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Critiques de Tracy Hickman (166)
Lancedragon - Nouvelles chroniques, tome 1 ..

Si j'ai bien compris il s'agit d'un pont entre les aventures des guerriers de la Lance ( Caramon, Raistlin, Tanis, Tasslehof et Flint entre autres ) et leur successeur.



Honnêtement en lisant le titre je m'attendais à un héritage plus spirituel que physique mais ici la deuxième génération se concentre bien sur leurs successeurs.



Le roman est découpé en petites histoires présentants ces nouveaux personnages qui rentrent en scène, escortés par des membres de la génération précédente. Sans spoiler j'ai été plutôt surpris par la fille de Raistlin. Pour les autres, ce n'est pas forcément prévisible et il semble clair que les auteurs vont instaurés de nouveaux rapports de force.



Un tome reprenant de courtes histoires allant vers du nouveau ... Voilà qui présage du bon, voir du très bon.



Un petit bémol pour Flint et Tasslehof qui ne sont pas présent ici ( peut être plus tard par des successeurs, les deux personnages permettaient de donner de la profondeur aux relations ).
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Les portes de la mort, Tome 1 : L'aile du d..

C'est bordélique, complètement foutraque, je n'y comprends rien entre les mots inventés inutilement en remplacement de mots semblables dans notre langue, des personnages dont on ne comprend pas vraiment l'importance, des nains (les guégues) totalement niais et ravis, un roi qui n'en ai pas un mais qui a élevé le fils du vrai roi qui doit être assassiné mais en fait non...

j'avais lu des Weis et Hickman dans le cadre de la série Lancedragons, mouais tout n'était pas d'un super niveau mais bon ! mais là... je me suis dépêché de finir ce tome puis de ne pas lire les suivants

Après Tolkien puis les époux Eddings, peu ont réussi à faire de la fantasy digne de ce nom en créant un monde, un univers, une histoire, des langues, des mythologies.

Il ne suffit pas de planter un magicien et un dragon, une épée enchantée et une sorcière pour faire de la bonne fantasy !
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Les portes de la mort, Tome 1 : L'aile du d..

« Les porte de la mort », œuvre écrite à quatre mains, nous plonge dans un monde déroutant mélangeant technologie et magie, un univers à cheval entre fantasy et science-fiction.

L’intrigue de cette série n’est ici qu’à peine effleurée et d’ailleurs le personnage principal ainsi que sa quête sont une grande partie du récit relégué au second plan, ce qui est assez troublant.

On se concentre dans ce premier tome sur une poignée de personnages, humains et nains, aux aspirations assez troubles et l'on y découvre un monde éclaté et dysfonctionnel où l’eau est une denrée rare et où les peuples qui y vivent sont en conflit perpétuel.



On comprend rapidement que les auteurs ont créé un univers très vaste avec une mythologie, une histoire et un fonctionnement complexe, il est donc assez facile de perdre le fil si l'on n’y prend pas garde.

Il est clair, au vu de la fin de ce tome assez chaotique et pas simple à appréhender, que la quête du personnage principal ne sera pas de tout repos.

Je suis assez intriguée par cette série et en même temps assez mitigée.
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La Rose du prophète, tome 3 : Le Prophète d'Akh..

Cette trilogie est magique et change agréablement des classiques du genre, avec son ambiance moyen-orientale et un univers loin du manichéisme ambiant.
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Dragons d'un crépuscule d'automne

