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Critiques de Véronique de Bure (301)
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Un clafoutis aux tomates cerises

Jeanne est une vieille dame de quatre-vingt-dix ans.

René, son mari est décédé ; elle vit dans un village près de Lapalisse avec comme ville la plus proche, Vichy.

Jeanne habite dans une grande maison, rassurée par la présence de ses voisins Marcelle et Fernand.

Son ménage est assuré par Angèle et elle a un "beau" jardinier...

Autonome grâce à sa voiture, elle rend visite à ses amies, joue au bridge, va à la messe le dimanche, fait ses courses au supermarché...

Chez elle, elle remplit les grilles de mots croisés du Figaro, cuisine des petits plats pour ses amies, pour sa fille et ses enfants qui viennent souvent lui rendre visite. Son fils s'occupe de ses papiers et des travaux de la maison.

L'auteure nous raconte une année de la vie de Jeanne sous forme d'un journal tenu par la vieille dame.

Le langage est très coloré, très humoristique.

Le fait que ce soit un journal présente quelques longueurs que j'ai coupées en lisant parallèlement d'autres livres. C'est ainsi que je retrouvais notre vieille dame avec plaisir comme lecture apaisante.

Je vois bien une bande dessinée tirée du livre : quelques tableaux en vaudraient la peine.

Il faut quand même que je souligne la scène qui m'a fait le plus rire : celle où dans sa jeunesse, Jeanne gifle sa belle-mère, file se confesser et entend les rires du curé dans le confessionnal ( c'était vraiment savoureux).

C'est étonnant de voir une jeune dame comme l'auteure éprouver une telle empathie pour la vieillesse qui, on peut le dire,dans ce cas, est exceptionnelle. Tour le monde ne parcourt pas un si long chemin de vie et en si bon état.



Un grand merci aux éditions Flammarion et à Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce livre;
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Un clafoutis aux tomates cerises

Quand j'ai dit à une très chère amie babelio , que j'avais lu sa critique d'Un Clafoutis aux tomates cerises " et que j'allais le lire , il y a eu "un blanc" ...

- Euh, tu verras , il y a des moments où je me suis un peu ennuyée ...

Bon... je venais de voir une " conférence/interview" de l'auteur à un salon littéraire et une de ses réflexions sur ce livre m'avait intriguée . Elle disait qu'elle avait eu de la chance d'avoir "une maman vieille" .

[ - Pourquoi ? ]

Elle racontait que sa mère était encore vivante et que dans son village , elle avait des copines (dont une a 104 ans) ...Et l'auteur adorait les entendre raconter leurs petites histoires , d'où ce livre ( sous forme de journal découpé en quatre parties , ( telles les quatre saisons), sur Jeanne , quatre -vingt dix ans et toute sa tête ...



Dés les premières pages , j'ai su que, moi, je ne m'ennuierai pas avec Jeanne . D'abord , il y a eu le printemps dans son jardin( et elle s'y connaît en plantes ) et puis le fauteuil en rotin qui m'a rappelé des souvenirs de paradis perdus, de maisons de familles .

Et c'est à la page 15, qui signale qu'elle habite près de Vichy que j'ai su que j'étais proche de l'adoption !

Jeanne , c'est le grand âge , mais de l'énergie à revendre, elle ne "s'écoute pas" : tous les matins , elle fait sa gym, va marcher dans son allée , attaque les mots croisés pour entretenir ses petites cellules grises . Une pêche d'enfer ...

Coté vie sociale , en dehors de ses enfants et petits enfants , elle peut compter sur sa femme de ménage qui lui raconte les potins, sur le beau jardinier, sur ses voisins et surtout, sur ses copines, avec lesquelles , elle joue au bridge , goûte , et de temps en temps n'hésite pas à terminer sur un petit verre ...

Jeanne, c' est des réflexions pleines de bon sens sur la vie et le temps qui passe. Qu'elle vous parle du téléphone portable que lui ont acheté ses enfants pour être rassurés , où de l'idiote du GPS et vous aurez le sourire aux lèvres .

Oui, elle est touchante Jeanne , terriblement humaine et craquante ...

Mais il faudrait qu'elle et ses copines arrêtent de conduire , parce qu'elles sont dangereuses ...

Elle vous prend aux tripes, Jeanne ,quand elle vous parle des disparus , des morts qui tombent autour d'elle un peu trop souvent pour son moral . Et puis c'est l'hiver , et Jeanne sort moins forcément , et ça gamberge sévère dans sa caboche ...Quatre -vingt dix ans , ça fait beaucoup .

Et on se prend à espérer qu'il y aura un autre printemps , un autre été , on retient son souffle comme Jeanne ...car on s'est attaché à elle .



"Un clafoutis aux tomates cerises ", ça pourrait être votre mère, votre grand-mère ou vous dans quelques années ...

