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Critiques de Thomas Von Steinaecker (11)
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Une vie comme un été

Dans cette bande dessinée nous suivons le quotidien de Gerda, pensionnaire d'une maison de retraite qui se remémore sa vie d'avant. Des moments heureux aux moments tristes, de la petite fille timide passionnée de sciences à la jeune femme amoureuse puis déçue. Une vie qui semble banale et unique à la fois.



Les allers et venues entre son présent et ses souvenirs offrent une réflexion sur la vie, ces tracas qui nous prennent tant la tête alors qu'en réalité, à l'échelle du temps, nous sommes si peu de choses. Et si elles nous paraît souvent longue, la vie est pourtant bien courte...



Un album très sobre et tout en retenu à travers le texte comme dans les lignes vaporeuses du graphisme.
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La défense du paradis

Je viens de finir la dernière ligne et je me dis, il lui faut une bonne critique à ce roman pour motiver nos babelpotes à le lire. Seulement voilà, une bonne critique ce n'est pas de mon ressort ! Mais alors, alors comment diable vous faire partager mon émoi? Essayons quand même.

Tout d'abord le titre : La Défense du Paradis. Alors c'est quoi le Paradis ? Comment le défendre ? Est il défendable ? Me voilà en train de réfléchir, c'est la Terre que l'Homme est en train de détruire ? Qu'il a déjà détruit ? C'est la littérature ? L'écriture du journal de Heinz le personnage principal ? C'est l'alpage dans lequel il vit? Ce sont ses proches ? Peut-être tout cela ? Ou dois je encore réfléchir ?

Et c'est quoi ce monde post-apocalyptique ? Des toys doués de puces empathiques qui font d'eux des plus qu'humains? Des mutants complètement chiffonnés de la tête plus violents que les robots? Voilà déjà un aperçu...

Et puis derrière ce road movie assez classique, cette troupe de survivants qui rappelle n'importe quelle troupe de survivants, nous avons de l'empathie... La vieille dame, le leader, l'ex-ranger, le couple d'amoureux, l'adolescent maladroit... On s'y attache, ils prennent forme réelles tout au long de notre lecture, nous les connaissons, nous les avons rencontré dans nos vies, dans des films, d'autres romans, ils existent...

Et puis enfin, cette réflexion sur la façon dont on traite les humains lorsqu'ils sont déjà à genoux, les choix désespérés, l'immigration, les factories qui vous feront penser à des horreurs très actuelles... La science-fiction c'est aussi nous dire ce qu'il se passe dans le présent à travers l'imagination...

C'est un roman en quatre parties : la première, où la vie, est presque paradisiaque. La deuxième un road movie où comme dans tout roman post-apocalyptique, on s'attend au pire, et bien je ne m'attendais pas à ce "pire". La troisième, l'espoir ? Le pire du pire? L'inhumanité à l'échelle du pire ? Et enfin la quatrième partie que je vais taire pour ne pas en dire trop. Mais il est 3 heures du matin et je n'arrive pas à me rendormir car ce roman me fait trop cogiter.

Bref, c'est riche en émotions et surtout en réflexions.

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La défense du paradis

Dans une Allemagne ravagée par une catastrophe nucléaire, un homme raconte sa vie. Recueilli enfant par un groupe de survivants réfugiés au creux d'un alpage isolé, il les suit dans une fuite vers la France où il finira ses jours après bien des péripéties.

L'épopée est intéressante et les surprises ne manquent pas en ce monde où les robots remplacent parfois les humains.

Le titre ne me semble guère correspondre au récit (j'ai vérifié la traduction, c'est le même mot en allemand). Certains faits évoquent notre société, d'autres ce qui risquerait d'arriver en cas d'effondrement.
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La défense du paradis

Je suis une grande amatrice du genre post-apocalyptique, et même si j’ai parfois le sentiment d’avoir fait le tour de la question, c’est encore un genre que je lis avec plaisir. Mais quand le titre lu sort du lot et démontre une nouvelle façon de parler de fin du monde, alors je suis comblée! La défense du paradis est de ceux-là. Si, sous certains aspects, notamment dans son intrigue (du moins dans les grandes lignes), il ne s’éloigne pas des classiques du genre, sous beaucoup d’autres, il fait preuve d’originalité. Tout d’abord par la plume et la construction narrative. Avec un style bien à lui, mêlant des formulations pleines d’anglicismes (conséquence de la fin du monde) à des envolées lyriques usant de « vocables anciens » qui n’ont plus d’usage dans le monde effondré, l’écriture de ce roman peut dérouter mais aussi envoûter. Notre [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Une vie comme un été

Il y a des bds qui ne vaut mieux pas lire quand on n'est pas très bien après par exemple une dure journée de travail. Elle parle de la vie qui passe et surtout de la vieillesse qui nous prend notre vitalité dans une lente agonie.



