AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Tomi Ungerer (418)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

Tomi Ungerer fait revivre avec tendresse et humour le petit Tomi de huit ans qu'il était au début de la seconde guerre mondiale. Grâce aux papiers, dessins et autres documents gardés par sa mère et lui-même, il nous livre un témoignage émouvant sur sa vie et celle de sa famille en cette période troublée, sans oublier d'être critique sur l'exactitude de ses souvenirs, lui qui était comme tous les Alsaciens balloté entre trois langues tour à tour interdites, le français l'allemand et l'alsacien.

Je suis restée béate devant la qualité des dessins du petit garçon. A découvrir.
Commenter  J’apprécie          30
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

Voici une autobiographie sur la guerre bien singulière. Tomi est alsacien et a à peine 8 ans au début de la guerre. Pour lui, les allemands ne sont pas les méchants et les français ne sont pas les gentils : il y a des bons et des mauvais des deux côtés. La guerre est presque vue comme un jeu et cela permet aux enfants d'aborder la guerre avec plus de légèreté, tout en se basant sur des faits réels.



À lire par les enfants de plus de 12 ans mais aussi par les adultes.
Commenter  J’apprécie          50
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

Un témoignage, à mon avis, très honnête, illustrant l'histoire de l'Alsace-Lorraine notamment au cours de la 2nde guerre mondiale.

Mélangeant anecdotes familiales, grande Histoire et dessin d'enfants, ce petit livre permet de (re)découvrir cette région avec un regard bien singulier. Ni français, ni allemand, mais bien alsacien !



Commenter  J’apprécie          30
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

facile à lire, peut se feuilleter, belles illustrations ( disponible en série)
Commenter  J’apprécie          00
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

"A la guerre comme à la guerre" est un roman autobiographique de Tomi Ungerer dans lequel on retrouve ses talents d'illustrateur. Tomi est né en 1931 et vit en Alsace avec sa mère et il nous raconte sa jeunesse.A huit ans, Tomi découvre la Seconde Guerre mondiale avec le départ de son père. D'un instant à l'autre, il doit changer de prénom qui devient Hans, et doit changer son mode de vie. Il doit s'adapter,apprendre une autre langue,mais sa mère malgré tout protectrice continue à l'encourager à exprimer sa passion pour le dessin malgré cette guerre. Tomi dessine à sa manière ce qu'il voit de la guerre,des soldats,des juifs, d'Hitler...

Sa mère, malgré tout continue à conserver ses cahiers,ses dessins de son enfance.Ce roman réveille les souvenirs de Tomi Ungerer



J'ai beaucoup apprécié ce livre car le personnage de Tomi est courageux malgré son jeune âge, il connait la guerre avec le départ de son père, et doit changer beaucoup de choses dans son mode de vie, et cela est courageux venant d'un enfant jeune comme ça. De plus, ses dessins donnent un côté joyeux au livre.
Commenter  J’apprécie          30
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

Comment être Alsacien en 1939 quand on a huit ans ? Lisez les souvenirs de Tomi Ungerer, illustrés par les premiers dessins de cet immense illustrateur et par quelques autres documents suggestifs. Comment s'adapter, résister en rusant, se construire, bref, continuer à vivre, toujours avec ferveur. Dans l'introduction, Tomi Ungerer analyse ainsi son témoignage : "Ce livre pourrait paraître un affront primesautier aux grands drames de la misère, de la violence et de la torture. Mais si je parle de cette époque comme on parle de grandes vacances, c'est que gamin j'ai cru assister, avec le détachement de l'enfance, simplement à un spectacle, comme de nos jours nos enfants regardent la télévision." Est-ce aussi sûr ? L'auteur qui écrit 50 ans après les faits (la première édition date de 1991) dit aussi se méfier beaucoup des "souvenirs d'enfance" (p. 52). Certes, il a retenu les ruses pour contourner la politique de nazification de l'Alsace (p. 51), le rationnement ("Nous ne connaissions pas la faim" p. 74), mais a gardé "un effroi des avions qui font du rases-mottes" (p. 75), et semble quand même avoir été marqué par les tirs d'obus, les descentes à la cave lors des bombardements, la vision de voisins tués, car la guerre, ce n'est pas une rigolade (p. 66). Le récit de la découverte de la vie, entre 9 et 14 ans, dans cette période particulière est passionnante.





Commenter  J’apprécie          40
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

Tomi Ungerer est très connu des amateurs de livres jeunesse. Son style inimitable. Son humour "pince-sans-rire", teinté de surréalisme, d'espièglerie...



