AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Valérie Perrin (3426)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Trois

De surprise en surprise.

Je lis Valérie Perrin pour la troisième fois, j’ai aimé les deux précédents et part confiante pour la lecture du troisième qui, comme par hasard, est titré : Trois !

Lorsque je consulte la quatrième de couverture les premiers mots sont : « Je m’appelle Virginie….. » Mais qui est-elle, celle qui n’apparaît que très tard dans ce roman ?

Et ma lecture commence, une belle histoire d’amitié entre Nina et ses deux copains : Etienne et Adrien, ils sont inséparables.

Leur récit se passe d’une part en 1986, lorsqu’ils étaient en CM2 (c’est à ce moment qu’ils se sont connus et se prolonge quelques années plus tard le temps de leur adolescence.

Et en 2017, ils sont adultes ….

Nina est une petite fille que sa maman a laissée à son grand père quand elle était toute petite et a disparu, le laissant s’occuper de l’éducation de sa fille, Etienne vit dans une famille normale un peu bourgeoise, il a une sœur et un frère, il est beau, le sait, et en profite à son adolescence les filles le remarquent, c’est le tombeur ! Etienne est brillant mais paraît mal dans sa peau. Pourquoi ? bien sûr il est élevé par une mère célibataire et rencontre quelquefois son géniteur qui n’a d’autre rôle que de financer quelquefois ses dépenses.

En bref, car l’histoire est longue ce livre est un pavé de 664 pages. Il arrive un moment où les amis se séparent la vie étant ainsi, les garçons poursuivent des études, Nina fait un mariage malheureux.

Ne voulant pas spoiler, je m’arrête là !

Ce n’est pas une histoire cousue de fil blanc.

Ce livre est très bien écrit, les chapitres, mêlant sur deux époques, la vie de chacun, leurs familles très différentes, leurs joies, leurs peines, leurs angoisses, leurs problèmes psychologiques. Le tout se mêlent et s’entremêlent même si parfois on entrevoie ou devine (sans oser penser que c’est la vraie issue) le fin mot de l’histoire ! Une fin un peu longue à venir.

J’ai beaucoup aimé ce livre bien que j’ai mis trois semaines pour le lire, il faut dire que le méli-mélo des époques et des rebondissements demandaient de temps en temps un arrêt. L’écriture de Valérie Perrin est très recherchée on sent qu’elle tient à conserver des secrets et à ne les divulguer qu’au compte-gouttes, ce qu’elle fait avec beaucoup adresse. Elle sait tenir son lecteur en haleine.

En résumé, j’ai aimé bien que quelques longueurs m’ont un peu ennuyée. Je pense qu’avec une centaine de pages en moins ce livre aurait été au top !

Ce n’est pas feel good mais plutôt de la littérature blanche.



Commenter  J’apprécie          460
Changer l'eau des fleurs

Durant les 120 premières pages, j'ai dû m'accrocher... Vu les avis dithyrambiques, je me suis dit que je devais poursuivre. Ce n'était pas mal, mais sans plus...

J'ai eu un peu de mal avec le mélange des époques, surtout en lisant trop peu de pages chaque jour.

Mais je me suis offert une demi journée pour lire la seconde moitié du livre... Et là, franchement, je peux dire que ce livre est un coup de coeur pour moi.

Les points de vue de différentes personnes permettent de mettre en lumière les différentes perceptions d'une même situation. Cela permet de relativiser et de nuancer sa perception des différents personnages. Aucun de ceux-ci n'est tout blanc ni tout noir.

C'est un roman qui met en avant également le fait que le bonheur peut se ressentir grâce à des choses simples (le jardinage, une atmosphère chaleureuse, ...).

L'auteure sait faire passer des émotions.

Je ne manquerai pas de lire son premier roman pour confirmer mon intérêt particulier pour cette auteure.
Commenter  J’apprécie          462
Changer l'eau des fleurs



Il en va des livres comme des êtres : il faut dépasser les apparences pour en toucher la profondeur.



Quand Babelio, que je remercie, m’a proposé ce roman, je me suis demandé pourquoi. À la lecture de la quatrième de couverture, je me suis dit qu’ils s’étaient trompés de cible, n’étant pas une adepte des livres « feel-good». Mais un livre offert, ça ne se refuse pas, n’est-ce pas ?



