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Critiques de Valérie Perrin (3427)
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Changer l'eau des fleurs

Une lecture au final mitigée pour ce livre, j'ai vraiment beaucoup aimé le début la rencontre avec le personnage de Violette garde cimetière qui a eu une vie difficile, j'ai aimé les personnes qui gravite autour de Violette, le curé, sa rencontre avec Julien qu'elle va aider.



Mais le gros problème pour moi est le nombre de pages du roman, il y a un "énorme ventre mou" et arrivé à ce moment j'ai commencé à caler en effet ce livre fait plus de 500 pages et j'avoue qu'arrivé à la fin du récit j'ai eu du mal à terminer malgré le fait que certains éléments arrivent à ce moment. La fin était censé être plus haletante mais dans mon cas cela a fait plouf et je me suis uniquement dis allez vite ensuite on passe à une autre lecture.



Je suis vraiment déçu car j'ai vraiment beaucoup accroché au début de cette lecture, le roman n'étant pas mon genre de prédilection mais il m'arrive d'en lire avec un grand nombre de pages sans que je ne ressente une longueur dans ma lecture comme avec celui-ci. J'en lisais également beaucoup d'avis élogieux c'est peut être également pour cette raison que j'en sors d'autant plus frustrée.



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Changer l'eau des fleurs

Rien de nouveau sous le soleil.

La vie, l'amour, la mort mais la vie malgré tout.

Voilà le sempiternel refrain qui parcourt ce roman fort bien coté sur Babelio même si parfois certains dialogues, certaines situations redondantes dues à des personnages dotés d'une solide appétence pour les incartades extra-conjugales m'ont empêché d'adhérer pleinement à l'histoire.

Car puisqu'il est beaucoup question de fleurs dans ce roman, on peut dire à juste titre que ça y papillonne à tout va. Mais bon, pourquoi pas ?

Après tout l'auteure a tous les droits.

Mais passé ces divagations romanesques, le tout se lit, je dois l'avouer, avec un certain plaisir; ne serait-ce que pour découvrir Violette, formidable portrait de femme qui illumine ce roman certes inégal mais pétri d'humanité.
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Changer l'eau des fleurs

Ce livre nous fait d'emblée penser à l'élégance du hérisson. C'est plutôt sympa et attaché à des métiers étranges (garde-barrière puis gardienne de cimetière) mais l'on se demande pourquoi il fait autant de pages. C'est la peur de l'ennui qui nous titille, probablement. La peur de sombrer dans un roman "féminin" à charge contre les hommes et qui risquerait donc de perdre la moitié de son lectorat en route et de nous faire sortir des bâillements à en perdre mâchoire.

Il est vrai que les hommes ne sont pas présentés sous leur meilleur jour, les rares personnages "bien comme il faut" n'étant pas intéressés par les femmes. L'esprit des femmes est plus fouillé même si nous avons le droit d'introspection dans plusieurs consciences - que dis-je, âmes !

Il y a un nombre idéal de personnages pour confectionner un délicieux bouquet où chaque fleur apporte sa touche à la composition et aux échanges amoureux constatés.

Et, pour casser l'ennui et installer le désir de tout lire d'une traite, il y a un mystère qui va nous captiver jusqu'au bout.

Pourquoi en dire plus lorsqu'il ne vous reste qu'à découvrir la vie particulière de ces personnes et de vous plonger dans des sentiments, des rencontres, des découvertes de faces cachées ?

Un petit bijou qui se lit bien, de savants dérapages pour rehausser une écriture qui aurait pu passer pour douceâtre et sait nous surprendre.
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Changer l'eau des fleurs

Violette est gardienne de cimetière. Elle est arrivée là avec après une vie pas forcément joyeuse: une enfance difficile, ballottée de maison d'accueil en foyer, elle est encore toute jeune quand elle rencontre Philippe, tombe enceinte et l'épouse. Cet homme finira par devenir un quasi-inconnu pour elle. Ils sont garde-barrières jusqu'au drame qui bouleversera leurs vies. Mais cette femme est pleine de joie de vivre, de courage, et les belles rencontres qu'elle fera donneront à sa vie un vrai sens et des vraies couleurs.