Dans cet ouvrage, il livre ses souvenirs de 6 ans de guerre. Il a 8 ans en 1939. 14 ans quand les dernières zones alsaciennes sont libérées (en dernier).



Tomi Ungerer raconte tout sans faux-semblant, sans fards, sans fausse pudeur. Par exemple, lorsqu'il admet reprendre régulièrement à son compte la phrase Kraft durch Freude (la force par la joie)... alors que cette maxime rappelle les heures sombres du nazisme. Mais Tomi Ungerer est un esprit frondeur, fort, difficilement domptable.



Il raconte l'Alsace française, allemande, française, allemande, juive surtout... Il montre la personnalité de sa mère, qui a oeuvré pour préserver la famille, sans se compromettre avec l'envahisseur. Car Tomi Ungerer est clair, l'envahisseur, c'est l'Allemagne nazie. Il avoue que l'Alsace (et sa famille, bien sûr) ont davantage subi les bombardements alliés que l'occupation allemande.



A un moment de l'Histoire où Poutine envahit l'Ukraine, les rouages de la nazification de l'Alsace résonnent dramatiquement dans nos têtes... car ce sont exactement les mêmes que ceux utilisés par les Russes pour assimiler les territoires envahis.



Ungerer nous parle du potager et de l'entraide entre les citoyens et avec les prisonniers de guerre. Il parle auss des initiatives d'assimilation allemandes, au rang desquelles on trouve l'écriture gothique, le fait de renommer les rues, les lycées... et même les changements de prénoms... Jean Thomas Ungerer devient Hans Thomas Ungerer. Ses soeurs changent de prénom. Il faut avoir l'air allemand pour être allemand. Il parle ensuite des camps (tout le monde savait, réaffirme-t-il), de la résistance (et même de sa tentative pour devenir un saboteur... hilarant), de sa mère allant à la Kommandantur réclamer le droit de parler français (qu'elle obtient!), des pieds-de-nez faits à l'envahisseur...



Le tout est écrit avec une verve et un humour que les fans de l'auteur reconnaîtront sans peine. Par ailleurs, Tomi Ungerer possède encore de nombreux documents, dessins, livres, cahiers, objets de la guerre. Ils agrémentent l'ouvrage de fort belle manière. On constate qu'il avait une piètre orthographe, qu'il faisait le désespoir de ces maîtres, mais qu'il dessinait déjà magnifiquement bien, à 12 ou 14 ans. Ses croquis sont révélateurs d'un talent qui n'a cessé de croître. Son récit témoigne d'un esprit libre, puissant et admirable.
Commenter  J’apprécie          80
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

On ne résiste pas à un livre de Tomi Ungerer.

Les Trois brigands, Crictor, Otto, Pas de baisers pour maman, tant d'autres personnages qui peuplent l'imaginaire de nos enfants …

Celui-ci a été publié en 1991, mais je ne l'avais jamais lu. Ce sont les souvenirs d'une enfance plongée dans une guerre terriblement cruelle, une nouvelle fois, pour les Alsaciens. Jean-Thomas va devoir changer de prénom – il devient Hans – changer de langue – apprendre l'Allemand et l'écriture gothique – être contraint de dessiner la caricature d'un juif - assister à l'envahissement puis à l'annexion de sa région et enfin à la Libération de Colmar, vivre les privations d'une famille où sa mère, veuve, doit s'occuper de ses quatre enfants.

Des expériences éprouvantes avec pour viatique un don inné pour le dessin et une vision pleine de dérision du monde. Un talent extraordinairement précoce, l'amour de la littérature française, la haine du totalitarisme, et la figure tutélaire de la mère : belle, intelligente, attachée à ses racines bourgeoises mais aussi comédienne, manipulatrice, habile à tournebouler l'occupant pour arriver à ses fins. J'en veux pour preuve ce passage :

« le français était interdit par la loi, mais nous continuions en famille à le parler. J'en veux pour preuve le journal que j'ai tenu un certain temps, rédigé dans un français aussi perfectionné que du petit nègre. Aussi ma mère avait-elle été dénoncée, et convoquée par les autorités nazies. Par la suite, j'ai raconté que c'était la Gestapo, mais je n'en suis pas sûr. Toujours est-il que, pour cette convocation, ma mère s'était faite très belle, et sachant que les fascistes mettaient la Deutsche Mutter, la mère allemande, sur un piédestal, elle m'emmena. Astuce de renarde, sachant qu'une mère c'est une chose, mais accompagnée d'un fiston, c'est une mère avec preuve à l'appui. J'étais plutôt effrayé mais Maman me rassurait en disant plus ou moins, et là j'improvise :

