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Critiques de Victor Guilbert (323)
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Douve

« Le gamin a Douve dans les veines ».

Le gamin, Hugo Boloren, est maintenant inspecteur de police et il aimerait comprendre la signification de ces paroles prononcées par son père lorsqu’il était enfant, presque quarante ans plus tôt.



Hugo Boloren est un personnage de flic que j’ai trouvé intéressant et attachant, différent de l’archétype habituel de policier dépressif et alcoolique. Accro au chocolat depuis qu’il a arrêté de fumer, incapable du moindre mensonge (sérieux handicap dans son métier), doté d’un certain humour (légèreté bienvenue dans la lourdeur de Douve).



J’ai aimé comment l’ambiance pesante de Douve est retranscrite : « Un hameau terne et marécageux planté au bout d’une route de campagne. Peut-être le seul village non montagneux dont la traversée ne mène nulle part. Douve est une impasse, le dernier village avant le néant.». Ce village, triste, isolé, en permanence sous les nuages et la pluie, entouré de marécages et de forêts denses et hostiles offre un décor inquiétant pour l’histoire.



Si j’ai apprécié un début d’enquête qui prend son temps en nous permettant de nous imprégner du caractère de la ville et de faire connaissance avec la galerie de personnages, j’ai en revanche été moins convaincue par le dénouement que j’ai trouvé peu crédible.



Sans être un coup de cœur, un bon roman policier.



Livre reçu dans le cadre de la masse critique Mauvais Genres, merci aux éditions J’ai Lu et à Babelio.
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Douve

Lecture mitigée.



Si j’ai beaucoup aimé la manière de décrire les décors avec le petit village de Douve, ressemblant à un huit-clos entouré de ces immenses sapins, j’ai été beaucoup moins convaincue par l’histoire. Il m’a manqué aussi un attachement au personnage d’Hugo, très nonchalant.



J’ai trouvé le rythme du récit un peu aléatoire, on oscille entre rebondissements à gogo et lenteurs. Le scénario était tout aussi changeant : au départ un peu simpliste mais finalement assez travaillé, quoique la révélation finale relativement ubuesque. L’humour cynique et ironique est également très bien maîtrisé.



Niveau ambiance c’était très immersif et visuel, j’avais l’impression d’être plongée dans un film aux tons sombres. J’ai beaucoup aimé les descriptions du village et des environs qui a créé une atmosphère singulière. Une belle réussite de ce côté-là !



Conclusion pour moi c’est une lecture en demi-teinte pour ce roman, je suis passée un peu à côté.
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Douve

Je me lancée dans ce polar en Lc avec @mes_lectures_73 et on a commencé en pensant ironiquement que les romans se passant sur des routes qui ne mènent nulle part étaient notre destinée ! (Cf Destination Nord de @thierryberlanda !).

Au début, une alternance entre le présent d’un jeune inspecteur de police et un roman de sa mère qui m’interroge sur le rythme qu’aura ce livre. Jusqu’à la 50e page je n’étais pas convaincue.

Et puis... je me suis laissée totalement prendre par ce village dont la route ne mène nulle part, par ces villageois qui semblent tous être tenus par le même secret, et plus nous avancions dans l’histoire, plus j’étais enthousiaste !

La fin est assez exceptionnelle, chaque chapitre est l’occasion d’une nouvelle surprise et nous nous faisons totalement prendre.

J’ai adoré ce roman, j’aime tellement être surprise quand je lis un polar !
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Douve

Excellent polar !

L'enquête démarre doucement, les éléments se mettent en place au fur et mesure, les chapitres courts s'enchaînent à un bon rythme, la tension monte, le mystère se densifie, l'ambiance est pesante, le tout emporté par une belle galerie de personnages et un enquêteur aussi atypique que drôle.

Une enquête qui semble classique en apparence mais loin de là : croisée à une ancienne affaire non résolue, le mélange est bien géré et raconté de façon originale.

Impossible de lâcher ce roman avant la dernière ligne !

