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Citations de Valérie Perrin (2416)


C'est un luxe d'être propriétaire de son temps. Je pense que c'est un des plus grands luxes qu'un être humain puisse s'offrir.
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La mort ne prend pas de temps de pause. Elle ne connaît ni les grandes vacances, ni les jours fériés, ni les rendez-vous chez le dentiste. Les heures creuses, les périodes de grands départs, l'autoroute du Soleil, les trente-cinq heures, les congés payés, les fêtes de fin d'année, le bonheur, la jeunesse, l'insouciance, le beau temps, tout cela, elle s'en fiche. Elle est là, partout, tout le temps. Personne n'y pense vraiment, sinon on devient fou.
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Le passé est le poison du maintenant. Ressasser, c'est mourir un peu.
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- Je ne vous connaissais pas si caustique.
- C’est parce que vous ne me connaissez pas.
- Peut-être que je vous connais mieux que vous ne le pensez.
- Ce n’est pas parce qu’on fouille dans la vie des gens qu’on les connaît, monsieur le commissaire.
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Ces gens qui viennent chaque jour sur les tombes, ce sont eux qui ressemblent à des fantômes. Qui sont entre la vie et la mort.
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Après l'inhumation de Marie Gaillard, l'employée de maison murmure que "La mauvaiseté, c'est comme le fumier, l'odeur s'accroche au vent très longtemps, même après qu'on l'a enlevé."
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Adrien n’était pas beau, mais l’amour et la beauté n’ont rien à voir. On les met dans le même sac par facilité. Ça revient à enfermer une étoile et un clou ensemble parce qu’on peut accrocher quelque chose dessus. Adrien dégageait une profondeur et un mystère sans lien avec l’enfance. Un peu comme une énigme.
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Les adoptions, c'est comme les disparitions, plus le temps passe et moins on a de chances d'avoir de nouvelles.
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Tout est sec, les fleurs et les légumes crèvent déjà de soif. Alors qu'on a enterré Pierre qu'hier. C'est fou comme tout ce qu'un homme laisse derrière lui est fragile.
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Les héritages, ça a été inventé par le diable, pour que les familles se déchirent.
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 – J’en sais rien. On décidera sur la route… J’veux pas que tu sentes l’odeur de l’hosto sur moi… les médicaments… Ça pue.
Il serre son fils dans ses bras.
– Je veux que tu gardes l’odeur de ton père, le souvenir de l’homme qui t’aime. Pas d’un malade. 
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Adrien n’était pas beau, mais l’amour et la beauté n’ont rien à voir. On les met dans le même sac par facilité. Ça revient à enfermer une étoile et un clou ensemble parce qu’on peut accrocher quelque chose dessus. 
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Dès qu'on libère des adultes qui ont été mômes ensemble, l'enfance remonte à la surface. (p.573)
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- Ça t’a plu ?
– Oui. Merci, papy.
– Qu’est-ce que tu as préféré ? Les girafes ou les lions ?
– Le train.
– Pourquoi le train ?
– Parce qu’il est libre. Il va où il veut.
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On est tous le Michel-Ange de quelqu'un, le problème c'est qu'il faut le rencontrer.
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Quand une femme perd son mari, on l'appelle une veuve. Mais quand une femme perd son amant, comment l'appelle-t-on ? Une chanson ?
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En me couchant, je pense que je n'aimerais pas mourir au milieu de la lecture d'un roman que j'aime.
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Philippe Toussaint était comme ces cygnes qui sont si beaux sur l’eau et marchent en claudiquant sur terre. Il transformait notre lit en paradis, il était gracieux et sensuel dans l’amour, mais dès qu’il se levait, qu’il était à la verticale, qu’il quittait l’horizontalité de notre amour, il perdait plusieurs teintes.

[Chapitre 14]
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Le lierre étouffe les arbres, n'oublie jamais de le tailler, jamais. Dès que tes pensées t'amèneront vers les ténèbres, prends ton sécateur et taille dans la petite misère.
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Aucun express ne m'emmènera vers la félicité, aucun tacot n'y accostera, aucun Concorde n'aura ton envergure, aucun navire n'ira, sinon toi.
Merci à Valérie Perrin pour ce clin d'oeil à Baschung
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