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Critiques de Vincent Delareux (172)
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Les pyromanes

Après avoir découvert Vincent Delareux avec son premier titre « Le cas Victor Sommer », et surtout après avoir eu la chance d’échanger avec lui autour de son processus d’écriture, de sa vie, de ses inspirations, il me tardait de découvrir son nouveau titre. D’autant qu’il fut un coup de cœur pour de nombreux lecteurs, notamment Chrystel Duchamp, que j’affectionne particulièrement, c’est de notoriété publique par ici, mais aussi pour l’une de mes comparses du podcast du Club Sang de BePolar : Julie (Musemania’s Books) ! Elle l’a d’ailleurs ardemment défendu dans notre dernier rendez-vous et dans sa chronique à retrouver ici. Autre comparse, autre avis conquis pour Anthony (Les livres de K79) à lire par ici !



Pour ceux qui me suivent depuis longtemps ou qui me connaissent un peu, une telle entrée en matière ne les aura pas dupés. Me concernant, le coup de cœur n’a pas été au rendez-vous.



Dans cette histoire, l’auteur nous plonge dans le quotidien de la petite Françoise, depuis sa naissance. Dire que Françoise n’était ni voulue ni un enfant de l’amour serait un euphémisme ! Thérèse, la mère de Françoise est une garce. Certes, elle est mariée, mais ça ne l’empêche pas de passer ses journées et ses nuits à batifoler avec presque tous les hommes du village ! Ce qui fait d’elle la femme à la fois la plus désirable mais également la plus détestée de ce village de campagne où les rumeurs filent plus vite que le vent. Et la nouvelle rumeur en date, c’est que Thérèse va accoucher ! Inutile de préciser que cet enfant va perturber la sexualité débridée de Thérèse, ce qu’elle ne va évidemment pas pardonner à ce nourrisson qu’elle délaisse à la minute même de sa venue au monde… Le fait qu’elle soit une fille, et donc, à terme, une potentielle rivale, ne vas pas aider sa mère à la tolérer, bien au contraire !



Pour Françoise, c’est une vie de reproches, de sanctions et de maltraitance qui s’annonce, avec pour seul phare dans cette nuit tragique la présence de Jeanne, sa grand-mère. Celui dont elle porte le nom et qui lui a été attribué comme père de par son alliance avec Thérèse n’est pas en reste. Un salopard qui ferme les yeux, qui se transforme ensuite en salopard qui tire profit.



Cette sombre histoire ne manquera pas de rebondissements, mais tous seront plus sombres les uns que les autres. Je n’ai pas de soucis avec ça, c’est ma came et c’est diablement bien écrit. Vincent Delareux a une plume d’une grande maturité et décrit l’indescriptible avec brio.



Pourtant, la magie n’a pas opéré avec moi. La principale responsable en est Françoise, pauvre Françoise ! Et si je m’en veux d’écrire une telle chose, force est pourtant de constater que je ne me suis absolument pas attachée à elle. Probablement parce que je l’ai ramenée à ma lecture toute récente du « Cas Victor Sommer », et ces sensations-là étaient encore très fraîches dans ma mémoire ! Je n’aime pas l’adulte Françoise. Et si je suis vraiment navrée par son histoire qui explique tant de chose, je reste butée face à ses choix amoraux. Le seul personnage à s’être frayé un chemin jusqu’à mon cœur est Jeanne.



En conclusion, ces pyromanes sont puissants, bien écrit, un drame familial qui pourra conquérir les amateurs de tragédies sociales. Mais j’y suis restée, bien malgré moi, relativement hermétique.
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Le cas Victor Sommer

Vous n’êtes pas sas savoir, par ici, que nombre de mes lectures sont influencées par un certain libraire ! Il est non seulement libraire (La Librairie Noire) mais également l’un des organisateurs du meilleur salon du polar du monde entier, voir même de la galaxie (Iris Noir – Ceci dit en toute objectivité 😅 ! C’est le meilleur salon, épicétou !). Celui-ci approche à grands pas, et c’est un vrai plaisir de partir à la découverte de certaines plumes que je ne connais pas encore, en préparation à cet événement que j’attends avec énormément d’impatience. La rentrée littéraire, elle aussi, est en approche, avec son nombre vertigineux de nouveautés qui vont débarquer ! Cela nous rappelle à quel point il est difficile, pour un jeune auteur, de sortir du lot. Alors que Vincent Delareux, invité Iris Noir, sera présent dans ce raz-de-marée de la rentrée avec un nouveau titre, j’ai eu le plaisir (grâce aux Éditions de l’Archipel que je remercie au passage) de découvrir son premier roman dans le cadre d’une lecture commune initiée par ce « fameux » libraire 😊 (que je remercie aussi !).



