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Critiques de Ulysse Terrasson (18)
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50 Micronouvelles

Etonnant ! Pas seulement vite lu, ce qui est la qualité la plus évidente d'un tel livre. J'ai lu ces 50 micronouvelles avec intérêt, 50 petits messages, 50 tweets.



Ces micronouvelles donc, sont destinées à être lues en version numérique.

Je les ai lues sur mon ordinateur portable, pas sur ma liseuse (quoique le format y serait accessible aussi après quelques manipulations informatiques).



Les nouvelles ont plus souvent le goût étonnant d'un court polar, une touche de suspense, un trait d'absurde, d'humour noir ... Peu ont la poésie d'un haiku (pourtant une forme courte aussi, si on y songe), mais j'avoue largement préférer des micronouvelles à du "nouveau roman". Je peux lire avec plaisir des pavés, mais à condition qu'une ponctuation bienvenue permette de respirer.



50 courts textes à découvrir.



PS ouvrage disponible en EPUB gratuit à ce jour (27 septembre 2014). Bonne lecture.
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Une nuit à Rome

Après le week-end à Rome, voici une nuit à Rome. A croire qu'on ne reste pas très longtemps à Rome malgré le fait que tous les chemins y mènent. Trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses : le comportement de deux protagonistes Raphaël et Marie laisse franchement à désirer.



Cependant, on pourra s'embarquer aisément dans cette histoire d'amour qui ne sera peut-être pas à l'eau de rose. La conclusion s'avère quelque peu dramatique selon les premières pages d'introduction. Est-ce un leurre ? Il faudra poursuivre la lecture pour avoir les réponses.



Avoir 20 ans et s'amuser puis avoir 40 ans, ce n'est plus la même chose. La vie et les rencontres nous façonnent. Cependant, est-ce qu'au fond, on ne reste pas le même ? Cette nuit à Rome relève d'un pari fou mais qui est la réalisation d'une promesse éternelle. Une jolie BD qui ne doit pas tomber dans les mains de votre femme et épouse au risque de vous donner des idées.



Le scénario parait simple mais il s'agit d'une histoire prenante au travers du questionnement des principaux personnages qui sont attachants de réalisme. En effet, derrière le choix d'une existence de famille paisible peut se cacher un véritable démon conduisant à la passion et donc une espèce de folie.



Maintenant, j'avoue ne pas comprendre le débat vis-à-vis de l'identification et de porter un jugement sur le comportement moralement douteux de celui qui cède à la tentation de l'amour de jeunesse. Si on devait faire la liste de toutes les bds où sévit un héros au comportement douteux, il faudrait sans doute tout remettre en question.



Une nuit à Rome est une magnifique BD qui prend un thème jusqu'ici pas beaucoup exploité. Est-ce que l'on peut oublier son premier amour ? Est-ce suffisant pour balayer ce que l'on a construit tout le long de la vie ? La démonstration qui est faite par l'auteur paraît simplement magistrale.
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50 Micronouvelles

Etrange ouvrage s’il en est que ce recueil de textes ultra courts ! Les éditions Thaulk ont proposé à 50 auteurs d’écrire autant de micro-nouvelles de 140 caractères maximum. Le résultat en est aussi disparate que leur notoriété (importante pour Norbert Spinrad ou Joëlle Wintrebert, un peu moindre pour Thierry Crouzet et quelques-uns ou carrément confidentielle pour certains autres). Le lecteur y trouvera quelques haïkus, aphorismes, poèmes en prose, sans oublier quelques additions ou jeux de mots ou d’idées. Comme toujours, du bon et du moins bon, du quelconque et de l’excellent. Chaque micro-nouvelle est présentée sur une page elle-même précédée de la couverture d’un livre de l'auteur.