- Ne t'en fais pas, ce sont tous des imbéciles... »

Un petit livre émouvant, plein de croquis et de réminiscences, avec l'humour délicieusement décapant d'un des ténors de littérature enfantine – et pas seulement.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          50
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

J'ai adoré cette vision de la guerre de l'intérieur par Tomi Ungerer, et ses petits dessins très drôles, qu'il a gardés et illustrent le volume au fil des pages... Quelle force dans ceux-ci, alors qu'il n'a que 10-12 ans... Le récit est plein d'humour, d'autodérision même. Tomi Ungerer revient sur des déclarations qu'il a faites plus tôt, les nuance, les annote. Je ne sais pas pourquoi ce livre est classé dans la littérature pour adolescents, tout le monde devrait le lire pour mieux comprendre ce qu'a été la vie en Alsace-Lorraine de 1940 à 1945. Et surtout méditer cet épisode, à la fin... Un groupe de jeunes enrôlés de force dans les troupes allemandes, tout juste 17/18 ans, sont contraints de retourner au lycée, leur Abitur allemand n'étant pas valable. Alors qu'ils reviennent de Russie, un prof de français, planqué lui pendant la guerre, leur demande de réciter Waterloo de Victor Hugo... EExtrait de la page 109" San enthousiasme, celui-ci annôna les vers de Victor Hugo. Scandalisé, le professeur rugit : " Vous êtes donc totalement insensible à la beauté de ce poème ? "

Le survivant se leva, attrapa le prof par le collet et lui dit : " Je rentre de Russie, foutez-moi la paix avec votre littérature de batailles, s'il vous plaît ! ". Et oui, à méditer, un livre à lire absolument par tous...
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          00
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

C'est l'enfance d'un petit alsacien avec tout ce que cela implique dans les années 40... Un enfant qui a dû changer d'identité plusieurs fois au gré de l'occupation de sa région natale.

Mais Tomi Ungerer était avant tout un enfant espiègle et vif, doué pour le dessin.

Ses souvenirs sont aussi plaisants par leurs anecdotes qu'intéressants par le témoignages qu'ils apportent de cette période. Le franc-parler de l'auteur n'épargne personne, montrant que vis-à-vis des Alsaciens, les français ne se sont pas toujours comportés plus intelligemment que les Allemands.




Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          30
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

« A la guerre comme à la guerre ». Tomi Ungerer (115 pages, l’école des loisirs).

C’est le récit autobiographique d’une enfance alsacienne chahutée par la guerre, illustré par l’auteur. Et si parfois celui-ci fait un pas de côté hors de cette période, c’est toujours avec le souci de préciser ce qui pour lui fait le sens de cette « identité alsacienne » si particulière. C’est vraiment intéressant de comprendre de l’intérieur, et sous le regard d’un enfant (ou du moins de ce que, devenu adulte, Tomi Ungerer en a gardé comme mémoire et dont il sait d’ailleurs qu’elle n’est pas toujours fidèle ou rigoureuse) ce que fut le parcours de ces générations. Changer plusieurs fois de nationalité, voir l’usage du français violemment réprimé par les nazis (avant qu’il soit réintroduit de force et l’usage de l’allemand plus ou moins banni à la libération), survivre sous l’occupation, devoir encaisser la nazification dans les écoles et dans toute la vie sociale, subir la ligne de front et les bombardements, tout cela finit par modeler les esprits. Apprendre à résister par la ruse, ou simplement faire le dos rond, réussir pour certains à se préserver des petits réduits où l’esprit critique peut encore exister, et d’abord par une forme d’humour, telle est la leçon de ce livre richement illustré par des dessins de l’époque de l’auteur lui-même, ou par d’autres documents. Le portrait de la mère de Tomi Ungerer est particulièrement chaleureux ; elle ne manquait pas de ressources intellectuelles, de joie de vivre, de courage, elle qui dut élever seule ses quatre enfants après la mort de son mari, alors que le petit Tomi n’avait que 4 ans.