Si vous ne savez pas à quoi ressemble l’auteur et que vous plongez dans ces lignes, les premières choses qui vous frapperont seront la fluidité et la maturité de la plume. Incroyable d’apprendre, ensuite, que l’auteur n’avait que 22 ans lorsqu’il a écrit ce livre !



« Le cas Victor Sommer » nous offre une chaise à la table de ce jeune homme de 33 ans, Victor. Effacé, Victor vit dans l’ombre de sa mère, selon ses désirs, ses idées. Forcément, cette quasi-soumission à cette femme, qui nous apparaît vite comme une manipulatrice hors pair, a provoqué chez Victor quelques légers dysfonctionnements. Alors qu’il nous narre son quotidien, nous, lecteurs, sommes rapidement frappés par sa naïveté. On a presque envie de lui coller deux baffes pour l’aider à se rebiffer. Jusqu’au jour où « maman » disparaît. Comment Victor, si dépendant, va-t-il s’en sortir ? Mais surtout, où est-elle ? Pourquoi l’a-t-elle abandonné ?



Il y a une chose importante à savoir. S’il est possible d’être surpris par la fin lorsque l’on n’est pas forcément féru de romans noirs, impossible, pour quelqu’un comme moi, biberonnée aux polars, de ne pas sentir le truc arriver. Qu’à cela ne tienne, nous tenir en haleine n’était pas la priorité première de l’auteur. Tout se joue ailleurs, dans une ambiance, dans cette dualité du personnage, qui ne sait s’il doit pleurer l’absence de sa mère ou en redouter le retour ! Ce texte nous parle d’influence, de bâillonnement maternel, de culture du non-dit. Ce texte est un cri de désespoir, mais il n’est pas étouffant pour autant ! Et c’est là le tour de force réalisé par l’auteur : Avec ses mots emprunts de maîtrise et de justesse, l’auteur nous porte à travers « le cas » de Victor. Il y a de la poésie, de la maturité, de l’humour, de la mélancolie. On ne dévore certes pas, parce qu’il n’y a pas d’urgence à comprendre ce que les lecteurs aguerris ont très vite compris. Mais il y a cette envie d’accompagner Victor jusqu’à la vérité. La vérité, ou sa vérité, qu’importe ? On sort de cette lecture avec un triste sentiment d’immense gâchis. Mais telle est la vie. Et surtout, cela nous rappelle l’importance du dialogue.



Alors, ai-je aimé ou non ? La réponse n’est pas aussi simple. Je suis une lectrice particulièrement exigeante et l’un de mes critères est, souvent, l’effet de surprise. Il n’en était rien, ici, vous l’avez compris. Cela a forcément apporté un bémol conséquent à ma découverte. Mais, plutôt que de rester sur une déception pressentie d’entrée de jeu, je me suis attachée aux autres points positifs de ce roman, et la force incroyable qui se dégage de ces lignes en est indéniablement le plus important ! Il faut donc pouvoir aborder ce roman comme un texte d’une lumineuse noirceur et se laisser porter par cette jolie plume emplie de références que les plus érudits distingueront sans peine (et que j’avais loupées 😄) ! De mon côté, ma curiosité me pousse déjà à m’intéresser aux « Pyromanes », ce nouveau roman qui arrive bientôt…
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Les pyromanes

Après "Le Cas Victor Sommer" que j'avais adoré, je me suis naturellement jetée sur le 2ème roman de Vincent Delareux, dès sa sortie en août.





On rencontre Thérèse Sommer, jeune femme infidèle au caractère bien trempé qui dicte sa loi dans un petit village de Normandie. Jusqu'au jour où Thérèse donne naissance à sa fille. Violence et maltraitance: tel est le quotidien de Françoise qui, en grandissant dans sa "charmante" famille dysfonctionnelle, comprend vite qu'entre elle et sa mère, le torchon brûle. Elles sont rivales et l'une d'elles est de trop. Comment se construire en tant que femme quand on brule d'une telle colère??!!





On est sur une bonne tragédie familiale faite de méchancetés, d'actes de violences, d'espoir aussi.



Les personnages sont d'une noirceur assez impressionnante. On plonge dans leurs méandres psychologiques complexes, qui donnent une dimension passionnante au récit mais aussi très angoissante. C'est fascinant et addictif, chaud bouillant et glaçant. Le style est fluide, la plume acérée.





Un roman percutant sur lequel on ne peut que se brûler les ailes.



J'ai déjà hâte de lire le 3ème roman de Vincent Delareux qui confirme son talent avec ce 2ème volet !!





Mention spéciale également à la sublime couverture!



