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Critiques de Tsukiji Nao (40)
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Adekan, tome 4

Nouvelle lecture fort divertissante dans l'univers unique d'Adekan mais bon sens que c'est le foutoir aussi là-dedans !



J'adore la folie graphique et l'univers fou de l'autrice mais ce n'est pas forcément simple de s'y retrouver et de faire le tri entre informations importante où anecdotiques, personnages à retenir ou de passage, et de comprendre l'ensemble des enjeux qui naisse au fil du récit du passé de Shiro et Anri. Heureusement le plaisir est toujours là de se perdre également dans ces planches et lieux étranges.



Ce nouveau tome met justement un peu en retrait notre duo principal. Dans une première histoire, on suit plutôt Anri à la place dans ses ambitions pour prendre le pouvoir dans sa partie de la ville et quel plan tordu à souhait ! J'ai adoré me perdre à ces côtés dans cette pègre malaisante à souhait entre drogue et prostitution, même enfantine, avec désir et ambition de vengeance, le tout dans un cadre poétiquement violent où les désordres psychologiques d'Anri le servent dans un plan des plus fous. Ça part de tous les côtés de manière fort théâtre et barrée avant que tout se rassemble dans un dénouement en apothéose. Quelle maîtrise dans l'envol lyrique dérangé !



La suite est heureusement plus classique, j'en ai besoin pour calmer un peu le jeu, car trop de folie noierait tout. A nouveau Shiro et Kojiro n'y ont pas la vedette. On y suit à la place une chanteuse célèbre et une de ses fans, qui est également son sosie, Benika et Beniko, dans les affres de la création artistique et de la célébrité. J'ai trouvé l'ambiance fascinante, le message percutant et le cheminement pour y arriver envoûtant. L'autrice se joue à merveille de la folie, la drogue, l'opium, l'ivresse pour susciter réflexions sur la profondeur de nos désirs et voir jusqu'où on est moralement prêt à aller. C'est très dérangeant car ça vient gratter des parties de nous qu'on préférerait ignorer, mais c'est terriblement addictif.



Dans chaque de ses histoires, Tsukiji Nao joue à merveille les maîtres d'orchestre psychédélique et dérangeante, venant nous bousculer dans nos prérogatives. C'est merveilleusement sombre et barré, porté par des dessins fous, fourmillant de détails. Cette réinterprétation pleine de folie et d'imaginaire de l'ero-guro me séduit énormément même si elle donne envie d'aller en psychanalyse après pour soigner toutes nos névroses lol Quel titre surprenant !
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Adekan, tome 7

Une nouvelle fois cela démarre fort avec le sentiment qu'on va enfin avancer pour me retrouver encore une fois perdue dans cette intrigue... Heureusement que cela a quelque chose d'entêtant et étrange, ce qui m'attire et me pousse à avoir envie de comprendre.



Pour la seconde fois, l'autrice démarre son tome par un chapitre, bien long cette fois, qui amène à des révélations sur Shiro et Anri. Cette fois, c'est le patron du Clan du Nord qui passe à l'attaque avec l'un de ses sous-fifres assez haut placé venant à la rencontre de Shiro pour le capturer. Shiro semble vraiment occuper une place à part avec Anri qu'il reste encore à éclaircir et qui dont intrigue beaucoup dans ce drôle d'univers où la Chef des clans semble tirer sa force vitale des hommes qu'elle assujettit en tant qu'époux... Mystère mystère mais mystère sombre, glauque et perturbant.



L'aventure est pleine de noirceur à nouveau avec des retournements de veste tellement fréquent qu'on en vient à se perdre sur qui est avec qui, qui veut bien faire quoi et pourquoi. Heureusement le rythme est entraînant, agrémenté qu'il est de combats virevoltants et de personnages tangeants. Tout cela crée une tension savoureuse.



Je ne mentirais pas en disant que ça ne donne pas mal à la tête aussi d'essayer de comprendre ces personnages au final bien incompréhensible qui ne sont tous que noirceur. Haruzumi qui est au centre de ce tome est particulièrement ambigu par exemple, utilisant un mélange d'amour-haine déstabilisant aussi bien vis-à-vis de son chef que de son "ami" de toujours. Impossible de le cerner. Ça donne envie de le suivre mais ça fait faire de sacrés sacs de noeuds. C'est pareil d'ailleurs dans l'intrigue finale clôturant ce tome où à force de rester flou, de prendre des virages à 180° tout le temps et d'avoir des personnages girouettes, on peine à saisir le sens de tout ce qui se passe, qui pourtant semble vouloir aller dans une direction liant tout mais pourquoi...



A chaque fois que je pense voir l'intrigue s'éclaircir et un noeud se défaire, un nouveau se forme et me perd à nouveau. J'aime me laisser embarquer par les mystères de cet univers mais c'est quand même perturbant. En plus, ici, on n'a pas vraiment d'enquête comme précédemment pour compenser et après un long chapitre sur Shiro poursuivi par le clan du Nord, on se perd dans quelque chose de peu intéressant. Ce serait tellement bien que l'autrice arrête de distiller et massifie.
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Adekan, tome 6

Je crois qu'il faut que je me fasse une raison, c'est le style de l'autrice et de cette saga, d'être grinçant et légère foutraque à chaque fois, voyant le fil rouge avancer hyper hyper lentement. Ça se conçoit mais ça reste frustrant ^^!



