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Critiques de Victoria Mas (1344)
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Le bal des folles

« En ce 18 mars 1885, vous êtes invités à célébrer avec nous le Bal de la mi-Carême ! Revêtez vos plus beaux atours, fardez-vous de vos plus nobles poudres, sélectionnez vos plus entêtants parfums et rejoignez-nous pour célébrer la plus grande fête parisienne de l’année à la Salpêtrière ! »



Elles s’appellent Louise, Thérèse, Eugénie, et n’ont pour unique tare que d’être nées femmes. La société dans laquelle elles ont évolué ne leur a laissé aucune chance ; passer sous le joug du père à celui du mari, voilà le seul destin auquel les femmes du XIXe siècle peuvent prétendre.



Mais ces femmes-là sont différentes, elles sont extraordinaires, hors du commun, et pour cela, on les interne. Féministes, refusant la suprématie masculine, anciennes prostituées ou douées de dons inexplicables, elles ne cadrent pas avec l’image qu’on se fait de la femme, docile, obéissante, effacée. Réifiées, devenues des bêtes de foire, des cobayes dont on se sert pour les avances médicales, ces femmes désabusées et sans espoir contemplent la vie qu’elles auraient pu avoir par les fenêtres de leur dortoir. Chapeautées par Geneviève, l’intendante qui assiste le médecin Charcot depuis des années, elles ont, sans le savoir, une alliée fidèle et dévouée.



Malgré la morosité ambiante, en dépit de l’ennui et de leur résignation, la seule lueur d’espoir qui ravive en elles la flamme de la Vie est le fameux « Bal des Folles », auquel le tout Paris est convié. C’est l’occasion pour ces aliénées oubliées de revivre le temps d’un soir, le temps d’une danse, …



Victoria Mas signe ici un très prometteur premier roman, une magnifique ode à la féminité, dénonçant les écueils de la société patriarcale du XIXe siècle et ses conséquences sur ces femmes exclues et oubliées.



Et comme le disait Baudelaire dans son Hymne à la Beauté :



« De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,

Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,

Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -

L'univers moins hideux et les instants moins lourds ? »



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Le bal des folles



Nous sommes fin du 19eme siècle, hôpital de la Salpêtrière, sous le commandement de Charcot, grand précepteur des maladies neurologiques. Plusieurs femmes sont enfermées dans cet hôpital qui rendrait folle n’importe quelle femme saine d’esprit. Victimes d’un traumatisme enfant, victimes de visions et de voix, pour peu qu’elles ne rentrent pas dans le contrat normalisé des leurs, elles sont envoyées à la Salpêtrière.



Le bal des folles ne figure qu’en dernière partie de ce roman et fait selon moi assez pâle figure dans ces figures de l’ombre. On suit Louise, Eugénie ou encore l’intendante infirmière qui est à mon sens, le personnage le plus utile à ce récit. De par ses premiers doutes, elle humanisera toutes ces femmes diabolisées. Charlot quant à lui au même titre que la médecine et les expériences sont très peu exploités. Le roman axe davantage sa psychologie sur la folie, quand et pourquoi surgit-elle. C’est un portrait plutôt réaliste de la société médicale de l’époque assez effrayant deux siècles plus loin. Et un bon premier roman prometteur pour l’auteur.



Le bal des folles ou la salle de bal (Anna Hope), je ne sais pas vous, mais chez moi ça sentait un air de déjà vu que je craignais en ouvrant ce livre. Sans surprise, ce roman m’a replongée dans la salle de bal à nombreuses reprises. Un même lieu d’enfermement, la même époque, le contexte de la folie, des femmes incomprises, retenues souvent contre le gré. Le bal des folles est d’ailleurs tellement ressemblant au roman d’Anna Hope qu’on pourrait penser au plagiât. Sauf qu’ici, le roman reste assez en superficie, l’histoire est assez brouillonne et pas aussi bien travaillée que la salle de bal selon moi (que j’avais littéralement dévoré). La plume se montre fluide et agréable mais il m’en fallait plus, déjà une touche d’originalité pour être totalement convaincue.
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Le bal des folles

Un roman puissant, qui fait la part belle aux femmes et montre une société du XIX ème patriarcale sans scrupule. Lorsqu'une épouse, une fille, une soeur "dérange" ou "n'obéit" pas, la solution est simple : la Salpêtrière.