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Les pyromanes

Coup de cœur pour ce roman brûlant de noirceur.



16 mars 1952, dans un village au cœur de la Normandie, Thérèse Sommer donne naissance à la petite Françoise. Un jour heureux pour la grande majorité des mères, mais pas pour Thérèse. Ce jour marque le début de son calvaire. Jusqu'à présent, la Sommer comme on l'appelle, ne vit que par et pour ses amants, qu'elle reçoit à tour de bras dans le lit conjugal, alors que son mari Serge est en mer. À la naissance de cette enfant non désirée, dont on ignore qui est le père, Thérèse voit d'abord en elle une intruse qui lui a volé sa liberté. La petite ne recevra de sa mère que maltraitance et humiliations et n'aura pour seule respiration que les visites de sa grand-mère Jeanne. Les années passant, Françoise devient tant bien que mal une jolie jeune fille, attisant la haine de sa mère pour qui elle n'est plus désormais qu'une rivale, dont elle doit se débarrasser. Mais elle ignore que depuis des années, dans le cœur de Françoise, un brasier couve et qu'une étincelle suffirait à tout embraser.



Quelle claque ! Ce roman est époustouflant de noirceur. Vincent Delareux, à travers une galerie de personnages dépeint toutes les bassesses et ignominies dont sont capables certains êtres, avec en toile de fond une question : comment survivre dans une famille dysfonctionnelle ? (c'est le moins que l'on puisse dire de la famille Sommer). Lorsque l'on nait avec seulement des mauvaises cartes dans son jeu, peut-on réellement faire un pied de nez au sombre destin que la majorité nous prédit ? L'amour et/ou la foi peuvent-ils suffir à panser les blessures infligées par des parents destructeurs ? J'ai été happée par ce roman, passionnée par le destin ravageur de Françoise. Vincent Delareux a su créer une atmosphère anxiogène à souhait dans ce petit village normand, qui renforce la dramaturgie de cette histoire.

Un roman inclassable, un auteur au talent indiscutable. Il ne me reste plus qu'à me procurer "Le cas Victor Sommer" qui suit chronologiquement "Les pyromanes".
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Les pyromanes

📚 On se situe dans les années 50, un village retiré de 300 âmes. Thérèse est mariée à Serge qui passe son temps en mer ou ivre. Elle de son côté collectionne les amants jusqu'au jour où elle découvrira sa grossesse. Malgré ses supplications Françoise verra le jour et rien ne sera plus comme avant.



🔥 La noirceur et la folie seront vos compagnons durant cette lecture.

L'auteur nous plonge dans les méandres de la famille Sommer dans laquelle les personnages féminins occupent une place centrale.

La petite Françoise sera l'élément déclencheur de la bascule qui va s'opérer dans la vie de sa mère Thérèse mais les braises existaient bien avant. Il a suffit de les attiser pour que le feu se propage de manière sournoise et sinueuse jusqu'à devenir un incendie qui ravage tout sur son passage.

La symbolique du feu à la fois fascinant et dangereux est très efficace puisqu'il est question de passions dévorantes sous toutes ses formes ( amoureuse, religieuse).



🔥La prégnance du fonctionnement du village avec ses superstitions, ses commérages, ses prophéties crée une ambiance oppressante.

Les thèmes glauques tels la misère, l'alcool, la vengeance, la maltraitance en font un roman sombre mais terriblement addictif.

Une plume très agréable.

Un livre qui m'a enflammé 🔥🔥.

Merci @vincentdlrx 💖.



Une véritable tragédie familiale, mais aurait-il pu en être autrement au vue de cet héritage familial ?
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Les pyromanes

Les Pyromanes est le premier roman de Vincent Delareux que je lis. Le résumé et la quatrième de couverture m’ont convaincue de plonger dans ce roman, et je m’en félicite.



Le récit se passe dans un village reculé de Normandie. Thérèse Sommer fait sa loi : elle est notoirement infidèle, sans que son mari ne puisse rien faire, elle méprise sa propre mère, elle jouit de sa liberté jusqu’à ce que la naissance de sa fille balaye son monde. Françoise grandit dans cet univers, entre haine et mauvais traitements. Il lui faudra faire un choix face à toute cette haine : vivre en sainte ou endosser la culpabilité.



Ce roman est percutant. Il cueille le lecteur dès les premières pages et le happe dans l’histoire. Thérèse Sommer tout d’abord est un personnage absolument hors norme, un monstre d’égoïsme, capable de s’affranchir de toutes les règles, de braver tous les interdits. La femme éprise de liberté est néanmoins bientôt rattrapée par sa condition de femme de l’époque, et devient bourreau, implacable, impitoyable, un monstre de violence brute, de rage et de jalousie. Elle est facettée à la perfection pour créer chez le lecteur un mélange étrange de répulsion et de fascination : nous voulons savoir ce qu’elle fera, jusqu’où elle ira, et, en même temps, ses actions nous glacent toujours un peu plus et nous traîne vers le fond de l’abîme.



