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Citations de Valérie Péronnet (36)


Les maisons, c’est fait pour abriter, pour habiter. Pas pour encombrer, peser, et rendre la vie invivable.
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Elle s’est attaquée à moi sans faire connaissance. Elle a poussé les portes – et encore, pas toutes – sans aucune curiosité […] Elle me gratte, elle me frotte, elle me brique, elle me décape, elle me repeint, elle me ravale du sol au plafond, elle s’empare de moi, mais elle ne me voit pas.
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C'est un hiver très dur.
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À un moment, on arrive au bout de ce qu'on peut supporter. C'est comme ça.
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On sait très bien que ce n'est pas elle qui est hantée. C'est moi.
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La vie est plus supportable quand on est hors d'atteinte et qu'on ne se pose pas de questions.
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Je n'ai jamais vu ça. Elle est complètement seule. Totalement désertée par tous, absolument absente du monde, dont rien ne parvient jusqu'à elle à part le froid dément et les hurlements de l'hiver, sans fin.
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Elle fait souvent ça. Tous les jours, même. Elle s'agite, elle s'agite, et puis paf, elle tombe, très lentement, comme si on la débranchait.
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C'est un hiver très dur. Un hiver de pluie, de neige et de vents glacés qui font craquer les murs et souffrir les toitures. De noirceurs interminables, de ciels fous. Un hiver sans mots, sans douceur, sans personne. (Incipit)
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J’avais le temps, puisque le taxi n’arrivait pas. J’ai eu envie de la visiter une fois encore, de fond en comble. Ou tout simplement de la visiter enfin, maintenant que je sais qui elle est. Je suis passée de pièce en pièce en m’attardant sur les détails, comme on parcourt un corps aimé, avec désir et volupté. Tendresse. Émerveillement.
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J’ai été tentée par ce roman, le sujet sortant de l’ordinaire. Je suis cependant restée sur ma faim. L’alternance des narrateurs est intéressante et la personnification de la maison également mais il m’a manqué quelque chose, peut-être un rythme un peu plus soutenu ou une meilleure compréhension des personnages.
C’était cependant une jolie lecture pleine d’expressions canadiennes amusantes.
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La vie est plus supportable quand on est hors d'atteinte et qu'on ne se pose pas de question. Ou alors que des questions simples...
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Je n'ai jamais vu ça. Elle est complètement seule. Totalement désertée par tous, absolument absente du monde, dont rien ne parvient jusqu'à elle à part le froid dément et les hurlements de l'hiver, sans fin.
En fait, je crois qu'elle est morte. Encore plus morte que moi.
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A un moment, on arrive au bout de ce qu'on peut supporter. C'est comme ça.
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Quand les premiers européens sont arrivés aux beaux jours, de Bretagne ou d’ailleurs, avec rien pour se protéger et aucune idée de ce que pouvait être un hiver ici, ça a dû être l’hécatombe. Comment tu peux imaginer, en plein été, au milieu des fleurs et des fruits, ce qui va te tomber dessus six mois plus tard ? Comment leurs organismes ont-ils pu résister ?
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Ça lui a pris un temps fou. Elle a déplié un drap pour recouvrir la table à manger du salon, à déposer les violoncelle dessus comme si c'était un malade qu'elle allait opérer, et elle a opéré. Avec les mêmes gestes précis qu'elle a eu pour s'attaquer à moi au début. Mais avec, cette fois une immense délicatesse. Posée, concentrée, méthodique. Ça aussi, on voit qu'elle sait faire. Avant de commencer, elle l'a ausculté avec de la bordure, en écoutant avec application le son produit. Exactement comme un médecin qui tapote la cage thoracique de son patient avant de demander : -dites " trente trois".
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Évidemment, après tout ce bonheur, des drames sont arrivés. Comme si le malheur ne pouvait jamais laisser la vie .Y en a plein la boîte à fleurs, mais je n'ai pas envie de savoir. Vraiment pas. Boîte à fleurs, boîte à malheurs ,oui chacun ses douleurs.
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Ils se sont offert une réunion de famille, tranquille. Tous ces gens morts depuis des années parfaitement vivants dans mes murs, chacun à l'âge de son plus grand bonheur, et tous contents de se retrouver. Je n'avais jamais vu ça. Armand contait fleurette à Dumontine, qui riait en rosissant ; la petite Séraphine faisait des grâces à ses grands-parents énamourés ; Eusèbe filait à la cuisine dès qu'il en avait l'occasion pour minoucher son Émerencienne.
Et dans un coin du salon.....une très belle dame, aux allures de Parisienne, observait ce petit monde....sans que personne semble avoir conscience de sa présence.
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Les humains ne se méfient jamais assez de leurs maisons. Ils disent : " Les murs ont des oreilles", et puis ils oublient et nous livrent leurs secrets, y compris les plus intimes, sans réaliser qu'on est là. Qu'on les entend, qu'on les voit, qu'on les respire et même qu'on les aide un peu parfois.
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-tais-toi donc ! Certains que non point on a de l'honneur, quand même.
-l'honneur, l'honneur... Est-ce que c'est bien compatible avec le bonheur ? Tu ne vas pas passer ta vie à faire comme si.
-je le sais pas . C'est pour ça que je suis revenue. Pour qu'on recommence à se voir et qu'on voit où ça nous mène.
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