Que dire? Ce fut le premier roman de ce long cycle que je lu, j'avais 14 ans et il venait de sortir en gros format (à l'époque, CARRERE/Hachette) sous le titre curieux de "l'histoire des dragons"-je dis "curieux" car ce n'était pas le titre d'origine, la traduction était de ce fait bizarre. Le format m'avait accroché (gros bouquin=beaucoup d'heures de lecture) et surtout surtout l'illustration de couv, pas exactement la même que celle du visuel visible, qui est celui de l'édition fleuve noir-même artiste mais moins joli, c'est déjà un "remake". Sur la couverture on voyait trois personnages qui posaient comme pour une photo : deux guerriers à l'air pas commode, une jolie amérindienne aux cheveux blonds. A l'époque, je découvrais également le jeu de rôles (Donjons et Dragons) et le sous-titre de l'édition CARRERE était "par le créateur du célèbre jeu de rôles donjons et dragons". Il n'en fallait pas plus pour me convertir... et je me convertit. L'histoire, classique, prend place dans un monde médiéval fantastique dont la caractéristique principale est qu'il n'y a plus de dieux, si ce n'est des faux, donc plus de guérisseurs véritables. Les dragons ne sont que des légendes et une bande de potes se retrouve dans une auberge après cinq ans de séparation. D'autres critiques ont largement aussi bien résumé les membres de cette troupe, les "compagnons de l'auberge". Ne nous voilons pas la face, ce sont aussi des clichés des archétypes du jeu de rôles de l'époque, mais au moins chacun a sa petite touche perso : Tanis le demi-elfe, beau gosse barbu (cache son métissage sous sa barbe) et chef officieux de la troupe, oscille entre guerrier et rôdeur : Sturm, jeune homme de la noblesse qui revient de ces 5 années avec l'armure de son pôpa, donc qui se dit chevalier(le volume 2 nous apprendra quelques petites choses à son sujet) ; Flint le nain râleur, également guerrier de son état (dans des volumes très postérieurs, on saura qu'il était artisan à la ville);Tass Raclepieds, le semi-homme(dans cet univers on dit "kender"parce qu'on peut pas dire "hobbit", ce sont les semi-hommes locaux), kleptomane par nature... donc voleur de profession, ça tombe sous le sens ; les jumeaux Caramon et Raistlin ; le premier est un guerrier de carrure massive, grand coeur, amical, mais qui ne réfléchit pas beaucoup. Le second est un magicien à la personnalité exécrable, en mauvaise santé et dont les yeux ont subi une curieuse malédiction.

Tout ce petit monde va rencontrer un couple de barbares qui ont fui leur tribu, entendons par là un copier-coller de culture amérindienne : la femme se nomme Lunedor, l'homme Rivebise (Riverwind en anglais, jamais compris pourquoi Carrere, puis Fleuve noir puis Milady avaient gardé cette traduction que je trouve nulle mais passons). Ils ont avec eux, ô miracle, un mystérieux bâton aux pouvoirs de guérison, qui va leur attirer des tas d'ennuis : en vrac, fuite en catastrophe de l'auberge et de leur joli patelin situé dans les arbres, exploration d'une ville en ruines immergée qui abrite un dragon noir, un vrai vilain sorti des légendes (et qui garde une autre relique sacrée, des "disques" sur lesquels sont inscrits une bonne parole divine-à mon avis une bête tablette de pierre aurait aussi bien fait l'affaire), puis pouf repassent par leur ancien chez eux cramés par... des dragons ; font une halte chez les elfes qui habitent pas loin dans leur joli ville cachée (dans la forêt, sinon ce ne sont plus des elfes), puis vont délivrer des otages humains gardés dans une forteresse à flanc de montagne.

C'est l'intrigue en mode super accéléré que je vous livre, cela se déroulerait aujourd'hui comme une partie de jeux de rôles "old school" ; d'autres personnes ayant fait d'excellentes critiques sur ce premier volume disaient qu'on entend les dés rouler (comme dans une partie de jeu de rôles) et c'est plutôt vrai ; les clichés sont présents à la pelle (chevalier à la morale rigide, magicien qui trempe du côté du mal, elfes ethnocentrés et racistes, nain râleur, ect), MAIS cela avait du charme à l'époque. Parce que les personnages étaient quand même assez fouillés, du moins on avait envie de savoir ce qui les attendait par la suite, ils étaient plus que le plaquage de bêtes feuilles de personnage. Ils étaient liés par des liens d'amitié ou d'estime réciproque qui rendait le groupe plus crédible, avaient chacun une histoire (je passe sur le couple de barbare, à mon avis, l'intrigue aurait très bien pu se passer d'eux) et je me suis surprise à l'époque à me demander où étaient passés ces fichus anciens dieux qui étaient "partis". D'autant que tout au long du livre, plane la menace sous-jacente d'une invasion par une mystérieuse armée constituée de dragons stationnés quelque part dans un nord hypothétique, avec de vilains affreux généraux à leur tête - ce qui se vérifie dans la deuxième partie, quand leur village natal dans les arbres est quasi détruit.