Sa fille, Françoise, est terriblement émouvante. Belle oie blanche, elle est la victime parfaite, et bientôt, plus d’un bourreau s’acharne sur elle. Nous ne pouvons que compatir face à cette enfant que rien ni personne n’épargne : un père qui ne la considère pas comme sa fille, une mère qui la hait, le village entier qui la scrute et la déteste à cause de sa mère… elle démarre difficilement dans la vie. Sa grand-mère fait figure de personnage solaire au milieu de ces ténèbres… pourtant, parviendra-t-elle à sauver l’enfant – dans tous les sens du terme? Françoise est un personnage qui sait s’inventer, se créer, c’est l’agneau qui devient loup pour survivre. La question brûlante sera de savoir si elle saura s’arrêter à temps, avant de devenir elle-même bourreau. Force est de constater que c’est difficile car elle se heurte à de nombreux obstacles, et la carapace qu’elle s’est forgée à cause des événements de son enfance la coupe de plus en plus du monde. Entre prières à Sainte Thérèse et tentation du diable, elle devra choisir sa voie. Son destin est tout aussi glaçant que celui de sa mère, à la fois différent et semblable par certains aspects. L’auteur parvient à créer un personnage qui ne laisse pas indifférent et qui porte à lui seul l’ensemble de l’intrigue. A ses côtés, nous passons par toutes les émotions.



Plus nous avançons dans ce roman, plus les événements sont dérangeants, terrifiants et sinistres. L’œuvre commençait sur les chapeaux de roues, elle finit en apothéose. Le lecteur en se plongeant dans le récit n’imagine pas où cela va le mener. Si avec Thérèse nous naviguons au bord de l’abîme, avec Françoise, nous sombrons au fond du gouffre, nous nous noyons dans les abysses et nous nous consumons au feu de l’amour et de la haine. La chute est parfaite, elle suscite mille émotions et surprend tant nous espérons une autre fin.



Parmi les personnages, j’ai été touchée et intriguée par l’Ancien et son épouse. Son épouse est d’une clairvoyance redoutable pour une femme centenaire qui parle peu et sort peu. Elle fait un peu office de Cassandre sous les yeux médusés de la communauté et de son propre époux. Elle tient donc un rôle clef, comme son mari, car leurs prévisions sont importantes et leurs silences le sont encore plus.



Les Pyromanes est un excellent roman. J’étais dans une période de lecture difficile et c’est le seul roman que j’ai littéralement dévoré. Tout fonctionne parfaitement : la plume, la narration, le montage romanesque, les personnages et leurs démons. Un régal aussi sinistre que passionnant.
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Le cas Victor Sommer

J'ai commencé par Les Pyromanes du même auteur que j'avais adoré. Le cas Victor Sommer a été une retrouvaille avec sa plume et son côté noir que j'ai tant apprécié.



Le personnage de Victor est discret et mystérieux, ce qui en devient perturbant tout le long du roman. Un personne très spécial qu'on a envie de découvrir et qui nous titille.



L'auteur nous livre un roman à la fois noir et très mystérieux. Des chapitres courts laissant place à une dynamique et surtout à notre imagination sur la suite !



Je conseille fortement ce roman ainsi que Les Pyromanes puisque les personnes sont de la même famille : ainsi vous ne les quittez pas si vous êtes attaché comme moi...
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Le cas Victor Sommer

Sur le livre, il est écrit : « Un récit à mi-chemin entre les Évangiles et "Psychose" d'Alfred Hitchcock. Une réussite ! » — Amélie Nothomb



Comment vous dire…

N’étant pas une grande adepte D’Amélie Nothomb (pas taper hein 😬), j’avais tout de même quelques réserves et je m’attendais à un ouvrage plutôt perché.



Perché, certes un peu oui.

Mais quoi de plus normal lorsqu’on entre dans la psyché d’un personnage tel que Victor Sommer, un homme façonné, formaté et bridé par une mère possessive qui a fait de lui sa chose ? Victor aimerait s’émanciper, mais ce n’est si simple. Il est partagé entre la peur de l’autonomie et le sentiment grisant que lui procure la liberté. Il ne sait pas vivre, personne ne lui a appris.



J’ai été bluffée par la qualité de cet ouvrage, par la maturité de l’écriture ainsi que la sensibilité qui se dégage de la noirceur.