Il est bien difficile de donner une impression générale de ce recueil à la Prévert. Le lecteur se contentera de noter au passage ce qui lui a plus particulièrement plu : « Le lendemain de la fin du monde, le silence se fit dans l'univers. Soulagé, Dieu rangea ses éclairs et ôta ses boules Quiès. » (Michel Pagel) ou « Suite à des restrictions budgétaires, l'auteur de ce texte a été licencié avant d’entamer l’écriture de son manuscrit. » (Nicolas Ancion) ou encore « La souffrance des autres, je peux la supporter, mais pas la mienne. Bizarre. Les morts ont raison d'être morts, la preuve : ils y restent. » (Ulysse Terrasson) ou bien « Las de constater qu’ici tout était sexe, là tout était argent, qu’ailleurs tout était Dieu, il se contenta de penser que tout était relatif. » (Pacco) Rien que pour ces quelques (rares) pépites, cet ouvrage mérite la lecture, sans s’illusionner toutefois sur le côté promotionnel de cette bizarre entreprise.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Plein de promesses

L'avantage avec les Masses Critiques Babelio, c'est qu'on peut s'intéresser à un livre, intrigué par un résumé prometteur, sans connaître l'auteur, la toute jeune collection qui le publie, ni d'autres avis sur celui-ci, sans prendre trop de risques. On a parfois de bonnes surprises. Parfois moins.



Ici, autant la faire courte : si ce roman n'est pas foncièrement mauvais, il n'est à mes yeux pas franchement bon non plus.

Le livre se lit très rapidement : pas très épais, les chapitres sont très courts, c'est écrit gros, il y a beaucoup de blanc, de vides. Le problème, c'est que j'ai l'impression que ce vide s'est également infiltré dans les mots. Aussitôt lu, aussitôt oublié. Et pour le coup, ce n'est pas qu'une façon de parler.

Pourtant, la joie d'avoir son premier appartement, la liberté, la peur de la séparation avec certain.e.s ami.es, certain.e.s amours, l'excitation d'un avenir qui se dessine et l'angoisse qu'il ne soit pas celui qu'on avait rêvé... Ce sont des sentiments et situations quasi universelles dans lesquelles on aurait pu se retrouver.

Mais l'auteur ne développe rien derrière, reste trop en surface, peut-être à la fois trop penché sur lui-même et ne creusant pourtant pas assez en profondeur pour en dégager quelque chose.

Difficile également de s'attacher au personnage, très auto-centré (mais peut-être est-ce le but de l'auto-fiction), semblant parfois tenir plus de la posture qu'autre chose, et dont quelques réflexions (surtout concernant les filles) font grincer des dents.

Aucune émotion ne se dégage, aucune nostalgie, aucune empathie, rien. Même pas de l'ennuie, qui n'a pas le temps de s'installer tant ça se lit vite. Juste un désintérêt, une indifférence quelconque.

De plus, dès que l'auteur s'emballe, les dialogues sonnent rapidement trop écrits, pas assez naturels et sortent le lecteur du récit.

La rencontre entre moi et ce livre ne s'est clairement pas faite, peut-être parce que les influences revendiquées (Nicolas Rey et Frédéric Beigbeder) ne sont pas du tout les miennes et que je n'y ai pas trouvé ce que j'aurais aimé. Peut-être que ce sera le cas pour d'autres.



En tout cas merci à Babelio et aux éditions Bamboo pour l'envoi de ce livre lors d'une opération Masse Critique.
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Une nuit à Rome

Je me suis laissée tenter par cette petite escapade Romaine. Je ne savais pas que le livre était tiré d'une bande dessinée. Apparemment la crise de la quarantaine a encore frappé !!!

J'aurais aimé un peu plus d'émotions, trop de clichés ! Mais je retournerais bien à Rome...
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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Plein de promesses

Avec Plein de promesses, nous vivons l’arrivée des 20 ans d’Ulysse, le passage à l’âge adulte, la fin de la jeunesse.

Des hauts, des bas, des pas de travers, de bons et mauvais moments, des promesses, plein de promesses. Mais si vous êtes déjà passé par-là, vous savez que franchir un cap n’est pas simple, bien que pour moi ce fut comme pour mes autres anniversaire.

Ulysse nous fait vivre les dernières journées de ses 19 ans, non pas des mois, uniquement des jours. Et franchement ce n’est pas de tout repos ! Le premier appart, la copine que l’on aime, le pote toujours fidèle. Mais vous pensez bien que si tout était si simple, il n’y aurait pas d’histoire à raconter. Pour Ulysse, tout paraît pourtant facile au début, mais ce n’est qu’une apparence.