Il y a eu deux suites à ce cycle (connu aujourd'hui sous le cycle des "chroniques") , chroniques d'hiver et chroniques de printemps qui clôturent cet arc narratif ; et des tas d'autres cycles après. Ce n'est pas le meilleur tome car rien que les deux suivants sont de meilleure facture, mais il fut le précurseur à toute une saga littéraire qui compte énormément d'ouvrages. A l'époque, c'était innovant car la gamme des jeux de rôles se développait en même temps que le récit de fiction - on pouvait lire le roman et jouer les persos lors de parties de jeux... enfin, dans la théorie, car les produits de jeux étaient déjà extrêmement durs à trouver à l'époque, peu de boutiques les vendaient et c'était très cher. La série fictionnelle a fini par voler de ses propres ailes et a rencontré un joli succès. C'est à lire pour voir des caractères de personnages bien croqués et plus fouillés qu'il n'y parait. Bien sûr, la série a vieilli (sauf erreur, première parution vers 1987 en France) et ce volume pas très bien-moins bien que les deux autres. La première traduction était assez bonne (carrere), la deuxième beaucoup moins (fleuve noir), non en raison de la compétence du traducteur mais parce que la version poche exigeait qu'on fasse des coupes franches dans le texte ; la troisième (milady) s'apparente plus à la première.

Pour conclure, ce volume a ouvert une porte à une époque où la littérature fantasy était beaucoup moins foisonnante que maintenant. Aujourd'hui, je rêverais d'un "remake" ou d'un "reboot". Au fil du temps, les auteurs ont gagné en maturité, je pense que ça pourrait être pas mal. Concernant mon humble personne, ce livre a façonné mon amour de la fantasy et du jeu de rôles ; Il est peut-être un peu suranné mais il trône en bonne place dans ma bibliothèque , 32 ans après sa découverte. Je ne pouvais inaugurer mon abonnement à BABELIO qu'avec ce livre.
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Les portes de la mort, Tome 6 : Voyage au f..

6eme tome du cycle et l'histoire avance bon train avec une once d'originalité. Les personnages sont attachants et bien construits. Un tome réussi. Vivement la fin.
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Dragons d'un crépuscule d'automne

Le cours de l’histoire pourrait très bien être le compte-rendu romancé d’une partie de jeu de rôles tant l’action alterne avec les séquences plus calme sur fond de danger et de menace permanente.



Les personnages sont malmenés et ballotés par le scénario mais, en tant que héros, ils s’en sortent toujours. Ainsi, malgré des ficelles parfois grossières et de nombreuses coïncidences qui tombent bien, l’aventure s’achève sur un nouvel espoir de mettre fin aux menaces qui pèsent sur le monde.
Lien : http://latannieredelork.free..
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La rose du prophète, tome 2 : Le paladin de l..

D'abord le plaisir de voir explorer par la fantasy un espace mythologique différent : celui des Mille et une nuits et du monde moyen oriental . Ensuite l'habileté à construire une intrigue et à inventer des péripéties . Mais les personnages reposent vraiment trop sur des stéréotypes et comme souvent chez les concepteurs de jeux de rôle ils ne sont que des épures , sans profondeur . Mais c'est assez agréable à lire.
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La Rose du prophète, tome 3 : Le Prophète d'Akh..