Le récit se balade entre le passé, le présent, le journal intime d'une morte de "son" cimetière,... Tour à tour on suit Violette, Philippe, et les différents personnages qui jalonnent cette histoire. Ils sont tous très réalistes et touchants, même si, évidemment, la plus touchante, la plus forte reste Violette. C'est toute son humanité, toute sa chaleur et toute sa douceur aussi qui donne son essence au récit.



Un roman très bien écrit, bien pensé, avec beaucoup de rebondissements, dont on se détache difficilement. Une vraie belle lecture; on est pas loin de la pépite.
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Changer l'eau des fleurs

Il était une fois un cimetière et sa gardienne qui vous fichent une grande bouffée de fraîcheur, vivifiante et enivrante. Si si, je vous jure.

Parce qu'un cimetière, y'a rien de mieux pour se dire que la vie s'est génial. On y trouve ces gens qui font le lien entre les vivants et les morts. Qui prennent soin autant des vivants que des morts. Qui prennent soin des humains, des animaux et des plantes.

Au cimetière on retrouve un concentré de vie : des tragédies, des grandes histoires d'amour, des rites religieux ou profondément païens, des petits rien qui faisaient tout pour le défunt, des grands malheurs, des vieux partis dans leur sommeil, des enfants fauchés trop tôt, des veuves qui soupirent de tristesse ou de soulagement, des amants secrets, des maris jaloux, des fans d'Elvis, des tombes trop neuves couvertes de fleurs, des tombes trop vieilles couvertes de mousse.

Et la porte toujours ouverte de cette maisonnette qui s'ouvre côté cimetière sur les morts, et côté rue/jardin sur les vivants.

Elle est chouette Violette. On a envie qu'elle habite à côté de chez nous, juste pour aller boire un thé les jours de blues, ou tripoter des boutures de fleurs avec de la terre sous les ongles.

Elle se tient en équilibre sur le fil entre vie et mort. Tristesse et joie. Comme sa garde-robe rangée dans deux armoires distinctes : l'armoire été pour les vêtements colorés, l'armoire hiver pour les vêtements sombres.

Elle qui a un si grand chagrin, trouve les mots, la posture pour apporter du réconfort, tout en délicatesse.

Elle me fait penser à ces petites statuts en biscuit, fines, fragiles et un peu naïves.



J'avais craint de tomber dans un piège publicitaire avec ce roman qui a tant fait parler. Mais non. C'est une vraie réussite. Merci pour ce bonheur plein de vie et de mort.



Alors, faut-il le lire ? Oui bien entendu. Parce que je ne vous ai pas parlé des autres personnages attachants qui peuplent cette jolie histoire. Je vous laisse les soins de faire leur connaissance.

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Changer l'eau des fleurs

COUP DE CŒUR



Voilà quelques temps déjà que je l'ai lu et il me taraude encore.

Je ne me sentais pas capable d'écrire une critique à la hauteur de tout le bien que j'en pense.

Tant pis si elle manque d'éloquence ou d'esprit... elle ne sera pas vide de sens pour moi...

Ce n'est pas un livre coup de poing, c'est un livre délicat.

C'est un livre que je n'oublierai pas.

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Les Oubliés du dimanche

Ce roman commence comme un dimanche sans saveur. Un dimanche sans soleil, sans croissant, sans musique. Un dimanche où l'on a envie de rien.

Un dimanche ennuyeux où le temps glisse paresseusement.

Et puis, soudain, un rayon de soleil apparait. On se dit qu'on sortirait bien faire un tour dehors, histoire de s'aérer un peu. Et si on faisait un gâteau, tiens ?

Et puis sans crier gare, tout s'emballe. Le dimanche monotone se transforme en samedi soir inattendu. Un samedi soir où peut-être que si l'on avait un peu moins bu, on saurait un peu mieux se contrôler.