Bien plus qu’un roman, ce récit est presque philosophique.

C’est intense, profond et très abouti. L’évolution du personnage de Victor est remarquablement traitée.



Qu’a dit Amélie Nothomb déjà ? Une réussite ? Mais carrément !
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Les pyromanes

Nous sommes en Normandie, dans ce village, le prénom de Thérèse Sommer est sur toutes les lèvres, surtout celles des femmes car Thérèse trompe son mari avec beaucoup d'hommes. Elle n'a peur de rien, est sure d'elle et n'a pas de rival jusqu’à la naissance de sa fille non désirée Françoise qu'elle déteste et maltraite.

Mais comment va se construire Françoise dans cette famille?

Vincent Delareux nous plonge dans l'histoire d'une famille complètement dysfonctionnelle où maltraitance, abus et violence sont présents au quotidien.

La psychologie des personnages est complexe mais extrêmement bien travaillé par l'auteur.

J'ai été conquise par ce roman
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Les pyromanes

Bonjour à toutes et tous aujourd'hui je vous parle de Les pyromanes de Vincent Delareux paru aux éditions de l'Archipel le 24 août 2023.



Mais quel roman de dingue vous aurez entre les mains !! Je découvre la plume de Vincent avec son deuxième roman mais croyez moi, Le cas Victor Sommer va être lu très très prochainement !

Voilà une plume fluide, addictive et bienvenue dans le monde dérangé de l'auteur !





Les personnages sont parfaitement brossés de la psychologie aux détails de leur apparence, tellement que, vous les aimerez ou les détesterez ! Si vous aimez la psychologie, ce roman sera pour vous un vrai régal !! Pour un roman que tu n'avais pas prévu d'écrire je te tire mon chapeau parce qu'il est complètement fou mais tellement bien écrit.





Bienvenue dans un petit village de Normandie et dans la vie de Thérèse Sommer! Thérèse est mariée mais une croqueuse d'hommes et enchaîne les amants jusqu'au jour où elle met au monde une petite fille...

Françoise, une enfant non désirée, va grandir dans la haine et la maltraitance mais va prier les saints pour échapper à son calvaire.





Entre vertu et vice, amour et haine, découvrez ce livre brûlant où, comment les croyances, la vie d'un petit village après guerre vit et évolue. Si vous ne connaissez pas encore Vincent Delareux, foncez!
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Les pyromanes

Les pyromanes, c’est l’histoire tragique de Françoise, une jeune enfant qui grandit entre haine et maltraitance. Elle vit dans un village reculé de Normandie avec sa mère Thérèse. Thérèse est une femme qui méprise, elle consume ses amants et prendre l’indépendance comme maître de vie.



🧨 Vincent, l’auteur, nous propose là des profils psychologiques différents et bien décrit. J’ai était fasciné par la recherche psychologique et par le développement des personnages qui rythme, ce roman, du début à la fin ! L’intrigue se met doucement en place et on s’attend à être rapidement transporté sur une fin qui s’annonce des plus enflammée!

À travers ce roman, on retrouve également des croyances, la religion comme espoir pour se sauver, sans toutefois imposer sa vision des choses et tout en gardant une certaine distance pour le lecteur. J’ai beaucoup apprécié car c’est en entraînant et on ne se lasse pas de cette histoire. On se prend d’attachement pour Françoise et on espère une fin heureuse pour celle-ci. Mais est-ce possible quand le parcours de notre vie semble être rythmé par le chaos et la haine ?



Un thriller surprenant et des personnages fort que je recommande vivement !

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Les pyromanes

Waouh ! Quel roman qui me laisse pantoise, un peu sonnée mais complètement conquise !!!!

Nous sommes en 1952, dans un village d'une centaine d'âmes, perdu au fin fond de la Normandie. Thérèse, qui méprise sa mère, Jeanne, trompe son mari alcoolique et veule à tour de bras avec tous les hommes du village puis les jette, accouche d'une enfant non désirée, Françoise, qu'elle rejette immédiatement car elle voit en elle une rivale, qu'elle va maltraiter sans relâche jusqu'à ses treize ans. En 1965, Thérèse meurt et Françoise est prise en charge par sa grand-mère qui est la seule à lui montrer de l'amour. Après la mort accidentelle de sa tante, la même année, Antoine, son cousin, vient vivre avec elles. S'ensuivent sept ans de passion cachée entre les adolescents jusqu'à ce qu'Antoine rencontre Séraphine, une chanteuse renommée et abandonne Françoise pour vivre à Paris. Françoise arrivera-t-elle à se construire une vie ou se consumera-t-elle dans cette passion dévorante et sans espoir?