D'abord le plaisir de voir explorer par la fantasy un espace mythologique différent : celui des Mille et une nuits et du monde moyen oriental . Ensuite l'habileté à construire une intrigue et à inventer des péripéties . Mais les personnages reposent vraiment trop sur des stéréotypes et comme souvent chez les concepteurs de jeux de rôle ils ne sont que des épures , sans profondeur . Mais c'est assez agréable à lire.
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Les portes de la mort, Tome 6 : Voyage au f..

Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n’ adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Les portes de la mort, Tome 5 : La main du ..

Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n’ adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Les portes de la mort, Tome 4 : Le serpent ..

Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n’ adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Les portes de la mort, Tome 3 : La mer de feu

Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n’ adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Les portes de la mort, Tome 2 : L'étoile des ..

Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n’ adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Les portes de la mort, Tome 1 : L'aile du d..

Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n’ adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Les portes de la mort, Tome 7 : La septième p..

relu les sept volumes du « Cycle des Portes de la mort » de Margaret Weiss et Tracy Hickman . Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n’ adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle garde trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Les portes de la mort, Tome 4 : Le serpent ..

Des quatre tomes que j'ai lu jusqu'a maintenant , celui là est mon préféré. Tout y est pour me plaire les nouveaux personnages , le monde lui même ( monde d'eau) l'intrigue et l’évolution des héros principaux ( Alfred , Haplo et le chien bien sûr ) tout est bon dans ce tome. Et mon dieu quelle fin !! hâte de lire la suite
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Starcraft, Tome 3 : Retour à Bountiful

Meilleur que le second tome, mais n'atteint pas la qualité du premier, voila le bilan de ce 3ème tome, bien sympathique pour les fans de Starcraft mais n'étant pas forcément inoubliable, l'histoire étant assez classique.
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Dragons d'une aube de printemps

Troisième et dernier tome de cette première trilogie dans l’univers de Lancedragon. La guerre fait rage mais un espoir malgré tout persiste. Chaque personnage aura son mot dans cette histoire. Séparés dans l’épisode précédent, c’est avec leur coeur qu’ils vont mener leur chemin pour se retrouver au dénouement. L’aventure prend tout son sens dans ce dernier opus. Beaucoup d’actions et d’actes héroïques en perspective, mais souvent ces actes ne sont pas réalisés au grand jour, et nos héros ne seront finalement que des héros de l’ombre. Un roman encore une fois plutôt bien écrit avec un récit qui tient bien la route. Et maintenant que l’univers est bien posé, les romans qui vont suivre ne pourront que s’inspirer du style pour enraciner encore plus les personnages et leurs actes dans le mythe.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Dragons d'un crépuscule d'automne

Les chroniques de DragonLance a été coécrit par Margaret Weis et Tracy Hickman des suites d’une partie de Donjons et Dragons qu’elles auraient disputées avec des amis. Le premier tome paraît donc en 1984, la version que j’ai entre les mains étant une intégrale augmentée de commentaires des deux autrices et / ou de passages de leurs camarades de jeu.



Mon résumé

Alors que la population s’est détournée des anciens dieux, le Valeureux Guerrier – Paladine, le Dragon de Platine – et Takhisis la Reine des Ténèbres – le Dragon aux Cinq Têtes, Reine de Toutes les Couleurs et d’Aucune – descendent sur Krynn pour s’affronter. Là haut dans le ciel, deux constellations manquent à l’appel et figure un trou béant révélant un noir d’encre.

Se rassemblant quelques années après s’être séparés une joyeux équipée se retrouve dans une auberge isolée du monde… jusqu’à ce que le monde les rattrape. Embarqués dans une aventure dont ils ne ressortiront pas tous indemnes nos héros n’ont d’autre choix que livrer bataille… ou mourir.



Mon avis

Le premier tome date de 1984 et s’inspire de Donjon et Dragons lui même inspiré de Tolkien, le scénario est donc aujourd’hui vu et revu par bon nombre de romans de fantasy MAIS il a tout de même un quelque chose qui me le fait de suite placer dans mon top 10 des romans à connaître en Fantasy.



