AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Vincent Henry (37)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Jacques Damour

Plus une réinterprétation libre qu’une adaptation au sens strict du terme, Jacques Damour présente une vision pleine de charme, mais nullement idéalisée, du dernier quart du XIXe siècle. Précision et poésie, l'architecte des Rougon-Macquart aurait certainement apprécié l’effort.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          00
Jacques Damour

Une reconstitution d'après l’œuvre d’Émile Zola, Jacques Damour revient du bagne de Nouvelle-Calédonie suite à des choix de sa vie. Tout d'abord, il rencontre Berru qui influence dans une réflexion révolutionnaire.

Une bd très bien adaptée avec une bonne dynamique dans l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          00
Jacques Damour

Jacques Damour – Emile Zola, Vincent Henry et Gaël Henry



Alors qu’il arpente les boulevards d’un Paris transformé, Jacques Damour se souvient de son ancienne vie à Ménilmontant… ciseleur sur métaux, marié à Félicie, il était pauvre mais heureux avec ses deux enfants, Eugène et Louise. Tout a basculé pendant le siège des Prussiens. C’est le début de la Commune, Béru, un peintre en bâtiment affamé, qui mange bientôt matin et soir chez les Damour, tient des propos enflammés, prône la république, la justice et l’égalité et convainc le père et le fils d aller se battre sur les barricades. Mais Eugène est touché par une balle en pleine poitrine et meurt. Peu de temps après, Jacques Damour est fait prisonnier et est déporté au bagne de Nouméa. Berru, lui, a filé trois jours avant l’arrivée des troupes… C’est cet « ami » justement que Damour retrouve par hasard sur le pont Notre-Dame. Berru lui apprend alors que Félicie s’est remariée avec un riche boucher des Batignolles. Les deux hommes, grisés par le vin, partent pour la boucherie… Quelle sera la réaction de Félicie en voyant Damour qu’elle croit mort depuis dix ans ? Eugène va-t-il être vengé ? Et Louise, qu’est-elle devenue ?



Jacques Damour, un bon père de famille, aimant, père son fils pendant la commune et veut le venger. Emprisonné et envoyé en Nouvelle-Calédonie, il s’enfuit et rejoint l’Australie, puis les Etats-Unis, pour revenir en France plusieurs années après son départ. Un vieil ami le reconnaît et lui présente sa fille, abandonnée par sa mère.

Le récit est tragique. Le personnage, faible mais bon, s’imagine faire fortune pour retrouver sa famille ensuite. Mais rien ne va, tout part de travers. Jacques Damour est une personne comme tellement de monde, décalé avec son univers. Paris a changé, mais pas lui. Une histoire magnifique, marquée par la résignation et de beaucoup d’abnégation. Une histoire généreuse, complète dans un seul tome, ce qui aujourd’hui est appréciable quand on constate que tous les éditeurs proposent systématiquement des récits qui s’étalent sur plusieurs albums.

Le dessin est fluide, virevoltant, léger, souple. Un coup de crayon qui propose les émotions des personnages avec autant de détails qu’il en faut, tout en étant minimaliste. Le dessin est juste ce qu’il faut, comme il faut. La couleur aurait pu ne pas exister, le noir et blanc suffire, mais elle améliore le côté tragique de la situation, elle est indépendante du dessin, elle apporte quelque chose.

Un récit bien adapté, un graphisme parfait, une bande dessinée comme on les aime.

Je remercie Babelio et Sarbacane pour ce partenariat.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
Commenter  J’apprécie          60
Jacques Damour

L’histoire est assez sympathique, j’ai apprécié me plonger dans un autre siècle ou le siège Prussiens mettait un peu inconnue, j’ai pu découvrir encore un peu de l’histoire de mon pays tout en suivant la vie d’un homme père de famille aimant qui ne pensait pas ce battre un jour. L’auteur met d’ailleurs en lumière l’endoctrinement qui peut être fait (sujet d’actualité alors que le livre originale date de 1900).



Même si les illustrations ne sont pas poussés aux détails et ne m’ont pas à cent pour cent conquise elle m’ont quand même permis de m’imbiber de l’atmosphère qui est parfois lourde et pesante surtout lorsqu’il est question de la guerre.