Ce roman, particulièrement addictif, est noir, très noir et incandescent à la fois. A part Jeanne, la grand-mère, les personnages sont méprisables, en particulier les hommes qui ne sont pas à leur avantage, et c'est un délicat euphémisme, qu'ils soient pères, curé, maire, gendarme... Ce sont des violeurs, des alcooliques, des menteurs, des pédophiles, des lâches... Et ce que je trouve savoureux c'est que ce soit un auteur qui les croque sans vergogne. Il faut dire que les personnages féminins n'ont rien à leur envier; elles sont des langues de vipère, des commères, des peaux de vache acariâtres voire des meurtrières.

Le feu est, d'une certaine façon, le personnage principal de ce roman à commencer, bien sûr, par son titre et sa magnifique couverture mais aussi par le nom imaginaire du village "Brèzeville". Les personnages sont consumés soit physiquement par l'alcool soit moralement, par la haine, la colère, la rage, la vengeance mais aussi par l'amour exalté qu'il soit pour un homme ou pour Dieu qu'on honore d'ailleurs avec des cierges.

Par moment, j'ai eu l'impression d'être projetée dans un conte de fées sans fées, qu'avec des marâtres. Cette sensation a été particulièrement prégnante avec Thérèse qui voit en sa fille une rivale et qui se regarde dans un miroir pour vérifier qu'elle est la plus belle à l'instar de la reine de Blanche-Neige. Mais le roman ne manque pas d'un certain humour, noir, bien sûr : le gendarme s'appelle Gruchot (en référence au Gendarme de Saint-Tropez?????), le patron de l'abattoir s'appelle Tuvache!, le médecin alcoolo, Gouloche! Certaines descriptions sont un vrai régal d'humour noir.

J'ai dévoré ce roman que j'ai trouvé jubilatoire par ses personnages hors normes, truculents qui ne peuvent absolument pas laisser indifférent mais aussi animée par une curiosité inextinguible quant au destin de Françoise dont l'auteur maintient la flamme intacte jusqu'à la fin.

Je vais donc me ruer maintenant sur "Le cas Victor Sommer" qui bien que paru en 2022, se situe chronologiquement après celui-ci.

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Les pyromanes

Comment devenir une adulte équilibré quand on a vécu autant de maltraitance dans l’enfance et d’abus sexuels dans l’adolescence ?



Françoise a tout subi et sa grand-mère adorée, Jeanne, n’a pas pu la protéger de ses parents. Heureusement elle rencontre l’âme sœur lorsque son cousin Antoine vient vivre chez Jeanne après avoir perdu ses deux parents.



Ce couple incestueux vivra ses heures heureuses tant qu’il aura des plaies à panser mais ne survivra pas à l’entrée dans la vie adulte. Et lorsque ce lien que Françoise croyait éternel va se rompre, la jeune femme s’enfoncera dans une psychose amorcée depuis sa naissance.



Les personnages sont souvent excessifs, dans leur folie pour Françoise et sa mère, dans la rustrerie pour le père, dans la manipulation pour le curé du village et dans la naïveté pour Antoine. Leurs comportements m’ont semblé assez prévisibles et le fil de l’histoire un peu cousu de fil … noir.



Un thriller psychologique qui passe de phases insupportables de maltraitance intrafamiliale à des parties trop souvent lues sur le sujet de la dérive mentale, découvert notamment dans le fameux Psychose de Hitchcock.



Ce deuxième roman très sombre de Vincent Delareux, à la fois choquant et classique, ne laisse pas indifférent et s’il peut être distrayant, il n’a jamais réussi à me surprendre.



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Le cas Victor Sommer

J’ai lu ce livre à la suite de « Les pyromanes » que j’avais adoré et je voulais retrouver Françoise et découvrir l’histoire de son fils Victor.



Françoise cette mère à la présence et l’amour étouffants. Elle vit cloîtrée, avec son fils Victor de 33ans, qui n’a pas de vie. Il est dépendant de sa mère, n’a qu’elle dans la vie et il ne peut pas l’abandonner car elle est malade et elle a toujours pris soin de lui…

« M’avoir donné la vie pour ensuite se l’approprier comme s’ ils n’avaient pas assez de la leur. Je suis convaincue que le désir d’enfanter trahit une frustration. »



Victor est tourmenté par cette vie qu’il mène auprès de cette mère qu’il n’est pas certain d’aimer, car elle lui porte un trop grand amour.

