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Citations de Vincent Tassy (90)


Tu es mon or ailé, ma plus brillante étoile, et dans la nuit des temps je t'ai cherché, puis je t'ai trouvé, et jamais nous ne finirons car nous n'avons jamais commencé.
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La nuit même de la naissance de Sibylle, Maria Delombre avait pressenti que sa fille serait différente des autres enfants. Bien sûr, tous les parents aiment penser que le fruit de leurs entrailles est naturellement extraordinaire, et qu'il ne manquera pas de se distinguer par son intelligence ou son talent. Mais les premiers mois de l'existence de Sibylle avait confirmé son intuition : elle n'avait rien en commun avec les autres bébés. Elle ne pleurait jamais, dormait toute la journée, et dès la tombée de la nuit ouvrait doucement ses grands yeux lunaires pour observer avec fascination tout ce qui l'entourait, comme si elle était capable de deviner les secrets cachés derrière chaque chose.
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Maria Delombre et sa fille Sibylle habitaient une vieille maison biscornue perdue dans la campagne. Une vraie maison de sorcière blottie au milieu des arbres, avec un toit tordu et une cheminée toute penchée. C'était un lieu paisible et silencieux dont la quiétude séduisait beaucoup les chats. De jour comme de nuit, on pouvait toujours apercevoir quatre ou cinq félins traîner ici ou là dans le terrain broussailleux qui entourait la bâtisse.
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Dans la brume, dans le sang de la pluie, ils étaient troubles. Ils étaient ombres, l'une pleurant l'autre. Mille et mille fois c'était arrivé, mille et mille fois cela arriverait encore : une ombre pleurant l'autre, sans plus de voix, blottie contre le corps devenu plus lointain que tout autre corps.
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Le cri de quelqu'un qui fera tout pour que le monde ressemble aux ruines qui gisent désormais dans son cœur.
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Cela lui arrivera comme cela arrive à la mer de devenir noire lorsqu'elle n'a plus rien à refléter que la nuit absolue.
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C'était la fin du crépuscule. L'ombre en avait presque éteint les rubis mais il en demeurait un voile rouge, encore, par-dessus les ténèbres.
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Nous observerons comment le jour efface la nuit, comment le soleil rend l'or à ce que les ténèbres ont englouti.
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Mélancolie rose.
Son rêve, à Athalie. Répandre la nuit silencieuse de ses baisers. Nous serions des pantins diaphanes, des fleurs sans voix, pâles fantômes dans des romans d'amour.
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Elle a mis dans mon cœur un peu de l’inexistence des fantômes.
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On pouvait en mourir, de cette langueur, de cette absence totale à soi.
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Alors où est la vérité ? Où est le mensonge ?La vérité ne disparaît jamais, elle a eu lieu, mais que devient-elle quand plus personne n’est là pour la connaître ou la reconnaître ?
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Alphée est encore tout là-haut et on dirait qu'il me regarde mais il est trop loin pour que je sache. Il est immobile et je l'invente rassemblant ses cheveux entre les doigts, les lançant par la fenêtre pour que je remonte auprès de lui. Il me dirait alors que c'est l'histoire de sa vie d'être là malgré lui, de laisser les choses le blesser à mort sans rien faire, voir le temps s'écouler sur lui, ne rien faire pour atteindre la lumière que le cœur désire, il dirait qu'il a passé une éternité à oublier ce que c'était la joie, que ce n'était rien pour lui, qu'autre chose l'attendait mais quoi ? Peut-être ce château où dans le noir il chante l'inexistence de sa douleur ; il dirait que le bonheur est une fumée, une illusion qu'il refuse, il parlerait de sa stase, d'endroits en marbre, déserts, c'est tout ce qu'il me dirait quand je serais auprès de lui dans la plus haute tour. Mais non. J'étais là au pied du château et il ne me voyait pas.
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Mon corps pleure, aucune larme, je voudrais que mon amour Alphée soit celé dans un diamant et que mon amour en ce diamant soit une histoire qui se raconte à la tombée de la nuit, mais mon corps pleure, brûlé à n'en plus avoir de larmes, je n'entends rien et il n'y a rien ici qui se donne à voir que la pierre noire du château.
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Tu ignorais complètement ce qu’était le bonheur. Maintenant tu sais. Et tu te battras, jusqu’à la mort, et au-delà, pour que jamais rien ne te l’enlève.
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Une minute avant la fin, tout le monde commençait à se cogner. Sans gémir, sans parler, sans changer d’expression. Mollement, ils se défonçaient la tête, s’étranglaient, s’égorgeaient, et le dernier ou la dernière se fracassait le crâne contre le lavabo, quatre ou cinq coups, bruit des os qui s’explosent contre la faïence, et puis c’était fini. Ecran noir. Toujours pas de musique. Elle avait plusieurs fois cherché les références du film, mais elle ne les avait pas retrouvées. Tant pis. Elle aimait se repasser ces images dans sa tête. Revivre le choc. Ca avait déterminé quelque chose chez elle. Le goût de l’atrocité dans l’art. La jouissance du triste et de l’insoutenable – un plaisir qui ne s’expliquait pas, mystérieux, majestueux. C’était comme aller au fond de soi; accepter ses ombres, ses fantômes, ses mélancolies.
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C'était comme le portrait d'un ange sur un tableau qui s'efface. D'une beauté qu'on ignore qu'on invente.
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Avec lui il emportera l'image du soleil et lorsqu'il descendra de son royaume d'azur les yeux des hommes ne sauront plus d'où vient la lumière du jour, et ils se rempliront de larmes.
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L’Histoire est un art tout autant qu’une quête de vérité. Un art du récit, de la mise en scène. C’est pétrir la matière informe du réel pour essayer de comprendre qui nous sommes et où nous en sommes. Et autant que possible, faire de nous des héros. Alors où est la vérité ? Où est le mensonge ? La vérité ne disparaît jamais, elle a lieu, mais que devient-elle quand plus personne n’est là pour la connaître ou la reconnaître ?
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« Tu ne connais ni moi ni toi. Parce qu’il n’y a rien à connaître de nous. Nous ne sommes personne. Nous sommes réunis et nous sommes lumière. »
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