Au moins pour une fois, l'avancée se produit dans le chapitre qui ouvre le roman donc c'est chouette. On a quelques explications sur l'agencement de cette drôle de cité où nos héros évoluent dans le héros, cohabitant avec les enjeux d'Anri, l'ancien mentor de Shiro, et ceux des 4 clans correspondants aux points cardinaux et avec des rôles différents comme les militaires au Nord. L'autrice utilise avec astuce les personnages croisés précédemment et proches de Shiro et Kojiro pour leur donner une aventure qui va amener à des révélations. Elle aime ce côté, je fais un pas de côté, j'amène une intrigue sombre et dérangeante, mais je distille des infos importantes. C'est décalé mais ça me plaît bien.



J'aime en effet toujours cet univers sombre et grinçant à la morale perturbante où des frères vivent ensemble comme un couple mais révèlent qu'au final c'est plus par contrainte que désir au moment où l'un d'eux vrille et encore ce n'est que la surface de l'iceberg. Tout est comme ça, les apparences montrent déjà quelque chose de problématique mais quand on creuse, c'est encore pire et ça finit toujours en drame, mais l'autrice assume cette part sombre de son oeuvre.



Surtout, elle continue de contrebalancer par un humour à tout épreuve qui peut sembler saugrenu ici mais fait du bien pour alléger. Ça y va à coup de travestissement, de blague salace et S/M, de relation tendancieuse entre les héros et j'en passe. L'autrice décline toujours les mêmes ressorts mais ça fonctionne. Ce qui fonctionne moins, c'est leur placement dans l'intrigue, venant un peu trop souvent casser le rythme de celle-ci ou prendre place à des moments qui desservent l'histoire et sortent un temps le lecteur de ce qui se passe.



Mais je dois dire que j'ai à nouveau beaucoup aimé les histoires de ce tome, que ce soit le trio familial malheureux de l'assassin des débuts qui voulait dénoncer Shiro ou la femme mariée dont le mari la trompe et qui veut le reconquérir mais découvre un penchant bien glauque chez lui auquel elle se soumet par amour. Seule l'intégration d'Anri dans le récit me perturbe toujours autant, notamment dans le dernier chapitre où parfois je me suis sentie perdue...



Tsukiji Nao a vraiment son propre style avec lequel ça passe où ça casse. Il faut aimer les morales perturbantes et dérangeantes, les histoires glauques et sombres, les amours malheureux et troubles. J'aime la surprise qu'elle offre avec ce mix inattendu. Je suis moins fan de sa narration qui manque vraiment de clarté quand elle devrait finir par en avoir, du moins un peu ^^!
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Adekan, tome 5

Petites enquêtes et moments gentiment dérangeants se poursuivent au pays du singulier Adekan dans une ambiance de fête à l'image de sa sémillante couverture !



Je poursuis toujours avec le même plaisir mes incursions dans ce drôle d'univers foutraque où l'histoire va dans tous les sens mais rarement celui de la simplicité. Tandis qu'enquêtes en apparence facile à suivre se voient enchaîner par enchaîner par des moments a priori anecdotiques, c'est là que l'autrice nous assène de drôles de révélations emmêlant encore les choses !



Il n'y a pas à dire, c'est un sacré foutoir cette série mais un foutoir joyeux, quoique joyeusement malaisant aussi quand on y regarde de plus prêt et qu'on plonge avec l'autrice dans les affres de l'âme humaine. L'enquête de ce tome en est l'exemple avec ce qui semble être la banale recherche d'un criminel sexuel au début mais qui se révèle être le résultat d'une foi qui a totalement vrillé. J'ai beaucoup aimé cette enquête qui continue de nous faire découvrir la richesse de cet univers. Cette fois, on découvre un lieu où hommes et femmes célibataires vivent séparés par un mur et où une pseudo prêtresse fait loi, valorisant les femmes, méprisant les hommes, créant bien des distorsions notamment avec sa fille aînée qui cache un bien lourd secret. C'est tordu à souhait et c'est l'occasion de s'approcher du collègue totalement barré de Kojiro. Je me suis régalée.



Mais ce n'est pas la seule surprise que l'autrice nous réserve. Après un détour par un festival haut en couleur où notre duo Shiro-Kojiro va joliment se donner en spectacle autour d'un défilé de chars des plus surprenant, quoique pour cette ville, on devrait s'y être habitué ^^! C'est une nouvelle morale sur la diversité mais également de ne pas juger les autres à leur couverture et de rendre hommage à la passion et non la richesse, le tout avec un joliment combat amical en clôture. Totalement dispensable mais sympathique.



Après ce détour donc, c'est un chapitre extrêmement bref, qui sort de nulle part, qui va encore une fois nous asséner des révélations importantes sur Shiro et ses relations grâce à la nouvelle position d'Anri. Inattendu et à nouveau plein de promesses car on découvre un pouvoir central autour de ces chefs des différentes zones qui fait froid dans le dos et qui contraste fortement avec sa beauté apparente. Ici, on aime vraiment nous faire tourner la tête et nous montrer combien l'horreur peut se cacher derrière la beauté. J'ai hâte de voir les conséquences et développement de tout cela, mais j'aime que ce soit fait moins parcellèrement car là il vaut vraiment ramasser les morceaux comme si un Petit Poucet les avait semés et c'est frustrant.



