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Critiques de Toni Cade Bambara (6)
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Ce cadavre n'est pas mon enfant

Ce cadavre n’est pas mon enfant

Toni Cade BAMBARA



Nous sommes à Atlanta en 1979.

Le 19 juillet Sonny 12 ans part retrouver son groupe du centre de loisirs des garçons pour aller camper mais ne les retrouve jamais...

Il rejoint ainsi la longue liste d’enfants disparus et certains assassinés.

Noirs les enfants.

Et c’est pour cette raison que ces disparitions n’intéressent personne et surtout pas les médias ni la police.

Si Sonny a disparu c’est sûrement du à une fugue ou parce que ses parents s’en occupent mal.

Mais Marzala et Nathaniel Spencer les parents savent bien que non.

Les pistes évoquées par le groupe STOP (monté par des parents d’enfants disparus) sont le KKK, les sectes, le milieu porno, la drogue.

Mais sans réelles preuves.

Cette pauvre famille attend, espère, cherche, prie...

Et le 25 juin 1981 Sonny réapparaît.

La famille attend ses explications pour comprendre, pour faire des liens avec les autres disparitions.



Tout au long de ce livre nous suivons cette famille désespérée (il y a aussi 2 autres enfants plus jeunes) qui tente de trouver des preuves, pose des questions et surtout refuse de renoncer.



Un livre que je n’ai pas aimé du tout !

C’est trop long, le style ne m’a absolument pas plu et j’ai trouvé la construction très désordonnée.

Bien que ce livre (posthume) ai vu le jour grâce à Toni Morisson , il n’a pas trouvé grâce à mes yeux.
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Les mangeurs de sel

Résumé :

Nous sommes au cœur de la Géorgie, dans une bourgade où l'on croit encore aux sorciers et aux jeteurs de sorts. Des personnages un peu fous défilent autour de Minnie Ransom, une vieille guérisseuse qui en sait long sur la souffrance des hommes. A ces sortilèges se mêlent les interrogations de l'auteur : Comment les Noirs peuvent-ils assumer la modernité sans perdre leur identité ? Comment liquider les peurs ancestrales et descendre dans l'arène des luttes raciales ? Pour l'événement du Jeudi, "un roman très engagé mais souvent drôle, sauvage comme un air de reggae."

Mon avis :

Beaucoup de personnages, un dialogue dense perdu dans la narration. Le passé et le présent se mélangent, j’ai eu beaucoup de mal à me situer dans ce roman, à tous les points de vue. J’en attendais peut-être trop de ce livre… Je ne sais pas trop quoi tirer ce roman, moi qui comptais lire Ce cadavre n’est pas mon enfant du même auteur, je freine un peu.

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Ce cadavre n'est pas mon enfant

Le dernier roman de Toni Cade Bambara décrit l'Amérique du début des années 1980, plus précisément les Etats du Sud, du point de vue des femmes noires. Ce roman, paru à titre posthume grâce à Toni Morrison, revient sur la disparition et le meurtre de quarante enfants noirs à Atlanta (Géorgie) de 1979 à 1981. Cette affaire a secoué, outre les habitants, la municipalité noire de la ville, avant de prendre une dimension nationale. Basé sur ce fait divers, très documenté, le roman raconte la souffrance des parents et leur détermination à faire éclater la vérité, et dénonce l’injustice et l’indifférence face au sort de ces familles noires.



Ce roman fait écho aux essais de James Baldwin, Meurtres à Atlanta (The evidence of Things not seen, 1985) : Baldwin se rend à Atlanta pour couvrir le procès de l’accusé, un homme noir qui a visiblement commis deux meurtres d’adultes et à qui on fait endosser le meurtre des enfants. Il constate que tous les enfants disparus sont issus de familles pauvres. Les parents contestent le verdict, considérant que c’est une mascarade.
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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Ce cadavre n'est pas mon enfant

Toni Cade Bambara part d'un fait divers qui s'est passé aux Etats-Unis à Atlanta dans les années 1979 et suivantes...