De plus j’ai aimé suivre la vie de notre protagoniste, chaque planche et une nouvelle péripétie pour lui. Il a vécu des choses atroces et triste et pourtant il n’est pas devenue un rustre qui déteste tout le monde. J’avoue avoir était touché par plusieurs illustrations qui sont bien mis en parallèle avec le texte. C’est un beau travail qui à été amené.



Je me suis attaché à Jacques qui m’a beaucoup peiné, il voulait ce qu’il y a de meilleurs pour sa famille (comme avoir plein d’argent) est à fini par si perdre. Une belle leçon de vie .



En conclusion une bande dessiné qui m’a transporté et m’a touché, j’ai apprécié découvrir cet homme vrai qui aimé sa famille et son pays, mais qui à était un peu faible ..



Si vous avez du mal avec les classiques n’hésitez pas à jeter un œil à cette ouvrage , il en vaut la peine 😉
Lien : https://lalectricedyslexique..
Commenter  J’apprécie          00
Jacques Damour

On sent derrière cette BD plutôt charmante par le dessin et les couleurs pastel le propos politique. On y détecte, en effet, à travers l’aventure du communard Jacques Damour, le propos sur l’injustice de la société. Bien sûr, il s’agit du contexte historique de la société parisienne de la fin du XIXè siècle mais le propos me paraît plus universel. Les révoltes/révolutions— comme les guerres— se font par la manipulation et au détriment des masses laborieuses. Ce sont elles qui en font les frais quelle qu'en soit l’issue. En l’occurrence, Jacques Damour perd son fils sur les barricades et est lui-même déporté au bagne dont il réussit toutefois à s’échapper. Il passe pour mort, sa femme se remarie jusqu’à ce que, amnistie aidant, il retourne à Paris.

Je ne connaissais pas la nouvelle de Zola mais l’histoire n’est pas sans rappeler celle du Colonel Chabert; à ceci près que Jacques Damour n’a rien à réclamer, même pas sa femme car il n’en a pas les moyens.

J’ai aimé l’histoire (quoique un peu mince) et les images souvent muettes qui nous font voyager avec Jacques Damour aux quatre coins du monde et complètent agréablement la narration. Ce fut une belle découverte qui m’a donné envie de revenir à l’original de Zola.
Commenter  J’apprécie          60
Jacques Damour

Travailleur courageux, père de deux beaux enfants, marié à une femme jolie et raisonnable, Jacques Damour aurait pu mener une existence simple et heureuse. Mais l’Histoire fait irruption dans son atelier: la Commune lui arrache son fils, le pousse à prendre les armes et fait voler en éclats son bonheur domestique.



Déporté à Nouméa, le ciseleur s’évade mais il est déclaré mort dans le naufrage de son embarcation. Rétabli, il ne peut regagner la France et part pour l’Australie puis pour l’Amérique, tentant de faire fortune.



Les années passent et de banqueroute en faillite, Jacques Damour retrouve Paris lorsque les communards sont amnistiés. Il retourne à son ancienne adresse mais sa femme et sa fille sont parties depuis longtemps. Désespéré, il est prêt à se jeter dans la Seine lorsque sont copain Berru le voit et le sauve in extremis…



Avant d’être un roman graphique composé à quatre mains par Vincent Henry et Gaël Henry, Jacques Damour était une courte nouvelle du grand romancier naturaliste, Emile Zola.



Si je ne lis plus que rarement des classiques, à mon grand regret d’ailleurs, Emile Zola fait partie de mon Panthéon littéraire et sans doute mon écrivain préféré du XIXè siècle. J’ai lu la grande majorité des romans du cycle des Rougon-Macquart, quelques-unes de ses nouvelles et un recueil de ses meilleurs articles de journaux mais avant d’emprunter cette bande dessinée, je n’avais jamais entendu parler de Jacques Damour.



Et en refermant cet ouvrage, je n’ai qu’une envie : lire la nouvelle originale et retrouver la plume de Zola même si j’ai bien apprécié ce roman graphique, à l’exception des dessins qui ne sont absolument pas de mon goût même si la mise en couleur de Lucie Firoud est très réussie.



