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Citations de Valérie Perrin (2416)


"La mort d'une mère est le premier chagrin qu'on pleure sans elle."
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Le livre de la vie est le livre suprême, qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix, on voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.
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- Pour ce qui est des secrets, j'ai du flair. Je suis un vrai cabot... Je repère tout de suite le geste qui trahit. Enfin ça, c'est ce que je croyais... avant de découvrir les dernières volontés de ma mère.
Mon porto fait le même effet à tout le monde. Il agit comme un sérum de vérité.
- Et vous ? Vous ne buvez pas ?
Je me sers une larme et trinque avec lui.
- C'est tout ce que vous buvez ?
- Je suis gardienne de cimetière, je ne bois que des larmes...
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" On est pas bien, là, chez notre Violette ? " Et nous, en choeur, on lui a répondu : " Tellement bien." Et Elvis a ajouté : " Donte live mi nao."
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Ils éclatent de rire au même moment. Un rire d'enfants qui n'ont plus tellement envie d'être des enfants. Mais quand même, l'enfance c'était bien.
Pris en étau entre les bonbecs et l'avenir. Entre les bêtises et la voix qui mue. Entre les rayons du vélo qu'on fait chanter avec des bouts de carton et les rêves de longues routes à moto.

(Page 86)
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Les regrets et la honte ne s'atténuent pas avec les années....
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Mais comme je n'ai jamais eu le goût du malheur, j'ai décidé que ça ne durerait pas. Le malheur, il faut bien que ça s'arrête un jour.
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Mais s'il fallait qu'on ne fasse que ce qui fait partie de nos attributions, la vie serait triste.
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Aucune lecture ne peut l'attrister. Chaque mot est une gorgée de chaleur qui l'enivre joyeusement. Avant la lecture, Hélène ressemblait à Jeanne, l'héroïne de Maupassant, enfermée dans un couvent.
Hélène avait toujours le sentiment de rester à la surface des choses, des gens. En lisant, elle croque dans un fruit qu'elle a convoité pendant des années et sent son nectar sucré couler dans sa bouche, sa gorge, sur ses lèvres, ses doigts.
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J'ai la nostalgie, la nostalgie de ce que je n'ai pas encore vécu.
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— Je ne savais pas que cela faisait partie de vos attributions.

— Ça n’en fait pas partie. Mais s’il fallait qu’on ne fasse que ce qui fait partie de nos attributions, la vie serait triste.

(Albin Michel, p. 32)
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Pourquoi va-t-on vers des livres comme on va vers des gens ? Pourquoi sommes-nous attirés par des couvertures comme nous le sommes par un regard, une voix qui nous paraît familière, déjà entendue, une voix qui nous détourne de notre chemin, nous fait lever les yeux, attire notre attention et va peut-être changer le cours de notre existence.
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Le premier enterrement auquel j'avais assisté en tant que gardienne de cimetière avait eu lieu en septembre 1997. J'avais, dès ce jour, commencé à consigner les mots, décrit les gens qui étaient présents, les fleurs, la couleur du cercueil, les hommages qu'ils avaient posés sur les plaques funéraires (...)
J'avais tout de suite ressenti cette nécessité de laisser des traces du dernier instant, pour que rien ne s'efface. Pour tous ces gens qui ne pourraient pas assister à la cérémonie à cause de la douleur, du chagrin, d'un voyage, du rejet ou de l'exclusion, quelqu'un serait là pour dire, témoigner, raconter, rapporter (...) (p. 462)
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Avant, mémé avait la maladie du suicide. Elle semblait aller bien pendant un mois, voire plus, et tout à coup, elle avalait trois boites de médicaments, se mettait la tête dans le four, se jetait du premier étage ou tentait de se pendre dans le débarras.
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En me couchant, je pense que je n'aimerais pas mourir au milieu de la lecture d'un roman que j'aime.
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On croit que la mort est une absence quand elle est une présence secrète.
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Il y a cette lumière permanente, particulièrement, simplement belle. Mais elle est consciente que le véritable soleil brille là où sont nos proches.
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Et puis il y a l'été. L'été appartient à tous les souvenirs. Il est intemporel. C'est son odeur qui est la plus tenace. Qui s'accroche aux vêtements. Que l'on cherche toute sa vie. Les fruits trop sucrés, le vent de la mer, les beignets, le Caron des grands-mères. L'été appartient à tous les âges. Il n'a non enfance, ni adolescence. L'été est un ange.
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Elle lui affirme que chaque être humain est relié à un oiseau. Et que certaines personnes ont le même. Il suffit d'observer le ciel pour voir que son oiseau n'est jamais loin. Elle dit que les oiseaux ne meurent pas, qu'ils se donnent à l'infini. Que dès qu'on met un oiseau en cage, un homme devient fou.
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Quand on est face à quelqu'un qui nous plaît, on en arrive toujours à détester ceux qu'on adore. A cause de cette proximité qu'ils ont et qu'on n'a pas envie qu'ils aient, surtout quand ce n'est pas le moment.
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