On y rencontre alors des jeunes filles victimes d'abus sexuels (ça nous rappelle un peu l'actualité), de maltraitance familiale, des femmes rejetées... On découvre Geneviève, Eugénie, Thérèse, Louise, et l'on est pris d'empathie pour elles.



On réfléchit également sur les traitements de neurologie pratiqués par le professeur Charcot, méthodes parfois malheureuses.



J'ai dévoré ce roman, j'ai aimé l'écriture, les descriptions des personnages et des lieux. J'en recommandé vivement la lecture.
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Le bal des folles

Mes dix mots inspirés par cette lecture :

- Inversions

- Hystéries

- Animaux de foire

- Spiritisme

- Finesse

- Naïveté

- Paradoxes

- Dévouements

- Vocation

- Découvertes scientifiques
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Le bal des folles

Un livre puissant sur la condition féminine.

Je l'ai lu en deux jours , captée par ces 4 destins de Femmes contraintes au silence , enfermées chez les folles par , leur père, leur frère, leur mari...par ces hommes qui leurs interdisent de ne pas penser comme eux .

L'auteur dans son premier roman , nous offre un magnifique hymne à la liberté féminine.

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Le bal des folles

On suit dans ce roman le destin de trois femmes, qui en 1885 vont avoir un lien avec l'hôpital de la salpêtrière et le professeur Charcot.

A travers le destin de ces 3 femmes, une infirmière et deux internées, on prends conscience de la difficulté d'être femme à l'époque et d'avoir envie d'une autre vie que celle désignée par les pères, frères, ou simplement la société dans laquelle elles vivent.

C'est un roman facile d'approche, qui décrit une époque, un milieu et une condition.

Un petit côté surnaturel rajoute de la fiction à cette histoire.

Une chouette lecture, divertissante et toujours instructive.
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Le bal des folles

Ce n'est pas mon genre de lecture mais j'avais lu de bonnes critiques donc ma curiosité a été éveillée et franchement je ne sais pas quoi en penser !
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Le bal des folles

Note maximale sans hésitation. C'est une pépite, truffée de références et anecdotes.

Difficile d'imaginer le nombre d'heures de recherches et documentations nécessaires à l'écriture d'un tel roman.

J'ai été totalement captivée et curieuse de cette histoire ou de ces histoires de femmes d'un autre temps.
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Le bal des folles



Je suis très heureuse d'avoir pu lire ce roman qui est vraiment incroyable, frissons et émotions garantis.

Une histoire très prenante qui m'a envouté et transporté dans une époque très stricte avec la gente féminine, le moindre faux pas où le doute sur un comportement hors normes et c'est direction l'hôpital de la Salpêtrière. Chaque femme de ce roman a vraiment une histoire très émouvante et parfois c'est la folie qui l'emporte sur la raison jusqu'au point de non-retour.

Comment à cette époque l'intuition où le fait de posséder un don était considéré comme de la sorcellerie où de la folie pur et simple.

Eugénie va aider certaines personnes à voir différemment la vie et enfin ouvrir les yeux sur cette réalité inacceptable.

Une seule envie quand on arrive entre ces murs c'est de s'y échapper le plus vite possible, car comme partout parfois le mal sévit entre ces couloirs sombres et angoissants.

Je vous conseille vivement de découvrir cette pépite qui restera bien gravée dans mon esprit, un roman qui donne espoir en une condition féminine qui a heureusement évoluée avec le temps mais qui peut en une fraction de seconde s'écroule.