OUI, je me suis sentie bien en lisant ce livre… aussi.

En fait, je suis passée par toute la palette des émotions et des sentiments : joie, tristesse, colère, révolte, compassion et, finalement, apaisement.



Tout au long de ces 555 pages, j’ai aimé Violette, j’ai aimé partager son quotidien et prendre part à la vie de son cimetière, de ses résidents, de ses visiteurs, son jardin, sa chienne, ses chats, ses hivers en Bourgogne, ses étés dans les calanques marseillaises.

J’ai aimé sa fille, ses amis, ses amours, ses drames, ses bonheurs, ses faiblesses, son courage.



J’ai aimé, encore, la plume de Valérie Perrin, sa manière de nous parler de l’amour, de la mort, de la vie ; sa sobre sensibilité, sa pudique sensualité. Le fait qu’elle débute chacun de ses chapitres d’une épitaphe empruntée aux poètes et aux chanteurs. Sa manière d’instiller du suspens dans son récit.



Et enfin, j’ai fini par aimer Philippe Toussaint dont je ne parlerai pas car ce serait dévoiler le cœur du roman, ce dont, bien sûr, je me garderai bien.

Commenter  J’apprécie          466
Changer l'eau des fleurs

Voilà, je peux dire maintenant que j'ai lu les trois livres de Valérie Perrin. Des trois, c'est Trois que j'ai préféré.



C'est amusant car mon ordre de préférence correspond à l'ordre d'écriture.

À ce rythme là, il est à parier que j'adorerai le prochain !



Changer l'eau des fleurs commence lentement. L'auteure prend bien soin de planter le décor, de familiariser le lecteur avec chacun des personnages. Pour ma part, j'ai trouvé ça trop long. D'autant plus que je ne suis jamais parvenue à m'attacher à Violette, le personnage principal.

Les va et vient incessants entre le présent et le passé m'ont également un peu perdue. C'est un peu comme un puzzle qu'on doit recomposer et j'avoue qu'à certains moments, je m'en serais bien passée.

J'avais surtout peur que la fin me déçoive. Et c'est là que Valérie Perrin excelle ! Parce que je n'ai absolument pas vu venir le dénouement ! Fin qui m'a réconciliée avec ce roman qui s'éternisait bien trop à mon goût.



Cependant, j'ai adoré l'histoire d'amour entre Irène et Gabriel. Comme le cite l'auteure elle-même, j'y ai retrouvé ce même émerveillement que dans Les routes de Madison.



Mention spéciale également à certains personnages secondaires. Certains sont détestables à souhait, notamment la belle-mère de Violette. D'autres, au contraire, sont de véritables doudous, comme Sasha, le passionné des plantes.



Une lecture en demi-teinte donc mais tout de même agréable.
Commenter  J’apprécie          452
Les Oubliés du dimanche

Un petit bijou qui dormait dans ma bibliothèque depuis des mois et que j’ai choisi par hasard, un après-midi où je me demandais quoi lire. L’intrigue de base est pourtant loin d’être folichonne : une jeune fille 20 ans –Justine- dont la vie est coincée dans un village, travaille dans une maison de retraite, vit avec ses grands-parents et son frère, et, de temps en temps, en guise de soupape, boit et couche avec un type surnommé « je-me-rappelle-plus-comment ». Heureusement il y a tous ces gens âgés qu’elle côtoie, avec qui elle parle ou qu’elle écoute parler. Ce qu’elle aime Justine, c’est surtout écouter Hélène lui parler de Lucien son grand amour… Et Justine de tout noter dans un cahier bleu, de rêver à propos de cet homme. Cette existence routinière n’empêche pas Justine de se demander ce que lui réserve la vie, ou de s’interroger sur son passé, sur ses parents morts dans un accident de voiture. Un incident va justement lui permettre d’en savoir un peu plus.



J’ai adoré, vraiment, j’ai lu d’une traite cette histoire avec des larmes au bord des yeux, avec le sourire aux lèvres aussi car tout n’est pas triste dans ce roman bien au contraire. Il parle de la vie, de nos amours, de nos relations avec notre famille. Hélène ce sont nos grands-mères qu’on n’a pas assez écoutées, qu’on n’est pas souvent allées voir dans ces maisons de retraite qui nous font peur, ces « oubliés du dimanche »comme le dit si joliment Valérie Perrin. Un roman qui vous amène à vous dire qu’on ferait bien de faire plus attention à sa famille, surtout en ces temps actuels. Je vous le recommande si vous ne l’avez pas déjà lu.



