes industrielles de vingt mille vaches, si ce n'est en acceptant de faire de même ? Et comment le consommateur va-t-il faire la différence au supermarché ? Car il ne faut pas être naïf, jamais il ne sera précisé de manière visible sur le sachet de viande les modes de production. Ils seront inscrits en petit, au dos du paquet, sous la forme d'une codification illisible que des ONG bienveillantes auront vaillamment décryptées, puis ils seront mis en pâture. Ce sera, encore une fois, au consommateur, fatigué par sa journée de travail, de faire l'arbitrage. Les entreprises le savent, à ce jeu de la baisse de la qualité, elles sont toujours gagnantes à la fin, peu importe les scandales, les tours qui s'effondrent au Bangladesh, les lasagnes de boeuf contenant du cheval, etc. La réalité est que la marge de manoeuvre du consommateur est réduite, par son salaire et par l'énergie qu'il peut y consacrer en dehors de son emploi. (p.208-210)
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Les politiques d'ajustement structurel ont fait un retour fracassant en Grèce. Plus question de les cacher derrière un habillage, le FMI affiche clairement la couleur en dictant la politique grecque : hausse de la TVA, baisse des pensions de retraite, arrêt de l'aide aux plus petites pensions et vastes programmes de privatisation. Par contre, refus des hausses d'impôts sur les plus riches et les entreprises alors que le gouvernement grec était prêt à les mettre en place. Les résultats de cette politique d'austérité sont catastrophiques, autant du point de vue économique qu'humain. Depuis 2008, la Grèce a perdu un quart de son PIB, le chômage y a augmenté de 190,5 %, la dette de 36,5 % et le revenu par ménage a diminué de 30 % ; la mortalité infantile y a augmenté de 42,8 %, les suicides de 44 % et la dépression de 272,7 %. Pourtant, la Commission européenne persiste dans l'acharnement en continuant à demander plus à l'économie grecque.
Christine Lagarde, directrice du FMI, appelant même les Grecs à se prendre en main et ajoutant que les enfants démunis d'Afrique ont davantage besoin d'aide qu'eux. (200-201)
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