« Je m’imaginais fœtus ,captif de ses entrailles ,flottant dans le liquide de sa matrice comprimé par une prison de veines et de viscères. J’aurais pu m’estimer heureux de m’être extirpé , après neuf mois de détention de cette cellule oppressante et inhospitalière mais je n’avais finalement quitté cette prison que pour en investir une autre : la vie »



Françoise qui a réussi à attacher son fils à elle, en lui mentant, et en l’isolant du reste du monde. Victor a une personnalité « faible » sans relief, il vit dans l’ombre de cette mère autoritaire.



Malheureusement cette lecture ne m’a pas emballé, le livre se laisse lire mais sans plus pour moi.

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Les pyromanes

Les pyromanes, c’est le roman qui vous force à vous remettre en question et à admettre que vous avez des côtés noirs, vous aussi et que parfois, vous n’êtes pas loin de l’embrasement. Il y a des gens qui agissent comme une étincelle pour mettre le feu aux poudres et dont vous serez heureux quand le karma leur sautera à la figure. Vous allez ressortir de ce roman, lessivé, comme si vous aviez vécu la vie de Françoise. Mais surtout, vous n’oublierez jamais ce que vous avez ressenti à la fin du chapitre 23 et ça, ça pourra probablement vous perturber. Ou pas.



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Les pyromanes

Vincent Delareux nous entraîne à travers ces relations mère-fille complexe et toxique.

Françoise est la fille de Thérèse une de ces mères qui n’en est pas une, à défaut d’autre mot on va la nommer : la génitrice. « On ne naît pas mère, on le devient ».

Thérèse fait partie de ces mères qui sont dénuées d’instinct maternel et qui brûlent tout sur leur passage, sans laisser la moindre chance à leur progéniture.



On ressent la haine et la jalousie de cette génitrice, qui deviendra maltraitante envers sa fille dès les premieres secondes de vie dans son ventre. Une haine si intense que la petite Françoise va en être consumée à chaque instant, les moments de bonheurs sont si rare qu’elle ne va les découvrir que tardivement auprès de sa grand-mère maternelle.

Françoise cet embryon devenu bébé, puis enfant, puis adolescente, puis femme et enfin mère à son tour.



Françoise va grandir entourée de cette haine permante et de l’indifférence collective, seule sa grand-mère sera un pillier indéfectible pour elle.



J’ai peur d’en dire plus et de révéler des éléments du livre mais ce roman m’a happé.



Vincent Delareux fait l’examen de l’âme humain avec une grande justesse. Les souffrances qui entraînent d’autres souffrances et les stigmates qui en découlent.

Ces actions qui provoquent des réactions à la chaîne et qui peuvent transformer l’être humain.

Des victimes qui deviennent des bourreaux par la force des choses et qui ne savent plus comment faire et vivre autrement.

L’absence d’amour qui peut façonner et détruire.

Le mal être, la maltraitante, le dégout, la jalousie, l’isolement, la solitude, la religion…

Tant de choses que l’auteur va explorer dans ce roman que j’ai eu du mal à lâcher.



J’ai adoré ce roman, qui s’est avéré avoir un 2e volet (qui n’est autre que le 1er livre ce que je ne savais pas mais ça ne perturbe pas la lecture) dont le protagoniste principal est le fils de Françoise « Le cas de Victor Summer » que je me suis empressée d’acheter et de lire.
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Les pyromanes

Hier soir j’ai terminé ma lecture du nouveau roman de Vincent Delareux : Les Pyromanes, paru chez L’Archipel en cette rentrée littéraire. J’avais découvert la plume de Vincent Delareux à la sortie de son premier roman, l’an dernier : Le Cas Victor Sommer. Moi qui ne suis clairement pas une habituée des romans noirs, je m’étais délectée de son univers glaçant mâtiné d’interrogations à la Zola sur la question du déterminisme social. Son écriture m’avait rappelé celle de Maupassant : comme lui, Vincent a l’art de parler de la sombreur d’un quotidien sans attrait, subi de génération en génération.



Avec ce nouvel opus, j’ai eu l’impression de tomber tout entière dans la cheminée. De m’y rouler avec délectation, jusqu’à n’être plus qu’un tas de cendres. Vincent Delareux nous emporte ici dans les vies de Thérèse Sommer, infidèle en diable, et de Françoise, à qui elle donne le jour bien malgré elle. La première va immédiatement abhorrer cette enfant de malheur au plus profond de sa chair. Les années passant, leur coexistence dans ce petit village normand devient un vœu pieu pour Jeanne, la mère de Thérèse, sans qui Françoise n’aurait pas survécu. On prend alors de plein fouet la vision naturaliste de l’auteur : embarqué dans un train sans arrêt jusqu’au précipice, le lecteur est emporté par l’implacable déroulement des destins de damnés.