Mais c'est aussi l'album photo des dernières décennies ,d'une France qui n'est plus , d'une certaine nostalgie , camarade ... et on ne peut s'empêcher à la fin d'avoir un petit (gros ?) coup de blues, une pensée pour nos proches qui ne sont plus ...



Léger, lent , bienveillant, émouvant, amusant , fin, sensible , original , ce petit bijou donne envie de vieillir avec autant de classe (et de chance !) que Jeanne ...

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Un clafoutis aux tomates cerises

L’histoire de Jeanne est très simple, c’est une dame très âgée qui regarde du côté de la vie plutôt que du côté du ciel. Son quotidien ressemble à un havre de paix rempli de mille et un petits plaisirs anodins.

J’ai adoré lire les savoureuses critiques de mes amis Babelio sur ce clafoutis aux tomates cerises, un vrai régal vos critiques! Mais qu’est ce que je me suis ennuyée dans la vie de Jeanne. Est-ce l’écriture fort simple d’une banalité affligeante ou bien moi qui n’ai pas été réceptive aux tribulations de la vieillesse dans toute sa beauté ? J’ai tout de même persévéré plus de la moitié du livre mais non, ni le fond ni la forme ne m’ont susurré des mots doux.

Pas grave, je garde vos précieux billets qui m’ont bien amusée :-)
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Un clafoutis aux tomates cerises

Ouvrage reçu dans le cadre du dernier Masse Critique, je tiens tout d'abord à remercier comme il se doit Babelio ainsi que les éditions Flammarion de m'avoir fait découvrir ce véritable petit bijou de littérature. Oui, il n'y a pas d'autre mot pour le qualifier i ce n'est peut-être une véritable perle.



Ici, le lecteur découvre Jeanne, une nonagénaire qui vit désormais seule après la disparition de son époux, René. Seule est un bien grand mot car elle a encore ses enfants, ses petits-enfants et arrière petits-enfants qui lui rendent visite régulièrement mais ce n'est pas la même chose, eux, ils ont leur vie bien à eux et encore toute la vie alors que la sienne à elle, est déjà loin derrière. Jeanne est cependant encore autonome et a encore tous ses esprits. Elle conduit, fait sa toilette et ses repas toute seule et grâce à l'aide de la petite Angèle qui vient lui faire un peu de ménage tous les jeudis et à son jardinier, Jeanne ne s'en sort pas si mal. Et puis, elle n'est pas complètement isolé car non loin de chez elle vivent Fernand et Marcelle sur qui elle peut compter en cas de problème. Et puis, il y a Chantal, Nine, Toinette et ses autres amies avec qui elle se retrouve régulièrement à la messe ou encore avec lesquelles elle se retrouve chez les unes ou les autres pour faire une après-midi de bridge. Non, Jeanne n'est pas seule. Cependant, au fil des saisons et à mesure qu'elle voit disparaître ses compagnes les unes après les autres, Jeanne est bien obligée de se dire que elle non plus n'en n'a plus pour très longtemps. Oh non, elle n'a pas été malheureuse même si les premiers temps avec René, il fallait supporter la présence de son horrible belle-mère qui ne la portait pas particulièrement dans son cœur mais bon, il a fallu faire avec car elle l'aimait son René et cela, il le lui a bien rendu. Que pourrait bien avoir à raconter une vieille femme en tenant son journal intime au jour après jour au, si vous préférez au gré des saisons ? Tout simplement la beauté de la nature, les visites de ses proches, de sa famille, des voisins et amies.



Vous allez probablement penser que cela est extrêmement ennuyeux et gâteux de la part d'une femme qui a lutté toute sa vie et qui, à présent, ne se borne à dire, juste le temps qu'il fait, nous raconte ses nuits d'insomnies ou encore sa mémoire qui se fait de plus en plus défaillante. Eh bien détrompez-vous car cet ouvrage de près de quatre-cents pages, est tout sauf ennuyeux. Il se découpe en quatre parties, comme les saisons et le lecteur s'accroche à chaque page comme Jeanne s'accroche à la vie. Elle y découvre toutes ces nouvelles technologies auxquelles elle a bien du mal à s'y faire mais pourtant, pour rassurer ses enfants et, parce qu'il faut bien vivre avec son temps, elle fait des efforts pour essayer de comprendre comment une femme qui parle dans la voiture (le GPS) peut bien vous être d'un quelconque secours mais surtout, comment l'arrêter de parler et tant d'autres choses encore qui prêtent à sourie ! Jeanne est réellement une femme (et là, j'ajoute ma petite touche personnelle car c'est le prénom de ma grand-mère qui m'a quitté bien trop tôt) qui fait de es journées une lutte quotidienne mais qui aime à croire qu'une fois son temps écoulé sur cette Terre, sa vie est bien loin d'être terminée.