Vincent Henry et Gaël Henry signent un scénario tout à fait intéressant, fait d’allers et retours réussis dans la vie cet homme simple, travailleur et courageux, chauffé à blanc par un agitateur et qui voit sa vie brisée par la Commune.



Je ne saurai vous dire si c’est une adaptation réussie ou non n’ayant pas lu la nouvelle naturaliste de Zola, mais les thématiques qu’abordent les auteurs sont chères à Zola comme la vie des petites gens, la misère sociale, l’inéluctabilité du destin…



J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les péripéties qui émaillent la vie de Jacques Damour, son quotidien avant les évènements, sa descente aux enfers et sa renaissance. Je l’ai trouvé très attachant et très humain, un homme intègre et honnête, qui ne change pas et qui reste fidèle à ses idéaux.



Autre bon point : les séquences sans texte qui sont très réussies et apportent du rythme et de l’humour au récit.



Vous l’aurez compris, Jacques Damour est une jolie histoire, portée par un homme dépassé par son destin, que je ne peux que vous encourager à découvrir même si je n’ai pas aimé le graphisme de Gaël Henry, peut-être qu’il sera davantage à votre goût.




Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          00
Jacques Damour

Adaptation d'une nouvelle de Zola, c'est limpide, l'histoire nous tient en haleine, le contexte politique de l'époque est bien présent. On est dans l'univers de Zola, à cela près que les dessins sont pastels, frais et rendent les récits sombres plus soutenables. J'ai beaucoup aimé. Il ne reste plus qu'à lire la nouvelle d'Emile maintenant. Mention spéciale pour le personnage de Félicie dont la vie de femme semble appartenir aux hommes... j'ai hâte de lire comment Zola traitait le personnage dans sa nouvelle.
Commenter  J’apprécie          60
Jacques Damour

je ne connaissais pas du tout cette nouvelle d'Émile Zola. quelle jolie découverte.... le personnage principal est tellement attachant... les illustrations sont magnifiques. le livre est lu en 1h mais il mérite vraiment qu'on s'intéresse à chaque illustration...
Commenter  J’apprécie          00
John Bost, un précurseur

Je ne connaissais pas John Bost qui fut un pasteur ayant oeuvré pour la construction de nouvel asile reconnue par la suite d'utilité publique. Il est vrai que l'aliénation mentale était traitée de manière assez barbare jusque là. Il contribua à faire progresser la cause dans un don de soi assez remarquable. Bref, nous avons le portrait d'un homme pieux qui se consacra dans l'action sociale sous le Second Empire.



Pour autant, cette bd souffre d'une certaine austérité propre à ces milieux religieux où il est question de consistoire et d'avis collectif, de scission et de refondation. L'aspect médical est à peine traité. On retiendra que cela a certainement changé le regard sur le handicap mental.



Si l'oeuvre de cet homme est tout à fait louable et méritoire, la bd souffre de certaines lourdeurs assez difficile à digérer.
Commenter  J’apprécie          50
John Bost, un précurseur

(SC971) La vie et l'oeuvre de John Bost, et en somme les balbutiements de la psychiatrie moderne. Bd très didactique, avec une réelle volonté de montrer et d'expliquer ; la contre-partie étant un rythme lent voire poussif. Pour moi c'est non pour le Prix.
Commenter  J’apprécie          10
John Bost, un précurseur

Un reportage intéressant, quoiqu’un peu aride, sur le fondateur d’une œuvre toujours bien vivante en France.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          00
John Bost, un précurseur

Une évocation très classique de l’homme, malgré le ressort narratif initial, consistant à voir John Bost à travers Ernest Rayroux.
Lien : http://www.bodoi.info/john-b..
Commenter  J’apprécie          00
John Bost, un précurseur

Une BD intéressante pour découvrir John Bost et la genèse de ses foyers. Le contexte narratif est le recrutement d'un adjoint qui aurait en charge de seconder puis de succéder à John Bost. La BD revient sur le parcours atypique de John Bost et explore sa personnalité complexe. Nous découvrons ainsi ce qui a animé John Bost à devenir Pasteur, puis à créer les premiers foyers. La BD aborde aussi des thématiques comme le fonctionnement ou le financement des foyers.
Commenter  J’apprécie          00
John Bost, un précurseur