Hélas de nos jours on peut ouvrir les yeux et voir que dans notre société, la liberté de la femme est en danger. Il faut encore se battre pour garder notre dignité et avoir le courage de se rebeller face aux injustices.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Le bal des folles

L'hystérie continue d'intriguer, de questionner, de faire peur aussi. Preuve en est la présence de la maladie dans la littérature ou encore le cinéma.

Aujourd'hui c'est Victoria Mas qui s'intéresse au sujet en invitant son lecteur à pousser la porte de la Salpêtrière quand Charcot y officiait encore.

On y rencontre des femmes attachantes et des pratiques qui le sont nettement moins comme ce bal des folles, où le Paris chic vient s'amuser à regarder les femmes internées en espérant les voir s'écrouler. On y croise surtout des prisonnières qui toutes, tentent à leur manière, de s'emparer de ce qui veut ou peut encore être libre en elles pour rester des femmes, quitte à ce que l'étiquette de folle leur colle un peu plus sur la robe.

L'écriture est fluide, argumentée, révèle des personnages attachants tout en interrogeant sur la maladie et sur ce qui l'est moins... Victoria Mas signe là un beau premier roman.

Reste l'approche ésotérique.

L'auteur met en avant les croyances ésotériques d'Eugénie Clery pour expliquer son enfermement. En faisant adhérer Geneviève, l'infirmière chef du service, à ses croyances, elle apporte le dénouement de ce roman. Mais jamais ces croyances ésotériques ne sont vraiment interrogées ; alors que l'argument du roman semble être de pointer l'absence de doute chez ces pères ou frères qui jettent les femmes dans l'univers carcéral de l'hôpital psychiatrique, l'auteur ici ne s'en encombre pas beaucoup pour justifier de croyances qui restent encore (ou toujours, ou surtout ?) aujourd'hui, nimbées d'incertitudes…



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Le bal des folles

Un texte qui partait pourtant si bien... Dans l'hôpital de la Salpêtrière, la vie quotidienne de femmes internées pour avoir oser penser, agir, pour ne pas avoir correspondu à ce qui était attendu d'elles. Des personnages intéressants, surtout l'intendante sans qui le livre ne pourrait fonctionner. Un récit de femmes, anonymes ou déchues d'identité, seules et abandonnées par leur famille, que pourtant rien ne peut résoudre à la vraie folie. Mais... il manque quelque chose. Ou alors peut-être qu'au contraire, il y a trop. Trop de pointage de doigts envers les hommes, qui sont vus et décrits comme trop méchants, trop imposants, trop là. La société est patriarche, personne ne peut le nier. Mais la littérature, à mon sens, a pour but de faire passer une idée, sans l'imposer. Or, ici, alors même que le narrateur fait part de la manière qu'ont les hommes de soumettre les femmes à leurs idées à eux, le roman fonctionne de la même manière avec son lecteur : il lui dit quoi penser, pointe du doigt tous les comportements d'hommes en montrant à quel point ils sont mauvais, alors que le lecteur est bien capable de le voir seul. Un bon roman, qui se lit bien sans aucune longueur, mais un roman qui cherche à faire penser une chose précise plutôt qu'à faire penser, tout simplement.
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Le bal des folles

Impossible à lâcher ! C’est déroutant, bouleversant et révoltant ! Lu & dévoré, je vous le conseille !



Victoria Mas signe là son premier roman. Elle est âgée de trente et un ans et quand je vois avec quelle facilité elle nous transporte dans une autre époque, au milieu d’une société où la femme est soumise à son mari, je me dis que cette auteure est prometteuse !



Elle nous entraine dans un Paris où règnent les inégalités et la violence, et elle nous montre la place des femmes dans cette société. Ces dernières sont soumises à l’autorité de leur mari, ne sont pas les bienvenues dans les salons où les hommes discutent et doivent se plier aux volontés de ceux-ci… Si elle ne met rien de nouveau en lumière, elle pointe du doigt – ou plutôt de la plume – la facilité avec laquelle l’homme peut enfermer et cacher le sexe féminin derrière des murs simplement parce qu’elles ne sont pas décidées à suivre le chemin qu’on a choisi pour elles. Elle nous rappelle qu’à l’époque, la plupart des « aliénées » ne l’étaient pas, en réalité !