Au-delà de l’intérêt historique et social, j’ai assez peu goûté à l’esprit de quelques anecdotes. Ainsi, longtemps après la guerre, recevant un ami juif chez lui à New-York où il vit, il accroche discrètement un brassard nazi (qu’il avait gardé comme « trophée de guerre ») sur le pardessus de ce dernier lorsqu’il sort du domicile d’Ungerer ; l’ami juif ne le remarquera qu’en se demandant pourquoi, dans le métro, il est scruté avec tant de mépris par les autres voyageurs. Ou lorsque, invité dans une conférence à Berlin après la chute du mur, lorsqu’on lui demande quelle est sa devise, il répond fièrement et revendique devant l’assistance médusée un « Kraft durch Freude » (« le travail par la joie »), qui était le nom de la structure de loisirs inventée par Goebbels pour embrigader les esprits. Un humour plus que douteux.

Commenter  J’apprécie          10
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

C'est une histoire a la fois passionnante,triste mais aussi trépidante c'est pour cela que je vous conseille de lire ce Roman. C'est L'histoire d'un garçon nommé Tomi Ungerer né en 1931 en Alsace , ses parents sont allemand.L'Alsace étant sous le contrôle des Allemands , il deviens donc un citoyen allemand.Aux cours de cette longue guerre ou beaucoup de personnes seront envoyées dans les camps.Tomi Ungerer et sa famille vont devoir se battre pour survivre a l'enfer de la guerre.
Commenter  J’apprécie          00
À la guerre comme à la guerre : Dessins et so..

Tomi Ungerer vit avec sa famille pendant la deuxième
Commenter  J’apprécie          00
A toi de jouer !

Ha les enfants, ces petites personnes toujours pressées ! Chaque soir c'est la même histoire, alors que l'heure de se coucher à sonné les marmots ont toujours mille choses urgentes à finir... des choses bien plus importantes que de dormir. Fanny ne fait pas exception à la règle ! Mais c'est sans compter l'idée lumineuse de son papa pour l'amener, l'air de rien, dans les bras de morphée. Une histoire rigolote et ludique, au point que l'endormissement du public n'est certes pas garanti, comme l'indique très honnêtement l'auteur dans le titre.
Commenter  J’apprécie          20
A toi de jouer !

Un petit album espiègle et malin, signé William Cole à la plume et Tomi Ungerer aux pinceaux.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
Commenter  J’apprécie          00
Adelaïde

J'ai parfois un peu de mal à me lancer dans le monde de Ungerer, pourtant la première phrase de l'album donne envie : " les parents d'Adélaïde furent surpris quand ils virent que leur fille avait des ailes."

Mais quelques pages plus tard, la magie est lancée. Ungerer nous donne la main et nous accompagne vers une véritable aventure. Aventure classique certe très classique mais néanmoins pleine de douceur. Cette petite kangourette (n'est ce pas le féminin de kangourou ?) ailé est pleine de candeur , elle est vraiment attachante.
Commenter  J’apprécie          20
Adelaïde

Les histoires de Tomi Ungerer pour enfants, des histoires en images, sont ravissantes.

Ce sont de petits joyaux.
Commenter  J’apprécie          20
Adelaïde

Je continue ma découverte des albums de Tomi Ungerer avec Adélaïde, qui est une kangourou. S’il a choisi cet animal, c’est parce qu’au moment de sa publication, ils étaient sous-représentés en albums jeunesse, je trouve l’idée sympa ! Elle nous emmène dans un Paris très joliment illustré où elle va devenir une héroïne ! Dommage que la fin soit désuète, bien qu’elle ait une touche de modernité pour l’époque. (Je précise bien « pour l’époque »).
Lien : https://sorbetkiwi.fr/index...
Commenter  J’apprécie          00
Adelaïde

L’héroïne de cet album, la bien nommée Adélaïde, est un kangourou au destin hors du commun. Née avec de petites ailes dans le dos, elle est d’une nature curieuse et aventureuse tant et si bien qu’un jour elle dit au revoir à ses parents et s’envole à la découverte du monde. Après quelques péripéties, elle arrive à Paris où elle fait la connaissance du gentil M. Marius qui fera d’elle une star du music-hall. Adélaïde a tout pour être heureuse « mais souvent, elle aurait voulu connaître un autre kangourou »…
Lien : http://lameraboire.over-blog..
Commenter  J’apprécie          10
Adelaïde

Adélaïde est un album doux et classique d'une aventurière australienne. Kangourou ailé unique dans son genre, elle rêve de partir découvrir le monde et son courage sauvera du monde également. Album animalier mais avec tant d'humanité.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Tomi Ungerer Voir plus

Quiz Voir plus

Les Trois Brigands

Quelle est le prénom de la jeune héroïne ?

Alice
Marie
Tiffany
Lise

5 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Les Trois Brigands de Tomi UngererCréer un quiz sur cet auteur

{* *}