Les chroniques de DragonLance : un objet avant une histoire





La première chose que l’on remarque lorsque l’on tient l’intégrale collector de DragonLance… c’est son poids. La petite bête pèse tout de même plus de 1, 4760 kilo pour 1312 pages. Ensuite bien entendu c’est l’ouvrage ! Recouvert d’une matière synthétique imitant l’écaille de dragon, un marquage à chaud rouge et doré sur la lance de dragon et les écritures, les pages elles-mêmes dorées… Y a pas à dire, c’est beau. Et quand on tient un bel objet c’est d’autant plus aisé de se plonger dans cet univers.



L’intégrale collector contient également une carte sur les pages de garde et un livret de quelques illustrations. Il a également été mis en page de telle sorte de pouvoir laisser de la place dans les marges pour les annotations et commentaires des autrices et de leurs camarades. Le joli ruban rouge pour marquer la page vient clôturer l’éloge de ce roman. Parce que outre qu’être une jolie brique, Les chroniques de DragonLance conte tout de même une histoire.



Le scénario : classique mais impressionnant





Le scénario semble entre guillemets assez classique. La méchante Reine des Ténèbres est descendue sur Terre dans l’espoir de faire pencher l’équilibre du monde vers le mal, le chaos et la destruction. Et on ne comprend finalement pas très bien ses intentions. Alors qu’elle semble la grande antagoniste de l’histoire elle reste très effacée derrière ses généraux.



Pour lui faire face : une équipe de bras cassés qu’on avait absolument pas prévenus qu’ils allaient faire partie de la plus grande aventure de tous les temps et qu’ils deviendraient des légendes, se retrouve dans une auberge. Nous avons donc :

– Tanis, le Demi-Elfe, qui est le chef de cette petite assemblée, non pas nécessairement parce qu’il le désire mais parce que tous lui font confiance. (rôdeur / elfe)

– Raistlin (mage / humain) et Caramon (guerrier/humain), les jumeaux que tout oppose. L’un Mage d’une puissance grandissante mais d’apparence chétive et de constitution faible. L’autre une masse de muscle et de tendresse, parfois un peu bête mais toujours soutenant son frère.

– Flint Forgefeu (guerrier / nain) le nain grognon et taciturne, qui, même s’il a quelques griefs contre les elfes, les gobelins et les kenders semble plutôt enclin à supporter Tanis et…

– … Tasslehoff Racle-Pieds, le petit kender voleur (voleur / kender).

– Pour finir Sturm, de l’ordre des Chevaliers de Solmanie qui pourrait finalement représenter le Paladin des JDR.

A cette bande d’amis qui se connaissent depuis leurs précédentes aventures, s’ajoutent deux autres personnes, deux barbares des plaines qui, si on y réfléchit bien, sont en partie à l’origine de tout ce qu’il leur arrivera par la suite.



Une fois que le scénario est posé, le roman n’est pas bien difficile à suivre. Il a un rythme plutôt lent et contient quelques ellipses, mais dans l’ensemble les multiples rebondissement tantôt épiques, dramatiques ou comiques en font un roman qu’il est aisé de lire. Chaque fin de roman se finit sur un petit cliffhanger qui nous laisse immédiatement sur notre faim. Des trois c’est sans doute le seconde tome avec lequel j’ai eu le plus de mal, sans doute par sa position finalement. La première partie installe l’intrigue, les personnages et leurs comportements. Alors que la seconde se pose plus en « évolution », semblant attendre la troisième pour exploser.

Ce que j’ai beaucoup aimé et qui fait pour moi la force remarquable du genre c’est la trame. Il n’y en a pas qu’une qui partirait en ligne droite, non elles sont multiples et oscillantes, se croisant, se décroisant et on avance, lecteurs, avec le sentiment grandissant que tout est lié. Certains passages nous laissent perplexes, et alors que nous sommes près du but, attendant que le personnage détenant la clé de l’énigme nous la donne… le voilà qui disparaît enterrant son secret avec lui. C’est un roman qui m’a souvent beaucoup frustrée je dois dire !