Vivement le prochain opus !
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Douve

Douve est le premier roman de Victor Guilbert.

Douve est un petit village, une seule route pour y aller et rien ensuite. L'inspecteur Hugo Boloren, va, pendant une semaine de vacances, enquêter là bas suite au meurtre d'un vieil homme. Ce n'est pas un village inconnu pour lui car ses parents, 40 ans plus tôt y étaient pour mener une enquête. Difficile d'avancer lorsque les habitants semblent hostiles et bien déterminer à cacher leurs secrets.

L'auteur pose l'intrigue et les personnages lentement, ce qui m'a semblé bien long et il a fallu que j'attende les 2/3 du roman pour qu'enfin il y ait de l'action . Dommage car l'ambiance sinistre est posée dès le début mais il manque vraiment du dynamisme. L'écriture est fluide pourtant et l'alternance entre l'enquête et les passages du livre de sa mère écrit des années plus tôt, est vraiment intéressante.

La fin m'a agréablement surprise et on se rend compte alors de toute la subtilité de l'auteur sur les indices semés le long du livre.

La couverture est très belle et on se sent tout de suite à Douve.

Merci à Hugo Thriller pour leur confiance.

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Douve

Une enquête poisseuse du brouillard et de la boue qui résonne comme un huis clos dans un village français éloigné de toute normalité : DOUVE de Victor Guilbert

C’est, plus encore que pour certains ouvrages, une ambiance que nous propose de vivre Victor Guilbert. Dans une France des campagnes, des forêts, il existe un petit village, presque limité à une place. Ce village est situé au bout d’une route qui se termine comme les graines de pissenlit, cette petite ramure que le vent emporte. Il y pleut beaucoup. Et quand la pluie cesse, le brouillard s’accroche à la forêt toute proche. Une forêt dense, drue, au sol acide. Un bar-hôtel, la mairie et un petit magasin complètent le tableau. Mais n’espérez pas y trouver de la chaleur. En plus, il n’est ouvert que quelques demi-journées par semaine.Et là, au milieu de ces gens peu causants, entre les gouttes de pluie, un meurtre a eu lieu. Un assassin arrêté mais rien n’est clair. Alors, on essaie de démêler le vrai du faux, les apparences des certitudes, les mensonges des vérités. Passionnant, humide, poisseux !
Lien : https://branchesculture.com/..
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Douve

Voici un thriller très bien ficelé et captivant.

Il s'agit du premier roman de l'auteur et, franchement, je trouve que c'est une réussite. Je lirai ses prochains écrits avec grand plaisir !

L'ambiance instaurée dans le récit est vraiment bien retranscrite. J'ai ressenti l'humidité et le froid comme si j'y étais !

L'intrigue se déroule sur 3-4 jours. Le lecteur ne s'ennuie pas un seul instant. Je n'ai ressenti aucune longueur. Pour autant, il ne s'agit pas d'un page turner. Néanmoins, le suspens est bien présent. L'auteur nous tient en haleine jusqu'à la fin.

Bref, c'était un chouette thriller que je recommande pour les adeptes du genre.
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Douve

Dans le Tote bag polar de Sylviane

Douve est un village perdu dans un marais, au bout d’un chemin, dans un cul de sac. Au bout de la rue principale, une barrière, après la barrière, la forêt, après une forêt de très grands sapins, on se perd

Le village est décrit comme une aigrette de pissenlit. Joli mot poétique qui évoque la légèreté lorsque l’on souffle sur cette couronne et qu’elle s’envole…et bien, non, ici,

C’est humide, il pleut sans cesse…c ‘est poisseux, lourd. On devine qu’il n ‘est pas bon de vouloir s’obstiner à découvrir les secrets et les mystères des habitants. Sur le qui vive, ils montent férocement la garde entre eux pour que rien ne s’échappe de cet endroit inquiétant.