Mais l'ivresse est passion.

Et la passion est destructrice.



Aujourd'hui, même si ça y ressemble beaucoup, on n'est pas dimanche et ça tombe bien !
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Trois

L’histoire, tout le monde la connaît. Nina, Adrien et Etienne, « les trois », amis d’enfance inséparables, se rencontrent en CM2 en 1986, à l’école de la Comelle, en Saône-et-Loire .



L’histoire nous est racontée du point de vue de Virginie, qui en 2017, à plus de 40 ans, revient sur les lieux. Elle a tout partagé avec eux, même si elle semble avoir pris ses distances. Elle est pigiste au journal local et écrit sur un fait marquant, une voiture contenant des ossements a été retrouvée dans le lac de la Comelle...



Voici un roman choral très bien ficelé qui nous fait revivre avec plaisir les années 80 et 90. Un roman d’amitié aux nombreux aller-retours et à la double-temporalité qui nous permet d’entrer dans la tête de ces trois amis, à la vie, à la mort. L’enfance, l’adolescence, l’âge adulte... On assiste tout simplement à la vie, avec ce qu’elle a de tragique et d’agréable. C’est un livre profondément humain et nostalgique, les personnages sont saisissants et l’ambiance extrêmement bien rendue. J’ai eu l’impression d’être dans un film.



Ce roman de Valérie Perrin fait l’unanimité, pour preuve les nombreuses critiques élogieuses déjà publiées. Et c’est vrai qu’il a de grandes qualités. Mais j’ai tout de même quelques bémols à apporter !



D’un point de vue littéraire, j’ai trouvé le style inégal, de superbes passages suivis d’énumérations et de métaphores malheureuses. De même, il y a trop de paroles de chansons à mon goût, au bout d’un moment, ça m’a lassée.



Le roman fait presque 700 pages. Je l’ai écouté dans sa version audio, lu par Tess Lauvergne. Je remercie au passage Netgalley et Audiolib. En tout 18 heures d’écoute, lu de manière plutôt monocorde. Au delà de la forme, j’ai senti un petit essoufflement et des longueurs au trois quarts du roman, mais heureusement, Valérie Perrin nous offre un super twist, qui m’a plutôt bluffée.



Ce qui est sûr, c’est que l'auteure sait créer une histoire et retombe parfaitement sur ses pattes. Elle sait donner vie à des personnages, elle sait nous happer. Je garde un souvenir agréable de cette écoute, mais il manque le petit supplément d’âme pour en faire un livre excellent. En revanche, ça ferait un très bon film !
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Les Oubliés du dimanche

En entrant dans ce livre, je me suis dit "hum, je vais avoir du mal". Quelque chose à voir avec le style narratif je pense.

Pour autant, je me suis bien trompée.



Justine est aide-soignante par vocation dans une maison de retraite. Un sujet peu glamour si il en est pour une jeune fille de 21 ans, orpheline, élevée par ses grands-parents. Justine a un don avec les vieux : elle sait les faire parler et ainsi les rendre heureux. Or, sa préférée, c'est Hélène, une âme simple et originale à la fois qui a vécu une histoire d'amour à nous faire frissonner, à nous faire pleurer dans son passé, avant, pendant et après l'occupation allemande. Belle romance, romance tragique, histoire douce-amère, telle est l'histoire d'Hélène que l'on apprend au fur et à mesure des chapitres alors que Justine, touchée, entreprend de la consigner dans son carnet bleu. A cette grande histoire, magnifique, pure et imparfaite à la fois, s'agglomèrent d'autres histoires : passades, fantasme ou romance dévorante et passionnelle qui fait des dégâts. Tout cela avec les petits vieux en fond, souvent laissés à eux-même ( les oubliés du dimanche).