Surtout que l’équipe s’agrandit, se délite, et chaque page laisse la place à chaque personnage. Si Tanis, étant le personnage « chef » du scénario est davantage mis en avant, chacun a le droit à son propre point de vue, et parfois même ses propres aventures.



(Dans cet extrait Tass explique pourquoi il n’a pas retrouvé le corps du vieux magicien Fizban qui oublie toujours tout et qui semble toujours être là où on s’y attend le moins)



« — […] Nous allions mourir. C’était une chute d’au moins vingt mètres (le nombre augmentait chaque fois que Tass racontait cette histoire) et vous étiez en dessous de moi. Je vous ai entendu lancer un sort…

— Tout à fait, je suis plutôt un bon magicien, tu sais…

— Euh… en effet, balbutia Tass avant de poursuivre précipitamment. Vous avez lancé ce sort, chute de plume, ou quelque chose dans le genre. Quoi qu’il en soit, vous n’avez prononcé que le premier mot, « chute » et soudain (le kender écarta les bras, et la crainte pouvait se lire sur son visage tandis qu’il se souvenait de ce qui s’était passé), et il y eut des millions et des millions de plumes de poulets…

— Et que s’est-il passé ensuite ? demanda le vieil homme en donnant une bourrage à Tass.

— Oh, euh… c’est là où … ça devient confus dit Tass. J’ai entendu un cri puis un bruit sourd. En fait, ça ressemblait davantage à un bruit d’éclaboussure. Et j’ai p…p…pensé que l’éclaboussure, c’était vous.

— Moi ? s’indigna le vieil homme. Une éclaboussure ! (Il lança un regard noir au kender.) Mais je n’ai jamais éclaboussé de ma vie ! »







L’amour et la poésie : maîtres incontestés de l’espoir

A ce scénario épique dont je ne peux guère trop vous en révéler, chaque petits détails conduisant immédiatement à une révélation, s’ajoutent une donnée très importante : l’amour. Parce que si Les chroniques de DragonLance parle bien entendu de combats épiques, de guerre et de chaos il parle aussi d’amitié, d’évolution et d’amour. Et je trouve ça beau. Littéralement.



Parce que ce n’est pas de la romance, ce n’est pas amené de manière directe mais par petite dose, par le couple fard représenté par l’Homme des plains et Lunedor, par les tiraillements de Tanis entre humanité et royaume elfique, par la relation étrange et touchante entre Flint et Tass ou encore par ce lien indéfectible et tordu qui unit des frères que tout sépare. C’est dans les mots. C’est la poésie qui ponctue le roman



« Les prairies sont fanées,

Et l’automne est là.

La fille rejoint son amant,

Sous les jets de pierre.



Une lumière bleue embrase le bâton

Et tous deux disparaissent :

Les prairies sont fanées et l’automne est là »



Dans la fantasy, et plus particulièrement dans l’héroic fantasy il y a deux écoles : les romanciers qui tablent sur le scénario et ceux qui tablent sur les personnages ; rares sont ceux qui jouent sur les deux tableaux comme ont réussi à le faire Margaret Weis et Tracy Hickman. Ici les personnages sont vivants et vivent à travers les pages, on les sent tantôt déchirés tantôt heureux, tantôt désespérés, tantôt joyeux. Chaque action, chaque décision, les construisent un peu plus et leur donnent de la matière tels des tissus qu’on assembleraient les uns après les autres.



Le mot de la fin

Il est difficile de pouvoir parler d’un livre comme celui-ci, surtout quand il fait plus de 1300 pages. J’aurais aimé vous parler un peu plus de l’intrigue mais ça aurait été trop vous en révéler même en m’arrêtant au cinquième du roman ! Alors je vous laisse avec mes impressions et mes ressentis certes moins épiques mais sincères.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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