L’inspecteur Hugo Boloren trouve un journal sur le trottoir devant son immeuble relatant le meurtre de l’ancien maire de Douve. Cela lui remémore une phrase souvent répétée par son père. » tu as Douve dans le sang «.

Intrigué, il décide d’y partir autant pour suivre l’enquête de ce meurtre que pour comprendre son histoire personnelle avec ce village.

Quarante ans auparavant, son père, policier, sa mère, journalise étaient présents à Douve pour élucider une autre affaire. Celle d’un médecin et botaniste accusé de meurtre et pourchassé après son évasion de la gendarmerie.

Deux meurtres mais aussi deux récits, celui de Hugo au présent et celui raconté par le roman de sa mère qui relate les évènements survenus il y a quarante ans.

Hugo vit un chassé-croisé entre les deux époques. Petit à petit sa bille en acier chope des détails, retrace le déroulé de l ‘histoire des villageois et celle de ses parents, Cela ne m’a pas déplu de suivre Hugo dans cette enquête. Il le fait sans en avoir l’air, entre une chope de bière et un carreau de chocolat noir millésimé.

La confrontation dans la forêt entre Hugo et les villageois est utile pour comprendre et faire un point sur les deux enquêtes. Mais fallait-il …Peu à peu, même ce qui peut semblait anodin, depuis la première page avec quelques pirouettes reconstruit le puzzle.

Avec des sapins, pour paysage, je pensais que l’histoire allait prendre place dans les Vosges ou dans le Morvan. Mais un indice est donné dans le livre écrit par la mère de Hugo qui relate l’enquête de son mari. Le médecin et botaniste islandais s’installe à Douve avec sa famille en bordure du parc régional du Pilat.

Ce parc est situé dans le sud du département de la Loire, au sud de Saint-Etienne.

Je ne le connaissais pas alors qu’il s’agit du 2ème parc de la région Rhône-Alpes et un des premiers a avoir été établi en France.

En fin de livre Victor Guilbert remercie son éditeur en lui disant que sans lui Douve n’aurait pas existé sur une carte de France.

Je vous laisse découvrir le parc et ses autres villages et chemins de randonnée, plus accueillants.

https://massifdupilat.com/parc-naturel-regional-du-pilat/

J’ai appris aussi qu’une douve est une planche longue et courbée, assemblée à d’autres, entourées d’un cerceau pour former un tonneau ou un fut…de bière par exemple.

Pour les amateurs de bières et de chocolat, voici les liens de deux brasseries locales et celui d’un fabricant de chocolat situés dans le parc du Pilat.

https://latitmousse.fr/



https://www.bonbons-julien.fr/



https://www.brasseriedupilat.com




Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Douve

Le premier polar d'un auteur que je ne connaissais pas, il m'a été recommandé.

Un polar mêlé d'humour et de réflexions philosophiques, sur fond de forêt mystérieuse, de ciel gris et de bière… Un policier en vacances part à la recherche de ses origines, qu'on a toujours voulu lui cacher. Dans ce village étrange, on croise plein de gens qui retiennent l'attention. Le suspense est bien présent, pour une histoire originale.

Un très bon moment de lecture.
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Douve

J’avais du temps pour lire et tant mieux car quand Hugo Boloren est arrivé à Douve j’ai eu envie de connaître la suite.

On se plonge dans une atmosphère glauque dans ce village cerné par une forêt dans laquelle on peut disparaître.

Le héros est sympathique, heureusement car peu d’autres personnages le sont.

Auteur à suivre
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Douve

🌊Citation: « Ils ont dû taper le nom sur internet. Tout le monde tape tout sur internet. Le commissaire Grosset a bien connu mon père, les années de gloire de la Criminelle, quand flics et truands se canardaient dans le respect. »🧋



J'ai découvert ce roman, car j'ai eu le « tome deux » nommé Terra Nullius, dans le cade d'une masse critique invité. J'ai donc pris le tome un afin de ne pas me perdre dans le tome deux avant de lire ce dernier.