Les oubliés du dimanche est donc une histoire magnifique que je ne risque pas d'oublier, qui m'a bousculée plus que "N'oublie jamais"...( indétrônable jusque là). Aux amoureux de l'amour et des histoires qui sonnent authentiques, je dis : "Foncez"!
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Changer l'eau des fleurs

Violette Toussaint est gardienne du cimetière de Brancion-en-Chalon. Si le début évoque le livre de Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, le souvenir s’efface vite. C’est une autre histoire.

Un cimetière donc, mais pas seulement.

Avant de vivre au rythme des enterrements, Violette était garde-barrière. Sa vie était ponctuée par la sonnerie qui annonçait l’arrivée des trains. Il fallait baisser la barrière.

Quand la vie s’engage mal et qu’elle persiste, que peut-on en attendre d’elle ? De bonnes surprises, répond Valérie Perrin. J’ai eu envie de la croire. C’est le côté chick lit.

Connaît-on vraiment nos proches ? Pas vraiment, répond l’auteur : ils sont plus complexes que vous ne l'imaginez ; peut-être passez-vous à côté d'eux.

Des histoires croisées, celle de Violette, celle de Philippe, mais d’autres aussi et elles sont d’une réussite inégale. L’une d’elles en particulier m’a agacée à cause de son invraisemblance.

Des intrigues croisées, même si l’une d’entre elles est ennuyeuse et superflue, des personnages complexes et d’autres stéréotypés.

Dans l’ensemble, une lecture agréable et distrayante.


Lien : https://dequoilire.com/chang..
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Changer l'eau des fleurs

Changer l'eau des fleurs m'a donné l'impression d'un gros livre doudou fait pour tenir chaud au coeur de l'hiver. Un de ces livres un peu à la guimauve qui apparemment a séduit bon nombre de lectrices mais pas moi. Pas totalement du moins. Je crains de ne pas être assez bon public pour ce type de littérature même si elle marie assez bien le rose au noir, à l'image des tenues de Violette. Si la lecture commence plutôt agréablement, la sensation de plaisir disparait assez rapidement pour laisser place à un ras-le-bol qui va en s'accentuant. J'ai failli laisser tomber, trop d'histoires dans l'histoire, trop d'heureuses ou malheureuses coïncidences, cela devient lassant et finit par nuire à la crédibilité. J'aurais aimé plus de concision. J'ai donc préféré zapper le journal d'Irène, superfétatoire à mon avis, afin de pouvoir garder un minimum d'intérêt pour réussir à terminer le roman et accompagner Violette jusqu'à la dernière page car semblant de rien, je me suis quand même attachée à elle. Je suis contente d'avoir persévéré, la fin est à la hauteur du début.
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Les Oubliés du dimanche

Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite. Elle aime son métier, ses retraités, et particulièrement

Hélène, dont elle écrit la vie sur un cahier bleu.

Ainsi se mêlent la vie de Justine et celle d’Hélène.

J’ai beaucoup aimé ce livre, cette histoire, ces personnages.,

L’écriture est naturelle, fluide, tout est amené par petites touches légères, même quand les faits sont graves.

Une grande sensibilité se dégage de ces pages que j’ai dévorées.

J’ai tout visualisé. Les Hortensias, pépé et mémé, Jules, le Paradis, le café de Lucien et d’Hélène……

Tout, comme si je voyais un film

Et j’ai vraiment aimé ce film là .

Sûr que je vais lire Changer l’eau des fleurs qui me tente depuis un moment

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Changer l'eau des fleurs

Ces mots ✒ ... Quels mots !



✒ Des mots qui sonnent, interpellent, émeuvent 💞, transportent, attendrissent, inspirent et subliment.



✒ Des mots qui mis bout à bout, racontent une histoire aux multiples branches 🌳 où celles du passé profondément enfouies en terre vont venir percuter celles du présent.



✒ Des mots pour décrire des personnages sublimes 👩‍🌾, dont l'évolution au fil des pages laisse sans voix et les yeux humides 💦.



✒ Des mots justes, pesés, magistralement choisis pour emmener le lecteur de 📖 début à la fin dans une histoire de tendresse.



