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Citations de Viktor E. Frankl (201)


Les prisonniers avaient peur de prendre des décisions, des initiatives. Car ils avaient le sentiment profond que le destin était leur maître et qu’il ne fallait pas essayer de l’influencer, mais plutôt le laisser décider à leur place. Mais il faut cependant ajouter que c’était leur apathie qui faisait naître ce sentiment chez eux. Certes, ils devaient parfois faire des choix, prendre des décisions où il était question de vie ou de mort, mais ils auraient préféré que le destin choisisse pour eux. Ce refus ou cette incapacité de s’engager n’était jamais plus évident que lorsque les détenus devaient se décider pour ou contre une évasion.

Nous comprîmes que les décisions humaines, dans certaines circonstances, procèdent beaucoup plus du hasard que de la détermination, surtout lorsqu’il est question de vie ou de mort.
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Grâce à sa vie intérieure, le prisonnier pouvait se protéger du vide, de la désolation et de la pauvreté spirituelle de son existence. Il appelait le passé à la rescousse. En donnant libre cours à son imagination, il se rappelait certains événements, souvent sans importance, de sa vie d’avant.
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L’indifférence, le principal symptôme de la seconde phase, faisait partie du mécanisme d’autodéfense de chaque prisonnier. La réalité s’estompait alors, et il pouvait concentrer tous ses efforts sur une seule chose : sauver sa peau et aider ses compagnons à sauver la leur.
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Je crois que c’est Lessing qui a dit : « Si certaines choses ne font pas perdre la raison à un individu, c’est qu’il n’en à guère à perdre. » Il est normal de réagir anormalement à une situation anormale. Nous, les psychiatres, nous attendons à ce que les réactions d’un être humain à une situation anormale, telle être interné par exemple, soient anormales en proportion de la normalité de cet être humain. La réaction d’une personne, lorsqu’elle arrive dans un camp de concentration, semble procéder d’un état d’esprit anormal, mais, jugée objectivement, il s’agit d’une réaction normale et typique devant une situation à laquelle elle n’est pas préparée. Les réactions que j’ai décrites se modifièrent dès les premiers jours, au cours desquels les prisonniers passèrent de la première à la seconde phase, celle de l’indifférence et de l’insensibilité aux émotions, grâce auxquelles on parvient à une sorte de mort émotionnelle.
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Le grand écrivain russe Dostoïevski prétendait que l’être humain peut s’habituer à tout. Si, aujourd’hui, on nous demandait notre avis, nous répondrions : « Oui, l’être humain peut s’habituer à tout, mais ne nous demandez pas comment. »
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Une curiosité dénuée de toute compassion était prédominante à Auschwitz. Les prisonniers, humainement parlant, se détachaient et se désintéressaient des misères qui les entouraient, regardant ce spectacle avec la plus froide objectivité. Mais le prisonnier ne cultivait cet état d’esprit que pour se protéger. Ainsi, nous étions tous impatients de savoir quelles seraient les conséquences de notre séjour à l’extérieur du bâtiment alors que nous étions complètement nus et encore mouillés et qu’on était au seuil de l’hiver. Les jours suivants, notre curiosité fit place à de l’étonnement : celui de ne pas avoir pris froid.
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Une fois perdue, la volonté de survivre recommençait rarement à se manifester.
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Depuis Auschwitz, nous savons ce dont l’homme est capable. Et depuis Hiroshima, nous connaissons l’enjeu.
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Notre génération est réaliste car elle a appris à connaître l’être humain tel qu’il est vraiment. Certes l’homme a inventé les chambres à gaz d’Auschwitz, mais c’est lui aussi qui y est entré, la tête haute et une prière aux lèvres.
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Il fallait que nous changions du tout au tout notre attitude à l'égard de la vie. Il fallait que nous apprenions par nous-même et, de plus, il fallait que nous montrions à ceux qui étaient proie au désespoir que l'important n'était pas ce que nous attendions de la vie, mais ce que nous apportions à la vie. Au lieu de se demander si la vie avait un sens, il fallait s'imaginer que c'était à nous de donner un sens à la vie à chaque jour et à chaque heure. Nous devions le réaliser non par des mots et des méditations, mais par de bonnes actions, une bonne conduite. Notre responsabilité dans la vie consiste à trouver les bonnes réponses aux problèmes qu'elle nous pose et à nous acquitter honnêtement des tâches qu'elle nous assigne. (p. 83)
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A human being is not one in pursuit of happiness but rather in search of a reason to become happy, last but not least, through actualizing the potential meaning inherent and dormant in a given situation.
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Man should not ask what the meaning of his life is, but rather he must recognize that it is he who is asked. In a word, each man is questioned by life; and he can only answer to his life by answering for his own life; to life he can only respond by being responsible and do what he has to do in the adequate moment.
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Live as if you were living already for the second time and as if you had acted the first time as wrongly as you are about to act now.
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It did not really matter what we expected from life, but rather what life expected from us. We needed to stop asking about the meaning of life, and instead to think of ourselves as those who were being questioned by life- daily and hourly. Our answer must consist, not in talk and meditation, but in right action and in right conduct. Life ultimately means taking the responsibility to find the right answer to its problems and to fulfill the tasks which it constantly sets for each individuals.
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To draw an analogy: a man's suffering is similar to the behavior of gaz. If a certain quantity of gas is pumped into an empty chamber, it will fill the chamber completely and evenly, no matter how big the chamber. Thus suffering completely fills the human soul and conscious mind, no matter whether the suffering is great or little. Therefore the "size" of human suffering is absolutely relative.
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