Douve c'est l'histoire de Hugo Boloren, un policier parisien qui a entendu ses parents dire, quand il était petit, « l'enfant à Douve dans les veines ». Une phrase presque banale qui va hanter ce jeune garçon, pourquoi est-ce qu'il a Douve dans le sang ? Comment on peut avoir un village dans le sang ?



Alors qu'il sera plus vieux , alors qu'il est policier à Paris et ne prend jamais de vacances,  Douve va se représenter à lui.



Il y a un journal ouvert devant son immeuble un matin, un fait-divers aeu lieu a Douve. Ce policier va ainsi décider qu'il doit aller à Douve, il va aussi retrouver un livre que sa mère a écrit sur une enquête qui a eu lieu il y a quarante ans dans ce village.



Et si les deux enquêtes étaient, celle d'il y a quarante ans et celle d'aujourd'hui, étaient liés ?



Hugo va découvrir que ce village perdu au milieu d'une cuve, où il fait toujours un temps maussade, a de plus en plus de secret caché.



Les secrets ne sont pas ceux qu'ils soupçonne, l'un des habitants n'est pas son père. Mais sa mère était enceinte à l'époque et c'est ainsi que les parents ont gardé le secret eux aussi. Un secret qui nous surprends, on ne le voit pas venir.



J'ai apprécié la lecture de ce livre et la suspens, on ne s'attend a une chute mais c'est une autre chute qui nous arrive. 🎏
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Douve

Comment dire ? ça se lit bien, l'intrigue est surprenante... puis ça devient touffu, capillotracté...

Je n'ai rien contre les histoires qui font preuve d'imagination bien au contraire

mais là on est dans un délire tellement surréaliste que c'est totalement incrédible...



Donc...Bof...

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Douve

Etant débutante dans le monde du polar/thriller, je veux pour le moment éviter les romans trop sanglants ou trop tarabiscotés… et cette histoire était parfaitement dosée à ce niveau-là pour moi. On y trouve une belle intrigue, du suspense, des retournements de situations à (presque) chaque fin de chapitre, et un dénouement parfaitement inattendu… exactement ce que je cherchais 🤓



🌲 J’ai apprécié les nombreuses notes d’humour et de sarcasme qui m’ont bien fait sourire, je ne m’y attendais pas mais c’était rafraichissant d’en trouver dans ce genre de livre. Un beau contraste avec l’ambiance grise, pluvieuse et sinistre du village qu’on s’imagine parfaitement bien !



🌲 L’inspecteur Hugo Boloren devient très rapidement attachant, notamment à cause de son incapacité à mentir (on sourit en y pensant, mais ça doit être assez pénible au quotidien 😉 ), mais aussi à cause de ce secret de famille qu’il veut percer. Je lirai la suite de ses aventures, c’est certain !
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Douve

Encore un livre que je commence en ayant la certitude qu'il va me bouleverser.

Je le ressens dans la personnalité d’Hugo qui me touche déjà avec son côté pudique et authentique. Je le ressens dans la plume de l’auteur qui annonce les choses avec beaucoup de douceur, qui anticipe le traumatisme que cette histoire va nous laisser. Il s’agit de « Douve », le premier thriller de Victor Guilbert qui vient de paraitre chez Hugo Thriller.

*****

Douve, une ville qui semble mystérieuse, fantomatique. Certains racontent que cette ville est maudite.

Hugo, la quarantaine, flic parisien, va s’y rendre lorsqu’il va apprendre qu’un meurtre vient d’y avoir lieu car cette ville il la connait depuis son enfance. Ses parents, alors flic et journaliste, sont allés à Douve il y a une quarantaine d’années pour enquêter sur un massacre.

Un jour il a entendu son père dire à sa mère « Le gamin a Douve dans les veines ».

Alors l'’occasion est trop belle, avec le livre que sa mère a écrit sur ce drame, Hugo part à la recherche de réponses.

Est-il seulement prêt à entendre la vérité ?