• « La psychiatrie de l'époque [XIXe siècle], quand elle s'écarte du simple gardiennage, de la recherche inlassable de lésions cérébrales supposées causales ou de celle de nouveaux noms pour désigner les symptômes regroupés plus ou moins arbitrairement en maladies, est essentiellement éducative. Enseigner comment maîtriser ses passions, combattre l'erreur par la suggestion ou la punition pour redresser le délire en se donnant en modèle de la raison, convaincre le malade de l'inanité de ses hallucinations [...] sont en effet les objectifs premiers de ceux qui ne se contentent pas d'enfermer les plus agités avec une camisole de force, dans des cellules à peine garnies de paille. [...] Il faudra attendre le XXe siècle et la naissance de la psychopathologie, c'est-à-dire d'une recherche compréhensive des mécanismes psychologiques qui structurent les troubles mentaux et leur donnent un sens, sous l'influence de la phénoménologie et de la psychanalyse, pour qu'une autre démarche authentiquement thérapeutique se dessine, où la parole de celui qui souffre reprend ses droits. »



-> Ça se discute (enfermement, électrothérapie, lobotomie...).



• « En 1848, la psychiatrie officielle, à part quelques frémissements exceptionnels, n'en est pas encore là. D'où l'intérêt de ce qui commence à émerger en dehors d'elle, parfois contre elle. »



-> C'est ce que mit en place au milieu du XIXe siècle le pasteur calviniste John Bost, en ouvrant en Dordogne des asiles dits « d'utopie prophétique », destinés aux orphelins, aux handicapés et aux vieillards. L'idée était d'accueillir ces exclus pour les loger, les nourrir, les soigner, tout en attendant d'eux qu'ils contribuent à l'entretien de cette communauté, dans les limites de leurs possibilités. Alors que la plupart étaient jusqu'alors maltraités par leurs proches à cause de leur différence/faiblesse, moqués, mis au ban de la société, John Bost leur offrait dans ses établissements une vie saine, et leur permettait de s'occuper utilement, d'avoir enfin une vie sociale. Ces principes thérapeutiques rappellent ceux mis en oeuvre dans le roman de Anna Hope, 'La salle de bal'.



L'album serait passionnant sans ces longueurs autour de la carrière religieuse de John Bost et des querelles de clochers qu'il a dû affronter. J'aurais préféré que les conditions de vie au sein de ces « asiles d'utopie prophétique » soient plus développées.
Commenter  J’apprécie          332
La boîte à bulles en images

A force de lire des bds de qualité provenant de l'éditeur "la boite à bulles", j'ai commencé à me poser des questions pour en savoir plus. Cela tombe bien avec cet ouvrage qui marque le dixième anniversaire de cette petite maison d'édition qui a misé sur des auteurs de talent. Tout a commencé d'ailleurs avec un chroniqueur de bd passionné qui en a fait son métier.



J'ai bien aimé le concept chronologique ainsi qu'une page par oeuvre publié. On entre ainsi dans les coulisses de cette maison d'édition qui a fait des choix dont certains se sont révélés assez judicieux. je pense notamment à Nicolas Wild avec son Kaboul Disco que j'ai découvert tout récemment. les autres préfèreront certainement Nancy Pena. Bref, il y en a pour tous les goûts.



On se rend compte également des problèmes auxquels doivent faire face des petites maison d'édition comme le contrôle du Fisc ou encore les auteurs à gérer, les problèmes d'impression etc...



Le marché était pourtant engorgé en 2003. Cependant, on voit que ce n'est pas que pour le fric mais pour la découverte de nouveaux auteurs qui ont ainsi eu leur chance. Je soutiens ce genre de démarche qui est avant tout une aventure humaine.



Il y a un florilège de dessinateurs et par conséquent de styles différents. Les planches ne se valent pas toutes. Le noir et blanc est de rigueur. Bref, c'était le risque de ce genre d'album mais au final, c'est plutôt pas mal. Par ailleurs, à 2€, cela ne sera pas la ruine.
Commenter  J’apprécie          50
Loulou ne veut pas grandir

Une illustration, une mise en scène et des dialogues pétillants pour cet album rafraîchissant.
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
Commenter  J’apprécie          30
Loulou ne veut pas grandir

• « Loulou ne veut pas grandir » de Stéphanie Bellat et Vincent Henry, publié chez La Boîte à bulles.