Série toujours aussi barrée et amusante à lire car extrêmement punchy et dynamique dans sa réalisation, Adekan frustre nonobstant dans son fil rouge principal toujours ténu et aux révélations sortant de nulle part. Cela reste une belle diatribe anti- racisme, agisme, pauvrophobie, etc. C'est donc entraînant et moralement positif au fond derrière ces nombreuses situations glauques et dérangeantes qui viennent percuter ce superbe emballage d'apparence si belle et lumineuse, cachant bien des turpitudes.
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Adekan, tome 13

Décidément cet arc dans le monde clanique de Shiro est passionnant mais l'autrice a du mal à se détacher du schéma narratif qu'elle aime tant et retombe régulièrement dans ses travers cassant le rythme de croisière qu'elle vient à peine de trouver. Dommage.



Je me plais vraiment à suivre Shiro et Kojiro dans ce nouvel environnement, où il y a tant à découvrir sur la façon dont les différentes relations entre les êtres sont régies. Dans ce tome, on en découvre un peu plus sur le rôle échu à Shiro et qu'il a fui pour venir se réfugier dans la cité des illusions où vivait Kojiro. C'est un sort vraiment atroce qu'il attendait du fait d'une de ses particularités physiques et on est content qu'il en est réchappé même si ça signifie quelque chose d'horrible pour quelqu'un d'autre. L'autrice continue de ne pas nous épargner avec son monde terriblement sombre et glauque où les relations de dominations ont une expression corporelle réellement atroce.



J'ai également apprécié de voir Anri dans son nouveau rôle complexe de Régent du Sud, voyant s'y mélanger relations compliquées avec ses acolytes des autres points cardinaux et relations étranges avec celui qui semble être son paternel. C'est toujours très étrange et particulier autour de lui et ce tome le confirme bien. Même si ça fait le charme de la série, j'aimerais toutefois que l'autrice, parfois, arrête de tourner tout en dérision avec lui, car il y a une part d'ombre non négligeable qui se tapie dans son ombre et bien des éléments complexes du monde dans lequel il vit qu'on a à peine effleuré.



On en vient justement à ce qui pèche dans ce tome. L'autrice retombe dans ses travers. Elle ne peut pas s'empêcher de glisser à la fois des pages humoristiques inutiles et de partir comme dans les tomes à la cité des illusions sur une enquête qui a un lien assez ténu avec les événements qui vit Anri. Même s'il y a des éléments intéressants dedans sur les relations adultères, la jalousie, les mariages toxiques, la perte de confiance, etc, j'ai l'impression surtout que l'autrice délaye inutilement l'histoire en reprenant sans cesse les mêmes schémas narratifs dramatiques. J'attends plutôt du neuf dans ce nouvel arc.



Trois ans après sa parution, ce tome marque une incursion de plus en plus profonde dans le monde bien sombre et étrange de Shiro et Anri où les apparences sont très très trompeuses et les êtres tellement glauques derrière leurs belles façades. J'aime en apprendre toujours plus sur qui ils sont et la façon dont fonctionne leur monde, leur société. Je me lasse un peu parfois des détours pris par l'autrice pour y parvenir. C'est bien aussi la ligne droit. Et maintenant, il s'agirait de sortir la suite en français, on attend quand même depuis 2020 !
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Adekan, tome 3

Même quand on reprend un an plus tard, c'est toujours un plaisir de retrouver l'étrange, inquiétant et entêtant univers imaginé par Tsukiji Nao sur fond d'ero-guro, d'enquête à résoudre et de passé trouble. Vive Adekan !



Le format choisi, entre chapitre - enquête et révélation sur le passé de Shiro et Anri, permet d'avoir une belle dynamique de lecture, surtout que nous sommes gâtés en révélations dans ce tome. C'est donc un vrai petit plaisir étrange que de suivre les aventures de Shiro et de son ami policier Kojiro dans les rues de cette Edo fantasmée, très sensuelle et perverse.



Cette fois au programme : un homme vivant dans des boîtes et ayant enfermé depuis toujours sa fille dans l'une d'elle ; le retour d'Anri qui se fait connaître de Kojiro et les bribes de révélations sur les "Inachevés", l'Akashya et les femmes de la garde ; l'histoire de danseuses de ballets aquatiques ne voulant pas vieillir ; et le retour de Sae, une ancienne connaissance de Shiro, cherchant à le piéger. Un bel entremêlement d'histoires classiques dans cette étrange ville et d'histoires plus personnelles.



L'ensemble est toujours aussi percutant mais malaisant à lire car l'autrice y explore les limites de l'âme humaine et ses déviances. Mais elle le fait avec recul et humour en même temps tant tout est exagéré avec ce très très sensuel, presque érotique, et ces chutes tellement extrêmes. On est vraiment dans l'art du burlesque ero-guro à la japonaise réinterprété par une autrice moderne. Alors c'est malaisant de tomber sur autant de maltraitance et de pervers, mais jouissif de les voir perdre et de voir les faibles triompher.