*****

Tout est réussi dans ce livre et ma chronique pourrait se résumer à « Quelle magnifique histoire ! ».

Avec une narration à la première personne, Hugo nous raconte son histoire, son arrivée à Douve et nous y amène avec lui. Une ville au passé sombre. Une ville qui a eu son lot de morts et qui est condamnée à ne pas exister en dehors de son territoire.

Une fois arrivée là-bas, j'ai un sentiment étrange, celui d'être envahi par un silence absolu. Douve, une (pas charmante) petite ville, isolée de tout, qui semble bénéficier d'un microclimat, d'une atmosphère unique qui rend sa forêt inexploitable, comme si même celle-ci ne souhaitait pas quitter douve. Une atmosphère intemporelle où le monde finit, ou commence, tout est question de point de vue !

Un drame terrible a eu lieu là-bas, il y a quarante ans mais Douve n'est-il pas l’endroit idéal pour cela !

Hugo, ce personnage principal est extrêmement bien réussi et très attachant. C’est un homme qui ne triche pas et qui semble avoir besoin de connaitre ce secret pour se construire.

Au fur et à mesure qu’il va lire le livre de sa mère sur ce drame passé, nous allons faire connaissance avec tous les protagonistes. Parlons-en des habitants de Douve, j’ai le sentiment que le village est baigné dans un anachronisme perpétuel tant ses habitants me semblent hors du temps. Loin d’être caricaturés, ils ont tous une personnalité hors norme. Ils sont liés par un secret qu’Hugo va vouloir percer afin de connaitre un pan de sa vie. Il va devoir faire face à des habitants prêts à tout pour ne pas le dévoiler. Et comme pour les aider, il y a ce mauvais temps omniprésent qui empêche de voir toute vérité. Même les éléments naturels semblent liés par un pacte afin d’aider les habitants.

La tension est très bien maîtrisée durant tout le livre et j'en viens à stresser de ce que je vais découvrir en même temps qu’Hugo. J'hésite à lire tellement j'ai peur du drame qui est en train de se nouer. Un drame inévitable. Je veux connaître la vérité mais en même temps, je veux pas finir le livre car cette histoire me transporte et me touche.

Deux histoires « passé et présent » vont bientôt se percuter et l'auteur nous y prépare doucement avec un phrasé hypnotisant et envoutant. Une écriture délicate et posée qui me laisse penser qu’il veut prendre soin de ses personnages mais également de ses lecteurs.

Sa plume fluide et douce nous berce lentement vers un final qui va s’avérer grandiose avec son lot de révélations. Je suis époustouflée !

Je referme ce livre en ayant en ma possession toutes les réponses aux questions que je me posais et avec ce sentiment de laisser un peu de moi dans cette histoire.

Vous l'aurez compris, c'est un coup de cœur pour moi.
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Douve

Que dire de ce roman que j’ai terminé ce matin le sourire aux lèvres ?

Douve de Victor Guilbert, un thriller ou un roman noir…je vous laisse juger, en tous cas un livre qui ne vous laisse pas indifférent !

Douve, un village perdu au fin fond de nulle part ou personne et surtout pas moi n’a envie d’y passer des vacances sauf Hugo Boloren, inspecteur parisien en quête d’un passé, celui de ses parents à cause d’une phrase entendue dans la bouche de son père alors qu’il était enfant : « Le gamin a Douve dans les veines ». Son père est mort et sa mère journaliste est atteinte de la maladie d’Alzheimer et refuse de lui parler de son enquête et du roman qu’elle avait écrit à l’issue des évènements qui les avaient amenés tous les deux dans ce village maudit.

Que s’est-il donc passé dans ce sinistre et sombre village 40 ans plus tôt ?

Un vieil homme, l’ancien maire vient d’y être assassiné et la quête de Hugo va très vite se trouver liée à l’enquête des gendarmes et être au cœur d’un indescriptible imbroglio. Les habitants du village, secrets et énigmatiques, ont tous une bonne raison de faire connaissance avec Hugo : Maurice barman et hôtelier, Maxence et Damien bûcherons, Félicité et Grace Baldwin surnommées les sœurs Twins….