Je me suis attachée à lui au fil des pages, j’ai vécu son passage aux 20 ans de manière intensive, j’ai ressenti toutes les émotions qu’il a voulu faire passer, j’ai eu envie de l’aider à se lancer comme écrivain. Bon ok j’ai aussi eu cette envie de lui dire de balancer Ingrid et Claire bien loin, qu’elles ne faisaient pas pour l’aider à avancer, mais bon, je n’étais que lectrice et non actrice de cette histoire.

J’ai eu l’impression qu’il vivait ses derniers jours, comme si l’âge de 20 ans était la fin du voyage, la fin de tout, comme si après il n’y avait plus rien. On parle souvent de la crise de la quarantaine ou de la cinquantaine, je n’ai jamais entendu dire qu’il y avait celle de la vingtaine, mais c’est quelque chose en tout cas ! J’espère qu’il passera plus facilement celle de la quarantaine ! Plein de promesses, c’est aussi un peu comme un journal intime auquel l’auteur confierait ses craintes sur ce fameux passage fatidique. C’est avec un rythme entraînant, des chapitres très courts qu’Ulysse nous entraîne dans ce tourbillon de sensations et d’impressions.

Une chose est certaine, c’est qu’il a réussi à me faire passer un bon moment de lecture et que s’il écrit un autre livre, je n’hésiterai pas à le lire 🙂
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Plein de promesses

Même si je suis en ce moment en stand-by de l’association "Les 68 premières fois", il faut croire que le gène est resté dans mon ADN. Lorsque j’ai vu, parmi la liste des invités à la Comédie du livre, le nom d’Ulysse Terrasson pour son premier roman au titre séduisant "Plein de promesses", je suis tout naturellement allée à sa rencontre.



Le jeune romancier – il a 23 ans – est fort sympathique, dynamique, drôle et gentiment disert. Nous avons donc bien discuté – j’ai beaucoup parlé, mais il m’a aussi raconté de nombreuses anecdotes – et je l’ai quitté, son ouvrage dédicacé dans mon sac. Le roman se lit en deux temps, trois mouvements : c’est en quelque sorte sa vie qu’il nous narre ou plus exactement ce qu’il appelle son passage à la vingtaine. Ecrit entre 19 et 21 ans, il nous relate ses coups de cœur, ses coups de mou, ses amours et sa peur de passer de l’autre côté de l’adolescence, son quotidien, quoi !



Les chapitres, tous très courts et ponctués pour certains du compte à rebours de son anniversaire, se succèdent à la vitesse grand V. Comme l’écrivain, le texte est énergique, agréable et souvent comique. Le vocabulaire, pas toujours académique, a en revanche parfois choqué la vieille enseignante à la retraite que je suis. J’ai par ailleurs été agacée par la forme prise par ses dialogues, cette manière, ce parti pris, de ne pas inverser le sujet et le verbe :

- "Mais de quoi tu parles ? je fais

- De ce truc qui est sorti de toi, il dit…



J’aurais souhaité plus d’universalité dans le propos. J’aurais préféré plus de profondeur dans l’étude de cet âge qui signe la fin de l’adolescence, peut-être moins d’égocentrisme, mais après tout c’est un roman autobiographique, normal qu’il se mette en scène.



J’ai aimé, en revanche, le côté enfant, la peur de devenir adulte, les discussions avec un père trop souvent absent, l’enthousiasme lié à l’aménagement dans "son" appartement, le besoin des copains, les "on ne se quittera jamais", une nécessité d’amour, d’amitié, chevillée au corps, la tristesse camouflée à l’idée d’un avenir inconnu. J’ai aussi beaucoup apprécié les déambulations dans Montpellier, les noms de rues connues, de lieux visités, de bistrots fréquentés.



Un dernier bon point pour le chapitre ultime, décompte des soixante dernières secondes avant le vingtième anniversaire ! Une belle trouvaille.



