Toby Litt

Mon libraire m'avait dit qu'il fallait s'accrocher au début, puis que tout le reste filait. Je confirme que le début déçoit. Et qu'une fois que la machine est lancée, rien ne l'arrête. De l'imagination, de la folie, du gore, une petite touche de pastiche... Prodigieux.

Pour une fois chez Toby Litt la fin est la meilleure partie du roman; hélas, le démarrage est si paresseux...

Tout tout tout sur ce qui se vit dans un groupe de rock canadien ! Pas passionnant et même lassant, mais la fin est si bien qu'elle rattrape l'œuvre entière!

Contrairement aux autre critique qui ont été faites sur ce livre, moi, je l'ai vraiment adoré ! Il faut dire que j'aime les livres, autant pur leur contenu que pour leur contenant et je vais vous avouer une chose : si j'ai acheté ce livre il y a déjà plusieurs années, c'est non seulement parce que la description qui en était faite en 4ème de couverture m'avait plu mais également parce que je le trouvais très beau plastiquement et très tape à l'oeil. Il comporte de nombreuses ratures , volontaires ainsi que des notes qui ont été rajoutées à l'encre bleue et que l'on dirait vraiment manuscrites. Pour certains, cela peut dons paraître un peu brouillon mais moi, j'ai vraiment trouvé cela très inventif car le lecteur peut s'imaginer à croire qu'il détient le version originale.Bon, pour en revenir à des choses plus concrètes et qui, je suis sûre, vous intéresseront plus, à savoir mon avis sur le livre : il s'agit en fait d'une sorte de télé-réalité transposée dans un livre. En effet, la narratrice, Victoria, invite une dizaine d'amis 10 de ses amis dans une très belle villa au bord de la mer où ils seront logés et nourris à condition que ces derniers accepte qu'elle les observe durant tout ce mois afin d'écrire un livre sur cette aventure. Elle a en effet dissimulé des caméras et des micros un peu partout dans la maison afin de pouvoir les observer tout à loisir. Cependant, le scénario ne se déroulera pas exactement comme elle l'avait prévu. J'ai trouvé ce livre accrocheur car il est non seulement très léger, l'écriture est simple et de nombreuses références sont faites à Virginia Woolf. Enfin bref, un livre que je relirai avec plaisir !

Le thème du livre peut paraître alléchant (c'est pour ça que j'ai été tentée) et la forme choisie par Toby Litt est bien originale : les pages du livre sont annotées et raturées de stylo-feutre bleu pour que l'on ait les corrections de Simona, l'éditrice de Victoria chargée de la relecture du manuscrit, et qui faisait également partie du jeu... C'est assez surprenant au début, on a l'impression de tenir entre les mains une version retravaillée d'un roman. Mais voilà, ça aurait pû être une brillante idée pour un scénario qui se tienne, mais ce n'est pas le cas. L'histoire n'est pas à la hauteur, on s'ennuie incroyablement, et, personnellement, je n'ai pas pû lire le dernier tiers du livre, résignée... Je rejoins donc l'avis de Cuné, que j'aurais dû lire avant !!...
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La description parfaite de l'univers de l'enfance et de la vision que l'on a des adultes et de leur monde quand on est enfant.

Arrivé à un tournant de sa vie, le batteur Clap revient sur l’histoire du groupe Okay, qu’il a formé à l’adolescence avec 3 de ses camarades, Syph le chanteur charismatique, Mono le bassiste et Crab le percussionniste. Le succès va leur permettre de mener une existence hors-normes et insouciante entre voyages, fêtes et tentations en tous genres. Mais rapidement des dissensions vont apparaître au sein du groupe, chacun des membres ayant des aspirations différentes.



