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Citations de Tom McNab (29)


A plus de trois cents kilomètres de Los Angeles, la course trans-américaine avait déjà cessé de n’être qu’un affrontement d’individus. La compétition s’était placée au niveau des équipes, des groupes d’hommes rapprochés par l’amitié et le désir de réussite, ainsi que par la certitude qu’il allait être difficile pour un coureur isolé de gagner.
(...) la course était maintenant composée d’une mosaïque d’alliances moins officielles. Elles avaient pour point commun des similitudes d’âge, d’expérience, de race, de religion ou de couleur ; mais la plupart ne tenaient pas compte de ces frontières. Tout comme les pionniers avaient voyagé en famille vers l’Ouest cinquante ans plus tôt, la Trans-America se départageait aussi en familles pour faire le voyage de retour --- seulement cette fois c’étaient des familles d’athlètes.
Kate Sheridan s’en rendait compte, elle avait conscience de la nécessité quotidienne de dépasser les ambitions individuelles. p 173 174
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L'athlète représente l'homme aux frontières de ses possibilités, dans un domaine que peu de gens entrevoient et que moins encore ont pénétré.C'est parce que nous en avons conscience que nous nous identifions avec l'athlète, par ce que nous sentons intuitivement qu'il fait partie des privilégiés près d'accéder à leur véritable potentiel, alors que la plupart d'entre nous passent leur vie inconscients de l'existence même d'un tel potentiel.
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De quelque façon que vous la considériez, c’est une course unique, dit Doc, C’est là qu’est la gageure. Même les vieux de la vieille comme moi sont des novices dans la Trans-America. C’est ce qui en fait une loterie. C’est pourquoi elle a attiré deux mille coureurs d’un peu partout dans le monde.
(...)
Mon objectif est de courir comme s’il n’y avait personne d’autre dans la course. Si je me mettais à courir contre les autres à chaque étape, je serais fini, parce que je courrais à leur rythme et non au mien. p 79 80
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Carl Liebnitz journaliste
La plupart de ceux qui jonchaient le sol à l’extérieur de la tente de la presse n’étaient pas des athlètes. Liebnitz avait rencontré leurs pareils dans les grèves, dans les soupes populaires et dans les centres d’accueil de l’Armée du salut un peu partout dans le pays. Ils n’avaient pas plus de chances que lui de rallier New-York à pied. En fin de compte, la Trans-America n’était apparemment qu’un autre de ces tristes et sordides épisodes des années vingt, à remiser avec les poteaux d’endurance, les marathons de danse et toutes les autres mutations sportives de l’époque. p 101
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Il étendit le petit doigt de sa main gauche. Toujours rien. Un peu plus loin. Soudain, il effleura sa main. Lentement mais délibérément, le petit doigt de Dixie se replia sur le sien.
Hugh pria pour que l'obscurité ne cesse jamais. Quand les lumières se rallumèrent enfin, ils se levèrent, se regardèrent et sourirent.
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Si vous tuez l'espoir, vous tuez la vie.
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L'équipage rassemblé autour de lui est pour le moins hétéroclite. S'il est vrai que sa troupe de deux mille athlètes comprend certains des meilleurs coureurs de fond du monde, elle comporte également cent vingt et une femmes, un fakir hindou, seize aveugles, trois manchots, vingt grands-pères, soixante et un végétariens, et un spirite qui prétend être conseillé par le coureur indien Deerfoot depuis longtemps disparu. Tout cela sans parler de Mme la Zonga, de Frtiz l'âne parlant, et d'une équipe de base-ball entièrement composée, nous dit on, de chimpanzés- le tout devant accompagner les coureurs au long de leur randonnée jusqu'à New-York.
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"Je lui ai demandé hier soir s'il n'avait jamais rêvé de cette course", dit Bullard. "Vous savez ce qu'il m'a répondu ? Il m'a dit qu'il l'avait courue si souvent dans ses rêves qu'il allait être obligé de faire ressemeler les draps !".
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Un grand journal anglais avait un jour organisé un concours de nouvelles où l'on demandait aux participants d'écrire une histoire dans laquelle le héros, ligoté et bâillonné, se trouvait enfermé dans une pièce qui se remplissait d'eau et où il baignait déjà jusqu'au cou tandis qu'un gaz mortel s'échappait par un conduit situé au-dessus de lui. Le rédacteur en chef du journal reçut des milliers d'essais, dont certains comportaient des volumes entiers ; mais la nouvelle gagnante ne comptait qu'une seule ligne : "D'un bond, il se libéra ".
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Le problème est que l'athlète est une contradiction vivante, il est à la fois résistant et délicat.
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Le gagnant de la Trans-America devra être une paire de jambes avec une tête au-dessus (...). Le gagnant devra continuer, même si son corps le supplie mille fois de s'arrêter entre ici et New York. Le gagnant ne doit pas penser à "cinq mille kilomètres" mais seulement au kilomètre suivant. Il doit vivre dans son esprit et ne vaincre qu'un seul homme chaque jour. Toujours le même homme - lui-même.
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La plupart des bonimenteurs bibliques me donnent des hémorroïdes dans les oreilles.
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Tout coureur, quelles que fussent ses aptitudes, émettait une affirmation personnelle à chaque fois qu’il courait. « Me voici », disait-il, « Voici ce que je fais. Je cours. C’est ce qui me rend différent.
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Ne sommes-nous pas tous des athlètes qui marchons sur la route de nos vies ? Mais pouvons-nous regarder en nos coeurs et dire sincèrement, comme ces coureurs, que nous avions mis tout ce que nous avions dans notre course quotidienne ? Regardez dans votre coeur, regardez dans votre âme, et posez-vous cette question.
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"Ceux qui n'abandonnent pas ne sont jamais vaincus".
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C'est toujours le rythme qui tue, jamais la distance …
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D'une certaine façon, le coureur isolé est toujours matière à plaisanterie. C'est un intrus, un homme dont le rythme solitaire et inexorable brise les habitudes quotidiennes des gens qu'il côtoie, que ce fût dans les rues des quartiers misérables de Glasgow ou dans celle d'un bidonville de Californie du Sud. Le coureur doit toujours être provoqué - provoqué et harcelé. Dans cet amusement inoffensif, McPhail percevait toujours une nuance de menace. Tout coureur, quelles que fussent ses aptitudes, émettait une affirmation personnelle à chaque fois qu'il courait. Me voici, disait-il. Voici ce que je fais. Je cours. C'est ce qui me rend différent.
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Ce que je vois, c'est que chaque kilomètre parcouru, chaque pas franchi est une victoire. Chaque fois que nous sommes tentés de nous arrêter et que nous continuons, c'est une autre victoire. Chaque foutu moment passé sur cette route en est une.
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Des générations de cinéphiles se sont représenté le Far West comme le monde de Buffalo Bill, de Billy thekid, de Wyatt Earp, un endroit où seule comptait la rapidité à dégainer. Pourtant, au cours de la progression vers l'Ouest, alors qu'ils traversaient les Grandes Plaines, les immigrants européens apportèrent avec eux toute une culture, du théâtre au sport.
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Le corps humain est avant tout fait pour courir. Il est conçu pour cela, pas pour rester assis derrière le volant d'une Buick ni pour fumer des paquets de cigarettes.
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