Une écriture fluide et légère et là encore, je retrouve des expressions d'autrefois lorsqu'elle appelle sa voisine "la Marcelle" ou untel "le...", qu'est-ce qu'ils ont encore pu inventer ou comment leur refuser du sucre alors que le médecin les en a formellement interdit en raison d'un taux de diabète trop élevé ?



Une lecture que j'ai essayé de faire durer tant je ne voulais pas la finir trop tôt mais, si Jeanne pouvait lire ma critique, elle me dirait qu'il ne faut pas trop abuser des bonnes choses et c'est donc à regret que je vient de lire la dernière page de cet ouvrage que, il va s'en dire, je ne peux que vous recommander. Cependant, il va vous falloir être un peu patient car celui-ci ne sortira en librairie que le 22 février...
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Un clafoutis aux tomates cerises

Un grand merci à Babelio et aux éditions Flammarion...



Âgée de 90 ans, Jeanne est au crépuscule de sa vie. Plutôt bien conservée, alerte, un visage chiffonné, certes, mais des joues roses et un regard pétillant. Depuis la mort de son mari, René, Jeanne vit seule en pleine campagne, au milieu des arbres et des champs, dans une maison devenue trop grande pour elle. Elle habite à cinq kilomètres de Bert, non loin de Lapalisse. Elle n'a pas le temps de s'ennuyer : ses enfants et ses petits-enfants viennent la voir régulièrement, elle a de nombreuses amies, notamment Gilberte, Nine et Toinette, elle joue au bridge, va à la messe, fait les mots croisés du Figaro magazine, reçoit la visite hebdomadaire de sa femme de ménage, Angèle, et plus régulièrement celle de ses voisins, le Fernand et la Marcelle. Une vie assez réglée dans laquelle la vieille dame a ses habitudes. Mais, lorsqu'elle voit certaines de ses amies, toutes plus ou moins jeunes qu'elle, mourir, d'autres perdre la tête, elle se dit que son tour ne va pas tarder. Aussi, en ce premier jour de printemps commence-t-elle à tenir un journal et consigner, jour après jour, son quotidien...



Au fil de l'année, du premier jour du printemps au dernier de l'année suivante, l'on retrouve avec un certain plaisir Jeanne, une femme qui a connu une vie riche et comblée. Un mari, aujourd'hui décédé, deux enfants, des petits-enfants, des amis, des passions, un passé bien rempli que la vieille dame ne manque pas de raconter de temps à autre... Quelques lignes, tout au plus, pour presque chaque jour de cette année que le lecteur partage avec elle, que ce soient ses petits soucis du quotidien ou ceux de ses amies, ses promenades, à pied ou en voiture, son potager, ses fleurs, les visites qu'elle reçoit... Il ne se passe pas grand-chose, à vrai dire, dans ce roman. Justes quelques instants volés. le temps qui file entre ses doigts. le retour tant espéré du printemps. le jardin qui reprend des couleurs. Une vie à la campagne paisible et apaisante, tout comme ce roman. Véronique de Bure dépeint avec précision ces moments du quotidien, ces petits riens, mais aussi le monde d'aujourd'hui qui va beaucoup trop vite. Un brin d'humour et de candeur, de la tendresse, de l'humanité, des remarques parfois piquantes, de belles réflexions sur la vie... et des tomates cerises !
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Un clafoutis aux tomates cerises

1 an de la vie d'une nonagénaire pétillante et joyeuse.

Ce roman dévoile, à la manière d'un journal de bord, de la vie d'une petite dame de 90 ans, au fin fond de la campagne française. On y découvre sa vie de tous les jours, ses activités, son passé, ses pensées...

Le livre se lit au début comme une bouffée d'air frais. C'est léger, agréable à lire et tellement vrai pour les personnes âgées ayant encore pleinement leurs capacités physiques et intellectuelles. L'histoire représente une certaine réalité, mais peu de personne de cette âge sont dans l'état de la protagoniste de l'histoire.

J'avoue qu'à un moment, j'ai trouvé l'histoire longuette. Cela reste une lecture positive, mignonette et agréable à lire.

Une belle petite parenthèse entre 2 livres un peu plus profonds.

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Un clafoutis aux tomates cerises

Un bout de chemin (la fin du chemin?) avec Jeanne, quatre-vingt dix ans, pas trop mauvais pied, et bon oeil, jeune encore dans sa tête. Certes les gadgets dont ses enfants bien intentionnés voudraient l’équiper l’agacent. Par leur inutilité et leur complexité, et surtout parce qu’elle s’en est passé pendant neuf décennies, alors pourquoi s’encombrer?

Elle a ses habitudes, Jeanne, ses rituels, ses moments passés avec ses amies, (dont le nombre , hélas décroît rapidement), autour d’une table de bridge et d’un verre de vin blanc.



Dans ce journal qu’elle entame comme une adolescente, elle nous confie ses angoisses, ses coups de gueule aussi, et ses moments de bonheur. Les souvenirs aussi, bien présents, un peu comme un bilan, et un décompte de ceux que l’on a perdus.