Challenge Multi-défis 2020

Commenter  J’apprécie          452
Changer l'eau des fleurs

Je crois que cela aura été l'un de mes plus beaux livres lus en cette année 2019. Certes, celle -ci n'est pas terminée. Choisi au hasard, ne connaissant pas l'auteure ni son précédent opus, ce livre m'a vraiment pris au coeur.

Des personnages simples, des vies simples, et le tragique de toute vie, car cela nous concerne tout un chacun. Ayant vécu chaque dimanche et jours fériés de mon enfance dans un cimetière, devant la tombe de ceux et celles qui auraient dû être ma famille paternelle, peut être que j'ai été particulièrement sensible à la vie de Violette (l'héroïne). Le croisement de la vie et de la mort, de la douleur, de la solitude, et de l'envie de vivre au delà des deuils, l'auteure sait si simplement l'écrire. Une écriture simple n'est pas une écriture facile. Il y a beaucoup d'humour, parfois noir, un peu d'insolence, beaucoup de tendresse qui permet de surpasser les maux.

Je dois noter de lire son précédent roman "les oubliés du dimanche".
Commenter  J’apprécie          4515
Changer l'eau des fleurs

Il s'en est fallu de peu que je passe à côté de ce merveilleux récit, que mon chemin ne croise celui de Violette. Il faut dire que tout était fait pour que je ne vienne jamais à ce roman : la quatrième de couverture, la couverture et puis aussi le titre, pensez donc : Changer l'eau des fleurs ! Heureusement, je me suis laissé guider par quelques amis d'ici et je les remercie infiniment. Comme quoi, les rencontres avec un livre, ça tient à pas grand-chose. J'ai découvert une auteure que je ne connaissais pas, Valérie Perrin dont j'ai trouvé qu'elle avait un sens inouï de la narration, - je n'ai qu'une envie, celle de lire très vite son premier roman -, et puis entre temps Violette est devenue presque une amie...

Donc elle s'appelle Violette, peut-être l'avons-nous déjà croisée dans nos vies ordinaires. Elle s'appelle tout d'abord Violette Trenet puis plus tard Violette Toussaint, comme pour passer de la joie au chagrin, des roses aux chrysantèmes.

Et puis il y a l'homme à la moto, je l'appelle comme cela car il me fait un peu penser à la chanson d'Edith Piaf. En fait il s'appelle Philippe Toussaint. Vous comprenez alors qu'il a croisé la vie de Violette, elle petit oiseau fragile et lui comme un prédateur dans la fulgurance de sa moto. Mais c'est quoi un prédateur ? Un enfant qui a peut-être grandi trop vite sans amour.

L'itinéraire professionnel de Violette est peu banal : elle fut garde-barrière et contre toute attente devient plus tard gardienne de cimetière. Dans une première tranche de vie elle empêchait la mort de venir, en baissant une barrière devant le train ‪de 04h50‬ qui déboulait de la nuit. Et dans cette autre tranche de vie, c'est presque l'inverse : soulever une barrière pour laisser venir ici celles et ceux qui viennent de mourir, de futurs voisins a priori discrets, laisser venir aussi celles et ceux qui les accompagnent pour ce dernier voyage, qui reviendront de temps en temps, parfois ou peut-être jamais.

Un cimetière, c'est un lieu de passage, un pont entre les vivants et les morts.

Entre les allées, il y a le bruit des souvenirs qui crissent sous les pas des visiteurs. Et des fantômes à la pelle.

De temps en temps, il faut changer l'eau des fleurs lorsque les familles sont en vacances ou bien ne viennent plus. Alors il faut changer les fleurs.

Ici, nous sommes en Bourgogne ; c'est un cimetière presque ordinaire comme tant d'autres cimetières ordinaires de France, à la différence près que celui-ci est gardé par Violette...

Entre les allées du cimetière de Brancion-en-Chalon, il y a Nono, Gaston, Elvis, trois fossoyeurs qu'on imagine aisément tout droit sortis d'une BD des Pieds Nickelés...Il y a les frères Lucchini, qui dirigent les pompes funèbres locales et puis le Père Cédric, le prêtre de la paroisse, qui officie aussi en ce lieu.