« Mélancolie du rocker » est construit sous la forme d’une interview (mais on imagine seulement la présence d’un journaliste ou d’un biographe). Chaque chapitre renvoie à un souvenir de Clap, mais pas dans l’ordre chronologique, ce qui donne une construction plutôt décousue. Je pense que c’est surtout cet aspect qui m’a gêné, les infos sur les personnages sont livrées de manière confuse et parcellaire, j’ai donc eu du mal à cerner et à m’attacher à ces adulescents enivrés par le succès. Le sujet n’est pas inintéressant, pourtant je me suis ennuyée assez vite. Il y est finalement assez peu question de musique, mais surtout d’alcool, de drogue, de sexe, de filles, de ces innombrables groupies attirées par la lumière, et les anecdotes deviennent vite répétitives.



Il y a quelques années j’avais lu, et adoré, un autre roman de Toby Litt, "Qui a peur de Victoria About ?". Ajoutons à cela une maison d’édition que j’apprécie beaucoup (Phébus) et un résumé alléchant (Grandeur et décadence d’un groupe de rock), le cocktail était prometteur et j’étais dans de très bonnes dispositions à l’égard de ce roman quand j’ai attaqué ma lecture. Mais malheureusement cette fois la mayonnaise ne prend pas, et avec beaucoup de regrets j’abandonne cette lecture au bout de 150 pages (soit la moitié du roman).
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Ce livre est une sorte de récit de souvenirs effectué par un rocker. Il raconte comment le groupe s'est constitué. Mais surtout il effectue un retour en arrière pour expliquer comment ils ont fonctionné pendant longemps et pourquoi il a quitté le groupe. Il fait une présentation très précise de chacun d'eux en évoquant les actes et les caractéristiques de chacun. Le livre est constitué de différents fragments qui présentent à chaque fois une situation ou un personnage différent.

j'ai aimé l'ambiance nostalgique, les confessions et l'évocation succulente d'un univers fait de faux-semblants et de violences quotidiennes. Pourtant la nostalgie et l'amour sont omni-présents; ce qui rend le livre doux-amer.

Tout débute avec l'arrivée à l'hôpital, par hélicoptère, d'un homme dont on ne sait quasiment rien. A son côté, un jeune garçon qui sera mis à l'écart dans une salle sans surveillance, personnage qui s'avérera être le centre du roman.

Les amateurs de livres bien secoués devraient trouver plaisir à la lecture du roman de Toby Litt, qui commence à la manière d'un épisode de la série Urgences et vire rapidement à la bizarrerie façon L'hôpital et ses fantômes.

L'auteur parvient à tenir le rythme d'un bout à l'autre de son livre, notamment grâce aux nombreux personnages et aux courts paragraphes qui permettent de parcourir les nombreux couloirs de cet étrange lieu labyrinthique, parcouru de drogués, de satanistes, d'adeptes du vaudou, d'infirmières amoureuses, de patients qui s'improvisent prédicateurs... et d'une certaine Infirmière en Caoutchouc.

Toby Litt brasse les références pour un résultat très personnel, so british, décalé à souhait, tour-à-tour fanstasmagorique et parodique; bref, il s'en donne à coeur joie dans un lieu propice à tous les délires et autres cauchemars.

Livre que j'ai trouvé creux, vide d'intérêt, pourtant j'aime beaucoup les lectures légères, j'arrive à lire des bouquins qui ne sont pas vraiment de la grande littérature sans problème mais ce livre là, je l'ai trouvé ... sans queue ni tête.



Le concept un peu télé-réalité, le côté huis clos ...etc du résumé m'a tout de suite attiré mais en fait aucun des personnages n'est réellement digne d'intérêt ou en tout cas aucun des personnages n'est assez examiné/étudié pour le devenir, résultat : on s'ennuie ! comme on s'ennuie !

en attendant de voir si ça décolle ...

... mais non.



Seul bon côté : la couverture, le résumé (mon conseil: arrêtez-vous là), le côté "brouillon" puisque tout au long du livre certains passage sont raturés, juste assez pour qu'on puisse lire en dessous (y lire quoi d'ailleurs ... ... !?!) étant donné que tout ceci fait parti d'un script qu'un auteur (l'actrice principale oui car elle n'a rien d'un Personnage mais tout d'une actrice de série B) adresse à son éditrice.