La prose simple et sans fioriture de Véronique de Bure réussit à nous embarquer dans l’univers intime de la nonagénaire, avec beaucoup d’empathie

L’atmosphère cependant, change peu à peu. A l’humour et l’autodérision succède une phase plus morose, qui se conçoit aisément, alors qu’une à une les amies disparaissent. Le bon dieu reste une valeur à laquelle elle se raccroche , avec l’espoir entrevu de retrouver dans l’au-delà promis, la trace de ceux qui ont compté dans sa vie.



On est loin des récits de gangsters en déambulateurs et autres contrevenants des résidences pour seniors. c’est à la fois réconfortant et flippant.
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Un clafoutis aux tomates cerises

Après avoir lu autant de critique positive sur ce roman, ma curiosité à finit par être attisé et je me suis demandé ce que penserait ma grand-mère âgé de 80 ans vivant elle aussi à la campagne de ce roman. J’en ai donc acheté deux tomes l’un pour moi et l’autre pour elle et nous avions fait cette lecture ensemble.



Le résultat : nous avons beaucoup aimé tous les deux, un coup de cœur pour ma grand-mère et une très belle découverte pour ma part avec cette lecture qui nous aura fait sourire, rigolé et échangé. Nous entrons ici dans la vie de Jeanne cette femme de 90 ans qui écrit son journal. On découvre aux files des pages et des saisons la vie paisible que mène cette nonagénaire qui a encore toute sa tête et est en pleine forme vue son âge et occupant ses journées par un peu de marche et des exercices matinaux qu’en elle y pense ou en a le courage, quelques mots croisés, en rendant visite ou recevant ses fidèles amies autour d’un goûter, une partie bridge et un verre de vin blanc mais aussi la visite sa famille pour lesquels elle prépare des confitures avec les fruits du jardin.

Mais l’âge est là, les amis de Jeanne partent peu à peu rappelant à Jeanne qu’elle aussi partira les rejoindre bientôt et revoir son défunt mari René bien présent encore dans l’esprit de Jeanne qui regarde avec de plus en plus de nostalgie le passé.



j’ai refermé ce livre avec regret, j’aurai bien avec ma grand-mère lire une seconde année du journal de Jeanne. Je n’oubliai pas cette lecture due au partage qu’il m’a fait passer avec ma grand-mère avec laquel j’ai rigolé, écouté des anecdotes qui m’étaient inconnues suite à quelques scènes plutôt marrantes du roman, débattu sur l’utilité des nouvelles technologies telles que le bracelet pour prévenir les secours que celle-ci rechigne à mettre (Jeanne ne m’a pas beaucoup aidé sur ce coup-là) mais aussi de sujet plus grave car à 80 ans ma grand-mère aussi se sent vieille et voit la fin se profiler et comme pour Jeanne il est pour elle bien inenvisageable de se faire incinérer.



Un grand merci donc à Véronique de Bure pour ce roman qui m’aura permis de passer un très agréable moment avec ma grand-mère. Moment privilégié entre elle est moi, moment précieux et unique qui restera dans ma mémoire sans doute toute ma vie grâce à ce livre que je relirai.
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Un clafoutis aux tomates cerises

J’aurais aimé avoir une grand-mère comme Jeanne. Une grand-mère pleine de douceur, avec toujours des histoires drôles ou tristes à raconter, des anecdotes du temps passé où l’on savait prendre le temps de vivre au rythme des saisons.

Une grand-mère, comme Jeanne qui a abandonné sa vie parisienne pour suivre son mari, dans l’Allier aux environs de Vichy.

Nous la découvrons au fil de son journal intime, entourée de ses copines et de ses voisins, elle profite pleinement de la vie avec des parties de bridge, des balades, des escapades en voiture où tranquillement installée au jardin occupée à résoudre les mots croisés du Figaro qui n’ont plus beaucoup de secrets pour elle qui se délecte des définitions savoureuses de Michel Laclos.



Mais les années passent et la mémoire de Jeanne devient un peu plus incertaine, son équilibre un peu plus instable et peu à peu les amis disparaissent et le souffle de vie devient de plus en plus ténu.



Véronique de Bure signe un magnifique roman plein de tendresse et de nostalgie.

Telle une petite madeleine, cette histoire réveille des souvenirs, des sensations du temps passé.

Même si on sent la fin arriver inexorablement, c’est sans tristesse tant il y a de sérénité dans ces lignes.





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Un clafoutis aux tomates cerises

Se mettre à la place de Jeanne 92 ans et découvrir sa petite vie paisible et sereine, n’était pas difficile, plutôt plaisant.