✒ Des mots qui finissent par se tarir bien trop tôt ⌛ tant la lecture était captivante, douce et sincère.



Quelques mots ✒ pour exprimer un ressenti, un coup de coeur 💖
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Trois

J’ai lu ce roman car il figurait dans la liste des livres les plus appréciés en 2021 sur Babelio, mais je trouve ce classement un peu exagéré.

En effet, c’est une lecture plaisante et une histoire assez intéressante même si on devine assez rapidement le fameux secret, mais elle n’évite pas les clichés et certaines facilités dans la rédaction. Surtout, je trouve que le livre aurait gagné à être plus ramassé, avec 200 pages de moins il aurait gagné en rythme et évité certaines longueurs.

Côté positif, les personnages sont attachants et les références (musicales, historiques, etc) parleront particulièrement aux lecteurs qui ont comme moi quasiment l’âge des trois héros du roman.
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Changer l'eau des fleurs

Wahouuuu!



Quelle merveille!

Je me suis régalée de cette lecture!



A première vue, on pourrait penser qu'il s'agit d'un livre qui raconte la vie "simple-et-sans-histoire" d'une femme qui est gardienne de cimetière.



Au fil des pages et via de nombreux flash-backs, nous découvrons l'histoire de cette femme que la vie n'a pas gâtée.



Au fur et à mesure, les personnages se dévoilent et on découvre des choses cachées qui permettent de remettre en perspective les actions des personnages, voire même de changer d'avis à leur sujet. Sont-ils tous si mauvais que ça ?



Bien que le sujet du livre n'est pas spécialement des plus réjouissants, une grande humanité et beaucoup de positifs se dégagent de cette lecture.



Pour moi le meilleur livre de cette auteure.
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Les Oubliés du dimanche

C'est un bémol que je vais ajouter au concert de louanges déversées sur ce roman. En effet j'ai été déçue, dès les premières pages, par le style simpliste de l'auteure. Difficile défi pour Valérie Perrin que de succéder à Jean-Baptiste Andrea devant mes yeux.



Je me suis intéressée à Justine, cette jeune aide-soignante orpheline, travaillant à la maison de retraite Les Hortensias, si attachée aux personnes âgées dont elle prend soin et si passionnée par leurs souvenirs.

J'ai suivi la vie de Hélène et Lucien, cette histoire d'amour un peu folle.

J'ai découvert peu à peu l'histoire de la famille Neige, Pépé, Mémé et Jules d'abord puis Alain, Christian, Annette et Sandrine



Cependant, je ne me suis attachée à aucun des personnages et leurs péripéties n'ont pas su m'émouvoir. Trop de fils tirés en parallèle ? Pas assez d'épaisseur psychologique ? De multiples incohérences peu crédibles. Un peu de tout cela, je pense, qui en a fait une lecture pas désagréable mais pas mémorable non plus.
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Changer l'eau des fleurs

Autant ma lecture de Trois était une incroyable surprise, en plus d'un coup de coeur, autant Changer l'eau des fleurs m'a laissée... de marbre ! J'ai vite compris que j'avais dans les mains un roman "feel good", et je le confesse : c'est un genre de littérature que j'apprécie peu (mais il y a sûrement de très bons titres du genre, enfin, pas ceux que j'ai lus jusqu'à présent).



Ici on déguste des tartines de bons sentiments, de clichés, de personnages qui racontent chaque détail de leur vie et bien sûr tombent amoureux, c'est d'un ennui....

Pourtant il y a, en parallèle des tonnes de gnan-gnan, une intrigue assez touchante autour du deuil d'un enfant, ces chapitres m'intéressaient plus particulièrement, même si là encore l'émotion se cache derrière tellement de mièvrerie que ça gâche le "plaisir".

Ce qui a achevé de me faire détester ce livre, c'est la surabondance de petites phrases dont je vous offre ici un florilège :

" Je suis gardienne de cimetière, je ne bois que des larmes " (ah ?)