Cependant, tout comme le dessin fourmille de détails au point de ne plus savoir où poser les yeux pour ne rien rater, il est parfois difficile de se retrouver dans tous les détails de l'histoire de Shiro tant les moralités semblent être à géométrie variable. Il est compliqué donc de voir où veut en venir Anri, quel rôle va exactement jouer Shiro, comment il en est arrivé là et comment leur relation a fini ainsi, etc. C'est encore très mystérieux et j'aime les mystères.



Série étrange et originale, elle continue à mélanger les genres pour mon plus grand bon bonheur, m'offrant aventure et morale avec les enquêtes singulières menées par Shiro et Kojiro, m'offrant mystère avec les informations qui tombent au compte goutte sur le passé de Shiro, Anri et le monde d'où ils viennent. Avec ses dessins hypnotisants et dynamiques, elle m'emporte dans un univers des plus séduisants et unique.
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Adekan, tome 9

Il aura fallu le temps mais je commence enfin à y voir plus clair dans l'univers d'Adekan, merci à l'autrice !



Avec son mélange d'enquête et d'intrigue complexe sur le monde où se déroule l'histoire en coulisse, l'autrice a su créer une dynamique imparable, tout du moins dans ce tome. Cela avait été plus faible auparavant. Il est donc dommage que l'édition française ne rende pas pleinement hommage à cela, avec des pages couleurs en début de chapitre totalement moirées et horribles... Pourtant le reste est de qualité avec une meilleure reliure (avant elle était atroce) et un poster couleur toujours conservé ainsi que des aventures truculentes sous la jaquette.



J'ai beaucoup aimé les aventures en mode enquête de ce tome où l'autrice s'intéresse à des femmes aux destins tellement glauques. Ça commence avec la danseuse enlevée par un de ses fans totalement barré à coller des frissons dans le dos. Ça se poursuit avec cette femme mariée au profil de harceleuse autrefois qui se prend un sévère retour de bâton. L'autrice joue à merveille sur les déclinaisons du thème de la jalousie cette fois et c'est un régal, notamment grâce à un dessin entre esthétique d'ero-guro et d'horreur à la sauce shojo.



En plus pour une fois, des révélations viennent se glisser et s'entremêler à ces histoires déjà passionnantes. On découvre ainsi tout un monde en dehors de la cité des illusions où vit Shiro et notamment une guerre entre le pouvoir central et les clans dirigeants la cité. On découvre aussi ces êtres, les Hazokus, sortent de morts vivants ou expériences ratées se nourrissant notamment de Shiro. On apprend qu'Anri se faisait appeler autrefois Botan et qu'il est déjà mort au cours de cette guerre à laquelle Shiro, lui-même a participé. Intrigant intrigant et surtout sombre à souhait. Certains collègues de Kojiro sont au courant de l'affaire, contrairement à lui, et sont sur le qui-vive, ce qui augmente la tension.



Entre enquêtes sur des figures féminines en souffrance autour du thème de la jalousie et révélations fortes sur le passé de Shiro et la complexité de l'univers dont on ne connaît au final qu'une bien mince couche, Tsukiji Nao fait fort dans ce tome qui est le meilleur depuis longtemps. Avec la décision finale de notre héros, la suite ne peut qu'être encore plus alléchante. J'ai hâte !
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Adekan, tome 8

Entre légèreté et noirceur dérangeante, Tsukiji Nao nous offre plus léger, enfin façon de le dire quand on connaît son univers aux tendances glauques et perturbantes.



La mangaka continue de déployer sa formule qui fait mouche : un brin de révélation, beaucoup d'histoires dérangeantes qui viennent perturber notre rapport à la morale et à l'horreur, avec une ambiance bien glissante. A nouveau ce tome se découpe en plusieurs séquences dont celle faisant avancer le fil rouge vient en premier tandis que les autres sont plus légers et secondaires.



J'aime assez retrouver depuis quelques tomes des personnages fils rouges également, ça permet d'y voir un peu plus clair dans cet univers tellement étrange. Nous continuons ainsi à suivre le bras droit du Chef du Clan du Nord, ce type qui se voudrait calife à la place du calife et se sert de Shiro et Anri pour cela. Avec lui, on plonge dans l'étrangeté ++ de ces cités et des liens et trafics entre elles.



Entre réalité et fictions, les autres chapitres nous plongent dans un fantastiques des plus étranges où les fantasmes maladifs et violents des personnages viennent se fracasser sur une réalité tout aussi, si ce n'est plus, sombre. Ça perturbe et fascine tout à la fois. Je me suis ainsi régalée et amusée du rajeunissement du corps d'Anri et de ses conséquences. J'ai aimé retrouver le jeune ami de Kojiro toujours perdu dans ce monde glauque qui ne lui correspond pas et qui y plonge de plus en plus profondément au fil de ses mésaventures.



Mais surtout, encore une fois, j'ai aimé retrouver ceux-ci le temps d'une enquête bien dérangeante autour du thème des enfants battus où à nouveau réalité et fiction se confondent à travers le personnage d'une écrivaine cherchant à entrer dans la peau de ses personnages. C'est fascinant comme des personnages assez fou peuvent nous fasciner et de nous repousser tout à la fois.