Jeanne vit seule à la campagne, alors qu’elle aime la ville. Elle est arrivé là par amour pour son mari, enfin plutôt suite au décès de son beau-père. Elle ne souffre pas de la solitude, elle ne s’ennuie pas non plus quand elle est seule. Jeanne conduit, va faire ses courses dans les différents bourgs et même à la grande ville à plus de quarante kilomètres de la maison. Elle aime bien boire un apéro et jouer aux cartes avec ses amies, elle reçoit et cuisine, continue à ramasser ses légumes dans son potager. Fernand et Marcelle ses voisins la rassurent par leur présence amicale. Souvent ses enfants et petits-enfants viennent la voir pour les différentes fêtes de famille et certains weekend selon les disponibilités des uns et des autres. Ils en profitent pour faire quelque réparations et réglages des différents appareils dont Jeanne a du mal à se servir. La petite Angèle vient faire le ménage une fois par semaine le jeudi.



Mais voilà, les saisons passent et Jeanne fatigue. Elle aime ses enfants mais se passerait bien de leurs visites, trop de bruit, trop de monde, d’un coup. Marcelle, la voisine perd la tête et après quelques scènes drôles et bizarres aux yeux de jeanne, elle sera hospitalisée laissant Fernand désemparé. Une amie a un cancer, l’autre doit partir en maison de retraite.



Jeanne tient bon, s’accroche à ses habitudes, sa promenade, ses mots croisés, mais que l’hiver est long et froid !



Un excellent moment passé avec Jeanne que je retrouvais avec plaisir matin et soir. J’aimerais tellement que ma mère ressemble à Jeanne !



Un grand merci à Masse critique de Babelio et aux Éditions Flammarion pour cette découverte.












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Un amour retrouvé

Véronique, la trentaine, vient souvent rendre visite à sa mère à la campagne. Veuve depuis trois ans, celle-ci a plus de soixante-dix ans et demande beaucoup à voir ses enfants.

Avec sa fille, née quelques années après ses deux frères, elle vit une relation fusionnelle et ce n'est pas nouveau.

Ce soir-là, Véronique retrouve sa mère éveillée à pas d'heure avec une lettre à ses côtés. Elle lui avoue avoir retrouvé un amour de jeunesse. il lui écrit et veut la revoir.

Ils vont se revoir et même plus.

Il n'y a pas d'âge pour les sentiments amoureux.

Le nouveau couple fait les chemins d'un domicile à l'autre, faisant connaissance au passage avec leurs familles respectives.

La relation mère-fille va en prendre un coup car la maman va poser des distances avec sa fille. Elle prend sa liberté.

C'est souvent le contraire qui se passe.

Au passage, la maman sortira, énervée, quelques paroles blessantes sur son ancienne vie. On la voit aussi agacée par cette nouvelle vie à deux dans laquelle elle s'est engagée à fond. Pas facile même si les sentiments sont beaux.

Véronique de Bure écrit avec beaucoup de délicatesse les différences entre les élans physiques du désir et les réalités dues à l'âge.

En tant que fille, elle souffre aussi de l'oubli de son père qu'elle a beaucoup aimé.

Au début, avant que sa maman ne soit rattrapée par les ennuis dus à l'âge, elle se montre secrètement jalouse de la liberté de sa mère, elle qui doit jongler entre son travail, son mari, ses jeunes enfants.

C'est un livre exceptionnel car beaucoup de filles à son âge, souhaiteraient avoir une mère moins envahissante, plus autonome.

Ici, pas de chance, nous sommes en présence d'une relation mère-fille exceptionnelle je pense.

La fille s'adresse à sa maman tout le long du récit . Elle utilise donc la deuxième personne. Ce qui n'alourdit pas du tout le roman, mais le rend très vivant au contraire.



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Un clafoutis aux tomates cerises

"Demain sera un jour comme les autres", nous dit Jeanne, petite mamie un peu boulotte de quatre-vingt-dix ans, veuve et habitant dans un patelin non loin de Vichy.

Et c'est presque un peu comme ça tous les jours pour cette nonagénaire qui se raconte jour après jour, au fil des quatre saisons : une vie paisible, comblée de solitude et de petits riens, à peine chamboulée par ses enfants et petits-enfants, un peu dérangée par une voisine..euh ben...justement dérangée, et bien remplie par ses petites promenades, à pied ou en voiture.

Parce qu'elle bouge Jeanne ! A 90 ans, c'est une grand-mère encore pleine de vivacité : elle va faire ses courses, elle va à la messe, elle va visiter ses copines ...Et c'est d'ailleurs, cette "fougue" qui m'a laissée baba. Je n'imaginais pas qu'on pouvait encore faire tout cela à cet âge-là !

Alors, oui, ce n'est pas diablement trépidant comme rythme. Il y a des fois où on s'ennuie un peu à écouter Jeanne - qui, il faut bien l'avouer, radote un peu - mais, le ton est léger et plaisant.