"Mais quand une femme perd son amant, comment l'appelle-t-on ? Une chanson ?" (pardon ?)

"S'il poussait une fleur à chacune de mes pensées pour toi, la terre serait un immense jardin." (LA phrase qu'on a lue mille fois et on en peut plus)

"L 'automne est une berceuse pour la vie à revenir. " (hein ??)

Je me souviens aussi d'une phrase style "on meurt moins quand il fait beau".... (haha , non)



Voilà, bon, il y a bien sûr plein de jolis passages, de moments qui m'ont fait sourire, je ne peux pas dire que ça soit mal écrit, mais je suis trop cynique pour lire 600 pages cucul la praline, c'est TROP. Peut-être que la même histoire, condensée sur 200 pages, aurait été plus efficace et plus touchante. Peut-être aussi que j'avais trop d'attentes, après la lecture de Trois qui m'avait tellement bouleversée. En tout cas, ce roman inaugurera la catégorie "à échanger" de ma page Babelio !
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Changer l'eau des fleurs

J'ai acheté ce bouquin en me disant, "allez, un peu de feel good ça va me faire du bien !"

Alors, pour le feel good on repassera, car l'histoire de l'héroïne est absolument affreuse...et pourtant !

On parcourt sa vie à ses côtés, on croise des personnages horribles humainement, et puis non pas tant que ça...

On affronte avec elle les non dits, les rancoeurs, la haine parfois des gens qui l'entoure, mais !

On partage aussi l'humanité extraordinaire et pourtant ultra ordinaire d'autres qui croisent sa route. Ou comment l'humanité peut se révéler incroyable parfois, tant dans sa profonde bonté que sa grande cruauté.

Un livre sur les gens "ordinaires" qui peuvent se révéler extraordinaires, le deuil, comment s'en relever, l'amour, comment le vivre ou l'affronter, la vie, belle ou dégueulasse?

C'est d'une telle richesse, je comprends que ce bouquin ait fait un carton !

Et une intrigue digne d'un roman policier!

Du coup j'ai acheté le premier bouquin de Valérie Perrin...
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Changer l'eau des fleurs

J’ai fait un grand effort pendant le confinement avec ce livre que j’avais acheté en me laissant guider par le nombre acheteurs. Le début est excellent, mais après ce roman est trop rempli d’instruments littéraires, pas nécessaires, pas utiles un à côté de l’autre, ça a alourdi la lecture et a ajouté pas mal de clichés. L’histoire en soi-même ne tient pas trop sans tomber dans l’incroyable. Et la vraisemblance c’est pour les écrivains quelque chose d’important même s’il s’agit d’un genre fantastique ou de fiction. J’ai trouvé ce livre lourd et trop long, avec beaucoup de possibilités d’édition pour résumer ou pour utiliser les mots pour mieux décrire certains personnages. Le recours de la tragédie constante n’a pas apporté grand chose au récit dans la ligne d’épisodes développée.
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Changer l'eau des fleurs

D'abord, j'ai eu peur.

J'ai eu peur d'avoir choisi un roman «feel good»...

Ces livres ne sont pas mon genre... Rien contre, mais voilà...

Les bonnes critiques sur Babelio ont réussi à me convaincre...

Alors là... la surprise.

L'étonnement.

Un livre qui marie la mort à la vie.

Un livre qui explore les méandres du chagrin, du silence.

Un livre qui nomme l'insaisissable, l'inépuisable amour.

Tous les personnages s'approchent de nous, nous tendent leur destin.

Je ne voulais pas quitter l'univers de Violette.

Je voulais prendre le thé avec elle, manger des tomates au soleil et me baigner dans cette calanque de Sormiou...

Cette lecture est mon automne qui s'illumine.

Les cimetières ne seront plus les mêmes.

Les dédales de l'amour n'ont plus.

Les chats. Les chiens. Les enfants qui s'endorment pour la vie et ceux qui font bouger la vie.

Et il y a des livres.

Comme ça.

qui font bouger la vie.

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