Quel joyeux mélange encore ! On ne sait toujours pas bien où on va. Le chemin emprunté est toujours aussi étrange avec une morale hyper variable où chacun est à la fois attirant et repoussant, mais bon sang que c'est fascinant et prenant. Je prends chaque bribe d'info qu'on me donne. Je suis chaque personnage que je recroise le temps de quelques pages et je cherche où tout ça va nous mener.
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Adekan, tome 8

Je suis très en retard sur cette série et je m’en veux de ne pas penser plus souvent à me procurer les opus sortis.

Cependant, je commence doucement à y remédier en débutant par ce huitième tome. Il ne déroge pas à la règle, les dessins sont magnifiques, l’ambiance humour et horreur est toujours présente même si cette fois l’histoire n’avance pas autant que ça. Le dernier tiers est plus en parallèle et finit par des bonus amusants et décalés où on voit dans quel environnement vit Kôjirô. Ses parents, le niveau est assez élevé en bizarrerie.

J’ai été ravie de revoir Shirô, et même Anri qui pour une fois dégage une aura et un comportement sympathique. Je suis tout de même un peu triste pour Ippei et j’espère que sa condition évoluera positivement dans les prochains tomes et qu’il verra enfin le bout du tunnel.

Pour conclure, c’est encore un magnifique volume du côté graphique, j’ai bien ri devant les situations loufoques de notre groupe de personnages surtout vers la fin. Le côté fan service est toujours là, poussé et entièrement assumé par l’auteure. Je compte bien poursuivre mon périple dans cet univers au prochain tome.


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Adekan, tome 1

J'entends parler d'Adekan depuis sa sortie, il y a 10 ans déjà... Pourtant je n'avais jamais osé franchir le cap. Je trouvais ses couvertures étranges et son histoire pas très claire, alors j'avais peur de m'embarquer dans une aventure trop loufoque pour moi. Cependant en cherchant parmi les shojos parus en France ceux qui avaient pu m'échapper et qui pourraient me plaire, je suis retombée dessus et j'ai eu envie de lui donner sa chance. A raison !





Adekan est le premier titre publié en volume relié de son autrice, Tsukiji Nao. Elle n'avait dessiné auparavant, pour un concours, qu'une histoire avec des filles à robes pleines de froufrou et voulait s'éloigner de cette esthétique. Elle y a parfaitement réussi. Avec son dessin et son ambiance plus que singulière, Adekan sort du lot et avec plus de 16 tomes parus au Japon depuis 2008, on peut dire que la série a son petit succès.



Chez nous, c'est Ototo qui s'est attaqué à sa parution et n'en a pas démordu depuis, merci à eux, car c'était vraiment rare d'avoir des shojos aussi atypiques à l'époque et encore plus actuellement. Pourquoi je dis qu'Adekan est atypique ? Parce que c'est un étrange mélange entre manga en costume et esthétique ero-guro, cette horreur pleine de luxure et de stupre à la japonaise, avec une pointe de polar à la Rampo Edogawa. Inattendu. Dans le même style, j'avais lu et beaucoup aimé il y a quelques années : La Tour Fantôme de Taro Nogizaka (Pour le pire), alors j'ai été surprise mais ravie de retrouver cette ambiance.



L'autrice bâti son succès sur un schéma assez simple : un chapitre = une enquête ou un mystère à résoudre dans la ville d'inspiration Edo où évoluent ses héros. Ceux-ci forment le duo détonnant typique : un policier droit dans ses bottes et fiable + un jeune éphèbe à la tête dans les nuages qui ne sait rien faire de ses dix doigts mais qui renferme bien des secrets. Rien de neuf sous le soleil mais ça fonctionne à merveille tant c'est écrit de manière efficace et addictive.



Les chapitres sont un pétillant mélange d'humour, d'action et de mystère avec une pointe de fantastique voire de steampunk. Les héros sont confrontés à de pauvres bougres qui tombent dans la folie après avoir été heurtés par la vie ce qui leur fait commettre des crimes atroces. On est alors dans une belle ambiance de série à costume, à l'ancienne, comme ont pu l'être Kenshin le vagabond ou L'habitant de l'infini, dans une ville qui semble en pleine transition entre passé et futur, mais qu'on a bien du mal à dater, car l'autrice ajoute en plus des petites teintes futuristes rétro à la steampunk parfois. J'adore le cachet que ça donne !



Le duo principal fonctionne à merveille. Il se retrouve toujours impliqué dans de drôles d'affaires et l'un d'eux a un passé bien mystérieux qui explique en partie son grain de folie et sa dextérité lors des combats. Ceux-ci sont d'ailleurs l'un des points forts du titre. L'autrice les met en scène avec une vivacité rare. Les héros s'engagent dans les combats avec force et énergie, tranchant à tout va et virevoltant dans les airs comme s'ils étaient dans leur élément. C'est majestueux.



Le trait de Tsukiji Nao est vraiment ce que j'ai préféré ici. Elle a un superbe sens de la mise en scène. Elle a imaginé un décor à l'ancienne plus vrai que nature. Elle sait merveilleusement bien jouer avec les drapés des kimonos et tenues plus modernes des personnages. Elle a un trait percutant et archi dynamique lors des combats, telle une lame tranchante. C'est super beau ! Et en plus, avec cette esthétique ero-guro, rappelant le Sakura-Gari de Yuu Watase, elle ajoute une touche inquiétante et malaisante qui se mélange à merveille avec les touches fantastiques glissées également rappelant les contes de fantômes à l'ancienne que les Japonais aiment tant, le tout avec des personnages marqués par la vie. C'est magique.