On suit le parcours d'une jeune physicienne qui va connaître certains déboires mais également une passion pour la physique. On a du mal à croire que c'est la même femme que l'on retrouve dans cette déchéance d'une maison de retraite. Cela fait vraiment du mal au coeur. C'est également un avertissement sur le sens de la vie.



C'est assez triste comme lecture. Il vaut mieux être averti.
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La défense du paradis

Etant fan des romans post-apocalyptiques et psychologiques, je pensais trouver ici un mixe détonnant et particulièrement intéressant.

Je ne suis malheureusement pas parvenue à m'imprégner de l'histoire ni à entrer en résonance avec les personnages. Difficile de mettre le doigt sur ce qui m'a réellement manqué, peut-être le style de l'écriture ne me parle t'il pas? J'ai donc lu ce roman sans jamais vraiment entrer dedans.
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La défense du paradis

La Défense du Paradis de Thomas Von Steinaecker est un roman road movie post apocalyptique parlant du réchauffement climatique, des migrants et de la fin du monde. Un roman qui emprunte un peu l’esprit de La Route de Comac McCarthy.



Un roman allemand dense et parfois laborieux à lire, écrit comme un journal qui raconte la vie de Heinz, un adolescent qui a survécu avec une poignée d’adultes à la fin du monde.



Après avoir résisté dans les alpages sous un dôme protecteur, la petite communauté part sur les terres brûlées à la recherche du mythique Camp A, lieu de tous leurs espoirs.



Un ancien politicien, une vieille dame atteinte par la maladie d’Alzheimer, un ancien militaire souffrant de ESPT, un couple et un jouet robot-fennec accompagnent l’adolescent dans un périple périlleux à travers l’Allemagne dévastée, laissant derrière eux leur paradis alpestre qui les a protégé des années durant. Chaleur, radiations, faim, soif, violences, morts parsèment leur chemin de croix vers un ailleurs incertain.



L’écriture de Thomas déborde de tendresse pour cet adolescent encore naïf et ses compagnons d’infortune. Il y a de la violence dans leur rapports parfois conflictuels mais également beaucoup d’amour et de poésie malgré tout. Au fil des pages le lecteur passe du sourire à la tristesse, de la peur à l’espoir.



Les quatre cahiers (le noir, le bleu, le vert et le jaune) noircis par Heinz relatent leur vie en montagne, leur voyage, un camp et les derniers jours de sa vie mais contiennent également de courtes nouvelles écrites par l’enfant durant ses moments de tranquillité. Des textes qui reflètent ses peurs et ses rêves dans un monde dévasté.



Si j’ai eu parfois du mal à avancer dans cette histoire, je ne regrette pas d’être allé jusqu’à son dénouement. Le roman sous prétexte d’anticipation post apocalyptique aborde de nombreux thèmes humains et sociaux sous la plume de cet adolescent.
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Une vie comme un été

Je ne sais pas quoi penser de cette BD, découpée en une quinzaine de chapitres. Passé et présent se fondent ensemble dans des cases très belles. Mais malgré tout, je n’ai pas été vraiment touchée ou émue. Il manquait quelque chose, mais je ne saurais dire quoi exactement.



Le dessin est beau, le thème propice à l’émotion, pourtant la magie n’a pas opéré avec moi. J’ai ressenti peu d’empathie pour cette femme.
Lien : https://www.tribulationsdune..
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Une vie comme un été

Sublimé par les aquarelles de la dessinatrice berlinoise Barbara Yelin, ce portrait de femme, brillante et inventive, nous pose à tous des questions vertigineuses: sommes-nous là pour créer? Aime-t-on suffisamment? Et le jour venu, saurons-nous répondre «oui, j’ai été heureux»?
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Une vie comme un été

Avec leur histoire somme toute très humble, les auteurs parviennent à un résultat qui fond d’une manière assez remarquable la poésie légère des mots et du dessin.
Lien : http://www.bodoi.info/une-vi..
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Une vie comme un été

Cet album magnifique et impressionniste, au trait jeté sur le papier comme une esquisse, et travaillé à l'aquarelle, impose son double tempo : un scénario en allers et retours parfois presque confondus (Gerda est en maison de retraite et se souvient), un dessin pleine page, sans cadre, ou, au contraire, précisément mis en cases.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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