Il y a aussi des chats en pagaille, qui vont et viennent, ronronnent ou se chamaillent entre les tombes et le potager. Parfois ils frôlent de leurs queues les roses qui ont poussé dans le jardin de Violette.

Il y a les familles officielles qui passent. Et puis les autres, celles et ceux qui n'avaient pas le droit d'être là le jour de l'enterrement, qui reviennent plus tard, reviennent encore, voyageurs clandestins d'une histoire en parallèle qui continue, finissent parfois par se retrouver éternellement.

Entre les allées des cimetières, il y a des bras qui entourent, des chansons, des odeurs.

Et puis il y a Violette. Violette a une histoire qui voyage entre la joie et le chagrin, comme toutes les vies finalement.

Sous son manteau gris il y a une robe à fleurs. Sous l'hiver il y a l'été.

Entre les allées des cimetières, il y a des abysses de solitude.

Une histoire forte émerge en toile de fond qui va peu à peu prendre le devant de la scène, par petites touches.

Nous avançons au gré des chapitres qui demarrent tous par une épitaphe, une dernière lettre laissée par les vivants à ceux qui s'en vont...

Et puis il y a Sasha aussi. Sasha est un passeur. C'est lui transmet à Violette les clefs du cimetière de Brancion-en-Chalon et une façon de faire bouillir l'eau et préparer le thé. Parfois il faut avancer avec des rêves parfois aussi vieux que nous. Peut-être plus vieux que nous. Le rêve de Sasha est de finir son existence au bord du Gange, mais finir n'est pas le mot approprié ; il faudrait plutôt dire : poursuivre par-delà les rives du Gange.

Les chats qui frôlent les sépultures, c'est un peu comme le soleil qui entre dans une chambre et se glisse sous les draps.

Parfois le ciel vacille, nous fait trébucher. Il n'est pas facile de tenir debout sur le gravier qui crisse.

Au loin c'est le bruit de la mémoire qui revient, des cris d'enfants. On ne sait pas s'ils pleurent, rient ou bien appellent en vain.

Entre les allées des cimetières, il y a des souvenirs qu'on voudrait éventrer comme de vulgaires oreillers pour fouiller leur mémoire, chercher plus loin encore.

Alors de temps en temps, viennent à nous les feuilles d'un journal intime, celui d'Irène. Et puis son histoire d'amour avec Gaspard. Entrer dans ce journal intime fait d'amour et de regrets, c'est un peu comme soulever le couvercle lourd d'une tombe, entrer par effraction, laisser surgir la lumière qui vient des pages. Violette nous invite à entrer dans cette histoire avec ses pas menus, ses pas tremblants. Elle nous précède mais c'est nous qui tenons la lampe derrière elle... À moins que ce ne soit une autre lumière, celle de ces amants qui finissent par se rejoindre enfin...

Ah, lorsque vous quitterez ce lieu, n'oubliez pas de changer l'eau des fleurs avant de partir...
Commenter  J’apprécie          4513
Changer l'eau des fleurs

Ce roman raconte la vie, depuis les 16 ans, de Violette , devenue Toussaint, fille de l'assistance publique, tour à tour garde-barrière ,puis gardienne de cimetière. Mariée, un enfant et puis....





Je ne suis pas normande, mais concernant mon avis sur ce roman ( si j'ai aimé ou pas) , ma réponse sera normande ; ni oui, ni non .

Attention : risques de divulgâchage...





- Je n'ai pas aimé les moments où l'auteure se répéte. En enlevant au moins 200 pages, l'effet aurait été plus aéré , plus digeste. .

Il y a des tas de passages que j'aurais fait couper, si j'avais été éditrice, car ils n'apportent rien à l'histoire centrale.

Notamment, tous les extraits du journal de la maman de Julien . Je trouve que rajouter une histoire d'amour ( par dessus celle qui se finit et celle qui va commencer pour Violette), c'est lourd, j'ai sauté rapidement toutes ces parties car je trouvais que ça faisait film français des années 70, ultra daté...

- Et comme , c'est pratique que Julien trouve le Journal de sa mère qui ,évidemment, raconte cette liaison et qui parle de la gardienne du cimetierre, Violette.

- Comme c'est glauque cette histoire d'amour entre Philippe et sa tante par alliance.