Adekan est vraiment une révélation pour moi. De titre que je ne voulais pas lire à l'époque, il est devenu celui que je compte bien découvrir et suivre dans les mois à venir, le temps de me refaire de mon retard de 13 tomes. J'ai adoré ce mélange étrange de policier, de fantastique, d'ero-guro et d'humour décalé. J'ai aimé les enquêtes, le mystère qui s'y ajoute en sus autour du passé de Shirô, l'ambiance à l'ancienne et bien sûr l'esthétique de folie de l'autrice. Je suis ravie d'avoir osé franchir le cap !
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Adekan, tome 11

L'autrice continue de nous surprendre avec ce changement de décor et de rythme bienvenu pour entrer dans le coeur de l'histoire tout en conservant les beaux marqueurs dramatiques. Une réussite.



J'ai vraiment pris plaisir à suivre notre duo, Shiro + Kojiro, dans ce nouveau tome où on quitte la cité des illusions pour aller à la rencontre du peuple de Shiro. Passé la première strate de cette société très hiérarchisée, on pénètre dans les arcanes du haut de celle-ci et ça n'a rien de joli joli. L'autrice nous réserve une société des plus étranges avec ses propres codes, ses propres us et coutumes, ce qui est passionnant à découvrir, mais aussi ses turpitudes et là on retrouve tout le grain sombre et malaisant de la série, ce qui est un vrai plaisir coupable.



Je le redis mais j'aime beaucoup la nouvelle dynamique de notre duo avec un Shiro bien plus actif qu'auparavant, ce qui le rend plus viril, tout en restant drôle et attachant. Kojiro, lui, conserve son côté grand frère même si ça s'équilibre et il gagne en plus des scènes pour montrer combien il a le coeur sur la main. Face à eux, le duo qui les accompagne ici : deux "soeurs" de coeur est fascinant de complexité aussi. Dans le peuple de Shiro, les femmes sang-purs de l'élite vivent dans un vaste endroit clos où elles attendent de trouver un mari, pour ensuite concevoir un enfant, ce qui les tuera lors de l'accouchement. Un bien triste destin. Nos deux héroïnes, Toka et Shima, ne l'entendent pas de cette oreille. L'occasion pour l'autrice de nous offrir une belle diatribe féministe et émancipatrice.



Mais ce qui fait aussi le sel de cette série, c'est définitivement la complexité des relations entre les personnages. Ainsi le tendre attachement de Shiro et Kojiro l'un pour l'autre émeut, quand on voit tout ce que Kojiro est prêt à faire et la confiance qu'il lui accorde, ou encore la place qu'il a su se créer auprès de lui. Mais j'ai été surprise de découvrir les sentiments de Shiro envers "sa femme", moi qui pensais qu'il avait fui une relation non désirée. Au contraire, leurs différences à chacun, Shiro et l'Impératrice, les rapproche tendrement. Il y a également l'étrange et maladroite dynamique de Toka et Shima qui m'a interpellée dans ce tome, entre relation S/M, relation de dépendance et amitié très forte pour lutter contre les vicissitude de la vie. Enfin, celle entre Anri et Rokkuchi est assez prometteuse mais bien glauque aussi avec ces personnages tellement ambigus qu'on ne sait pas bien ce qu'ils pensent. En tout cas, tous interpellent, tous sont singuliers, tous interrogent.



Même si on rompt pas mal avec le style des débuts, Tsukiji Nao fait joliment évoluer sa série, lui permettant de déployer ses ailes en nous faisant découvrir sa richesse et sa complexité dramatique dans chaque recoin de page. Bien que toujours dérangeant, car traitant de relations souvent toxiques, de la beauté se dégage aussi des dynamiques relationnelles qu'elle creuse un peu plus à chaque tome. C'est dramatiquement et sombrement fascinant.
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Adekan, tome 10

L'histoire prend enfin le tournant que j'attendais depuis un moment, les révélations pleuvent, l'univers sort lentement de derrière la brume où il était caché, c'est passionnant.



Tout en conservant son ton résolument glauque et un brin dérangeant, l'autrice amorce un très beau virage dans sa saga. Depuis le début, elle jouait plus de l'humour et des noires enquêtes auxquelles Shiro et Kojiro étaient mêlés. Maintenant, elle change de braqué et nous amène dans l'univers si mystérieux de Shiro. Depuis plusieurs tomes, des bribes nous étaient servies mais il n'était pas toujours simple d'y mettre du sens et de voir le tableau général. C'est chose faite maintenant.



J'ai beaucoup aimé la transformation qui s'opère chez Shiro, passant de jeune garçon enjoué, naïf malgré ses perversité, et surtout totalement assisté dans son quotidien par Kojiro, à un garçon qui au contraire mène la danse. En partant dans son élément et en étant obligé de le partager avec Kojiro qui l'a suivi, il doit changer de personnalité et c'est vraiment plaisant. Le voir plus sûr, plus fiable, montre toute la dangerosité qu'il referme en lui et le rend bien plus charismatique encore.