Le décor est posé, j’ai suivi Hugo et sa bille tête baissée dans ses cheminements ponctués de carrés de chocolat (lui, pas moi)…

Une écriture fluide et une pointe d’humour ont fait de ce roman un excellent moment de lecture, bref un auteur dont je vais assurément suivre les actualités futures.

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Douve

"Douve" es-tu?

La "Douve" ou la vie?

Dans la "Douve" on s'abstient.

Quitte ou "Douve"....

On y a eu droit tout au long de ce thriller, avec plus ou moins de chance côté humour.

Il faut être culotté pour appeler son livre du nom d'une ville de la Manche, (d'ailleurs je ne suis même pas sûr que cela se passe à cet endroit, vu que c'est la PJ Lyon qui est compétente dans le ou les meurtres de ce livre) car qu'on le veuille ou pas, lectrices et lecteurs pourraient penser que l'histoire ne va intéresser que les gens du coin, et ne pas avoir l'impact au niveau national qu'il mériterait (je parle côté vente).

Mais sur ce coup, Victor Guilbert a réussi à rendre son premier ouvrage "national", et en fait, son histoire aurait pu se passer dans n'importe quel village "paumé" de n'importe quel département et région de France (pour faire un paralèlle plus que flateur, c'est un peu comme quand Jérôme Ferrari écrit un livre se passant en Corse, et qu'il arrive à "internationaliser" cette île, qui un jour devait devenir célèbre....).

Autre comparaison flatteuse, on pourrait penser en lsiant ce "Douve" aux polars "ruraux" de Franck Bouysse, "Glaize", "Grossir le ciel", même si l'écriture de Guilbert est encore un peu "verte" par rapport à son aîné. Mais quand même.....

Et pour cela, pas besoin d'un bandeau "signé" Olivier Norek, avec une allusion à "Twin Peaks" (série ou film jamais vu, donc je ne peux pas comprendre l'allusion), qui ne sert pas toujours l'auteur, un tel "soutien" pouvant souvent ne pas être interprêter dans le sens initial voulu.

Quant à "l'écriture qui va droit au but", cela signifie simplement que Guilbert narre au présent de l'indicatif, rendant ainsi son récit plus dense, vif, et percutant.

Le style est fluide, coule tranquillement, avec peut-être quelques images "bateaux" mais on se pique au jeu; les personnages sont bien campés, et l'auteur enclenche le turbo et la surmultipliée dans les derniers chapitres, avec un rythme soutenu, un semi-marathon à courir comme un sprint (essayez, ce n'est pas évident).

J'ai énormément apprécié, côté écriture et histoire, la "façon" de rassembler et recoller toutes les pièces du puzzle, les liens et imbrications entre les différents personnages, et par-là, les surprises que nous révèle, au compte-goutte, Victor Guilbert.

Surprise également, mais personnelle, quand j'ai lu le nom du personnage principal,Hugo Boloren, dont le nom se rapproche un peu du mien (petit sourire en coin). Petit conseil Hugo, mets la pédale douce côté bière, j'ai l'impression que tu en abuses un peu.

Un commentaire un peu "dans le désordre", comme cela vient.

Seulement trois étoiles car la première partie est un peu convenue, attendue, mais Victor Guilbert se rattrappe par la suite.

Dès que "Terra Nullius" sort en poche, ej m'en vais l'acheter.
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Douve

"Barre-toi, Hugo, n'y va pas", avais-je envie de lui crier

--- trop tard, il y était déjà ---



Tu seras Douve, mon fils ainsi pourrait-on résumer le destin d'Hugo, ce flic attachant, limite autiste, qui va partir enquêter dans une ville, très 'villageoise' et surtout très étrange lors d'une semaine de congé riche en émotions et en rebondissements.



