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Citations de Tom McNab (29)


Un beau matin de 1920, dans une chambre d'hôtel miteuse de Carson City, au Nevada. Doc s'était soudain rendu compte que s'il se laissait pousser la barbe, celle-ci serait grise. A quarante-trois ans, il n'était pas vieux, mais il prenait d e l'âge , même son entraînement quotidien, bien qu'il lui assurât une condition physique nettement supérieure à celle d'un homme de moitié plus jeune, ne pouvait arrêter le cours du temps.
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L'athlète représente l'homme aux frontières de ses possibilités, dans un domaine que peu de gens entrevoient et que moins encore ont pénétrés. C'est parce que nous en avons conscience que nous nous identifions avec l'athlète, parce que nous sentons intuitivement qu'il fait partie des quelques privilégiés proches d'accéder à leur véritable potentiel, alors que la plupart d'entre nous passent leur vie inconscients de l'existence même d'un tel potentiel.
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Dans les rencontres d'athlétisme, on est seul, parce que ça n'a vraiment rien d'un sport d'équipe. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas que je ne sois pas content quand la bannière étoilé monte au mât. mais c'est seulement en courant pour vous-même que vous pouvez rendre le meilleur service à votre pays. Bon sang, qu'est-ce qu'un pays, de toute façon ? Rien d'autre qu'une collection de gens qui vivent dans la même région, et dont la plupart se soucient comme de leur première chemise que vous soyez en route pour les Jeux olympiques ou pour la lune.
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D'une certaine façon, le coureur isolé est toujours matière à plaisanterie. C'est un intrus, un homme dont le rythme solitaire et inexorable brise les habitudes quotidiennes des gens qu'il côtoie, que ce fût dans les rues des quartiers misérables de Glasgow ou dans celle d'un bidonville de Californie du Sud. Le coureur doit toujours être provoqué - provoqué et harcelé. Dans cet amusement inoffensif, McPhail percevait toujours une nuance de menace. Tout coureur, quelles que fussent ses aptitudes, émettait une affirmation personnelle à chaque fois qu'il courait. Me voici, disait-il. Voici ce que je fais. Je cours. C'est ce qui me rend différent.
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Blake, Kovak, O’Carrol et près d’un millier d’autres, dont aucun n’avait la moindre chance de remporter un prix à New York : pourquoi continuaient-ils à courir ? Doc s’aperçût avec surprise que la question ne lui était jamais venue à l’esprit. Ils couraient parce que c’était un moment qu’aucun propriétaire, aucun politicien ne pourrait jamais leur enlever. Ils avaient fait la queue pour les allocations de chômage et vécu d’aumônes ou de salaires amputés pendant que des politiciens replets poursuivaient leur carrousel sous leurs yeux impuissants. Il ne leur avait pas fallu longtemps pour se rendre compte que d’autres allaient gagner la Trans-America, mais il ne leur avait pas fallu plus de temps pour prendre leur décision personnelle de continuer. Ils étaient venus traverser l’Amérique au pas de course, et rien au monde ne les en empêcherait. Inutile donc de demander pourquoi ces hommes continuaient à courir.
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Avec ses tentes d’infirmerie regorgeant d’éclopés, Flanaganville ressemble beaucoup plus à un poste de secours de Gettysburg qu’à l’arrivée d’une course à pied. Il reste à voir si la Trans-America de M. Flanagan est une authentique compétition d’athlétisme ou simplement une de ces tristes et démentes petites excentricités sportives caractéristiques de notre temps. En attendant, le seul à en tirer profit est M. Flanagan, que l’abandon de deux cents et quelques concurrents a enrichi de quarante mille dollars
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"Je lui ai demandé hier soir s'il n'avait jamais rêvé de cette course", dit Bullard. "Vous savez ce qu'il m'a répondu ? Il m'a dit qu'il l'avait courue si souvent dans ses rêves qu'il allait être obligé de faire ressemeler les draps !".
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Un grand journal anglais avait un jour organisé un concours de nouvelles où l'on demandait aux participants d'écrire une histoire dans laquelle le héros, ligoté et bâillonné, se trouvait enfermé dans une pièce qui se remplissait d'eau et où il baignait déjà jusqu'au cou tandis qu'un gaz mortel s'échappait par un conduit situé au-dessus de lui. Le rédacteur en chef du journal reçut des milliers d'essais, dont certains comportaient des volumes entiers ; mais la nouvelle gagnante ne comptait qu'une seule ligne : "D'un bond, il se libéra ".
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La plupart des bonimenteurs bibliques me donnent des hémorroïdes dans les oreilles.
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Le corps humain est avant tout fait pour courir. Il est conçu pour cela, pas pour rester assis derrière le volant d'une Buick ni pour fumer des paquets de cigarettes.
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Il étendit le petit doigt de sa main gauche. Toujours rien. Un peu plus loin. Soudain, il effleura sa main. Lentement mais délibérément, le petit doigt de Dixie se replia sur le sien.
Hugh pria pour que l'obscurité ne cesse jamais. Quand les lumières se rallumèrent enfin, ils se levèrent, se regardèrent et sourirent.
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Ce que je vois, c'est que chaque kilomètre parcouru, chaque pas franchi est une victoire. Chaque fois que nous sommes tentés de nous arrêter et que nous continuons, c'est une autre victoire. Chaque foutu moment passé sur cette route en est une.
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Le problème est que l'athlète est une contradiction vivante, il est à la fois résistant et délicat.
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Le gagnant de la Trans-America devra être une paire de jambes avec une tête au-dessus (...). Le gagnant devra continuer, même si son corps le supplie mille fois de s'arrêter entre ici et New York. Le gagnant ne doit pas penser à "cinq mille kilomètres" mais seulement au kilomètre suivant. Il doit vivre dans son esprit et ne vaincre qu'un seul homme chaque jour. Toujours le même homme - lui-même.
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Si vous tuez l'espoir, vous tuez la vie.
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Quand on écrira un jour l'histoire de la Trans-America, elle sera à mi-chemin entre l'Odyssée d'Homère et Huckleberry Finn.
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On ne court pas seulement avec ses jambes. On court avec tout ce qu'on a.
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Il faut mourir avant de pouvoir vivre.
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Tout coureur, quelles que fussent ses aptitudes, émettait une affirmation personnelle à chaque fois qu’il courait. « Me voici », disait-il, « Voici ce que je fais. Je cours. C’est ce qui me rend différent.
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Ne sommes-nous pas tous des athlètes qui marchons sur la route de nos vies ? Mais pouvons-nous regarder en nos coeurs et dire sincèrement, comme ces coureurs, que nous avions mis tout ce que nous avions dans notre course quotidienne ? Regardez dans votre coeur, regardez dans votre âme, et posez-vous cette question.
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