- Comme, on s'en fout de toutes les autres histoires d'amour qui parsèment ce roman: celle du fossoyeur, celle de l'ancien gardien du cimetierre , qui , ça tombe bien, pour remplir les quotas, est homo. Mais comme on est tolérants jusqu'à une certaine mesure (!) , faut pas pousser, elle n'occupe qu'une toute partie de l'histoire parce qu'on est pas très courageuse non plus...

- Comme c'est irréaliste toute cette gentillesse, toute cette générosité qui suinte de tous les personnages, qui vont aider cette pauvre Violette (à part Philippe et sa famille....)

- Comme, c'est lourd aussi, toutes ces ces hommages à des films , à des chansons dont Valérie Perrin nous cite quelques lignes, pour créer un lien de complicité et d'appartenance à un groupe générationnel entre la lectrice et l'auteure. Et que ça remplisse des lignes et des lignes...

- Comme ça me fatique toutes ces célébrités bobos , qui ont découvert Marseille ... [ " Je crois que j'ai adoré Marseille et les Marseillais avant de les rencontrer."..]

Comme c'est facile, et comme c'est démago ! J'aimerais leur faire visiter les quartiers où les touristes ne mettent pas les pieds, qu'ils foulent la pauvreté, la misére ...

J'aimerais qu'ils réalisent qu'il y a autant de Marseillais que de "Marseille(s)", et que cette réflexion, veut juste rien dire ; elle est tellement réductrice, tellement stupide, tellement condescendante..... ( Jamais un Marseillais te dira : " Je crois que j'ai adoré Paris et les Parisiens" !;-)





Et au milieu de tout cela, il y a des passages sublimes, criant de vérité , sur le deuil, la perte.

Des passages cocasses.

Des passages poétiques avec certains métiers surranés , les noms de certains personnages, ou animaux, avec les allées fleuries du cimetierre , ou le jardin.

Des passages amusants



Donc un pavé en demi-teintes qui m'a fait vivre les montagnes russes sur le plan du ressenti, entre agacement et plaisir.

Et en ce moment, les montagnes russes, vaut mieux éviter !
Commenter  J’apprécie          447
Changer l'eau des fleurs

Voici une belle découverte et pourtant le titre ne présageait rien d'aussi intense qui plus est dans un cimetière. La lecture fut hilarante et a permis de dépeindre des personnages atypiques et pourtant si semblables... Partager, échanger en toute humilité et sincérité peut parfois "changer" votre vie ou du moins "l'éclairer" sous un jour nouveau.

Un gros coup de cœur.

Commenter  J’apprécie          440
Changer l'eau des fleurs

J'ai rencontré ce livre comme on rencontre quelqu'un dont on va tomber amoureux, par hasard & sans pouvoir imaginer l'impact !!

J'ai rencontré ce livre et je voulais passer ma vie dedans !

Jamais une histoire m'a autant emportée, touchée, bouleversée. J'en suis chambardée !

Jamais je n'ai pris autant mon temps en lisant un bouquin.

Au fil des pages que je tournais, l'idée de le finir me perturbait.

Au fil des pages que je tournais, j'avais qu'une hâte, c'est le relire, deux, trois, dix fois !



J'ai été inondée, par ces mots, ces fragments de vies reliées, en filigrane, d'une subtilité infinie. Gorgée, je ne l'ai pas lu, je m'en suis imprégnée jusqu'à l'ivresse.

Difficile d'en parler, j'ai l'impression que tous mes mots ne sauront rendre grâce à Valerie Perrin.



J'ai rencontré Violette Toussaint, cette femme garde cimetière, avec qui, les morts n'ont jamais été aussi vivants !

Son histoire, des histoires, tragiques, tristes, inachevées, drôles, qui rendent heureux, qui mêlent sourires & soupires ! Qui font rire, qui font pleurer !

Histoires de non-dits & de pardon, qui tissent leur toile à mesure qu'on avance ...

Un hymne à l'amour, sans frontière.

Un hymne à la resilience.



Une écriture délicate, pleine de joliesse, de charme, débordante de sensibilité.
Commenter  J’apprécie          447
Trois

Si vous aimez les histoires d’amitié et d’amour, pleines d’émotions et de rebondissements, alors lisez Trois de Valérie Perrin.