• J'ai commencer cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mai, cherchant une BD ayant été éditée pour la première fois en 2014, dans le but d'étendre ma "culture" BD.



• Avant toute chose, j'aimerais remercier et féliciter la maison d'édition "La Boîte à Bulle", pour le partage de certaines des lectures disponibles dans son catalogue, dans le cadre de "la reprise des cours en distanciel" instauré par le gouvernement suite au troisième confinement, pour venir en aide aux élèves et leurs parents ; une très belle démarche que je tenais vraiment à saluer ! C'est une démarche que la maison d'édition avait déjà faîte pendant la durée du confinement, avec d'autres BDs.



• C'est le genre de bande dessinée que j'apprécie trouver pour son ajout à mes connaissances et capacités professionnelles. En tant qu'animateur de centre-aéré et agent périscolaire, ces BDs sont des outils très pratique que je suis amené à utiliser un jour ou l'autre.



• Dans cet album, on retrouve deux histoires concernant la petite Loulou. Dans la première, elle s'apprête à fêter ces cinq ans, un événement important de sa vie de petite fille, mais seulement voilà, celle-ci ne veut surtout pas grandir ! La petite fille se pose beaucoup de questions, auxquelles elle n'avait pas de réponses, seulement des idées fixes et catégoriques, des idées que peuvent se faire des enfants à cet âge. J'ai moi-même réagi de la même manière que cette petite fille lorsque j'étais plus jeune, et je me retrouve donc dans cette histoire. Personnellement, c'était le fait de grandir et de vieillir qui m’horripilait, car cet état de chose conduisait inévitablement à la mort.. et qu'elle panique ce fut pour moi d'en prendre conscience ! Ici, cela peut sembler être une angoisse moins terrible, mais pas pour une enfant. L'enfant est émotionnellement très fragile et il ne faut jamais prendre à la légère leurs doutes et leurs souffrances.. La mère de la petite fille utilise un bon procédé pour rassurer sa petite Loulou, en lui exposant des exemples qu'elle peut très facilement comprendre et imaginer. Elle reste calme et rassurante, ne s'énerve pas de l’insistance acharnée de l'enfant, et petit à petit parviens à lui prouver que grandir est une bonne chose. On ressent chez le scénariste une certaine connaissance du milieu de l'enfance et de sa psyché.



• La deuxième histoire est plus légère (dans sa narration, le problème évoqué étant lui au contraire une question importante pour un enfant !) et expose la manie maladive des adultes de mentir, aux enfants comme aux adultes d'ailleurs. Et oui, on apprend aux enfants à ne pas mentir, mais au contraire, nous les adultes n'hésitons que très peu à le faire régulièrement. Le problème exposé ne trouve ici pas de réponse concrète, et il faut donc l’interpréter par soi-même. La réponse est simple, il ne faut pas mentir inutilement, et il faut toujours essayer d'être le plus clair possible sur ce que l'ont veut dire. Un enfant n'est pas idiot, il comprend la plupart des choses, différemment de nous, certes, mais il les comprend, et il faut simplement s'adapter à sa façon de raisonner.



• Pour ce qui est des illustrations, c'est assez jolie et moderne. Cela reste simple, sans-plus, mais un style idéal pour les enfants, tant les couleurs et les décors parviendront à capter leur attention. C'est un style graphique que l'on retrouve de plus en plus régulièrement.



• Un nouvel outil pédagogique et éducatif que je vais pouvoir ranger dans ma bibliothèque cérébrale, au rayon "Outils d'animateur enfance". Une bien chouette découverte et qui apportera des réponses aux parents désemparés !



Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Vincent Henry (116)Voir plus

Quiz Voir plus

tu ne jugeras point

qui est le tueur?

Denise
Antoine
Mme Maldague

9 questions
370 lecteurs ont répondu
Thème : Tu ne jugeras point de Armel JobCréer un quiz sur cet auteur

{* *}