Et si la place des femmes au XIXe siècle n’est pas une découverte, la description qui nous est faite de leur terrible destin est un véritable choc. Elles sont violentées, analysées, disséquées telles des animaux morts pour la gloire de certains médecins et l’avancée de la science, le tout devant un public qui vient là comme au spectacle et qui en redemande.



On croise également des personnages touchants, je pense notamment à la jeune Louise qui a été violée dans sa jeunesse mais qui n’a pas perdu son côté candide et qui croit encore à l’amour mais également au frère d’Eugénie qui finalement ose désobéir au chef de famille et ne pas abandonner sa sœur dans cet asile…



Certes ce livre n’est pas parfait parce que l’on sent le happy-end arriver très très très tôt mais il ne gâche pas la lecture. Je pense surtout que la fin de ce roman n’est pas ce qu’il faut retenir mais plus la mise en lumière sur ces femmes enfermées sans motifs, juste sur les dires de leur père, mari ou bien frère…



Un livre poignant qui saura vous plaire si vous osez pousser les portes de la Salpêtrière…
Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..
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Le bal des folles

Le bal des folles, récemment couronné du prix Renaudot des lycéens, du prix Stanislas et premier roman de Victoria Mas (fille de Jeanne!) est un magnifique roman, basé sur un fait réel. Chaque année l'Hospice de la Salpêtrière à Paris organisait un étrange bal où se retrouvait le tout Paris et les sujets d’étude du Dr Charcot, autrement appelées les «hystériques». Et c'est l’histoire de plusieurs de ces femmes que Victoria Mas romance; Celles enfermées là par erreur, par peur, par oubli. Un joli portrait de femmes et de la condition de celles-ci au XIXe siècle sur fond mystique et féministe. Un vrai coup de coeur.

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Le bal des folles

Fin du XIXè sur Paris, nous sommes à la mi-carême et le "bal des folles" pour la bourgeoisie parisienne - est l'événement du mois de mars - l'événement de l'année, d'ailleurs.

Non, mais qui l'eût cru? C'est à l'hôpital de la Salpêtrière que ça se passe et plus précisément dans le service du professeur Charcot, là où toutes les aliénées sont internées. Que d'occupation me direz-vous et quelle agitation!! Si vous étiez une femme, de plus hystérique, épileptique, mélancolique, maniaque ou encore démentielle eh bien votre place était bien choisie dans ce lieu.

On vous y collait de force et bien évidemment, pas question d'en sortir de sitôt étant donné que le regard porté sur la condition des femmes n'était autre que de la réduire à néant.

Ce 1er roman de Victoria Mas est très intéressant et aborde à nouveau la condition féminine de l'époque, aucune place pour la femme et encore moins de l'écoute ni l'intérêt à lui porter à moins de la juger folle ou encore hérétique. N'oublions pas qu'à cette époque c'est la religion qui doit absolument être suivie et qui règne en maître, pas question de renier quoi que ce soit ni de croire en l'existence d'un au-delà ou bien de communiquer avec des défunts. Il faut garder et continuer à élever des moutons, ce sont les seuls qui seront encore là le siècle suivant pour la perpétuer!

Un très beau roman qui fait réfléchir et une belle plume qui promet un bon chemin de vie.

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Le bal des folles

Un roman qui se lit rapidement. L’écriture y est belle et limpide, il y a beaucoup d’humanité et de respect dans la façon de raconter ces femmes.