Virginie, de retour dans son village natal, raconte l’amitié (presque) indéfectible de trois personnes, Adrien, Nina et Étienne. De leur première rencontre en CM2 jusqu’à ce qu’ils atteignent la quarantaine.



Qui est Virginie ? Quel est son lien avec les trois amis ? Qu’est-il arrivé pour qu’ils ne se voient plus ? Pourquoi l’épave de voiture retrouvée dans le lac déclenche-t-elle une envie de téléphoner à Nina ? Beaucoup d’émotions et de surprises tout au long de ce roman.



La narration est parfaite, il n’y a aucun temps mort. Les aller-retours entre passé et présent ne m’ont jamais perdue, ils renforcent les mystères. Même si ce livre est très long, je l’ai dévoré, et, bon public, je me suis laissée manipuler par l’autrice. Ensuite, j’ai eu le plaisir de me souvenir des indices qu’elle a semés çà et là.


Lien : https://dequoilire.com/trois..
Commenter  J’apprécie          433
Changer l'eau des fleurs

En général, je n’aime pas les livres qui évoquent le thème de la mort, or dans Changer l’eau des fleurs, c’est une thématique bien présente : d’abord par le métier de Violette, gardienne de cimetière, puis par les drames qui vont jalonner sa vie. Néanmoins, ici, cela ne m’a pas dérangée, probablement en raison de l’écriture tout en sensibilité et pudeur de Valérie Perrin, qui apporte de la lumière même dans l’obscurité.



Le ton du roman aurait pu être déprimant, je l’ai trouvé, au contraire, assez positif et empli de vie. Cela tient au caractère presque lunaire de Violette. Celle-ci ne s’appesantit jamais sur le malheur et continue son existence avec bienveillance, gentillesse et une certaine candeur, ce qui lui donne parfois une âme d’enfant. Je ne parlerai pas de feel good en évoquant ce roman, mais il est indéniable qu’il possède cette touche humaine réchauffant les cœurs et donnant envie d’avancer, de croire que malgré les drames, la vie peut continuer, voire posséder des élans de beauté.



À cet égard, Violette est admirable. Ne se laissant pas submerger par les épreuves, elle se concentre sur le positif, sur ces petits détails du quotidien qui expliquent qu’on a envie de le vivre. Profondément humaine, elle a su nouer quelques relations dénuées de jugement, et qui offrent aux lecteurs de jolis moments d’amitié et de complicité. L’amour est également présent en trame de fond, que ce soit celui pour un homme qui n’a jamais vraiment su l’aimer, pour une enfant adorable et pleine de vie, pour des personnes un peu cassées par la vie ou originales auxquelles on s’attache très fort, pour un homme qui ouvre une nouvelle porte sur le bonheur, pour les chats du cimetière…



Si l’autrice nous offre de beaux moments, un peu hors du temps, elle ne nous épargne néanmoins pas la douleur, nous faisant traverser, aux côtés de son héroïne, des situations difficiles dans lesquelles nous découvrons la méchanceté, la maltraitance même non voulue, la négligence, la perte, le deuil, l’incompréhension, la douleur, la peine, la solitude… Il y a également un côté enquête puisqu’on essaie de comprendre et déterminer les circonstances d’un terrible drame qui va marquer à tout jamais la vie de Violette.



Pour ma part, j’ai été très émue par cette lecture, parfois bouleversée, mais j‘ai surtout été touchée par Violette qui est bien plus forte qu’elle ne le pense. Elle m’a parfois frustrée par sa tendance à accepter le pire et les mensonges sans se rebeller, et à s’enfermer dans son cimetière de peur d’affronter la nouvelle vie qui s’offre à elle, mais c’est aussi l’un des personnages les plus humains et résilients que j’aie pu découvrir dans un roman. Violette, c’est cette personne tendre et adorable dont on a tous besoin dans sa vie sans même s’en rendre compte !



Quant à la narration, elle se révèle plutôt efficace pour tenir en éveil et en haleine les lecteurs. L’autrice alterne ainsi entre présent et passé, entre la vie de Violette et celle d’autres personnages comme son odieux mari, ou une femme dont on suit la romance impossible avec un homme qu’elle ne cessera pourtant jamais d’aimer… Mon seul petit bémol est une fin que j’ai trouvée un peu précipitée et inattendue, même si je reconnais qu’elle apporte, d’une certaine manière, une conclusion définitive à tout un pan de la vie de Violette.



