W. C. Heinz

Un boxeur ne fait pas partie de l’ordre normal des choses, dit-il en me fixant à travers ses lunettes. Sortez-vous ça de la tête. Vous devriez le savoir, pourtant. Un boxeur est un monstre. Il va passer dix ans dans le milieu le plus dur au monde, un milieu qui va lui siphonner chaque gramme de sa force et chaque seconde de sa vie. Il n’y a pas un geste qui ne va pas avoir d’impact sur sa boxe. Il est pas peintre en bâtiment, pas avocat, pas écrivain. Il a pas trente ou quarante années devant lui. Il doit tout donner maintenant, ou jamais.

Vous équilibrez l’équation entre peur et courage, en affirmant ne pas connaître la première, et donc n’avoir pas besoin du second. Moi, j’essaie de me hisser à votre niveau, mais c’est toujours vous, en vérité, qui vous abaissez au mien.

Nul homme n'est une île, mais que chaque homme est un morceau de continent et que la mort de chaque homme, de n'importe quel homme, nous diminue. C'est à peu près ainsi que cela tourne.

Il n'est pas un homme au monde qui n'ait commis ses erreurs. C'est un lieu commun, ça n'empêche pas que ce soit toujours une vérité...

On fait de son mieux pour penser à autre chose, mais on n'y réussit jamais tout à fait!

Quand on est dans une école de santé, on n'a guère eu le temps de cultiver une marotte, mais je joue un peu au tennis, j'apprécie la musique classique et — quand je puis me permettre d'en acheter un — je collectionne les disques de haute fidélité.

Traiter un difficile problème mental ou émotionnel — à moins d'être un psychiatre — est, pour le dire brièvement, douloureux.

Guérir un cas chirurgicalement difficile est une joie, c'est pour cela que nous avons choisi la chirurgie.