En 1979, Atlanta, ville à population en majorité afro-américaine, est en plein essor et boom économique. C'est la "Mecque noire du Sud", la ville de la deuxième reconstruction, une ville où les investissements affluent, où de nombreuses grandes entreprises américaines sont implantées.

Or, en 1979, des enfants noirs disparaissent, surtout des garçons. Un certain nombre d'entre eux est retrouvé mort.

Toni Cade Bambara se met dans la peau d'une mère, Marzala Rawls Spencer, dont le fils a disparu.

Les enfants enlevés appartiennent tous à des familles modestes voire pauvres.

Ce livre n'est pas un roman policier. Il raconte la souffrance des parents mais aussi leur mobilisation. Ils vont s'organiser, enquêter, patrouiller, fonder une association "STOP". Ils vont devoir se substituer à la police.

D'autres membres de la communauté, volontaires, vétérans, policiers en exercice, policiers à la retraite, détectives vont sillonner la ville, récolter des témoignages... Les parents explorent de nombreuses pistes et retiennent plusieurs hypothèses.

Malheureusement le leitmotiv des autorités est d'affirmer qu'il n'y a pas de liens entre les différents affaires, qu'il ne s'agit pas d'un ou plusieurs meurtriers en série, que les enfants sont des fugueurs...



Elu depuis peu, le Maire d'Atlanta, Maynard Jackson, est issu de la communauté afro-américaine. Il aura énormément de difficultés à obtenir des fonds de la Maison-Blanche pour pouvoir faire face à ce drame et mener à bien les investigations nécessaires.

Atlanta en en état de siège et les autorités ne veulent pas réveiller les tensions entre les communautés. Alors certaines pistes sont écartées comme le Ku Klux Klan, les réseaux pornographiques et pédophiles .

L'opprobre est jeté sur les familles et les victimes. Un certain nombre sont des familles monoparentales et leurs enfants seraient des voyous.

Marzala, qui a trois emplois et élève seule ses enfants , est accusée de ne pas leur accorder assez d'attention.



Ce livre est très dense. Ce roman est presque un documentaire et ne sombre pas dans le pathos même dans la deuxième partie du livre où l'enfant de Marzala revient.

La deuxième parti est parfois très sombre et à la limite du soutenable.

Le retour de l'enfant, ce qu'il a vécu n'est pas raconté directement mais de façon implicite. La famille est brisée et la reconstruction de Sundiata tellement difficile qu'elle paraît impossible.

Le talent de Toni Cade Bambara est de nous faire ressentir tout cela sans entrer dans des descriptions sordides et inutiles. Ce livre nous laisse démuni.
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Gorille, mon amour

"Un réjouissant classique de la littérature de combat, découvert par Toni Morrison, peuplé d’adolescentes, de femmes et de petites filles afro-américaines qui ne mâchent pas leurs mots. Une écriture brillante, acérée et drôle."

Article de Kits Hilaire dans Double Marge
Lien : https://doublemarge.com/
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Les mangeurs de sel

"Tu es sûr ma belle, de vouloir allez bien?" c'est la première phrase du livre et on est tout de suite dans l'ambiance. Velma,militante des droits civiques, entend mais ne répond pas. Elle aimerai que minnie s'en aille sans quoi elle pourrait étriper cette sorcière. Velma vient de tenter de se suicider et personne ne comprend pourquoi ... On a le goût du sang dans la bouche rien qu'à lire le premier chapitre et comme Velma: on veut la paix.

De ligne en ligne l'auteur nous fait tomber à la renverse. Cette musicalité, est-ce Coltrane ou Billie Holiday? Sans doutes un mélange des deux.

Toni Cade Bambara a une écriture sublime. C'est la description d'un basculement au ralenti. C'est envoûtant, presque du chamanisme, on se sent tour à tour puissant et minuscule.
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