En bref, d’une plume empreinte de poésie et de sensibilité, Valérie Perrin nous propose ici un roman fort et humain, un roman sombre et optimiste à la fois, un roman poétique dans lequel l’amour finit toujours par triompher, que ce soit chez les vivants ou dans le repos de l’éternité. Mais ce qui fait la force de Changer l’eau des fleurs, c’est son héroïne lumineuse et attachante qui nous prouve, page après page, que malgré les drames et le malheur, il est toujours possible de renouer un jour avec le bonheur !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          432
Changer l'eau des fleurs

Longtemps je me serai demandé pourquoi un succès aussi fulgurant et aussi pérenne, et comme j'aime à connaitre avant de donner mon avis, je m'y suis mis. Finalement, je suis contrit, désappointé, presque obligé même, et vais rejoindre le camp des admirateurs, avec enjouement même. Pourquoi ? Parce que ce livre est (méga) complet, il est moderne ; la plume est agréable et cultivée ; bien-sûr qu'il parle de la Mort, mais j'ai rarement lu un roman qui parle aussi profondément de la Vie. Et puis toutes ces intrigues qui se chevauchent, en plus de celle centrale qui pourrait être un bon polar. C'est riche de chansons, d'émotions, de nostalgie aussi. Tout est impeccablement bien pesé pour faire la recette du livre populaire, et le public ne s'y est pas trompé (je ne parle pas de celles et ceux qui le mettent au pilori sans l'avoir lu, il lui en aura toujours !). J'ai hésité longtemps donc, il fait désormais partie de ceux que je n'oublierai pas. Bravo à V. Perrin pour ce qu'elle a fait vibrer en chacun avec cette superbe histoire. Mon année littéraire finie bien.
Commenter  J’apprécie          432
Trois

1986, trois gamins, trois noms qui commencent par B (Beau, Beaulieu, Bodin) rentrent en CM2, dans la même classe. Une main tendue suffit pour les unir, pour que naisse une amitié fusionnelle. Nina, Adrien et Etienne se retrouvent unis pour le meilleur comme pour le pire. Nina au centre sera la pierre angulaire de ce trio inséparable.



En parallèle, année 2017, une journaliste suit avec intérêt la découverte d'une épave sortir du fond d'un lac. Une découverte qui réveille le passé, qui réveille les fantômes d'un passé et de vies entières. Des fantômes toujours présents et qui ont brisés une amitié !



Valérie Perrin est de retour, après quelques années, l'attente fut longue, mais cela en valait la peine ! Les secrets des Trois restent enfermés à travers les pages. Il serait tellement dommage de les laisser s'échapper et de vous gâcher le plaisir et l'émotion de découvrir les nombreux secrets de cette amitié.



Comme pour les précédents romans, le récit est parfaitement construit, une immense fresque genérationnelle de la fin des années 80 à nos jours qui nous emporte dans un tourbillon de vie, d'amitié, de secrets, d'amour, d'émotion, de frissons.



Entre passé et présent, la narration est maitrisée à merveille, bourrée de rebondissement, subliment efficace. L'amitié, l'amour, la défense animale, les choix de vie : vaste sont les thèmes abordés avec brio en plein coeur du temps qui passe.



"Trois" se lit comme on regarde un film, la plume est cinématographique à souhait (et la bande son est même présente), les personnages tellement attachants (les trois comme tous les êtres qui peuplent le récit), les rebondissements inattendus et remplis d'émotion.



Une nouvelle fois, je réitère mon amour pour Valérie, par ce don qu'elle a de saisir la profondeur des sentiments et des choses simples de la vie. "Trois" est une incroyable réussite !
Commenter  J’apprécie          430
Changer l'eau des fleurs

Un titre tout simple qui intrigue … et me voilà embarquée. Pendant des pages et des pages il n’y a pas d’intrigue, mais la lecture est si fluide, Violette si attachante, et il règne une sorte de poésie simple que cela ne m’a pas arrêté.

Peu à peu, élément par élément l’auteur nous fait découvrir de nouveaux éléments sur l’histoire de chaque personnage, de nouvelles facettes de leur personnalité. Et Violette devient encore plus attachante, et même Philippe Toussaint, fainéant et coureur de jupons, se révèle bien plus complexe.

De la même manière, peu à peu, l’intrigue (que s'est-il passé le 13 juillet 1993 ?) apparaît.