ça m'a beaucoup rappelé ma propre grand-mère qui adorait les mots croisés et le Scrabble, le tricot et le bavardage avec ses amies. Indéniablement, on retrouvera tous dans Jeanne, une part de nos grands-parents, qui à l'heure de la technologie avancée, font figure de poule se retrouvant devant un couteau. Ce décalage est abordé par Jeanne avec beaucoup d'humour et de philosophie. Il est certain qu'à partir d'un certain âge, on peut se permettre d'adopter "une certaine liberté de vie et de ton" ( je cite la 4eme de couv') et c'est certainement cela qui rend ce roman où il ne se passe pas grand chose plaisant et attachant.



Merci aux éditions Flammarion et à Babelio de m'avoir permis de goûter et d'apprécier Un clafoutis aux tomates cerises !
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Un clafoutis aux tomates cerises

Vivrais-je jusqu’à 90 ans ?

Et si oui, est-ce que mes derniers jours, mois, années seront vécus dans la douleur, la solitude et la tristesse ou y verrai-je une chance de profiter chaque jour de plein de petits plaisirs ?

Jeanne ne se pose pas autant de questions, elle a certes le corps un peu fatigué, elle est distraite et oublie de petites choses, mais elle sourit dès son lever en contemplant les fleurs de son jardin, en savourant l’odeur du café frais, en allant marcher dans son allée pour sentir l’air du matin sur son visage.

Plus tard, elle a plaisir à rejoindre ses amies pour jouer aux cartes et boire un petit verre de vin blanc tout en papotant et en mangeant des spécialités de la région, elle aime aussi rentrer le soir dans sa grande maison écouter des émissions historiques à la radio, manger tranquillement une soupe qu’elle a préparé avec des légumes de son jardin, et profiter du coucher de soleil sur son transat.

Elle tient un journal de son quotidien, de ce qu’elle peut encore faire comme conduire, cuisiner pour toute sa famille quand ils arrivent à quinze pour les fêtes ou aller marcher seule dans les prés. Elle écrit pour dire ce qu’elle aime, ce qu’elle pense, pour raconter les souvenirs qu’elle garde et ses envies.

Bien-sûr, à 90 ans, le corps n’obéit plus aussi bien qu’à 30, mais la tête fonctionne encore, malgré des oublis de plus en plus fréquents.

La tristesse n’est pas totalement absente de cette vie car les maris, les amis d’enfance, les copines vont tous rejoindre le ciel les uns après les autres, laissant de grands vides derrière eux, mais Jeanne continue de sourire car il y a toujours des tas de petits plaisirs quotidiens qui la raccrochent à la vie.

Passer quelques heures de lecture en sa compagnie m’a fait un bien fou, comme une parenthèse enchantée, douce et sereine.

Le récit est lent, Jeanne raconte ses journées qui s’étirent lentement, au rythme de ses petits pas, et prendre le temps de savourer ce récit d’une femme qui sait apprécier les tout petits bonheurs de la vie m’a permis de faire une pause, comme une respiration au milieu de mes journées qui vont trop vite.

J’ai presque hâte d’avoir 90 ans, en espérant pouvoir encore, comme Jeanne, aller rigoler avec mes copines tout en buvant un ou deux petits verres de vin blanc !



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Un clafoutis aux tomates cerises



Jeanne a 90 ans. Elle vit dans sa maison, seule depuis la mort de son mari. Elle conduit, joue aux cartes avec ses amies, presque toutes veuves comme elle, s’émerveille ou s’inquiète des évolutions de son jardin, attend avec impatience les visites éclair de ses enfants et petits-enfants et les voit repartir avec soulagement.

Un clafoutis aux tomates cerises est le journal intime de Jeanne. Pendant un an, saison après saison, elle va évoquer les petits tracas mais aussi les grands plaisirs du quotidien, se souvenir de sa jeunesse par des anecdotes qui petit à petit vont dessiner les contours d’une femme ordinaire mais très attachante.

Ce roman est très doux, plein d’humour, sans déni sur ce que l’avenir réserve, la maladie, la mort. Et l’émerveillement de chaque instant qui peut-être est le dernier.

Une jolie leçon de vie.



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Un amour retrouvé



Après le délicieux " clafoutis aux tomates cerises ", j'ai goûté avec plus de plaisir encore cet " amour retrouvé ".



Véronique de Bure sait raconter avec pertinence et émotion la vieillesse, ses renoncements, ses douleurs physiques et intimes mais aussi son doux abandon, son acceptation du temps qui coule de plus en plus vite, son goût plus intense pour les petits plaisirs du jour.



Ici, elle le fait à travers le regard d'une fille qui observe la vie déclinante de sa mère. Veuve depuis quelques années, un événement inattendu va raviver l'éclat de son coeur: elle renoue avec son premier amour, rencontré et perdu cinquante ans auparavant.