Avec ce roman noir, Vincent Delareux nous en fait voir de toutes les couleurs ! J’ai été impressionnée par la maturité de son écriture en matière de construction du récit, par la consistance de l’histoire et l’épaisseur des personnages, si mauvais qu’on se demande ce qu’il leur reste d’humanité. Chaque chapitre distille une goutte supplémentaire de poison dans les existences de ces femmes, qui semblent nées pour souffrir. On a l’impression que chacune passe sa vie à construire son propre échafaud. J’ai aussi apprécié les trouvailles de Vincent quant à l’enchainement des évènements. Quant à la façon dont Françoise érige la religion comme mode de vie, c’est fascinant. À pas lents et à bas bruit, on s’enfonce en enfer sans espoir de retour. Un roman flamboyant à découvrir d’urgence.
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Le cas Victor Sommer

Victor vit seule avec sa mère Francoise , sa seule relation avec autrui . Dans de petites village isolé ils vivent reclu , sa mère ayant hérité et subvenant à leur besoins . La relation entre eux est pesante , toxique . Il sert sa mère et lui obéit . Il est sa marionnette . Un livre que j’ai lu après Les Pyromanes et j’ai apprécié les lire dans cet ordre . Victor se débat avec sa noirceur , il essaie de trouver un emploi, il essaie d’avoir une petite amie , de faire sa psychothérapie mais le fantôme de Francoise plane . C’est toxique et malaisant , les pages se tournent très facilement, on est obsédé par les meandres du cerveau de Victor .
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Les pyromanes

Un roman fascinant, qui se lit très vite. Il faut se forcer pour arrêter la lecture !

L'auteur nous transporte dans un petit village normand où les histoires dérangeantes fusent. On devient nous même un habitant curieux d'observer les différents personnages.

Bref, je l'ai dévoré ! Bravo ! Je recommande.
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Les pyromanes

Quand Vincent Delareux nous précise que Les Pyromanes donne un éclairage sur Le cas Victor Sommer, son primo roman que j'ai tant aimé, il ne ment pas ... et pour un éclairage... il est violent.



On retrouve la plume précise et acérée de ce jeune auteur de talent. Il met en exergue les traumatismes de l'enfance, et leur hérédité ?

Il nous parle de rumeurs mais aussi de ceux qui n'ont pas parlé et savaient.



Il nous parle d'amour et de folie, de religion et de pêcheurs.



Dans ce roman, on remonte la lignée des Sommer ... enfin des Summer dont le nom fut écorché leur valant un rapprochement avec les allemands ... ça commençait mal post guerre mondiale.

Il y a Jeanne qui vit recluse avec ses poules ... mais va être la source de bonheur et de réconfort de ses petits enfants ... seulement savait-elle ? Était elle si ignorante ?

On peut se poser la question quand elle préféra taire les causes réelles de la mort de sa fille Thérèse.

Oui il y a a Thérèse : femme superbe qui sitôt mariée trompe son ivrogne de mari. Car pour Thérèse, être libre et exister, ça passe par son physique et son nombre d amants. A t-elle tant besoin d amour et pourquoi ?

Alors quand Thérèse tombe enceinte d'un amant, quand elle enfante une fille , ce n'est pas de l amour pour l'enfant qu'elle éprouve mais une rivalité extrême, un dégoût sans nom ... qu'on a du mal à expliquer ... quoi qu'il nous ramène à Jacqueline, sa petite sœur.

Oui Jeanne a une seconde fille que tous les regards attirent, qui est belle et intelligente et qui fuira la Normandie pour Paris au plus vite ... pour survivre ?



Et voilà que Françoise, fille de Thérèse, petite fille de Jeanne , mère de Victor Sommer, vit et grandit ... dans le malheur , dans la douleur, elle ne vit plus, elle survit... depuis qu'elle a recouvré la vue à 5 ans, elle est persuadée que le miracle est attribuable à Sainte Thérèse (ça ne s invente pas) de Lisieux. Et sa foi va vite devenir envahissante.



Jeanne, Thérèse et Françoise vivent à Brézeville, ce village qui vit des rumeurs comme Madame Bourguignon ou la Marmitte ..., mais ces rumeurs ne sont pas dénuées de fondement seulement voilà, ils savent mais laissent faire ...



La question est posée : la parole ... même libérée peut elle sauver ? Ou des actes sont ils nécessaires ? Qui sont les coupables ? Ceux qui savaient et n'ont rien fait ? Ceux qui ont survécu quitte à tomber dans la folie et se croire tout puissant ?



Je ne vous parle pas des hommes ici volontairement, j'en ai dit beaucoup déjà et tiens à vous laisser découvrir ce qui se trouvent entre les lignes.



Mention spéciale pour la référence au Château des Ravalet.



Bonne lecture à tous.
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