Ce roman est, en effet, "Plein de promesses" pour la suite.


Lien : http://memo-emoi.fr/
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Plein de promesses

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération « Masse Critique » ; je remercie Babelio et Bamboo éditions qui m’ont permis de recevoir ce livre. J’ai tout de suite été attirée par la quatrième de couverture et j’espérais pouvoir retrouver une part de mes vingt ans et de ma jeunesse. Malheureusement, bien que ce roman ne soit pas mauvais, j’ai été globalement déçue.



Pourtant, ma lecture avait bien commencé. J’ai été séduite par l’organisation et le rythme du roman : les chapitres sont courts, rythmés et l’histoire se déroule suivant une série de petits tableaux qui suivent un fil chronologique et thématique cohérent et qui représentent parfois différentes situations que l’on connaît lorsque l’on devient adulte. Certains chapitres, écrits du point de vue du père qui parle à son fils, offrent une nouvelle dimension à l’histoire, le recul critique de l’adulte ayant déjà été confronté à ce changement majeur, ou simplement l’évocation d’anecdotes de l’enfance du narrateur.

J’ai également été entraînée, au début du roman, par la fraîcheur de la jeunesse du personnage et par la dimension autobiographique de l’histoire. J’ai eu, l’espace de quelques instants, l’impression de me revoir à 20 ans : l’auteur évoque la location de son premier appartement, l’envie de s’installer et de construire sa vie avec la personne que l’on aime, l’amour, les rêves et projets professionnels, les amis qui sont présents ou qui s’éloignent, le sentiment que l’on grandit et que l’on devient adulte…



Cependant, c’est en poursuivant la lecture que la « magie » du début s’est rompue. Dans un premier temps par le ton et le style d’écriture : bien que plein d’humour et de dérision, le langage reste un peu trop « jeune » pour moi, parfois un peu trop « cru ». Ensuite – et c’est ce qui fait ma déception – je ne suis pas parvenue à m’identifier au personnage. Entre alcool, sexe, attitude d’adolescent attardé et souvent désœuvré, son attitude et ses préoccupations sont assez éloignées des miennes au même âge. Alors que je m’attendais à un récit universel évoquant les difficultés du passage à l’âge adulte et les bouleversements qu’il entraîne naturellement, j’ai plutôt eu l’impression de lire les difficultés toutes personnelles d’un adolescent attardé qui refuse de grandir. Même si le roman se termine par une note positive – tous les « problèmes » se « règlent », le personnage se sent changé et adulte grâce à l’écriture du roman que l’on vient de lire -, j’aurais aimé que le personnage évolue réellement, change d’attitude, ait un véritable but, une véritable prise de conscience, ce qui n’est, selon moi, pas vraiment le cas. Le passage de la vingtaine ne signifie pas devenir adulte. De plus, le récit manque de profondeur : l’auteur ne profite pas pleinement de l’écriture du roman pour effectuer un retour critique et réflexif sur lui-même, expliquer en quoi ce qu’il a vécu lui a permis de grandir et d’évoluer, ce qui est vraiment dommage.

Globalement, ce roman s’inscrit dans la veine des romans de Frédéric Beigbeder – par ailleurs présent dans le récit –, auteur dont je n’apprécie malheureusement pas le style, ni la philosophie de vie, ni la construction des personnages.



Une déception personnelle donc, mais un roman qui peut tout de même plaire à ceux qui pourraient retrouver leur propre jeunesse ou à ceux qui vivent ce bouleversement du passage à l’âge adulte.

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50 Micronouvelles

Original pour le style et nouvelles tellement vite lues.
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Plein de promesses

Médiocre. Une intention claire et pourtant louable d’emprunter un ethos de poète maudit, qui finalement se solde par un vague mélange hasardeux d’Oxmo Puccino et de Nicolas Rey. Trame décousue dans lequel on sent bien que l’écrivain n’eut l’inspiration que pour 1 ligne par jour. Les personnages et en partie le narrateur aurait à mon sens gagné en profondeur si les phrases eut été mieux ficelées. Je regrette mon achat.
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50 Micronouvelles

On va s'essayer à la micro critique :



Enchanté par l'idée.