Quarante ans séparent les 2 histoires qui s'entrecroisent dans ce récit. Douve du temps de ses parents, l'un flic comme lui, l'autre journaliste, l'un décédé, l'autre dont l'esprit se meurt.

Un point commun, un pont entre les deux: Douve bien sûr et un livre, un journal écrit sur un mystérieux Islandais par la mère d'Hugo (récit qu'elle avait toujours refusé de lui laisser lire)



Le départ est emballant, le héros directement attachant, comment pourrait-on fermer la porte à Hugo, maladroit, honnête jusqu'à l'excès, timide et pourtant si pugnace. Serait-ce le sang de Douve coulant dans ses veines qui lui a donné cette force pour affronter une telle ville, ses habitants où même les éléments naturels semblent se liguer contre lui pour épaissir encore cette atmosphère déjà très lourde qui poisse à la peau.



Pour un premier thriller, voilà une atmosphère bien campée (très verte brouillard) et un héros, Hugo, mélange de Forrest Gump et de Toto le héros.

Une écriture fluide où l'on sent l'auteur qui 'a déjà du métier'. Il s'essaie ici à un genre nouveau qui, ma foi, pourrait bien lui aller. - à suivre -



Des maladresses, dans la construction de l'histoire, font ressembler le récit aux montagnes russes: on va très haut, on redescend, ça traîne un peu sur le plat et puis ça remonte pour finir par un sprint haletant.



- Au final, je retiendrai Hugo, le personnage, et une plume prometteuse. - à suivre -



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Douve

Encore une fois un avis pas évident à écrire.



Je n'ai pas réellement aimé ce roman, mais je ne l'ai pas détesté non plus.

Je l'ai trouvé lent et avec quelques maladresses.

Malgré tout, j'ai parfois eu un regain d'intérêt, mais qui s'est a chaque fois essoufflé. Un peu comme si ce n'était pas abouti.



J'ai également trouvé le scénario a la fois complètement simpliste et en même temps avec un final plutôt tordu. J'ai franchement du mal à me dire que ce soit possible dans la réalité..



Donc une lecture en demi teinte.

Néanmoins, je me dis malgré tout que l'auteur a du potentiel, alors je retenterai ma chance si il sort un second roman.
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Douve

Voici la première enquête d'Hugo Boloren. C'est un avis qui n'est pas facile à exprimer pour moi car je suis assez déçue, je n'ai pas toujours embarqué, mais je n'ai pas non plus détesté. Et en général, pour ce genre de lecture, je m'aperçois que je n'en retiens que les défauts, alors qu'il a aussi pas mal de qualités.

Pour commencer, j'ai trouvé ça lent. A un point tel que j'ai eu des difficultés à faire les liens entre les différents évènements et l'enquête principale. Je me suis souvent demandée où l'auteur voulait m'emmener. Et même à la fin, je ne suis pas sûre d'avoir fait tous les liens nécessaires. En effet, on a une mère atteinte d'Alzheimer qui a écrit un livre, son fils qui décide de partir dans ce village mystérieux qui est Douve, dont on dit qu'il l'a dans les veines, un village reculé qui a connu plusieurs meurtres. Vous mélangez tout ça dans un roman et peut-être qu'on arrivera à comprendre pourquoi Hugo Boloren à Douve dans les veines. Mais c'est lent. Trop pour moi. D'autant plus que j'ai trouvé le personnage principal très effacé de tous ces évènements. Il sert plus de faire-valoir au déroulement de l'intrigue plutôt que d'élément moteur.