Le monde dans lequel il nous emmène est fascinant lui aussi. On quitte leur ville bien proprette déjà riche en drames tragiques, pour aller dans des terres terribles où on franchit encore un nouveau seuil dans le glauque et l'horreur. On entre sur le territoire de marginaux qui ont leur propre système d'ascenseur social, un système encore plus cruel que le normal. Ça va envoyer !



En suivant Shiro dans sa quête, Kojiro ne sait pas où il met les pieds et nous non plus. Au fil des pages tout prend sens cependant et se recoupe avec ce qu'on avait vécu en parallèle avec Anri : la guerre contre les soldats, les êtres avec des pouvoirs surhumains, les expériences ratés, et j'en passe... L'autrice rend enfin tout cela un peu plus clair, même s'il reste encore énormément de zones d'ombre comme le rôle de Shiro dans toute cette tragédie avec ce peuple de cannibales dont il semble être le Graal. En tout cas, cette nouvelle dynamique toujours aussi sombre voire plus est très entraînante.



Virage parfaitement réussi pour Adekan, qui prend enfin l'ampleur qu'il devait avoir. La folie graphique de l'autrice et ses mises en scène déjantées prennent encore plus de sens dans ce monde où toutes les noirceurs de l'âme humaine se côtoient et même plus. C'est glauque, fascinant et encore plus dérangeant. On a envie de plonger toujours plus loin dans les particularités si singulières de ce monde et ces êtres aux dons inattendus.
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Adekan, tome 7

Depuis le temps que je voulais lire la suite de cette série, j’ai enfin pu mettre la main sur le tome sept d’Adekan. Il est assez épais et j’ai pris un réel plaisir à retrouver Shiro, Jirô et même Anri.

Comme d’habitude, la qualité du dessin est magnifique tout en détail et sensualité de notre cher Shiro. Pour l’histoire, c’est la suite de celle qui a commencé dans le tome précédent et j’avoue qu’il faut se souvenir de tout le monde. Ne vous attendez pas à quelque chose de gentil. Cette partie de l’intrigue est encore très violente avec beaucoup de sang, de complot et trahison. Nous sommes dans une sorte de guerre des clans et tout est bon pour gagner de la puissance, même le cannibalisme et l’exploitation de personnes atteinte de mutation.

Et comme à chaque fin de volume, nous avons droit à quelques pages bonus humoristique et un mot de l’auteur.

Pour conclure, c’est un tome riche en détail avec une intrigue toujours passionnante, choquante et un peu loufoque de par ses personnages. On ne peut qu’aimer le duo Shiro et Jirô qui sont l’opposé de l’un et de l’autre. Amusement garanti.

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Adekan, tome 2

Après une si riche découverte, il me fallait poursuivre mon incursion dans cet étrange et singulier univers, qui contrairement à ce que dit l'éditeur est bien un shojo et non seinen, même si ce dernier semble considérer qu'un shojo ne peut pas avoir noirceur, enquête et action... J'espère que ce discours a changé depuis qu'il a été écrit en 2012 sinon ce serait vraiment problématique pour ne pas dire réac !



Mais revenons à Adekan, qui est encore et toujours une excellente surprise avec ses enquêtes qui nous emmènent toujours plus loin dans la noirceur et la folie de l'âme humaine avec des êtres vraiment détraqués et tordues ou juste parfois marqués pour les vicissitudes de la vie. Dans ce tome, l'autrice nous propose à nouveau des enquêtes indépendantes mettant en scène nos héros, mais pas d'approfondissement particulier de leurs passés à part 1 ou 2 très très minces bribes. On est purement sur de l'enquête et de l'action.



Cependant dans chacune de ses affaires, on ne peut qu'être touché par le profil des coupables / victimes. L'autrice joue avec merveille de ce décor début du siècle entre misère et tradition pour confronter les personnages à leurs peurs, peur de vieillir, peur d'assumer une perte, peur d'être seul, peur d'aimer ou de ne pas être aimé. Derrière des dehors très accrocheurs et m'as-tu-vu chaque histoire est très sensible.



Après, il faut reconnaître que l'enrobage de la série est très particulier. En plus d'un dessin toujours aussi fin et chargé, marqué "Japon à l'ancienne, fariboles et breloques", l'autrice mâtine tout ça de faux airs de Boys Love avec ses relations toujours tendancieuses entre ses héros et plus. Cela peut rendre la lecture cocasse par moment alors qu'un certain sérieux pourrait être recherché. Il faut donc aimer cet humour décalé et parfois malvenu ^^!