Déçu par la forme.

Frustré par le contenu.



... Bon en fait c'est pas si facile.

Néanmoins, j'ai plus eu l'impression d'avoir eu des petits fours par auteurs (sans oublier la présentation de son livre avant histoire de faire un petit coup de comm). Rien de bien rassasiant, ni même appétissant par moment.

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Plein de promesses

Des chapitres courts et incisifs insufflent une belle rythmique à ce premier roman d?Ulysse Terrasson. Son écriture légère et sincère incarne le jeune héros, en pleines turpitudes à l?aurore de ses vingts ans. Dans cette autofiction  souffle un grand parfum de mélancolie juvénile et de liberté démesurée. Une plume pleine de tendresse, comme une petite voix de l?intime où tout semble possible.

Un roman à dévorer, avec délicatesse et oui, un jeune auteur plein de promesses!



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Plein de promesses

Je n'ai pas vraiment été conquis par ce premier livre d'Ulysse Terrasson.

Je suis tombé dessus par hasard en librairie et la quatrième de couverture a attisé ma curiosité. Etant de la même génération que l'auteur j'imaginais retrouver à travers son texte mes 20 ans. Je pensais que les souvenirs allaient me resurgir en pleine face, que la nostalgie s'emparerait de moi. Malheureusement, rien de cela n'est arrivé. Je suis resté très extérieur au récit, je ne me suis pas du tout identifié au personne et à ses histoires. Ce livre se lit vite, trop vite. J'ai trouvé les aventures du personnage simplistes, vides d'intérêts, ses questionnements et son obsession de la vingtaine m'ont semblé exagérés et immatures. Ca m'a agacé. L'auteur a le même âge qu'Enjoy Phoenix et tout deux ont écrit une autobiographie inintéressantes à mes yeux. Je n'ai pas non plus apprécié l'écriture, l'auteur joue entre un vocabulaire riche, gracieux et un vocabulaire jeune et actuel. Je n'ai pas trouvé le mariage des deux subtil, de plus les dialogues n'étaient pas naturels et me semblaient faux et creux.

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Plein de promesses

J'ai adoré cette fraicheur de ton et j'ai retrouvé mes promesses d'antant . Cette course à la vie tient vraiment ses promesses

À lire absolument

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Plein de promesses

Adoré ! Le démarrer, c'est ne plus le lâcher. Essayez, pour voir ! Talent à suivre !
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Plein de promesses

Plein de promesses, c'est un pic d'adrénaline et une touche de mélancolie en même temps. Ça donne envie de tout foutre en l'air, d'aller revivre ses jeunes années, avec les premiers coeurs brisés et les premières déceptions qui en font partie. le rock'n'roll de l'adolescence mêlé aux premières décisions d'adulte en 220 pages. Une fois ouvert en tout cas, on ne le lâche plus.

Ce premier roman composé de chapitres courts, drôle et touchant, raconte ce moment de l'entre-deux, l'intimité d'un homme pas tout à fait homme encore, et qui redoute le fameux passage à la vingtaine.

J'ai aimé le rythme du livre, poussant implicitement le lecteur à tourner encore une page, puis une dernière, jusqu'à avoir avalé le bouquin en deux jours. J'ai aimé son style, touchant, doux et cynique à la fois, plein d'autodérision pour le héros, plein de tendresse pour les autres personnages (presque toujours). J'ai surtout apprécié l'univers du romancier, un univers qu'il offre à son lecteur : le livre est ponctué de références littéraires, cinématographiques (des séries, aussi), musicales, donnant au lecteur une idée de ses influences - l'ayant sûrement conduit à écrire ce premier roman.

Beaucoup de chapitres me plaisent, mais je vous conseille avant tout : "Petit-déjeuner", "L'histoire du pingouin", "Faux inconnus", "Boulevard du Jeu-de-Paume", "Confrontation",... Pour certains titres, j'ai peur de spoiler, alors je m'arrête là, hihi.

Je m'étais promis de ne pas faire la blague, mais ce livre me semble quand même Plein de promesses pour la suite...
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