Ces deux-là vont vivre vingt ans de renouveau, de bonheur, certes fragilisé par l'âge et le corps qui ne suit plus, mais d'autant plus précieux. La narratrice, très fusionnelle avec sa mère, jalousera longtemps ce lien qui l'éloigne d'elle. Avant de comprendre enfin" cette tendresse qui aide l'autre à se tenir debout".



J'ai aimé cette approche empreinte de justesse et de sensibilité d'une période que nous redoutons tous et qui peu à peu emporte nos parents. " Mourir, cela n'est rien, mais vieillir..." , disait Jacques Brel...
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Un clafoutis aux tomates cerises

Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai du mal à quitter cette petite madame Jeanne !

Sa vie si tranquille :

ses copines avec qui elle joue au bridge

ses gâteaux aux noix ou à l’orange, ses feuilletés aux saucisses pour l’apéritif, ses petits choux, ses petits verres de muscat ou de vin blanc

son jardin, son transat pour mieux plonger son regard dans le ciel

sa petite voiture pour aller faire ses courses et se rendre à la messe du dimanche

sa petite Angèle, la femme de ménage, ses voisins Fernand et Marcelle qui perd doucement le nord

Sa famille, qui lui rend visite assez souvent et qui s’enquiert d’elle, inquiète

Ses souvenirs de jeunesse, pareils à une « aquarelle qui prend l’eau »

Ses démêlés avec la technologie moderne : GPS, DVD, mobile, et toutes ces horloges aux chiffres rouges

Ses peurs, ses angoisses, dont celle de perdre la tête

Son amour de la nature, même si elle « déteste la campagne »

...

Elle m’a appris la patience, une sorte de résignation apaisée

Elle m’a montré le chemin vers la vieillesse, plein d’acceptation et de renoncement

Mais elle m’a prouvé que chacun garde en lui sa personnalité, sa liberté, jusqu’au bout

Elle m’a fait toucher du bout du cœur la douceur de vivre.

La vieillesse ne me fait plus peur, elle est comme un refuge loin du bruit du monde.



Merci à Anne (rabanne) qui m’a offert si gentiment ce roman où chaque jour compte.

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Un clafoutis aux tomates cerises

***

Que vous êtes attachante Jeanne, du haut de vos 90 ans...

Vous nous faites partager tout au long de votre journal, vos petits tracas quotidiens, vos amitiés, vos bonheurs simples. Le monde change et il est parfois difficile de le suivre. Mais vous tenez bon, vous acceptez de voir disparaître doucement ce à quoi vous êtes habituée, même si parfois c'est plus compliqué !! Vous êtes une grande dame, Jeanne, et j'aurais bien aimé vous tenir la main et vous le dire en vous regardant dans les yeux...

Voilà un livre doux et chaud, parfait pour ceux qui cherchent un peu de paix et de simplicité. J'ai parfois trouver quelques longueurs, mais le fait de suivre le journal de Jeanne explique la lenteur de l'histoire, l'absence de dialogue et le point de vue unique de cette vieille dame attachante. On sourit, on s'attendrit et on vit au fil des pages les états d'âme de cette femme sage et sereine.

Un petit moment de détente qui m'a plu et que je recommande...
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Un clafoutis aux tomates cerises

Fleurs, légumes du jardin, confitures, autres recettes de cuisine, bobos dus à l'âge, virées et parties de cartes arrosées entre copines, mots croisés, enfants et petits-enfants, souvenirs...

Voilà les sujets que Jeanne, 90 ans, évoque et ressasse dans son journal intime. Sa vie ressemble beaucoup à celle de ma grand-mère de 97 ans, qui est aussi valide, dynamique, ouverte, sociable et agréable que Jeanne. C'est sans doute parce que je n'y trouve aucun petit plus par rapport à ce que je connais (pas assez d'humour par exemple), que ce roman m'ennuie à ce point, bien qu'il ne soit pas désagréable à lire. J'en suis à plus de la moitié (197/377 pages), on me confirme que la suite est à l'avenant, j'ai hésité plusieurs fois à abandonner après plusieurs coupures avec d'autres lectures. Ça y est, j'ose le fermer définitivement. Mon exemplaire continuera à « vivre », je vais le faire circuler parmi des lecteurs qui l'apprécieront à sa juste valeur.



A la décharge du livre (ou à la mienne) : je suis mal à l'aise avec le quatrième âge, la lenteur m'agace, je manque de patience avec les gens qui entendent mal ou pigent de travers et répètent plusieurs fois la même histoire... Sans doute depuis les séances-corvées de 'Bonne Année' subies en série du 2 au 29 janvier dans ma jeunesse auprès de tous les vieux de la famille - certains ne savaient que geindre, sentaient mauvais, leurs gâteaux 'secs' étaient tout mous (ah, les gaufrettes à la vanille 😆), « la pendule d'argent [ronronnait] au salon, [disait] oui, [disait] non » *, on l'entendait depuis la cuisine, attablés devant une toile cirée poisseuse...