Le sujet peut paraître morbide, sinistre. Mais en fait c’est le plus beau livre qu’il soit sur le deuil, voire sur les manières de faire son deuil. Un livre plein de fraîcheur, de tendresse.

Un de meilleurs romans que j’ai lu cette année.
Commenter  J’apprécie          430
Les Oubliés du dimanche

J’aime l’écriture de Valérie PERRIN,

J’aime le style de Valérie PERRIN,

J’aime les histoires de Valérie PERRIN,

Valérie PERRIN, J’AIME voilà tout.



«Les oubliés du dimanche » est un livre foisonnant, touchant où les personnages sont attachants. Il y a l’histoire d’Hélène, alors pensionnaire de la maison de retraite où travaille Justine en tant qu’aide-soignante, qui a connu la guerre et qui raconte sa vie, il y a la vie de Justine, et les drames familiaux, il y a son cousin, qui rejette la vérité, il y a ses grands-parents, qui l’ont élevée avec son cousin, il y a des vérités cachés de son histoire qu’elle va découvrir, il y a ses amours, il y a des choses étranges qui se passent à la maison de retraite… bref, tout se mélange et se lie pour donner un roman addictif.



J’ai lu de Valérie PERRIN « changer l’eau des fleurs » son deuxième roman que j’avais également beaucoup apprécié. Il y a des écrivains comme ça dont vous aimez tout.
Commenter  J’apprécie          436
Changer l'eau des fleurs

Une belle découverte et un joli roman .

L'histoire est peu vraisemblable, mais on se laisse néanmoins embarquer dans cette jolie histoire, où chaque personnage se révèle au fil des pages et où presque tous sont sympas et finalement attachants.

L'écriture est fluide et agréable et j'ai vraiment apprécié d'être baladée ainsi à travers les différents moments de la vie de ces personnages.

Une lecture agréable que je recommande.
Commenter  J’apprécie          430
Les Oubliés du dimanche

J'imagine que je vais amener de l'incompréhension de la part des lecteurs car j'ai abandonné. Hé oui je sais que vous avez beaucoup apprécié cette lecture mais toutes ces histoires à la maison de retraite me sont souvent relatées lorsque j'accompagne des personnes faisant des VAE. Je n'ai donc pas réussi à me détacher du travail et donc pas eu envie de poursuivre. Je ne mets donc pas de note et suis bien consciente que mon avis est très conditionné.
Commenter  J’apprécie          439
Changer l'eau des fleurs

Les mots de Valérie Perrin nous emporte à travers une histoire de vies et de morts. Les mots sont beaux, justes et raisonnent dans le coeur des lecteurs. Elle pose des mots sur les maux, sur les douleurs de la vie et sur les souffrances de chacun car l'auteure ne nous raconte pas seulement l'histoire de Violette, d'autres vies sont mises à nu. Irène, Sacha, Julien, Philippe... Au début du livre, je me suis dit: "Elle est tellement déprimante Violette et son mari est infâme! Quelle vie!" Puis peu à peu, j'ai compris son histoire... Violette va revenir page après page sur son passé et sur ce qui a pu se passer dans sa vie. Ce livre nous parle de perte, de deuil, de dépression et de solitude. C'est un roman noir? Me direz-vous! Pas du tout! Effectivement c'est tragique, dramatique mais pas que... C'est surtout réaliste, touchant, plein de vie et de finesse. L'amour, l'amitié, la vie sont bien là à travers les mots de l'auteure. (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          430
Changer l'eau des fleurs

Violette travaille dans un cimetière. Elle est pleine de bienveillance. Abîmée par la vie, elle apporte du bien-être à tous ceux qui l'entourent. C'est un très beau roman que nous offre Valérie Perrin. Il est poignant et bouleversant. Il nous fait croire en la vie. Il est épais (près de 700 pages) mais il ne faut surtout pas se laisser décourager. Je le recommande absolument.
Commenter  J’apprécie          437




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Valérie Perrin Voir plus

Quiz Voir plus

Changer l'eau des fleurs de Valérie Perrin

Quelle est l'année de naissance de Valérie Perrin, l'auteur de "Changer l'eau des fleurs" ?

1937
1947
1957
1967

12 questions
250 lecteurs ont répondu
Thème : Changer l'eau des fleurs de Valérie PerrinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}