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Citations de Valérie Dayre (37)


En te questionnant, j'aurais du même coup gagné du temps, réfléchi à ma réponse-les adultes aiment avoir l'air posé, et intelligent de préférence, l'air de dominer la situation quand un enfant leur soumet une question grave.
Une chose qui m'a fait grandir?
Plusieurs réponses se bousculaient dans mon esprit. D'abord des réponses toutes faites, sottement percutantes, du style: Tout fait grandir! Grandir, c'est comprendre. C'est toujours une ensemble de choses...
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en comparaison, Sophie sa fait l'effet d'un petit singe. Question : une jeune guenon, même savante, et une princesse des steppes qui grille des cigarettes, ont-elles le droit de fréquenter des bipèdes supérieurs qui incarnent l'épanouissement et le bonheur au petit écran ?
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Balnéo : encore un mot que Sophie ne comprend pas, mais il y a « bal » dedans. Cela suffit à alimenter les rêveries que sa tante a le don de susciter chez elle. Elle se figure aussitôt des lustres en cristal... 
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Tu dis toujours qu'il y a des choses qui font grandir, mais tu pourrais m'en dire une, toi ? Une chose qui t'a fait grandir
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Je me relevai, ouvris grand les trois fenêtres. L'air tiède d'une fin d'après-midi de plein été entra avec ses parfums forts, ses brises lentes épicées de thym et de promesses. C'est une heure où j'ai toujours aimé vivre, avant la nuit. Pourtant, je fus pris d'un de ces vagues à l'âme tout bruissants de choses innommables et qui font redouter la venue du soir.
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« Tous les hommes qui sont ici sont des cochons »
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Je ne résiste pas ici au zoom sur les blouses : chasubles à carreaux ou à fleurs (c'est plus rare), en nylon le plus souvent (ou textiles mélangés), presque toujours à dominante bleue (va savoir pourquoi), fermées sur le devant par des boutons (la fermeture Éclair est moins fréquente), généralement pourvue de deux poches latérales. D'après Fab, on les trouvent à foison sur les marchés en province. Il faut croire que les femmes de la campagne (d'un certain âge néanmoins, ce qui donne à penser que la coutume se perdra) ne les quittent que pour se coucher ou aller faire les courses au supermarché. Elles se rappellent le temps où on lavait le linge à la main et où les habits coûtaient cher... Bref, elles ne veulent pas salir ou abîmer leurs vêtements, voilà notre grande découverte du jour !
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La semaine dernière, elle a failli s'électrocuter en essayant de démonter le digicode avec une fourchette qu'elle était parvenue à subtiliser au restaurant. Maintenant, on l'enferme à clef dans sa chambre, "pour la protéger" - la protéger de quoi, je te le demande. Son enfermement protège surtout les fourchettes, le digicode, le sommeil du gardien et la tranquillité d'esprit du personnel. (p.24-25)
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On n'y pense pas assez mais cet "écran" qui prétend tout nous livrer, tout nous donner à voir, renvoie à un autre sens : l'écran qui cache.
Ce paradoxe devrait faire réfléchir les geeks.
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Jeanjean pourrait s'être peu à peu converti aux principes de sa mère, Suzanne, de Mariette et de tant d'autres qui finissent par se persuader que les injustices et les mauvais coups dont ils sont témoins, parfois victimes, ne sont pas si iniques que cela.
Penser en grande partie "mérité", sinon équitable, ce qui arrive déplaisant ne donne-t-il pas à ce déplaisant une légitimité rassurante ?
Ça explique, ça rend logique, ça justifie.
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Au mot "thé", Paul eu la délicatesse de ne pas souligner que ce breuvage et lui n'avaient jamais été présentés. Le café non merci, seulement le matin après la soupe, et à midi après manger, plus tard ça le fait tourner-virer dans son lit toute la nuit. Le jus de fruit, il n'a pas relevé, élégant là encore, par contre défunt Martin avait une petite goutte pas mauvaise, pas en bas de l'armoire, non, il la "serrait" sous l'évier, des fois qu'elle y serait toujours...
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J'avais lu leur histoire, m'en étais repu comme on plonge dans un livre, un récit d'aventures, comme on pleure avec un personnage qu'on a aimé et qu'il faudra quitter quand surgira le mot fin.
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Je crois que le chat Falbala a disparu quand il a compris que tu ne reviendrais pas vivre avec nous, quand il a cessé d'espérer. (...)
Ta mère m'a dit l'autre jour que j'avais cessé de le nourrir et même de le câliner, peut-on imaginer une chose pareille ? Elle a ajouté qu'il avait dû partir vers un foyer plus accueillant. Ma fille débloque gravement certaines fois. (...)
Tout ce qu'elle peut raconter, celle-là, encore. Que je ne tenais plus ma maison, que je ne me lavais plus, que moi aussi j'oubliais de me nourrir, j'oubliais le temps, l'heure, la date, les rendez-vous (tu parles, je faisais exprès d'oublier les rendez-vous qu'elle me prenait en douce chez des médecins de tout poil !) Quand elle venait me chercher, je n'étais pas prête, ça m'amusait un peu, même si elle se fâchait.
Ici, je ne peux rien oublier, n'ai plus rien non plus à oublier. (p.55-56)
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Je suis sûrement très bien ici.
C'est ce qu'il faut leur dire pour avoir l'air raisonnable. Voilà le paradoxe : j'ai à cœur de me montrer raisonnable, parfaitement sensée, mais la démonstration de raison consiste à admettre que je n'ai plus ma raison ! En conséquence, personne ne m'a enfermée, je suis venue ici de mon plein gré, de mon plein gré de déraison... On tourne en rond. (p.23)
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La seule question est : est-ce que je perds la tête ? La seule réponse plausible est très désagréable, vertigineuse pour dire la vérité. (p.19)
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Je t'en prie, ma chérie, je t'en supplie, parlons encore, revenons à ce 21 novembre glacial, essayons de démêler...
"Démêler quoi ?" interroge le regard de ma fille. "Toi qui es tout emmêlée dans ta tête désormais..." (p.16)
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La quiétude de Quatre-Rives était trop pareille à l'idée que je me faisais de la mort, trop pareille à la sensation que j'avais que la vie, toujours, se déroulait ailleurs, là où je n'étais pas.
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