En clair, je n'étais pas le bon public pour ce roman. Je ne l'ai pas perçu en lisant la présentation de l'éditeur reçue avec l'offre de Masse Critique.



- Merci à Babelio et aux éditions Flammarion.



* Les Vieux, Jacques Brel (1963)

♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=_lyr2P3jMNM
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Un clafoutis aux tomates cerises

Très chère Jeanne,



Je me permets de vous écrire, même si vous n'êtes qu' un être de papier. Je me suis vraiment régalée, à lire votre journal intime! Quatre-vingt dix ans et une telle fraîcheur pétillante dans l'âme...



Vous m'avez fait penser à ma tendre maman, une jeunette, diriez-vous, qui a trois ans de moins que vous: comme elle, vous aimez les mots croisés de Michel Laclos, vous êtes gourmande ...



Avec humour et sensibilité, vous traversez les journées du mieux que vous pouvez: un petit verre de vin blanc avec les amies de longue date pour égayer le gris, des parties de bridge, les visites des enfants et petits-enfants. Et puis ce regard ironique, aiguisé et plein de bon sens que vous portez sur le monde moderne, les agacements que vous procurent tous ces gadgets actuels...



Bien sûr, vous êtes un peu chanceuse, vous êtes restée en relative bonne santé, vous habitez encore dans votre maison. Mais la vieillesse vous ralentit, même si vous ne vous plaignez pas. Et tous ces proches qui meurent...



Cependant vos coups de cafard, vous essayez de les balayer, une petite promenade dans l'allée de lilas, un repas avec Nine ou Toinette, des rêves agréables, la douceur d'un ciel étoilé, vous savez profiter de chaque instant de plaisir.



Je ne me suis pas ennuyée une seconde en votre compagnie, je vous avoue quand même que j'ai survolé les passages concernant la religion, les messes auxquelles vous vous rendez assidûment, je ne me sens pas très concernée...



Jeanne, votre clafoutis de cerises transformé en tomates...cerises m'a bien fait rire! L' appel du vide, depuis votre transat, un soir d'été, m'a émue .



Et je remercie votre créatrice, d'avoir si bien rendu les pensées d'une femme de votre âge, c'est surprenant, cette compréhension si juste et instinctive, je suis admirative .



Je vous embrasse, Jeanne, restez encore un peu parmi nous...

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Un clafoutis aux tomates cerises

C'est le titre qui m'a poussé à sélectionner ce titre parmi les propositions de livres de Babelio lors de la dernière masse critique.

J'ai bien ri quand j'ai compris le fin mot de l'histoire à propos de ce clafoutis (non ce n'est pas bon un clafoutis aux tomates cerises!).



J'ai eu un gros coup de cœur pour cette histoire et son héroïne peu commune Jeanne, 90 printemps, le pied toujours alerte. Jeanne décide d'écrire un journal intime, un peu comme les jeunes filles. Elle y couche toutes ses impressions, ses souvenirs, les parties de bridge avec ses copines, les enfants et les petits enfants qui viennent de temps en temps à la maison et même l'horrible chien de sa fille.



Je ne me suis pas ennuyée une seconde. Jeanne a un regard sur la vie très juste et très ouvert. Ses remarques m'ont souvent fait sourire.



Jeanne est touchante et tendre. Elle m'a fait penser à ma grand-mère, à son regard sur la vie.



L'auteure est pleine d'empathie et de compréhension pour son héroïne. Cela permet de comprendre plein de choses sur nos aînés.



Quand elle reçoit sa famille, Jeanne est très contente mais en même temps c'est un peu la panique. Il faut s'organiser, faire les courses à l'avance et en plusieurs fois car elle ne peut plus porter un pack de lait, les petits choux qu'elle prépare à l'avance et qu'elle congèle... Se déplacer en voiture même pour une courte distance, les phares qui éblouissent. Ecouter une conversation quand plusieurs personnes parlent en même temps...



Ce livre exhorte à la patience envers nos aînés, à leur laisser plus de temps.



En même temps, ce livre n'est jamais une plainte sur la solitude (même si nos vieilles dames la vivent cette solitude), la maladie ou la mort. Jeanne aime s'amuser, rire, boire un petit coup.



Quand on pense à toutes les révolutions et évolutions qu'ont connues ces dames de 90 ans: la guerre, le téléphone portable, le GPS, vivre avec sa belle mère sous le même toit (purée l'enfer !).



J'ai été touchée par les autres personnages: un gros coup de cœur pour le couple de voisins Marcelle et Fernand avec leur 2CV, angèle la jeune femme de ménage. Les copines Nine, Toinette...



Certains passages du livre sont vraiment très drôles. Beaucoup d'émotions dans ce livre.



Merci Babelio pour cette belle lecture et aux éditions j'ai lu.
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