Pour contre-balancer, j'ai aimé le style de l'auteur. Et aussi la démarche de départ, car j'ai senti une tentative de faire quelque chose de différent, notamment avec un peu d'humour. Et bien qu'ayant un avis assez mitigé sur cette première enquête, je ne serais pas contre tenter la suite, juste pour voir.
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Douve

"Le gamin a Douve dans les veines". Cette phrase, l'inspecteur Hugo Boloren l'a entendue plusieurs fois lorsqu'il était enfant. Prenant prétexte d'un meurtre commis à Douve quelques jours plus tôt, l'inspecteur s'y rend, en quête d'une double vérité: personnelle, à propos de ses parents: il veut savoir ce qu'il s'est passé neuf mois avant sa naissance, pour quelle raison son père a prononcé cette phrase: "Le gamin a Douve dans les veines". Que signifie-t-elle? Et professionnelle: l'élucidation du meurtre de la famille du médecin islandais survenu en janvier 1979, lorsque la police a trouvé les corps sans vie de Duna Davidsdottir et de ses deux enfants au milieu du salon familial. A l'époque, le champ des possibles ne privilégiait ni le suicide, ni le meurtre, ni l'accident. Seule certitude: Duna avait évoqué de rentrer en Islande avec ou sans son mari, qui a disparu, faisant de lui le principal suspect de ce qui s'apparente à un meurtre.

Dodi a été arrêté pour le meurtre de son frère, surnommé Dédé. Le soir de son arrestation, un inconnu s'est introduit par effraction dans la mairie et a fouillé le bureau du maire. Ce dernier demande à Hugo de l'aider à éclaircir cette sombre affaire. Pourquoi juste après l'arrestation du suspect? Une coïncidence? Pourquoi tout le village a laissé Dodi se faire arrêter, sachant qu'il est innocent? Pourtant, les enquêteurs sont convaincus qu'il en sait trop pour ne pas être mêlé au meurtre d'une façon ou d'une autre...Deux enquêtes dont le dénominateur commun est Hugo, la quête de son passé.

Le nom donné à la ville où se déroule l'action de ce roman m'a intriguée. Car, selon le dictionnaire, une "douve" est un fossé large et profond rempli d'eau, creusé de manière à constituer un obstacle aux envahisseurs. N'est-ce pas la première caractéristique de ce village particulier, rester à l'écart et vivre en autarcie? De ce fait, n'est-ce pas un avertissement pour tout intrus, notamment Hugo Boloren qui s'apprête à fouiller le passé?

La description qu'en fait l'auteur, dès la première page, est, sinon une promesse, un sérieux signal d'alarme: "Un hameau terne et marécageux planté au bout d'une route de campagne. Peut-être le seul village non montagneux dont la traversée ne mène nulle part. Douve est une impasse, le dernier village avant le néant. Une seule route y mène, elle le traverse et se meurt en un chemin forestier approximatif que personne n'emprunte jamais. Une forêt hostile et humide qui n'intéresse pas même les randonneurs, avec des sapins trop hauts à perte de vue." (Page 9) =>Avouez que ça vend du rêve!!



Douve est un petit bijou que j'ai dévoré en à peine deux jours. Tout y est parfait pour conduire le lecteur à travers un labyrinthe de mots de plus en plus pesant mais dont on devient vite dépendant. A commencer par l'ambiance: "L'air est plus humide, plus froid...La luminosité ambiante ne correspond à aucune heure de la journée, ce n'est ni de l'aube ni du crépuscule, plutôt une longue lueur baveuse informe. Comme si le jour et la nuit avaient été des couleurs mélangées sur une palette de peintre. Un sale mélange." (Page 53)

Puis son écriture addictive, qui suit sa route en droite ligne, sans jamais emprunter de chemins de traverse. Dès les premiers mots, le lecteur se retrouve happé, saisi par le col et entraîné avec force dans les méandres de cette intrigue bien ficelée, dont les personnages bien brossés constituent chacun une partie du puzzle. Que vous aurez à cœur de reconstituer. A vos risques et périls...
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Quiz versification en poésie

Confession, Charles Baudelaire : Une fois, une seule, aimable et douce femme, A mon bras votre bras poli S'appuya (sur le fond ténébreux de mon âme Ce souvenir n'est point pâli) ; Les rimes sont :

croisées
plates ou suivies
embrassées

10 questions
439 lecteurs ont répondu
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