Pour ma part, même si l'intrigue principale n'avance pas, même si c'est un peu WTF, j'aime beaucoup cette ambiance ero-guro + enquête + BL. Je trouve le titre sensible, drôle et immersif également. J'ai donc envie de prolonger l'expérience.
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Adekan, tome 1

A à peine 17 ans, Kôjirô est un jeune lieutenant très à cheval sur la loi et les règles. Lors d'une enquête, il fait la rencontre d'un jeune homme étrange : Shirô, vendeur de parapluies. Très vite, il se rend compte que Shirô, incapable de se faire à manger et détestant porter des vêtements, cache bien d'autres talents. Il décide de l'aider au quotidien. Les personnages, surtout leurs costumes, sont tout simplement magnifiques, surtout les vêtements extravagants de Shirô. Pour ce premier tome, on apprend surtout à connaître les personnages et chaque affaire est complètement différente, il n'y a aucune ligne conductrice. La fin, néanmoins, peut laisser entrapercevoir une plus grande cohérence dans les tomes suivants. Les histoires sont assez tordues, comme celles de la femme-chat, dont on a coupé les mains et les pieds pour ne pas qu'elle s'enfuie, ou celle qui a tué 34 bébés pour l'argent.
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Adekan, tome 4

Un tome court mais qui nous en apprend énormément sur l'endroit où à vécu Shirô et son enfance. Anri son frère aîné nous permet de découvrir ce monde glauque. On ne sait pas pourquoi ils en ont après Shirô mais on se pose la question.

Shirô n'apparaît dans ce tome que pour servir le thé à une chanteuse. Ça le change. J'ai beaucoup aimé et je ne regrette pas l'aspect court de ce tome bien au contraire. Psychologiquement, certains thèmes abordés sont choquants mais les graphismes adoucissent l'horreur.



En parlant des graphismes, comme d'habitude, juste magnifique.
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Adekan, tome 3

Les enquêtes s'enchaînent. On en apprend plus sur Shirô. Le mystère s'épaissit. Y a-t-il un réel danger pour Kojirô? Qu'est-ce que le frère de Shirô lui veut vraiment? That is the question.



Les enquêtes sont toujours surprenantes et leur dénouement toujours imprévisibles. On ne sait jamais qui va sauver qui ni si Shirô fait exprès d'intervenir avant la police.



En bref, j'aime toujours autant surtout les situations embarrassantes dans lesquelles se retrouvent Kojirô.
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Adekan, tome 8

Chaque tome m’intéresse un peu moins que le précédant. Il faut dire que l'intrigue principal prend de plus en plus d'ampleur et qu'elle est plutôt sérieuse, or ce qui me plaisait le plus dans cette série c'était son humour et il est de moins en moins présent. En revanche les dessins sont toujours époustouflants.
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Adekan, tome 12

La plongée se poursuit dans les étranges coulisses de cette oeuvre signée Tsukiji Nao et même si la narration devient en quelque sorte plus classiques que lors de la folie émoustillante des débuts, c'est toujours aussi sombrement poétique.



Kojiro et Shiro poursuivent leur exploration du monde des clans afin que Shiro puisse rejoindre sa fiancée et les épreuves ne font que commencer. Un peu tel un chemin de croix dans un Enfer de Dante à la sauce japonaise, nos deux héros avancent dans l'adversité, continuant à faire des rencontres frappantes et à vivre des aventures glaçantes.



L'histoire marque un peu le pas dans ce tome, notamment parce que l'autrice retrouve certains de ses tics scénaristique comme des intrigues en parallèles concernant Shiro et Anri, où le découpage en séquences plus courtes que la longue qu'on a eu précédemment. Mais l'aspect révélation et explicitation du monde de Shiro fonctionne toujours très et on se plaît à assembler les pièces du puzzle.



Le temps fort fut cependant pour moi le récit de la tendre mais compliquée relation entre Shiro et sa fiancée l'Impératrice. Ce qu'on découvre sur le destin cruel que celle-ci subit à cause de ses malformations physiques est glaçant mais offre un beau parallèle inversé avec ce qu'a connu Shiro et explique la tendresse de ce dernier. De plus, l'autrice agrémente cela d'histoire de prises de pouvoirs en coulisse, de pouvoir terrifiant et de personnages terriblement ambigus, alors impossible de ne pas craquer.



Je suis en revanche moins enthousiaste quant au dernier tiers où la quête de nos héros se poursuit dans des sous-sols aménagés de manière inattendue, à vous glacer le sang et vous faire faire de beaux cauchemar. Décidément son très horrifico-onirique est splendide pour nous coller joliment des frissons par la richesse de ses détails et l'expressivité de ses personnages.



Les sentiments de chacun dans cet univers sont toujours à fleur de peau. L'ambiance est toujours pleine de noirceur, venant nous perturber la nôtre à coeur. C'est glauque, c'est douloureux mais ça reste beau, qu'on parle d'une femme contrainte, d'un homme abandonné ou d'un être perdu. L'autrice exploite à merveille chacun des traits de l'âme humaine, des plus lumineux aux plus sombres et c'est très réussi.



Tandis que la mangaka poursuit son exploration du monde dont est originaire Shiro, elle n'oublie pas de dôter celui-ci de riches aventures et découvertes humaines mettant mal à l'aise. Sa poésie pour conter les affres de l'âme humaine est dangereuse mais superbe à voir. Le puzzle semble avoir de plus en plus de pièce, mais j'en redemande !
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Adekan, tome 3

Toujours aussi géniale, j'adore véritablement cette série.



Dans ce tome, on en découvre un peu plus sur le clan de Shiro notamment à travers l’enquête de Kojiro sur l’enlèvement de plusieurs jeunes filles.



Des dessins toujours aussi magnifiques et détaillés.

Encore une fois, un véritable coup de cœur.
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