Verdict : non, non et NON

Pris en pleine fusillade à la table d'un restaurant auprès de son ex-compagne, Conrad ne trouve rien de mieux à faire que d'avoir un fou rire pendant qu'elle meurt, baignée dans son sang, et que le sien se vide sur le carrelage impeccable de l'établissement.



Il se réveille six mois plus tard. Il a survécu. Lily, son ex, est elle, décédée sur place. Pas étonnant ce dit Conrad, elle avait quand même une balle dans la cage thoracique à gauche et une balle dans la tête. Son dernier testament datait encore de l'époque où ils vivaient ensemble. Conrad hérite donc de tous ces biens. Bien évidemment, les parents, divorcés, de Lily, ne sont pas de cet avis.



Après que Conrad soit sorti de l'hôpital, il reçoit donc la visite de beau-papa, puis va voir belle-maman. Ces deux-là sont comme le feu et la glace. Ils se rabibochent et se détestent en permanence. Après la mort de leur fille, ils ont reprit une liaison, qui a évidemment prit fin bien assez vite. Auprès de ces deux personnages, Conrad va apprendre un peu plus de choses sur la Lily qui l'avait quitté et jetée de son appartement quelques semaines plus tôt.



Éléments qui vont pousser Conrad dans une enquête haletante, entre passé et futur, sur les semaines qui ont précédées la mort de sa bien-aimée.



Le roman est assez bien amené tout au long du récit. L'un des gros points noir, pour ma part, est le fait que la plupart des personnages sont détestables. Qu'ils meurent, qu'ils soient malheureux ou je ne sais quoi, nous touchent pas le moins du monde, on en serait limite heureux !

Conrad, après la fusillade est juste insupportable ! On est obligé de le suivre, avec son point de vue, et on se rend compte, bien assez vite que quelque chose avec lui !

Et ne parlons même pas de Lily, paix à son âme (ou pas), juste indétrônable dans son comportement odieux.



Je pense que c'est à chacun de se faire son propre avis, alors si vous avez l'occasion, lisez le. L'ensemble reste bien écrit et plaisant si on met de côté les personnages qui nous sortent par les yeux.

Rien à faire, je n'accroche pas du tout à ce style de récit mi- loufoque mi- fantastique, mi- burlesque, et pour moi un non-sens total !

Une sorte de télé-réalité au sein même d'un roman. D'une légèreté extrême, ce livre, parfois à la limite du voyeurisme, comme toute télé-réalité qui se respecte (attention, n'interprétez pas mal mes propos, ces derniers étaient bien évidemment ironiques), et qui nous permet de ne penser à rien et j'avouen qu'est-ce que ça fait du bien de temps en temps...

Une construction de roman très intelligente et originale pour un sujet de roman noir classique.

«  Keep on rockin' in the free world »*

Sixième roman de ce jeune auteur anglais né à Bedford, que je découvre à cette occasion.

L'envers du décor et l'enfer du rock raconté à travers les tribulations d'un groupe canadien.

Sexe, drogue et rock n'roll le trio magique (ou infernal!), c'est ici (entre autre) que cela se raconte. Grandeur et déchéance d'une bande de jeunes unis par la musique, puis désunis par le business.

Une tournée en Hollande commence ce livre. « Okay » est le nom de ce groupe, Clap, le batteur, sera le narrateur de leurs aventures souvent sordides parfois amusantes, mais toujours proches de la rupture.

Les villes qui se suivent et souvent se ressemblent, hôtels dont le standing augmente avec le succès, filles qui deviennent plus belles dans la courbe ascendante. Drogues, mais aussi parties de pêche pour certains, l'enregistrement des disques peut devenir tout et n'importe quoi.....

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Pour son sixième roman, Toby Litt s'essaie à l'exercice casse-gueule du livre rock n' roll. En racontant depuis l'intérieur la vie tumultueuse d'un groupe canadien fictif aux prises avec le succès, la drogue, le sexe et la folie de son leader, Mélancolie du rocker est à demi convaincant : incisif et passionnant lorsqu'il parle du groupe, ennuyeux et bidon lorsqu'il philosophe ou joue sur les sentiments. (extrait d'une critique de Benjamin Berton).

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