« La maladie déshumanise ; elle fait de ces femmes des marionnettes à la merci de symptômes grotesques, des poupées molles entre les mains des médecins qui les manipulent et les examinent sous tous les plis de leur peau, des bêtes curieuses qui ne suscitent qu'un intérêt clinique. Elles ne sont plus des épouses, des mères ou des adolescentes, elles ne sont pas des femmes qu'on regarde ou qu'on considère, elles ne seront jamais des femmes qu'on désire ou qu'on aime : elles sont des malades. »



On s’attache rapidement à ces personnages et on se prend même à croire aux esprits, c’est tout dire ! Mais c’est peut-être le début de la folie et il va peut-être falloir songer à m’enfermer aussi.
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Le bal des folles

1885, la Salpêtrière est un lieu d'enfermement, enfermement de femmes, de femmes "folles".

Mais ce mot de "folle" englobe beaucoup de définition.... la plus simple étant ⟨toute femme qui dérange⟩.

De la femme adultère à la prostituée, de l'hystérique à la mélancolique, celle dont on a honte, celle qui ne doit pas entacher un nom...

Bien entendu ce sont souvent les hommes qui font enfermer ces femmes, les maris, les pères, les frères....

Dans ce célèbre hôpital parisien, le docteur Charcot officie, et notamment il hypnose. Alors son cours du vendredi est toujours plein, d'hommes, bien sûr.

Et une fois par an il organise le bal de la mi-carême, bal auquel le tout-Paris voudrait assister car y sont "exposées" les aliénées de l'hôpital.



Des destins de femmes se croisent, se télescopent, s'entrelacent... et particulièrement Louise la jeune adolescente amoureuse et ingénue, Thérèse l'ancienne prostituée qui tricote et a trouvé un refuge dans cet asile, Geneviève la fidèle et dévouée infirmière et Eugénie la fille de bonne famille, la rebelle.



Une description très fine de l'époque, de Paris, on entend le bruit des sabots sur les pavés, on voit les moustaches et les chapeaux, on entre très facilement dans ce très beau premier roman et on se laisse happer par l'histoire.

J'ai beaucoup aimé l'histoire et me suis attachée aux personnages, j'ai même maintenant envie de croire aux esprits...



Un premier roman tout à fait réussi, une auteur à suivre !
Lien : https://enviedepartagerlesli..
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Le bal des folles

Un vrai coup de coeur pour cette rentrée littéraire.

Ce roman a une écriture souple, légère, concrète, sans fioritures. Je l'ai dévoré. Il m'a profondément touchée et émue.

Le thème est très bien abordé et documenté pour une histoire se déroulant à la fin du XIXème siècle. Je ressors aussi de cette lecture avec de nouvelles informations concernant ces pathologies dites féminines.

Les personnages sont attachants. Ce monde de femmes violentées par les hommes de l'époque, pour qui tout leur était du. Elles arrivent heureusement à se soutenir et à créer un petit groupe amical.

Qui est folle ? L'aliénée ou la soignante ?...


Lien : https://lacabanedemeslivres...
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Le bal des folles

Elles sont riches ou pauvres, jeunes ou vieilles et surtout elles sont sorties des cadres de la société de l'époque, et leurs pères, leurs frères ou leurs maris, les ont fait interner à la Salpétrière, haut lieu de la psychiatrie au XIXème siècle; Charcot officie là, menant des expériences sur ces femmes et en faisant un spectacle pour des curieux et des voyeurs. C'est un premier roman passionnant, fort bien écrit et qui fait écho à notre époque.
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Le bal des folles

3 mots : Bouleversant ! Magnifique ! Époustouflant !

Tout simplement !!
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Le bal des folles

Le sujet était intéressant et c'est fort dommage qu'il n'ait pas été creusé avec plus de profondeur tant au niveau des personnages que de l'histoire. Ce roman reste trop superficiel avec de nombreuses redondances. Les personnages sont peu fouillés et Eugénie en spirite n'est pas très crédible. J'aurais aimé en savoir plus sur Allan Kardec, Charcot et ses expérimentations à la Salpêtrière et les aliénées ….
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